lundi 10 février 2025
dimanche 9 février 2025
samedi 8 février 2025
CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA FORD GT40 LA SPORTIVE DE FORD DES ANNÉES 60 !!
La Ford GT40, parfois appelée Ford GT40 Mk I est une voiture de sport du constructeur américain Ford qui a été fabriquée à 126 exemplaires, de 1964 à 1968. Elle a permis à la firme américaine de remporter, entre autres, les 24 Heures du Mans à quatre reprises successives, de 1966 à 1969.
L'appellation GT40 vient des initiales « GT » de la catégorie « Grand Touring » (Grand Tourisme), complétées par le nombre « 40 » pour sa hauteur de caisse de 40 pouces (soit 1,02 m).
Dès le début des années 1960, Henry Ford II, petit-fils de Henry Ford, qui vient d'être nommé au poste de président-directeur général de la Ford Motor Company, souhaite que la marque participe à l'épreuve prestigieuse des 24 Heures du Mans.
Au printemps 1963, Ford apprend par un intermédiaire européen qu'Enzo Ferrari, qui rencontre des difficultés financières, pourrait être intéressé par la vente de son entreprise. Aux fins d'une acquisition, Ford dépense alors plusieurs millions de dollars dans un audit comptable et financier complet de la compagnie italienne et en frais juridiques, mais Ferrari se retire des négociations au dernier moment.
Enzo Ferrari, qui voulait conserver seul la direction du département compétition, aurait refusé une clause qui l'aurait empêché de courir aux 500 miles d'Indianapolis et, de colère, annule brusquement le projet de vente. Vexé, Henry Ford II décide alors de créer une voiture pouvant concurrencer la marque au cheval cabré. Il contacte trois constructeurs britanniques : Lotus, Lola et Cooper. Finalement, c'est le designer anglais Eric Broadley, propriétaire de Lola Cars, qui sera retenu pour concevoir la GT406. La première GT40 est terminée le 1er avril 19646 et deux exemplaires sont prêts à temps pour les essais préliminaires du Mans des 16 et 17 avril 19647.
Une voiture est détruite et l'autre endommagée durant ces tout premiers essais en conditions de course. En cause, des défauts de conception aérodynamique importants : l'avant a tendance à se soulever à grande vitesse, et l'arrière manque d'appui et donc d'adhérence. Grâce à de nombreuses modifications et à la préparation, les années suivantes, due à l'équipe de Carroll Shelby, l'écurie Ford réussit à relever le défi en battant Ferrari sur son terrain, notamment au circuit du Mans.
En mai 1964, la GT40 participe à sa première course, les 1 000 km du Nürburgring. Trois semaines plus tard, trois GT40 Mk I équipées de V8 de 4,2 L sont engagées au Mans. La voiture de Ginther/Gregory prend la tête de la course au deuxième tour et y reste jusqu'à son premier arrêt aux stands mais les trois voitures se retirent successivement sur des problèmes mécaniques, laissant la victoire aux Ferrari.
La première victoire de la GT40 arrive en janvier 1965 aux 2 000 km de Daytona. Il s'agit d'une Mk II (7 L) préparée par Carroll Shelby.
Elle obtient par la suite la seconde place aux 12 Heures de Sebring. En 1965, six GT40 sont engagées au Mans ; deux Mk II de 7 L préparées par Shelby-American et quatre Mk I (moteur de 4,7 L) confiées à quatre équipes différentes. Les Mk II sont les plus rapides sur la piste et celle de Mac Laren/Miles est en tête. Malheureusement, toutes les GT40 auront abandonné sur casse mécanique dès la 7e heure de la course, laissant une fois encore la victoire à Ferrari. Une armada de huit Mk II (7 L) et cinq GT40 (4,7 L) sont engagées au Mans pour l'édition 1966.
L'expérience acquise lors des précédentes participations de 1964 et 1965 permet à trois Mk II de finir aux trois premières places, toutes les autres ayant abandonné. La Mk II remporte également les 12 Heures de Sebring et Daytona Beach la même année. Quatre Mk IV, trois Mk II et trois Mk I sont engagées en 1967. La Mk IV est une nouvelle voiture avec un châssis et un design différent, elle est équipée du même moteur de 7 L que la Mk II, capable de propulser la voiture, dont l'aérodynamique a été amélioré, à 340 km/h dans les Hunaudières. La GT40 Mk IV d'A. J. Foyt et Dan Gurney est en tête pendant toute l'épreuve et gagne avec quatre tours d'avance sur la Ferrari qui arrive deuxième.
La Mk IV gagne les 12 Heures de Sebring la même année. Pour la saison 1968, la FIA modifie le règlement portant sur la cylindrée des voitures. Celle-ci est limitée à 3 L pour les prototypes et 5 L pour les voitures de production (plus de 50 unités). Cinq Ford GT40 Mk I sont engagées pour l'édition 1968 par John Wyer, un ingénieur et directeur d'écurie. Elles sont équipées du bloc de 4,7 L doté de nouvelles culasses Gurney-Eagle et dont la cylindrée augmente juste en deçà de la limite à 4 942 cm3. Ce V8 développe 410 ch. Ferrari refuse le nouveau règlement qui l'empêche de faire courir ses prototypes équipés de V12 de 4 L et boycotte l'épreuve.
La Mk I, aux couleurs Gulf bleu et orange, gagne face à des prototypes de plus faible cylindrée, les quatre autres GT40 engagées abandonnent. En 1969, la GT40 Mk I 4,9 L de Ickx/Oliver gagne de quelques secondes devant la Porsche 908 de 3 L de Gérard Larrousse et Hans Herrmann. Une deuxième Mk I prend la troisième place du podium, à quatre tours. Sur les cinq Mk I engagées, deux abandonnent. C'est l'année où Jacky Ickx choisit de marcher tranquillement vers sa voiture et prend le temps de mettre son harnais avant de partir, en dernière position. L'année suivante, le fameux « départ Le Mans » (pilotes courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé) est abandonné.
Source :Leblogauto
Au printemps 1963, Ford apprend par un intermédiaire européen qu'Enzo Ferrari, qui rencontre des difficultés financières, pourrait être intéressé par la vente de son entreprise. Aux fins d'une acquisition, Ford dépense alors plusieurs millions de dollars dans un audit comptable et financier complet de la compagnie italienne et en frais juridiques, mais Ferrari se retire des négociations au dernier moment.
Enzo Ferrari, qui voulait conserver seul la direction du département compétition, aurait refusé une clause qui l'aurait empêché de courir aux 500 miles d'Indianapolis et, de colère, annule brusquement le projet de vente. Vexé, Henry Ford II décide alors de créer une voiture pouvant concurrencer la marque au cheval cabré. Il contacte trois constructeurs britanniques : Lotus, Lola et Cooper. Finalement, c'est le designer anglais Eric Broadley, propriétaire de Lola Cars, qui sera retenu pour concevoir la GT406. La première GT40 est terminée le 1er avril 19646 et deux exemplaires sont prêts à temps pour les essais préliminaires du Mans des 16 et 17 avril 19647.
Une voiture est détruite et l'autre endommagée durant ces tout premiers essais en conditions de course. En cause, des défauts de conception aérodynamique importants : l'avant a tendance à se soulever à grande vitesse, et l'arrière manque d'appui et donc d'adhérence. Grâce à de nombreuses modifications et à la préparation, les années suivantes, due à l'équipe de Carroll Shelby, l'écurie Ford réussit à relever le défi en battant Ferrari sur son terrain, notamment au circuit du Mans.
En mai 1964, la GT40 participe à sa première course, les 1 000 km du Nürburgring. Trois semaines plus tard, trois GT40 Mk I équipées de V8 de 4,2 L sont engagées au Mans. La voiture de Ginther/Gregory prend la tête de la course au deuxième tour et y reste jusqu'à son premier arrêt aux stands mais les trois voitures se retirent successivement sur des problèmes mécaniques, laissant la victoire aux Ferrari.
Elle obtient par la suite la seconde place aux 12 Heures de Sebring. En 1965, six GT40 sont engagées au Mans ; deux Mk II de 7 L préparées par Shelby-American et quatre Mk I (moteur de 4,7 L) confiées à quatre équipes différentes. Les Mk II sont les plus rapides sur la piste et celle de Mac Laren/Miles est en tête. Malheureusement, toutes les GT40 auront abandonné sur casse mécanique dès la 7e heure de la course, laissant une fois encore la victoire à Ferrari. Une armada de huit Mk II (7 L) et cinq GT40 (4,7 L) sont engagées au Mans pour l'édition 1966.
L'expérience acquise lors des précédentes participations de 1964 et 1965 permet à trois Mk II de finir aux trois premières places, toutes les autres ayant abandonné. La Mk II remporte également les 12 Heures de Sebring et Daytona Beach la même année. Quatre Mk IV, trois Mk II et trois Mk I sont engagées en 1967. La Mk IV est une nouvelle voiture avec un châssis et un design différent, elle est équipée du même moteur de 7 L que la Mk II, capable de propulser la voiture, dont l'aérodynamique a été amélioré, à 340 km/h dans les Hunaudières. La GT40 Mk IV d'A. J. Foyt et Dan Gurney est en tête pendant toute l'épreuve et gagne avec quatre tours d'avance sur la Ferrari qui arrive deuxième.
La Mk IV gagne les 12 Heures de Sebring la même année. Pour la saison 1968, la FIA modifie le règlement portant sur la cylindrée des voitures. Celle-ci est limitée à 3 L pour les prototypes et 5 L pour les voitures de production (plus de 50 unités). Cinq Ford GT40 Mk I sont engagées pour l'édition 1968 par John Wyer, un ingénieur et directeur d'écurie. Elles sont équipées du bloc de 4,7 L doté de nouvelles culasses Gurney-Eagle et dont la cylindrée augmente juste en deçà de la limite à 4 942 cm3. Ce V8 développe 410 ch. Ferrari refuse le nouveau règlement qui l'empêche de faire courir ses prototypes équipés de V12 de 4 L et boycotte l'épreuve.
La Mk I, aux couleurs Gulf bleu et orange, gagne face à des prototypes de plus faible cylindrée, les quatre autres GT40 engagées abandonnent. En 1969, la GT40 Mk I 4,9 L de Ickx/Oliver gagne de quelques secondes devant la Porsche 908 de 3 L de Gérard Larrousse et Hans Herrmann. Une deuxième Mk I prend la troisième place du podium, à quatre tours. Sur les cinq Mk I engagées, deux abandonnent. C'est l'année où Jacky Ickx choisit de marcher tranquillement vers sa voiture et prend le temps de mettre son harnais avant de partir, en dernière position. L'année suivante, le fameux « départ Le Mans » (pilotes courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé) est abandonné.
Source :
vendredi 7 février 2025
jeudi 6 février 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO-MOTO - DELVAUX JEAN-LUC ...L’ILLUSTRATEUR DES VÉHICULES ANCIENS ..MAIS PAS QUE !
Né en 1970 un crayon à la main, Jean-Luc Delvaux s'est très vite passionné pour tout ce qui possède 4 roues.
Il troque sa poussette pour un magnifique "buggy" à pédales et passe le plus clair de son temps à dessiner... des autos.
Plus tard, je serai... Il reçoit pour un anniversaire les 4 premières aventures de Gil Jourdan et c'est la révélation; "Plus tard, je serai dessinateur de BD!".
Après des humanités artistiques, il effectue un graduat en illustration et rajoute des personnages et des décors aux voitures. C'est en voyant une Dauphine faire le plein lors d'un rallye d'anciennes Renault qu'il a un véritable "coup de coeur" et dès lors va se passionner pour les automobiles d'un certain âge et leurs époques. À 20 ans, il s'offre enfin sa première auto... une Dauphine de 1957 !
Commencent alors les choses sérieuses, il présente ses planches à l'éditeur Claude Lefrancq qui est séduit et lui propose un scénario de Michel Oleffe. De là naîtront les aventures du Marquis dont 2 titres sont parus en 1995 et 1997. Parallèlement, il collabore avec Jean Graton sur Michel Vaillant. En 1999, les aventures d'Abel Simonin dit "l'Abel occase" sont publiées dans le magazine "Rétromania".
Retrouvez tous les mois "Gazafond" une nouvelle série dans le magazine "Gazoline", le magazine qui aime les populaires !
"L'automobile racontée aux enfants", une nouvelle rubrique pour les petits... et pour les plus grands à découvrir dans le magazine "Gazoline" ! Journaliste à "France- Enquêtes", qui nous emmène sur la Nationale 7 au début des années 50' à la poursuite du "Gang des pinardiers" !
Source : bedetheque.com - Festival BD de Liège
Plus tard, je serai... Il reçoit pour un anniversaire les 4 premières aventures de Gil Jourdan et c'est la révélation; "Plus tard, je serai dessinateur de BD!".
Après des humanités artistiques, il effectue un graduat en illustration et rajoute des personnages et des décors aux voitures. C'est en voyant une Dauphine faire le plein lors d'un rallye d'anciennes Renault qu'il a un véritable "coup de coeur" et dès lors va se passionner pour les automobiles d'un certain âge et leurs époques. À 20 ans, il s'offre enfin sa première auto... une Dauphine de 1957 !
Commencent alors les choses sérieuses, il présente ses planches à l'éditeur Claude Lefrancq qui est séduit et lui propose un scénario de Michel Oleffe. De là naîtront les aventures du Marquis dont 2 titres sont parus en 1995 et 1997. Parallèlement, il collabore avec Jean Graton sur Michel Vaillant. En 1999, les aventures d'Abel Simonin dit "l'Abel occase" sont publiées dans le magazine "Rétromania".
Retrouvez tous les mois "Gazafond" une nouvelle série dans le magazine "Gazoline", le magazine qui aime les populaires !
"L'automobile racontée aux enfants", une nouvelle rubrique pour les petits... et pour les plus grands à découvrir dans le magazine "Gazoline" ! Journaliste à "France- Enquêtes", qui nous emmène sur la Nationale 7 au début des années 50' à la poursuite du "Gang des pinardiers" !
Source : bedetheque.com - Festival BD de Liège
mercredi 5 février 2025
CLUB5A - SPORT AUTO - Le Grand Prix automobile de Corse en 1921 !!
Le Grand Prix automobile de la Corse est un Grand Prix unique pour voitures de sport (SportsCars), essentiellement de Grand Tourisme, qui s'est tenu le 21 avril 1921 dans le centre-est de la Corse (actuel sud de la Haute-Corse). Il est la seule épreuve de ce type à avoir été organisée dans l'île de Beauté.
Organisé par l'Automobile Club de la Corse alors naissant et son Président Noël Pinelli, il célèbre avec quinze jours d'avance le centenaire de la mort de Napoléon Ier.
L’événement se déroule entre le 18 et le 21 avril. Le premier jour est consacré aux vérifications techniques, et le deuxième aux éliminatoires sur un parcours de cinq kilomètres de Cateraggio à Prunete, où les candidats doivent dépasser la moyenne horaire de 100 kilomètres. Après une journée de repos, les hostilités débutent réellement sur le coup de 8 h 30, pour se clore définitivement à 16 h. Tous les équipages sont français ; des neuf engagés en Grand Tourisme, six arrivent à franchir la ligne d'arrivée.
Le trajet, grossièrement triangulaire et dans les terres à l'arrière de l'étang de Diane, suit un parcours Casamozza, vallée du Golo, Barchetta, Ponte Novo, Ponte Leccia, Francardo, Caporalino, Soveria, col de San Quilico (566 mètres), Corte, vallée du Tavignano -avec ses gorges profondes-, Cateraggio, Prunete et Folelli (en lignes droites qui longent le littoral, soit un tiers du parcours favorisant la vitesse de pointe près de la mer, pour deux tiers de sinuosités aussi à surmonter), avec un retour à Casamozza, le village où sont ordonnés départ et arrivée. Il est à la croisée des RT 50 (ex-RN 200) et RT 10 (ex-RN 198).
Turcat-Méry, venu de Marseille, présente quatre véhicules (aux mains de de Bary, d'Henri Rougier, de d'Avaray et de François Repusseau, tous ces pilotes parvenant à l'arrivée), Chenard & Walker trois (pour d'Auvergne, André Lagache et Rouvier), et Bignan Sport deux (avec Albert Guyot et de Nougue), soit neuf partants en Sport avec trois écuries équipées de moteurs de 3 litres de cylindrée, tous les véhicules étant à quatre places (les deux arrières seront lestées pour l'équilibrage en course) et avec tous leurs accessoires de carrosserie d'origine.
Bignan aligne la version 3 L de la voiture due à son ingénieur Némorin Causan. Avec de Bary et Rougier, Turcat-Méry a obtenu les deux meilleurs temps des qualifications au deuxième jour. Sont aussi attribués un Prix des Touristes (sept engagés), et un Prix des voitures légères (trois concurrents), tous deux décernés après un tour de circuit unique. Le vainqueur Sport Albert Guyot touche 50 000 francs de la part du comité de course, 25 000 francs du conseil général des Bouches-du-Rhône, et sa voiture 25 000 francs du conseil général de la Corse.
Les gagnants des deux autres prix après une boucle ne se voient remettre que 2 500 francs chacun (Sady Lecointe sur Rolland-Pilain en Tourisme, et Pierre Delaunay sur Bignan 1,4 l en légères). Parmi les officiels à l'arrivée figurent le ministre des Travaux publics Yves Le Trocquer, et le député de la Corse et ancien ministre de la Marine Adolphe Landry.
La compétition est entachée par le décès de Delaunay (perte de contrôle de sa voiture sur un dos d'âne, qui entraîne également la mort de son mécanicien embarqué). Une stèle sur la RN200 est là pour rappeler encore l’événement.
Source : Centro Storico Fiat
L’événement se déroule entre le 18 et le 21 avril. Le premier jour est consacré aux vérifications techniques, et le deuxième aux éliminatoires sur un parcours de cinq kilomètres de Cateraggio à Prunete, où les candidats doivent dépasser la moyenne horaire de 100 kilomètres. Après une journée de repos, les hostilités débutent réellement sur le coup de 8 h 30, pour se clore définitivement à 16 h. Tous les équipages sont français ; des neuf engagés en Grand Tourisme, six arrivent à franchir la ligne d'arrivée.
Turcat-Méry, venu de Marseille, présente quatre véhicules (aux mains de de Bary, d'Henri Rougier, de d'Avaray et de François Repusseau, tous ces pilotes parvenant à l'arrivée), Chenard & Walker trois (pour d'Auvergne, André Lagache et Rouvier), et Bignan Sport deux (avec Albert Guyot et de Nougue), soit neuf partants en Sport avec trois écuries équipées de moteurs de 3 litres de cylindrée, tous les véhicules étant à quatre places (les deux arrières seront lestées pour l'équilibrage en course) et avec tous leurs accessoires de carrosserie d'origine.
Bignan aligne la version 3 L de la voiture due à son ingénieur Némorin Causan. Avec de Bary et Rougier, Turcat-Méry a obtenu les deux meilleurs temps des qualifications au deuxième jour. Sont aussi attribués un Prix des Touristes (sept engagés), et un Prix des voitures légères (trois concurrents), tous deux décernés après un tour de circuit unique. Le vainqueur Sport Albert Guyot touche 50 000 francs de la part du comité de course, 25 000 francs du conseil général des Bouches-du-Rhône, et sa voiture 25 000 francs du conseil général de la Corse.
Les gagnants des deux autres prix après une boucle ne se voient remettre que 2 500 francs chacun (Sady Lecointe sur Rolland-Pilain en Tourisme, et Pierre Delaunay sur Bignan 1,4 l en légères). Parmi les officiels à l'arrivée figurent le ministre des Travaux publics Yves Le Trocquer, et le député de la Corse et ancien ministre de la Marine Adolphe Landry.
La compétition est entachée par le décès de Delaunay (perte de contrôle de sa voiture sur un dos d'âne, qui entraîne également la mort de son mécanicien embarqué). Une stèle sur la RN200 est là pour rappeler encore l’événement.
Source : Centro Storico Fiat
mardi 4 février 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - C'ETAIT PENDANT LA PERIODE DU COVID19 - Un automobiliste copie son attestation de sortie dérogatoire sur le coffre de sa 2CV
Un habitant de Bazeilles près de Sedan dans les Ardennes a recopié les cases de l'attestation de sortie dérogatoire sur le coffre de sa voiture. Une authentique 2CV qui ne passe pas inaperçue. L'homme avait déjà usé de cette "attestation" lors du premier confinement.
L'humour comme remède contre la morosité ambiante, entre covid et confinement. Un habitant de Bazeilles dans les Ardennes, non loin de Sedan, a eu l'idée de recopier une attestation de sortie dérogatoire sur le haillon du coffre de sa 2CV. Déjà que celle-ci ne passe pas inaperçue dans le secteur, rien que par son ancienneté, l'attestation sur le coffre en plein reconfinement suite à la pandémie de Covid-19 suscite des sourires, et des questions de légalité aussi.
Nous avons retrouvé ce jeune propriétaire, dont le seul but avec cette attestation sur le coffre, est de faire sourire.
Un brin facétieux, Maxime, est originaire des Ardennes. Il habite le secteur de Sedan et il n'en est pas à son coup d'essai. Déjà lors du premier confinement, il avait dessiné au feutre effaçable une attestation sur le coffre de sa voiture. Une 2CV "plus vieille que lui", qui date de 1985, alors que cet Ardennais qui travaille dans le fluvial, est âgé de 32 ans. A la gendarmerie du secteur de Bazeilles, la 2CV n'a jamais été contrôlée. Mais "ça dépend, nous répond un gendarme, amusé et intrigué, l'attestation peut être valable, si l’heure et la date sont changées tous les jours, oui ça peut le faire, s’il met tout ça, si tout est inscrit, il peut être en règle". Prévoyant, Maxime change en effet la date et l'heure à chaque sortie de son domicile, avec un feutre sur son coffre, mais il dispose également d'une attestation papier en bonne et due forme.
Ses voisins l'aperçoivent régulièrement dans la rue.
"J’ai vu la voiture, c’est vrai qu’on rigole bien avec ça, nous confie une voisine, au premier confinement, il l’avait déjà aussi". "Je trouvais ça marrant, raconte Maxime au téléphone, j’écris toujours sur ma 2CV, parfois des bêtises, j’avoue que je ne me suis jamais fait arrêté. Mais ça arrive souvent que les gens me prennent en photo. Je l’avais déjà fait au premier confinement, la plupart des commentaires que je reçois sont plutôt sympathiques, j’ai fait ça pour faire rigoler, c’est de l’humour. Le matin, je mets la date du jour, je dois être le dernier indépendantiste de Sedan, j’aime les Ardennes".
Potache et sympathique
Alors que le confinement pèse sur le moral au quotidien, Maxime a choisi de faire sourire. "J’ai aussi écrit Jesus christ est mon air bag". Ambiance potache et sympathique. "La situation est difficile en ce moment, donc si on peut faire sourire...". Le trentenaire amuse la galerie mais il n'est pas prêt à payer 135 euros d'amende, s'il était arrêté par les gendarmes. "Ça ne me ferait pas rire". Sa "Deuche" de collection, dont il a fait l'acquisition en 2013, ne le quitte pas. "C'est original et sympa et je m’ennuie dans les autres voitures", précise l'Ardennais.
Source : france3-regions.francetvinfo.fr/
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