jeudi 14 novembre 2024
CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION AUTO - RESTAURATION D'UNE RENAULT 8 ....
Lancée en juin 1962, la Renault 8 est dessinée par Gaston Juchet et Philippe Charbonneaux. C'est l'une des premières voitures françaises avec quatre freins à disques. Le « moteur Sierra » (connu également sous le nom de « moteur Cléon-Fonte ») à cinq paliers est nouveau. Ce moteur élaboré par l'ingénieur René Vuaillat connaîtra une longue carrière puisqu'il sera encore utilisé sur les Twingo, Express, Clio et Super 5 dans les années 1990.
Pour les modèles 1964, la planche de bord avec une boîte à gants est nouvelle et il existe une version mieux finie à moteur 1 108 cm³ provenant de la Caravelle 1100 et à boîte de vitesses à quatre rapports dénommée R8 Major. Pendant le courant de l'été 1965, elle est remplacée par la Renault 10 Major. Il s'agit d'une version allongée de la Renault 8, avec un coffre avant et un compartiment moteur plus grands, mais la cellule centrale, et donc l'habitabilité, reste identique mais traité plus luxueusement.
Pour les modèles 1965, Renault commercialise la version sportive Gordini du nom du célèbre préparateur de moteurs. Elle est considérée comme la première "GTi"1. C'est effectivement la première compacte ayant des performances sportives pour un tarif de voiture de série. Pour les modèles 1968, le moteur de la Renault 8 passe de 956 cm³ à 1 108 cm³ tandis que l'appellation Major réapparaît. Le tableau de bord comporte des cadrans ronds.
À partir d'août 1968, la Renault 8 S, qui est une version sportive moins chère que la Renault 8 Gordini, possède le moteur de 60 ch à carburateur double corps de la Caravelle 1100 S. La Renault 8 S s'équipe d'un compte-tours, de quatre phares et de jantes larges. La Renault 8 S est supprimée en 1971 à Flins, elle sera définitivement arrêtée en 1976. Elle a été fabriquée de 1968 à 1971 à Flins et de 1968 à 1976 par la filiale espagnole Fasa-Renault. Elle est sortie en peinture unie en jaune, blanc et rouge.
Courant 1973, la Renault 8 n'est plus disponible en France. Pendant la dernière année, les Renault 8, qui possèdent désormais des freins arrière à tambours, sont fabriquées par Fasa-Renault laquelle continue la fabrication jusqu'en 1977. En mai 1973, les Renault 8 et 8 TS espagnoles sont modernisées : les feux avant passent sous le pare-chocs rehaussé, les quatre projecteurs sont en série et les feux arrière s'agrandissent.
Source : tom cazals
CLUB5A - SPORT AUTO - Le circuit du Mans.....de la gomme et des bulles !!
En 1966, Ford terrasse Ferrari et remporte la première de ses quatre victoires dans la Sarthe. Trame du film «Le Mans 66», de James Mangold, ce succès fait triompher l’amitié entre le patron d’écurie Carroll Shelby et le pilote Ken Miles.
Une photo. C’est ce qui a fait vaciller le résultat du Mans 1966. Tout à sa détermination de montrer au monde entier qu’il domine son sujet et qu’il a enfin réussi à mater la Scuderia Ferrari invaincue dans la Sarthe depuis six ans, Ford veut gagner en joignant l’art à la manière. Depuis le début de la nuit, les rangs des bolides rouges de Maranello décimés, la marque à l’ovale bleu court donc vers son premier succès dans la plus grande épreuve d’endurance au monde.
Comme dans le meilleur des scénarios, un triplé est même en train de se dessiner. La GT40 Mk II bleu pâle que Ken Miles partage avec Dennis Hulme mène la danse. Elle tient les voitures sœurs de Bruce McLaren-Chris Amon et Ronnie Buckum- Dick Hutcherson à distance. À mesure que l’on se rapproche du dénouement, l’état-major Ford imagine un plan pour marquer les esprits. Il se prend à rêver d’une arrivée triomphale où les trois Mk II de l’écurie dirigée par Carroll Shelby franchiraient la ligne d’arrivée côte à côte. La photo fera le tour du monde, pensent-ils.
Les retombées publicitaires seront immenses. Avec toute la diplomatie qu’on lui reconnaît, Shelby réussit à convaincre Miles de se plier à la discipline de l’équipe. Ce n’était pas gagné d’avance. Homme fort de la formation Ford, le pilote de développement de la Mk II a déjà remporté les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring, en Floride. Avec le Mans, il est en train de réaliser la passe de trois. Un exploit.
L’arrivée prend des allures de conjuration. Après quelques minutes de confusion, l’Automobile Club de l’Ouest déclare vainqueur la Mk II noire portant le numéro 2.
Celle de McLaren-Amon. Pour 21 mètres! Les officiels ont estimé que McLaren, qui avait entamé le dernier tour avec 2 secondes de retard, avait effectué une moyenne supérieure et qu’il avait couvert une distance plus importante puisque sa position de départ était moins favorable que celle de Miles. On n’avait jamais vu ça. Ken Miles ne remportera jamais les 24 Heures du Mans. Deux mois plus tard, il se tue sur le circuit de Riverside (Californie) lors d’une séance de développement de la Ford J, la nouvelle arme du constructeur en endurance, construite autour d’une coque en nid d’abeilles.
«Cela m’a brisé le cœur de perdre Ken», avait alors admis Carroll Shelby. Le réalisateur James Mangold nous fait revivre l’ascension de Ford vers les sommets à travers le prisme de l’amitié entre Shelby, incarné à l’écran par Matt Damon, et Miles, joué par Christian Bale. Le jeu d’acteur est brillant, mais Peter Brock, le premier collaborateur de Shelby, affirme que le scénario est quelque peu romancé. Miles n’était pas un caractère difficile, mais un perfectionniste. Un vrai gentleman, honnête et droit. Les historiens relèveront également quelques anachromismes au cours des 2 h 30 du film.
«NOUS ALLONS LES BATTRE»
Miles était une légende en Californie au début des sixties. Né en Angleterre près de Birmingham, il avait émigré à Los Angeles après la guerre. Il s’était construit la réputation d’être l’un des pilotes parmi les plus rapides. Après avoir travaillé pour MG et Porsche, il avait ouvert son propre garage en 1961 dans la banlieue de Los Angeles. Début 1963, il devint l’un des pilotes phares de la marque Shelby, fondée par Carroll Shelby et qui a donné naissance à la fameuse AC Cobra. Qui s’en souvient? Pendant ce temps, Ford lance un programme sportif pour dynamiser son image.
Objectif: décrocher Le Mans. Pour gagner du temps, la marque à l’ovale bleu se met en tête d’acheter Ferrari. Des émissaires sont dépêchés à Maranello. Enzo Ferrari semble prêt à céder sa société, puis se ravise. Chez Ford, cette duperie passe mal, et la réponse se fait cinglante. «Nous allons les battre», dira Henry Ford II. Le rêve devient réalité trois ans plus tard grâce aux efforts conjugués de Shelby et Miles. Le Mans 66. Sur la grande planche en bois reposant sur des tréteaux et faisant office de podium, Henry Ford II, le petit-fils du fondateur de la marque américaine, a rejoint les vainqueurs.
On constate la présence de jéroboams de Moët & Chandon. Le comte Frédéric Chandon, cogérant de la maison sparnacienne, a tenu parole. «En cas de victoire de Ford, il s’était engagé auprès de Henry Ford II à lui offrir le champagne», raconte Jean Berchon qui fut directeur du patrimoine et de la communication de Moët. Comble du chic: il est servi dans des flûtes. Cela fait déjà plusieurs décennies que le vin de Champagne accompagne la cérémonie du podium. Le 12 octobre 1936, le champion italien Tazio Nuvolari remporte la Coupe Vanderbilt disputée sur le circuit de Mineola, près de New York. Les photos l’immortalisent un jéroboam de Brut Impérial Moët & Chandon dans les bras.
Les plus grandes maisons de champagne parrainent le circuit de Reims depuis sa naissance en 1925. C’est sous l’impulsion du Manceau Jean-Marie Dubois que les liens entre le sport automobile et le vin effervescent se renforcent. Lorsqu’il devient responsable des relations presse de Moët & Chandon, il propose deux axes de communication: les concours hippiques les plus réputés et les 24 Heures du Mans, qui ont bercé son enfance. L’homme n’est jamais à court d’idées. Il reçoit dans des tentes érigées dans le paddock, organise le dîner de gala le dimanche soir au restaurant des Hunaudières, tenu par Maurice Génissel. Le Club Moët s’installe même dans de véritables maisons, avec douches et chambres. En 1969, pour la dernière de ses quatre victoires consécutives, Ford devance Porsche de 120 mètres. Jacky Ickx est sacré pour la première fois.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info - FilmsActu
Comme dans le meilleur des scénarios, un triplé est même en train de se dessiner. La GT40 Mk II bleu pâle que Ken Miles partage avec Dennis Hulme mène la danse. Elle tient les voitures sœurs de Bruce McLaren-Chris Amon et Ronnie Buckum- Dick Hutcherson à distance. À mesure que l’on se rapproche du dénouement, l’état-major Ford imagine un plan pour marquer les esprits. Il se prend à rêver d’une arrivée triomphale où les trois Mk II de l’écurie dirigée par Carroll Shelby franchiraient la ligne d’arrivée côte à côte. La photo fera le tour du monde, pensent-ils.
Celle de McLaren-Amon. Pour 21 mètres! Les officiels ont estimé que McLaren, qui avait entamé le dernier tour avec 2 secondes de retard, avait effectué une moyenne supérieure et qu’il avait couvert une distance plus importante puisque sa position de départ était moins favorable que celle de Miles. On n’avait jamais vu ça. Ken Miles ne remportera jamais les 24 Heures du Mans. Deux mois plus tard, il se tue sur le circuit de Riverside (Californie) lors d’une séance de développement de la Ford J, la nouvelle arme du constructeur en endurance, construite autour d’une coque en nid d’abeilles.
«Cela m’a brisé le cœur de perdre Ken», avait alors admis Carroll Shelby. Le réalisateur James Mangold nous fait revivre l’ascension de Ford vers les sommets à travers le prisme de l’amitié entre Shelby, incarné à l’écran par Matt Damon, et Miles, joué par Christian Bale. Le jeu d’acteur est brillant, mais Peter Brock, le premier collaborateur de Shelby, affirme que le scénario est quelque peu romancé. Miles n’était pas un caractère difficile, mais un perfectionniste. Un vrai gentleman, honnête et droit. Les historiens relèveront également quelques anachromismes au cours des 2 h 30 du film.
«NOUS ALLONS LES BATTRE»
Miles était une légende en Californie au début des sixties. Né en Angleterre près de Birmingham, il avait émigré à Los Angeles après la guerre. Il s’était construit la réputation d’être l’un des pilotes parmi les plus rapides. Après avoir travaillé pour MG et Porsche, il avait ouvert son propre garage en 1961 dans la banlieue de Los Angeles. Début 1963, il devint l’un des pilotes phares de la marque Shelby, fondée par Carroll Shelby et qui a donné naissance à la fameuse AC Cobra. Qui s’en souvient? Pendant ce temps, Ford lance un programme sportif pour dynamiser son image.
Objectif: décrocher Le Mans. Pour gagner du temps, la marque à l’ovale bleu se met en tête d’acheter Ferrari. Des émissaires sont dépêchés à Maranello. Enzo Ferrari semble prêt à céder sa société, puis se ravise. Chez Ford, cette duperie passe mal, et la réponse se fait cinglante. «Nous allons les battre», dira Henry Ford II. Le rêve devient réalité trois ans plus tard grâce aux efforts conjugués de Shelby et Miles. Le Mans 66. Sur la grande planche en bois reposant sur des tréteaux et faisant office de podium, Henry Ford II, le petit-fils du fondateur de la marque américaine, a rejoint les vainqueurs.
On constate la présence de jéroboams de Moët & Chandon. Le comte Frédéric Chandon, cogérant de la maison sparnacienne, a tenu parole. «En cas de victoire de Ford, il s’était engagé auprès de Henry Ford II à lui offrir le champagne», raconte Jean Berchon qui fut directeur du patrimoine et de la communication de Moët. Comble du chic: il est servi dans des flûtes. Cela fait déjà plusieurs décennies que le vin de Champagne accompagne la cérémonie du podium. Le 12 octobre 1936, le champion italien Tazio Nuvolari remporte la Coupe Vanderbilt disputée sur le circuit de Mineola, près de New York. Les photos l’immortalisent un jéroboam de Brut Impérial Moët & Chandon dans les bras.
Les plus grandes maisons de champagne parrainent le circuit de Reims depuis sa naissance en 1925. C’est sous l’impulsion du Manceau Jean-Marie Dubois que les liens entre le sport automobile et le vin effervescent se renforcent. Lorsqu’il devient responsable des relations presse de Moët & Chandon, il propose deux axes de communication: les concours hippiques les plus réputés et les 24 Heures du Mans, qui ont bercé son enfance. L’homme n’est jamais à court d’idées. Il reçoit dans des tentes érigées dans le paddock, organise le dîner de gala le dimanche soir au restaurant des Hunaudières, tenu par Maurice Génissel. Le Club Moët s’installe même dans de véritables maisons, avec douches et chambres. En 1969, pour la dernière de ses quatre victoires consécutives, Ford devance Porsche de 120 mètres. Jacky Ickx est sacré pour la première fois.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info - FilmsActu
mercredi 13 novembre 2024
CLUB5A - IMAGES D'ARCHIVES - JEAN REDELE OU MR ALPINE !!
Jean Rédélé, né le 17 mai 1922 à Dieppe et mort le 10 août 2007 à Paris, est un pilote et créateur automobile français.
Il passe toute son enfance à Dieppe et grandi dans le garage automobile familial que tient son père, lui aussi passionné par la compétition et les automobiles sportives.
Diplômé de HEC et plus jeune concessionnaire Renault de France, à Dieppe, Jean Rédélé commence dans un premier temps en 1950 à disputer le rallye Dieppe-Rouen avec une 4CV améliorée, déclarant qu'elle a un potentiel sportif non négligeable. Cette première course se solde par une première victoire, ce qui l'encourage à continuer d'autant plus qu'il obtint le statut de pilote d'usine Renault.
Il s'inscrit au rallye de Monte-Carlo en 1950, sans rencontrer le succès, et y dispute une belle épreuve finale en 19511. En 1952, il participe aux Mille Milles, toujours sur 4 CV, remportant sa catégorie associé à Louis Pons. En 1954, il remporte, en autres, une coupe au Critérium des Alpes et le Liège-Rome-Liège. C'est ainsi qu'il parcourt, sur les pistes sinueuses et entrelacées des Alpes, ses meilleures courses. En référence à ces épreuves, ses automobiles seront badgées « Alpine ». En mars 1955, il participe aux 12 Heures de Sebring, aux États-Unis, au volant d'une 4CV.
Il perdra le contrôle dans le deuxième tour, s’en tirant sans dommage bien que la voiture soit détruite, ce sera sa dernière course au volant d'une 4CV.
Il passe toute son enfance à Dieppe et grandi dans le garage automobile familial que tient son père, lui aussi passionné par la compétition et les automobiles sportives.
Diplômé de HEC et plus jeune concessionnaire Renault de France, à Dieppe, Jean Rédélé commence dans un premier temps en 1950 à disputer le rallye Dieppe-Rouen avec une 4CV améliorée, déclarant qu'elle a un potentiel sportif non négligeable. Cette première course se solde par une première victoire, ce qui l'encourage à continuer d'autant plus qu'il obtint le statut de pilote d'usine Renault.
Il s'inscrit au rallye de Monte-Carlo en 1950, sans rencontrer le succès, et y dispute une belle épreuve finale en 19511. En 1952, il participe aux Mille Milles, toujours sur 4 CV, remportant sa catégorie associé à Louis Pons. En 1954, il remporte, en autres, une coupe au Critérium des Alpes et le Liège-Rome-Liège. C'est ainsi qu'il parcourt, sur les pistes sinueuses et entrelacées des Alpes, ses meilleures courses. En référence à ces épreuves, ses automobiles seront badgées « Alpine ». En mars 1955, il participe aux 12 Heures de Sebring, aux États-Unis, au volant d'une 4CV.
Il perdra le contrôle dans le deuxième tour, s’en tirant sans dommage bien que la voiture soit détruite, ce sera sa dernière course au volant d'une 4CV.
Source : monfrison/ina.fr/Jean Rédélé dit Mr Alpine
mardi 12 novembre 2024
lundi 11 novembre 2024
dimanche 10 novembre 2024
samedi 9 novembre 2024
CLUB5A - VOS MEILLEURS SOUVENIRS - 100 ANS DE B2 CITROEN AVEC Mr RAVANELLO...QUELLE HISTOIRE !
Historique B2 CITROEN série luxe de 1924
J' ai fait l' acquisition de cette voiture en Septembre 2017.
Elle était dans un garage a TREBES et attendait depuis 50 ans une restauration pour rouler à nouveau sur les routes de
l'AUDE.
Première démarche avant d' attaquer la restauration,
s'occuper de la carte grise.
Le service des cartes grises fermant fin Septembre 2017 , il était urgent de faire la démarche.
Je passe les anecdotes avec le personnel et le chef de service, et après plusieurs rendez-vous la B2 a eu la carte grise en voiture conduite intérieure.
Grand merci a ces personnes.
Suite tout cela j' ai retracé l'historique de la voiture.
La voiture a été acheté à TOULOUSE au garage Auto Palace DENJEAN 11 et 13 boulevard Carnot en 1924.
Elle est arrivé dans l' AUDE en 1937.
Puis en 1955 le menuisier de BARBAIRA Mr Adolphe BONHOURE achète cette voiture.
L'ancien propriétaire Mr RIVIERE l'a rachète en 1972.
Il voulait en faire une camionnette dite ''normande'' et pensait attaquer la restauration.
La partie arrière de la voiture a été coupé, mais le travail est colossal.
La modification de la voiture est arrêtée. Beaucoup de collectionneur n'ose pas se lancer dans cette galère.
Par chance il reste quelques pièces arrière de la carrosserie.
Voilà comment a commencé le défit.
Démontage complet de la voiture, réfection de la boiserie de la caisse arrière, remplacement de la tôlerie des portes et de la partie arrière, les ailes ont été reconstruites.
Le châssis a été thermolaqué, des pneus neufs ont été remonté sur les jantes remises en état.
Reconstruction des sièges et de la capote. Le moteur a été refait a neuf , ainsi que la boite de vitesse.
Question frein cela a été rapide, il n' y a que des freins à câbles sur les roues arrières. Toute la partie électrique a été refaite.
Pour faire tout cela il a fallu apprendre tous les métiers d’Antan.
Toutes les pièces remontées sur la voiture sont d' origine grâce à l' aide de Jacques, un passionné de la marque au chevrons de Vendée.
Grand merci à lui pour la transmission de son savoir sans limite en matière de restauration.
Après tout ce travail accompli, c' est un bonheur de conduire cette voiture.
C'est avec grand plaisir, que j' ai accompagné les mariés lors des mariages du petit-petit fils et petite-petite fille des deux anciens propriétaires en 2023 et 2024.
A cette occasion la petite fille de Mr BONHOURE est remontée dans la voiture 60 ans après.
Pour plus de renseignements complémentaires, vous pouvez me joindre au 06 07 73 70 63
Mr RAVANELLO
vendredi 8 novembre 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Une 4CV pour aller à la plage !!!
La petite Renault habillée en voiture de plage par Ghia est l’une des curiosités de la collection américaine Elkhart dispersée par RM Sotheby’s les 23 et 24 octobre prochains.
La collection du constructeur français gérée par le département Renault Classic dirigé par Hugues Portron comprend t-elle parmi les quelques 700 véhicules une 4 CV carrossée en voiture de plage par Ghia?
Si ce n’est pas le cas, la dispersion de la collection de l’Américain Najeeb Khan entreposée à Elkhart dans l’Indiana est une occasion en or d’en acquérir un parmi la vingtaine répertoriée dans le monde. Bien qu’elle soit vendue sans prix de réserve, comme l’ensemble de la collection, la petite Renault est tout de même estimée entre 60 000 et 80 000 euros. Amateur éclairé, Najeeb Khan avait constitué une collection très éclectique, associant 250 modèles de voitures de toutes les époques et de tous les genres.
C’est ainsi que dans son hangar musée, la 4CV côtoyait une Mercedes 300 SL à portes papillon mais également une Honda S800 Cabriolet, les répliques de Jaguar Type E Lightweight et XKSS produites par le constructeur, une Tatra 87, une Citroën 2CV Sahara, l’une des neuf Alfa Romeo TZ3 Stradale réalisées en 2010 par Zagato pour le centenaire de la marque italienne mais également de nombreuses carrosseries signées Ghia dont l’une des quinze Fiat 8V Supersonic et la Renault 4CV grimée en voiture de plage. Si l’homme d’affaires Najeeb Khan se sépare de sa collection, c’est que la justice l’a ordonnée à la suite de la découverte d’une fraude fiscale de grande ampleur de sa société de gestion de paie Interlogic Outsourcing. La mode des voitures de plage naît dans l’Italie du milieu des années 1950. Il semble que Gianni Agnelli, l’héritier de Fiat, ne soit pas pour rien dans la naissance de ces petites voitures sans portes, surmontées d’un parasol et qui ne craignent pas l’eau de mer.
L’histoire retient qu’en 1956 Pininfarina exécute une voiture de ce genre pour Gianni Agnelli, à partir d’un Multipla. La voiture est surnommée Eden Roc en référence au fameux hôtel du Cap d’Antibes. Un second exemplaire sera réalisé à la demande de l’Américain William Doheny, le président d’Union Oil. L’une d’entre elles a été vendue par la maison Gooding & Company en 2015 contre un montant de $660 000! L’Eden Roc donne des idées à la carrosserie Ghia et au salon de Turin 1957, le carrossier transalpin présente à son tour une voiture de plage baptisée Jolly sur la base des Fiat 500/600. La brochure commerciale insiste sur le fait que ces voitures privées de portes et dotées de sièges en osier sont parfaites pour les courts trajets entre la villa privée et la plage ou le restaurant, ou entre le port où est amarré le yacht et la plage.
Ce que beaucoup de gens ignorent sans doute, c’est que le carrossier Ghia reproduira en 1961 le principe du modèle Jolly sur la base de la Renault 4CV. Une formalité pour le carrossier puisque les deux modèles recourent à la même architecture à moteur arrière. Comme pour la Fiat, la Renault conserve les parties avant et arrière et l’on retrouve la carrosserie échancrée au niveau des portes avant, le dépouillement extrême de l’intérieur habillé de sièges en osier et surmonté d’un élégant parasol pour s’abriter des rayons du soleil.
Si ce n’est pas le cas, la dispersion de la collection de l’Américain Najeeb Khan entreposée à Elkhart dans l’Indiana est une occasion en or d’en acquérir un parmi la vingtaine répertoriée dans le monde. Bien qu’elle soit vendue sans prix de réserve, comme l’ensemble de la collection, la petite Renault est tout de même estimée entre 60 000 et 80 000 euros. Amateur éclairé, Najeeb Khan avait constitué une collection très éclectique, associant 250 modèles de voitures de toutes les époques et de tous les genres.
C’est ainsi que dans son hangar musée, la 4CV côtoyait une Mercedes 300 SL à portes papillon mais également une Honda S800 Cabriolet, les répliques de Jaguar Type E Lightweight et XKSS produites par le constructeur, une Tatra 87, une Citroën 2CV Sahara, l’une des neuf Alfa Romeo TZ3 Stradale réalisées en 2010 par Zagato pour le centenaire de la marque italienne mais également de nombreuses carrosseries signées Ghia dont l’une des quinze Fiat 8V Supersonic et la Renault 4CV grimée en voiture de plage. Si l’homme d’affaires Najeeb Khan se sépare de sa collection, c’est que la justice l’a ordonnée à la suite de la découverte d’une fraude fiscale de grande ampleur de sa société de gestion de paie Interlogic Outsourcing. La mode des voitures de plage naît dans l’Italie du milieu des années 1950. Il semble que Gianni Agnelli, l’héritier de Fiat, ne soit pas pour rien dans la naissance de ces petites voitures sans portes, surmontées d’un parasol et qui ne craignent pas l’eau de mer.
L’histoire retient qu’en 1956 Pininfarina exécute une voiture de ce genre pour Gianni Agnelli, à partir d’un Multipla. La voiture est surnommée Eden Roc en référence au fameux hôtel du Cap d’Antibes. Un second exemplaire sera réalisé à la demande de l’Américain William Doheny, le président d’Union Oil. L’une d’entre elles a été vendue par la maison Gooding & Company en 2015 contre un montant de $660 000! L’Eden Roc donne des idées à la carrosserie Ghia et au salon de Turin 1957, le carrossier transalpin présente à son tour une voiture de plage baptisée Jolly sur la base des Fiat 500/600. La brochure commerciale insiste sur le fait que ces voitures privées de portes et dotées de sièges en osier sont parfaites pour les courts trajets entre la villa privée et la plage ou le restaurant, ou entre le port où est amarré le yacht et la plage.
Ce que beaucoup de gens ignorent sans doute, c’est que le carrossier Ghia reproduira en 1961 le principe du modèle Jolly sur la base de la Renault 4CV. Une formalité pour le carrossier puisque les deux modèles recourent à la même architecture à moteur arrière. Comme pour la Fiat, la Renault conserve les parties avant et arrière et l’on retrouve la carrosserie échancrée au niveau des portes avant, le dépouillement extrême de l’intérieur habillé de sièges en osier et surmonté d’un élégant parasol pour s’abriter des rayons du soleil.
A la fin des années 1960, Renault déclinera ce concept à partir de la 4L. Modifiée par la société Simpar, la 4L Plein Air sera produite à moins de 600 unités. Il faut dire que les plans de l’ex Régie Renault ont été contrariés par l’arrivée en mai 1968 d’une certaine Citroën Méhari.
L’habitacle en osier de la Renault 4CV Jolly réalisée par le carrossier italien Ghia.
Source : lefigaro.fr -chaine historique
Source : lefigaro.fr -chaine historique
jeudi 7 novembre 2024
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