mardi 24 décembre 2024

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - Renault 5 Turbo...L' icône française...

 

La Renault 5 Turbo a marqué les années 1980, non seulement pour son design audacieux et ses performances impressionnantes, mais aussi pour son rôle emblématique dans l’histoire de l’automobile. Cette voiture est devenue une icône, aussi bien sur les routes que dans les compétitions. Plongeons dans l’univers de cette compacte surpuissante, née d’une vision audacieuse. 
 Origine et Contexte Historique
 À la fin des années 1970, Renault cherchait à renforcer son image sportive tout en profitant du succès commercial de la Renault 5, une citadine polyvalente. La marque au losange décide alors de développer une version extrême de la Renault 5 pour rivaliser avec les autres monstres de l’époque, notamment la Lancia Stratos et la Fiat 131 Abarth. 
L’objectif : créer une voiture compétitive pour le championnat du monde des rallyes, conforme aux réglementations du Groupe 4. L’ingénieur Jean Terramorsi a joué un rôle clé dans le projet. En collaboration avec le styliste Marc Deschamps chez Bertone et les équipes d’Alpine, Renault transforme la Renault 5 en une voiture radicalement différente, baptisée Renault 5 Turbo, appuyant ainsi sur son engagement sans faille sur les motorisations suralimentées. 
La Renault 5 Turbo est présentée pour la première fois au Salon de l’Automobile de Paris en 1978, et sa production commence en 1980. Caractéristiques Techniques La Renault 5 Turbo est une véritable voiture de sport. 
Voici ses principales caractéristiques : Moteur Plusieurs moteurs ont été étudiés pour être montés sur la R5 Turbo notamment le V6 PRV et le 2 litres de la Renault 20. Finalement le moteur retenu est le petit « Cléon-Fonte » 1.4 litre de la R5 Alpine (conçu par l’ingénieur René Vuaillat, bloc apparu sur la Renault Floride S et sur la Renault 8) dans une version suralimentée et placé en position centrale-arrière. 
 Position centrale arrière : Contrairement à la R5 classique qui disposait d’un moteur à l’avant, le moteur de la Turbo est placé derrière les sièges avant, pour une répartition optimale des masses. Bloc moteur : 4 cylindres « Cléon » en ligne culbuté de 1.397 cm³ équipé d’un turbocompresseur Garrett T3 soufflant à 0,860 bar Boite de vitesse : Boite 5 vitesses type 369 de la Renault 30 TX Alimentation : Injection mécanique Bosch K-Jetronic Puissance : 160 chevaux à 6 000 tours/minute, une performance exceptionnelle pour l’époque dans une voiture si compacte. Couple : 210 Nm, délivrant une accélération explosive. 
Vitesse maximale : Environ 200 km/h. Accélération : 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. Châssis et Suspension La 5 Turbo est construite sur un châssis renforcé dérivé de la R5 Alpine. 
Les trains roulants sont entièrement repensés, et la voiture est équipée d’une suspension indépendante sur les quatre roues, indispensable en rallye. Le train arrière est dérivé de celui de l’Alpine A310 et est de type double triangles superposés à amortisseurs télescopiques et ressorts hélicoïdaux. L’isolation sonore est volontairement limitée, laissant entrer les bruits mécaniques et du turbo dans l’habitacle. 

Cela crée une expérience viscérale, mais peut s’avérer fatigant sur les longs trajets. Design Carrosserie élargie : Des ailes proéminentes (surtout à l’arrière) en aluminium et polyester donnent à la voiture un look agressif. Poids : Environ 970 kg, grâce à l’utilisation intensive de matériaux légers. Intérieur : Un mélange de sportivité et de luxe avec des sièges baquets et un tableau de bord inspiré des voitures de compétition. 
 Les Différentes Versions Renault 5 Turbo (1980-1982) 
La première version, souvent appelée « Turbo 1 », est la plus radicale. Elle se distingue par l’utilisation généralisée de matériaux légers et par un intérieur unique. L’intérieur de la Turbo 1 est proposé dans des teintes rouges, bleues ou beiges éclatantes, associées à des motifs géométriques pour un effet saisissant. Renault 5 Turbo 2 (1983-1986) 
La Turbo 2 est une version légèrement moins chère, utilisant davantage de composants de la Renault 5 classique pour réduire les coûts. Elle reste néanmoins tout aussi performante, mais avec un intérieur moins exclusif. 

 Une Légende du Rallye 
La Renault 5 Turbo a rapidement fait ses preuves en rallye. Elle décroche sa première grande victoire au rallye Monte-Carlo 1981, avec Jean Ragnotti au volant. Cette victoire face à des concurrents redoutables confirme son potentiel. Cependant, l’ascension des voitures à transmission intégrale comme l’Audi Quattro met en difficulté les véhicules à propulsion comme la Renault 5 Turbo. Malgré cela, elle reste une voiture très compétitive dans les rallyes nationaux et régionaux. Anecdotes autour de la Renault 5 Turbo 
Une Production Limitée 
La Renault 5 Turbo a été produite à environ 4 857 exemplaires pour la Turbo 1 et 3 167 exemplaires pour la Turbo 2. Ces chiffres modestes renforcent son statut de voiture de collection très prisée aujourd’hui. 
Une Voiture Capricieuse 
Avec son moteur turbo, la Renault 5 Turbo souffrait parfois d’un turbo lag important : un délai dans la montée en puissance qui rendait la conduite imprévisible, mais aussi excitante. Star du Cinéma La Renault 5 Turbo est apparue dans plusieurs films, notamment dans « Jamais, plus Jamais », le dernier James Bond tourné par Sean Connery en 1983. 
 La grande scène de poursuite du film met aux prises James Bond sur une moto pourchassant Fatima Blush dans une Renault 5 Turbo 2 rouge. 
Un Danger sur les Routes 
Son châssis rigide et sa propulsion arrière la rendaient délicate à conduire, notamment sur sol mouillé. Beaucoup de propriétaires novices se sont fait peur avec comportement, ce qui a valu à la voiture une réputation de « jouet pour pilotes expérimentés« . Héritage et Succession de la Renault 5 Turbo La Renault 5 Turbo reste un symbole d’audace dans l’histoire de la marque. 
Elle a ouvert la voie à d’autres voitures de sport compactes comme la Clio V6. 
Une Montée en Cote Constante 
Dans les années 1990, la R5 Turbo était encore accessible à des prix relativement modestes, considérée comme étant une voiture pour les nostalgiques des rallyes. Cependant, à mesure que les années 2000 approchaient, le marché des voitures youngtimers des années 1980 et 1990 a explosé, entraînant une forte demande pour des modèles emblématiques comme la Renault 5 Turbo. En 2010, un exemplaire bien conservé de Renault 5 Turbo 1 pouvait s’acquérir pour environ 30 000 à 40 000 euros. 
À l’approche de 2020, ces prix ont doublé, voire triplé pour les exemplaires les mieux préservés ou restaurés dans leur état d’origine. Turbo 1 vs Turbo 2 : Une Différence de Prix Les collectionneurs établissent une distinction claire entre la Turbo 1 et la Turbo 2. La Turbo 1, avec son intérieur exclusif et ses matériaux légers, fait l’objet d’une forte demande, tandis que la Turbo 2, dont l’intérieur est plus proche de la Renault 5 Alpine, est légèrement moins cotée. 
En 2024, les prix constatés sont : Renault 5 Turbo 1 : Entre 100 000 et 150 000 euros pour un exemplaire en excellent état. Renault 5 Turbo 2 : Entre 70 000 et 120 000 euros, selon l’état et l’historique. Rareté des Pièces Avec le temps, les éléments de l’intérieur de la Turbo 1 sont devenus extrêmement rares, notamment les revêtements d’origine. 
Restaurer une Renault 5 Turbo dans son état initial peut coûter une fortune, surtout si l’on souhaite respecter les couleurs et matériaux d’origine. Des enchères qui crèvent les plafonds Certaines R5 Turbo atteignent des sommets lorsqu’elles passent sous le marteau. 
En 2021, un exemplaire exceptionnellement bien restauré, ayant appartenu à un célèbre pilote, a été vendu pour plus de 200 000 euros lors d’une vente RM Sotheby’s. En parallèle, des modèles préparés pour la compétition, équipés de spécifications Groupe 4 ou Groupe B, dépassent fréquemment les 300 000 euros, en particulier lorsqu’ils possèdent un pedigree sportif prouvé. Quand Renault relance la R5 Renault a récemment capitalisé sur l’héritage de la R5 en lançant une version moderne et électrique, sur lequel le constructeur au losange fonde de grands espoirs. Renault annonce également la production de la R5 Turbo 3E, un modèle électrique développant plus de 500 ch. 
Toutes ces initiatives contribuent à maintenir l’intérêt pour le modèle originel et renforcent sa légende ! 
 La Renault 5 Turbo est bien plus qu’une sportive parmi les autres : c’est une déclaration d’intention, un objet de passion. Avec son design spectaculaire, ses performances de pointe et son rôle dans l’histoire du rallye, elle continue de fasciner les amateurs d’automobile. Rare et recherchée, elle incarne aujourd’hui l’âge d’or des compactes sportives françaises et de Renault en particulier.
Source : autocollec.com/ThomsAuto

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - UN MILLIARD D'AUTOMOBILES EN CIRCULATION DANS LE MONDE A CE JOUR !!

Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’automobile autant de marques et de modèles sur le marché qu'il y en a aujourd'hui. Et parce qu’il est relativement aisé d’obtenir son permis de conduire (même si cela varie d’un pays à l’autre), y a présentement un milliard de véhicules en circulation dans le monde ! 
 
Selon, les statistiques, Le nombre total de voitures dans le monde avait dépassé le milliard de véhicules en 2010, ce chiffre est estimé aujourd’hui à 1,2 milliard de voitures dans les quatre coins du monde. 
L’année dernière, le total des ventes de véhicules neufs s’élevait à plus 90 millions, mais les estimations suggèrent que les ventes annuelles pourraient monter à 127 millions d’ici 2035, ce qui porterait le nombre total de véhicules à 2 milliards ou plus.
 Ces calculs incluent les voitures de particuliers, les camions légers, moyens et lourds, ainsi que les autobus.  
 Un autre facteur qui ne permet pas d’établir un calcul exact : Les exigences d’enregistrement d’une carte grise et de déclaration sont différentes selon les pays, et un petit nombre de véhicules peuvent rester sans immatriculation au cours d’une année donnée. 
 En France, le nombre de voitures immatriculées s’est élevé à près de 32 millions en 2018. La Chine a encore beaucoup moins de véhicules par personne que les pays occidentaux, avec seulement 100 millions de voitures pour 1,3 milliard de personnes. Si ce taux était égal à celui des États-Unis, le pays disposerait d’un milliard de véhicules à lui tout seul. Aux États-Unis, il y a environ 250 millions de voitures pour une population de 300 millions d’habitants, et ce nombre n’arrête pas d’augmenter. 

 Selon les estimations, le nombre total de véhicules dans le monde pourrait doubler pour atteindre 2,5 milliards d’ici 2050. Source : lesaviezvous.net/Le Dessous des Cartes - ARTE-Politologue

lundi 23 décembre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - BELLE PARTICIPATION POUR CETTE PREMIERE RONDE DE NOEL....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - ALCOOTEST !!


 

CLUB5A - TECHNIQUE AUTO - DÉMARRAGE D'UNE BUGATTI 35C DE 1927....

La Bugatti Type 35 « Grand Prix » est une automobile sportive de la seconde moitié des années 1920 développée par le constructeur automobile français Bugatti. 
Forte d'un palmarès toujours inégalé, avec plus de deux mille victoires en compétition dont cinq succès consécutifs à la Targa Florio, elle est non seulement la Bugatti la plus célèbre mais compte également parmi les voitures ayant le plus marqué l’histoire de l’automobile. 
La naissance du mythe des « Pur Sang » Bugatti date d’ailleurs de cette époque. Conçue à partir de 1924 dans les ateliers Bugatti de Molsheim-Dorlisheim en Alsace, la Type 35 connaît de nombreuses évolutions mécaniques, portant essentiellement sur son moteur à huit cylindres en ligne, donnant naissance à différentes versions : Type 35, 35A, 35C, 35T, 35B, 37, 37A, 39 et 39A. 
Généralement considérée comme particulièrement élégante, la Type 35 est également à l’origine d’innovations techniques majeures dans l’automobile. 
Près de 640 exemplaires seront construits jusqu’en 1930. Si elle n’est pas particulièrement puissante, ses différents moteurs développant entre 60 et 140 chevaux, la Type 35 réussit toutefois à imposer son rythme en Grand Prix pendant près d’une décennie, grâce notamment à son comportement routier sain et à sa fiabilité. 
Au début des années 1930, elle cède néanmoins sa place aux sportives des constructeurs italien Alfa Romeo et allemand Mercedes-Benz, qui bénéficient entre autres du soutien de la part des gouvernements de leurs pays respectifs.
Source : Jean-Luc L.

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? ...En 1942 une voiture est testée pour sa résistance à la foudre...

 

Une voiture est testée pour sa résistance à la foudre en délivrant une décharge de 3 millions de volts 1942. 
Source : Anna Karmann

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - DOMINIQUE EN MODE MERE NOEL POUR L'OCCASION DE LA RONDE DE NOEL...


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Noël 2024 : notre bibliothèque auto

 

NOUVEAUTÉS - Idées cadeaux : une sélection des derniers ouvrages automobiles sortis en librairie. Passer la publicité L’année 2024 ne déroge pas à la règle et cette édition est encore marquée par un nombre important de nouveaux ouvrages dédiés à l’automobile. Focus sur un modèle, une époque ou une personnalité, compte rendu ou histoire d’une épreuve sportive, aventure industrielle : chacun y trouvera son compte en fonction de ses centres d’intérêt et de ses appétences. 
 Si l’année 2024 m’était contée 
Pour certains, il est inclassable, pour d’autres, c’est un must. 
Il est unique. C’est la Bible de l’automobile. 
L’annuel L’Année Automobile fête ses 72 ans. Sorti pour la première fois en 1952, cet ouvrage de 272 pages passe en revue un an d’actualités automobiles. 
Avec la Bugatti Tourbillon en couverture, le dernier opus revient sur l’année 2024. 
Tout y est présenté, analysé, décrypté : toutes les nouveautés, les concept cars, les grandes expositions, le marché de la collection, les championnats du monde. 
Les fanatiques de F1 et d’endurance trouveront le résumé de chaque grand prix et épreuve, les écuries, les intrigues. Ouvrage collectif, l’Année Automobile célèbre aussi les 50 ans de la VW Golf, les 70 ans de la naissance de Facel Vega, les 100 ans du circuit de Linas-Montlhéry. Jean Alesi, Giorgietto Giugiaro, Christophe Piochon et Matthieu Lamoure nous parlent de leur métier à travers des interviews. Sophia Éditions, 69 €. La course automobile. 
 Les 24 Heures du Mans 2024 
 C’est devenu un collector. Chaque année, Jean-Marc Teissedre et Thibaut Villemant, les deux spécialistes de l’endurance, écrivent l’ouvrage officiel de l’épreuve mancelle. Toujours édité par Sophia Editions, le dernier opus nous fait revivre en détail l’édition 2024 et la deuxième victoire consécutive de Ferrari et de sa 499P.
Pour les collectionneurs de miniatures mais également les adeptes de la course d’endurance la plus populaire au monde, ce livre est indispensable dans une bibliothèque. Les photographies sont sélectionnées avec un soin particulier. 49 € 
 Le rallye Monte-Carlo 
 C’est un régal de tourner les pages de ce livre racontant l’âge d’or du rallye le plus prestigieux du calendrier. L’historien-journaliste Serge Cordey réussit à nous émouvoir avec une sélection de photos pour la plupart jamais vues. 
Elles mettent en scène des scènes cocasses et des anecdotes du Monte-Carlo. Les légendes ciselées agrémentent la lecture. Editions Glénat, 49,95 €. 
 L’âge d’or des records automobiles - Autodrome de Linas-Montlhéry L’année du centenaire de l’autodrome de Linas-Montlhéry se termine en fanfare par un ouvrage explorant l’une des belles facettes de l’histoire du circuit francilien créé par Alexandre Lamblin : les records de vitesse réalisés en majorité entre 1925 et 1935. Des photographies bien souvent inédites, fruit de plusieurs années de recherche, accompagnent les textes très complets de Jean-Claude Amilhat. 
Casa Editions, 39,95 €. Nous ORECA À la suite de la célébration de ses cinquante ans en 2023, le groupe ORECA revient sur son histoire dans un ouvrage. 
D’une écurie de course, ORECA est devenu au fil du temps un groupe proposant une multitude de prestations à l’industrie automobile. Son cœur de métier reste la conception et le développement de voitures de course mais également l’exploitation de programmes sportifs. Fondé par Hugues de Chaunac, ORECA est l’écurie française la plus titrée. Elle a accompagné de nombreux champions, notamment Alain Prost. Le livre est ponctué de nombreux témoignages d’acteurs de premier plan. 
On regrettera toutefois que l’ouvrage fasse l’impasse sur certains pans de l’histoire de l’écurie. ORECA, 30 €. Ferrari en F1 Saison par saison, si vous souhaitez tout savoir de la présence de Ferrari en Formule 1, ce volumineux livre est fait pour vous. En filigrane, il permet de suivre l’évolution de la réglementation et de la technologie de la discipline reine du sport automobile. 
La dernière édition mise à jour contient la saison 2024. Glénat, 59,95 €. Formule 1 mythiques.
De l’Alfa Romeo 158 qui a permis à Fangio de remporter son premier titre jusqu’à la Mercedes W11 de 2020, de nombreux monstres sacrés sont passés en revue. Hugo Sport, 34,95 €. La France en Formule 1 À quelques semaines du salon Rétromobile qui présentera une superbe exposition sur la présence française en Formule 1 - pilotes, écuries, constructeurs, teams managers -, Nicolas Anderbegani nous raconte dans un ouvrage cette aventure humaine et sportive. 
À chaque page, la Marseillaise résonne. Cocorico. Sophia Editions, 44 €. Les hommes Enzo Ferrari, l’homme et la machine Bizarrement, la vie d’Enzo Ferrari n’avait été peu abordée et cette année, deux biographies ont été éditées sur le même sujet. Comme Luca dal Monte (Glénat), Brock Yates nous plonge dans l’intimité de l’homme qui a créé la marque de voitures la plus renommée au monde. 
On y découvre des aspects insoupçonnés de sa personnalité et d’une vie finalement aussi complexe que solitaire. À notre sens, la traduction aurait mérité une plus grande précision et l’auteur aurait pu éviter des appréciations subjectives. Talent Editions, 24,90 €. Dictionnaire amoureux de l’automobile À picorer comme des petites histoires. 
De A à Z, en suivant un parti pris, Luca de Meo, le patron de Renault, nous livre une certaine vision de l’automobile, fruit d’anecdotes et de son expérience, avec la complicité d’une communauté d’experts. Des personnalités et des grands patrons de l’automobile ont apporté leur contribution en signant des textes. Plon - 26 € Gruau, la mobilité utilitaire une aventure humaine.
  Personne ne le sait. Il ne se passe pas une seule journée sans que l’on croise un véhicule qui porte la signature de la maison Gruau. Stanislas du Guerny nous raconte l’histoire de cette maison familiale qui vient de célébrer ses 135 ans et qui est dirigée par Patrick Gruau, la cinquième génération. Une success-story à la française, avec ses hauts et ses bas. Editions Ouest France, 15 €. Les voitures VW Golf 1 et 2, la référence L’année des cinquante ans de la berline compacte de VW, le journaliste Patrice Vergès et le photographe Nicolas Delpierre nous font redécouvrir les versions les plus marquantes des deux premières générations. 
Les modèles que les passionnés de youngtimers s’arrachent : GTI, Cabriolet, Country, G60, Rallye. Sophia Editions, 39 €. Secret cars C’est l’ouvrage le plus original de l’année. Tenant dans une poche de veste, ce petit livre au format à l’italienne aborde l’automobile par l’humour. 
Son auteur, un certain François Mercier, alias M. François, s’est amusé à imaginer une réalité alternative où les plus grands constructeurs automobiles du monde auraient secrètement développé des modèles inattendus. Au fil des pages, on voit apparaître un camping-car Ferrari sur la base d’une GT des années 1960 ou une Lamborghini des années 1980 transformée en bus scolaire. On ne se lasse pas de tourner les pages. C’est aussi drôle que déroutant. Luster Editions, 25 €.
Source : lefigaro.fr-Sylvain Reisser - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - LE DESSIN DU MOIS - LA DAUPHINE DE CHEZ RENAULT - RENAULT VA ESSAYER DE L'EXPORTER OUTRE ATLANTIQUE !!

Renault Dauphine : du rêve français au cauchemar américain La Dauphine avait reçu la tâche peu aisée de succéder à la Renault 4CV. Elle parviendra à séduire le public des années 50 et 60, au point d'être deux fois plus produite que sa devancière. Un succès que Renault va essayer, en vain, d'exporter outre-Atlantique. Dans la France des années 50, la sortie d’une nouvelle Renault est un événement. 
Et un pari majeur pour la Régie nationale des usines Renault, car cette fois, il s’agit de remplacer un modèle phare : la 4CV. La décision est prise le 21 juillet 1951 par le président Pierre Lefaucheux. Avec ses principaux cadres, il arrête que la remplaçante de la 4CV ira combler un trou dans la gamme Renault, sous la Frégate, un modèle huppé. Les commerciaux de Renault en sont convaincus : le marché potentiel pour ce nouveau modèle est énorme. Quand une 4CV trouvait preneur, c’était souvent la première voiture de son acheteur. Sa remplaçante arrivera quant à elle sur un marché où la possession d’une voiture est en train de devenir la norme. Les clients deviennent exigeants et la nouvelle Renault devra être à la hauteur de leurs attentes, notamment en matière de confort. 


Un programme ambitieux Il en découle le cahier des charges suivant : la remplaçante de la 4CV devra être fiable, facile à entretenir, mais aussi capable de transporter quatre personnes à 115 km/h, tout en consommant 7 l/100 km. Tout aussi exigeants, les essais débutent sur la nouvelle piste d’essai de Renault à Lardy, en région parisienne. 
Quinze prototypes, baptisés R1090, commencent à enchaîner en secret les tours de circuit. En 1954, cette campagne d’essais sans précédent a quasiment atteint un million de kilomètres parcourus à Lardy. Les prototypes ont également accumulé deux millions de kilomètres sur les routes d'Europe. La remplaçante de la 4CV est fin prête : pour rappeler son ascendance, elle s’appellera la Dauphine. Lancement réussi L’heure de vérité approche : le mardi 6 mars 1956, aux alentours de 18 heures, la Renault Dauphine est dévoilée au palais de Chaillot, à Paris. Le public est séduit par cette voiture aux lignes arrondies et aux proportions équilibrées. 
Avec, sous le capot, un moteur de 845 cm³ développant 30 chevaux, soit assez pour atteindre les 115 km/h fixés par le cahier des charges. Les premières semaines de commercialisation confirment le succès de la Dauphine : à la fin de l’année 1956, plus de 78 000 exemplaires ont déjà été vendus. Le cauchemar américain de Renault La France des années 50 a encore besoin de devises, et surtout de dollars. On pousse donc la Régie à exporter ses voitures aux États-Unis. Les directeurs de Renault ont déjà réussi à vendre des 4CV outre-Atlantique, alors ils en sont certains : les Américains s’arracheront la Dauphine. S'appuyant sur un réseau de 900 points de vente aux USA, Renault présente sa nouveauté le 22 mai 1957, en présence de son PDG Pierre Dreyfus.
 Les premiers mois donnent raison à l'optimisme de la direction : les commandes commencent à affluer de toute l'Amérique. L’usine Renault de Flins peine même à suivre le rythme. Tout ce que Renault peut construire de Dauphine "Export" prend place sur des cargos à destination des États-Unis. Un succès éphémère En 1959, ce sont 102 000 Dauphine qui sont vendues chez l’Oncle Sam ! Conforté par cet afflux de commandes, Renault voit grand et envoie toujours plus de Dauphine aux USA. Mais dès le début de l’année 1960, les bons de commande cessent de s’empiler sur les bureaux des concessionnaires Renault. Les Américains se sont rendu compte que cette petite Française n’est pas adaptée à leur réseau routier. 
Souffrant de sa faible puissance et d’une fiabilité douteuse, la Dauphine cumule les ennuis. Dans les régions humides, elle rouille ; dans les régions sèches, elle craint la poussière ; et dans le rude hiver américain, elle peine à démarrer... Pour couronner le tout, les pièces détachées sont introuvables. Renault, qui avait prévu d'en vendre au moins 100 000 en 1960, se retrouve avec 50 000 Dauphine en stock sur le territoire américain. L’opération vire au cauchemar et coûte une fortune à la Régie. Une Dauphine pas comme les autres... Il faut désormais élargir la gamme. Renault confie à Amédée Gordini, surnommé "le sorcier" pour ses talents de préparateur, la préparation d’une nouvelle version de la Dauphine. Ainsi naît la Dauphine Gordini, dotée d’une boîte à quatre rapports et d'un moteur de 37 chevaux. 
 Par ailleurs, l’ensemble de la gamme reçoit les nouvelles suspensions "Aérostable" en 1960. Malgré un coûteux échec aux États-Unis, sept ans plus tard, la carrière de la Renault Dauphine s’achève avec 2 123 396 exemplaires produits. Soit deux fois plus que la 4CV. En France, la Dauphine est devenue reine. arifs En 1961, la Dauphine s’affichait à 5 779 francs. Le Smig horaire s'élevait à 1,69 francs. Il fallait donc travailler 3 420 heures pour s’en offrir une. Aujourd’hui, une Renault Megane s'affiche à partir de 24 700 euros. Le salaire minimum horaire est de 10,25 euros. Il faut donc travailler 2 410 heures pour s’en offrir une. Cote 2021 : aujourd’hui, une Dauphine pourra s’échanger contre 4 000 euros pour une Automatic berline. Un tarif qui pourra dépasser les 35 000 euros pour une Dauphine 1093 berline. 
 Source : Nicolas Laperruque-ledauphine.com/Ina Styles
Ina Styles

dimanche 22 décembre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - UN PERE NOEL QUE NOUS CONNAISSONS BIEN...


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - C'EST AUX OUTILS QUE L'ON VOIT LES BONS MECANOS !!


 

CLUB5A - REPORTAGE MOTOS - TOUR DE FRANCE DE MOTOS ANCIENNES !!

le GAVAP moto est le groupement des Amateurs de véhicules anciens de Picardie dédié aux passionnés de la moto de collection. Ses valeurs rassemblent les amoureux des motos anciennes qui roulent ! 
 Solidarité, humour, amitié, et joie de vivre fédèrent les membres du GAVAP moto. 
 Historiquement le GAVAP-moto était la section moto du GAVAP et nous sommes heureux de maintenir des liens privilégiés avec la section auto du GAVAP. 
Notre slogan: une moto ancienne est faite pour rouler et... aller à la rencontre des Autres passionné(e)s de motos anciennes !  En chemin pour les châteaux cathares ... 4500 kms pour 50 motos anciennes des origines aux années 50 ! du 20 aout au 10 septembre 2016 attention:"COMPLET"au 1er mai 2016 ...
  
Source : BTD49

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? ...Le véhicule préféré de JAMES DEAN était sa Triumph TR5 de 1955....

 

L’amour de James Dean pour les courses de moto et de voiture était un véritable plaisir à chaque achat qu’il a effectué ! 
Une autre de ses motos préférées était sa Triumph TR5 de 1955. La TR5 personnelle de Jimmy est exposée au musée historique de Fairmount. 
Source : Artistes à moto

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? – LA RENAULT FRÉGATE ÉTAIT LE DERNIER PROJET VALIDE PAR LOUIS RENAULT !!

Renault Frégate..... Saviez-vous que la Frégate était le dernier projet validé par Louis Renault ? 
Entreprise en 1941 dans la clandestinité pour cause d’occupation et d’obligation du secret, l’étude initiale de cette 11 CV a été menée de front avec celle qui deviendra la 4 CV.

La Renault Frégate a été présentée à la presse au Palais de Chaillot à Paris le 30 novembre 1950 par Pierre Lefaucheux, administrateur général de la Régie Renault, avant d'être officiellement lancée au Salon de l'auto 1951. La Frégate a été produite en France à Billancourt (Hauts-de-Seine) puis à l'usine Renault de Flins (Yvelines) nouvellement créée.
Il s'agit d'une berline tricorps avec moteur avant et transmission aux roues arrière qui avait pour ambition de concurrencer la Citroën Traction Avant, sur le marché depuis une quinzaine d'années. 

 Conçue hâtivement après l'abandon du projet 108 à moteur arrière à la fin de l'année 1949, la Frégate a traîné de nombreux défauts au début de sa carrière. Malgré des lignes élégantes et fluides, elle doit se contenter d'un moteur à 4 cylindres en ligne à longue course (85 x 88 mm) d'une cylindrée de 1 996 cm3 (type 668) ne développant qu'une puissance de 60 ch, pour un poids annoncé de 1 230 kg.
 L'habitacle était en revanche très vaste (grâce au changement de vitesse au volant et au plancher plat), avec deux banquettes pouvant accueillir six personnes, et un coffre volumineux. Elle disposait d'une excellente tenue de route grâce à ses quatre roues indépendantes et d'un excellent freinage grâce aux freins Bendix à commande hydraulique. Seule la direction, assez lourde, et la boîte de vitesses au maniement assez dur venaient noircir le tableau. 
 La Frégate évolua assez peu entre l'année de son lancement et 1955, seule la version dépouillée Affaires fut proposée (elle deviendra par la suite « 2 litres ), les ingénieurs de chez Renault cherchant surtout à corriger les défauts de jeunesse dont souffrait la voiture en raison de son lancement anticipé. Pour les modèles 1956, la Frégate reçut le nouveau moteur carré « Étendard » (type 671-01 : 88 x 88 mm) de 2 141 cm3, délivrant 77 ch tandis que Renault lança une version luxe dénommée « Grand Pavois » ainsi qu'un break du nom de « Domaine ». Celui-ci remplace la Renault Colorale Prairie. 
Une nouvelle boîte de vitesses entièrement synchronisée fit son apparition en 1957 avant la présentation de la version Transfluide à boîte de vitesses semi-automatique pour 1958. Cet ensemble Transfluide était composé d'un convertisseur de couple et d'une boîte de vitesses (appelée gammes chez Renault) et disposant des rapports Ville-Route, Montagne et Exceptionnel. Le moteur étendard (type 671-03) de la Frégate Transfluide étant poussé à 80 ch. 
 Une version luxueuse break de la Frégate, la Manoir, équipée de cette transmission, est apparue en 1959, mais sa carrière commerciale ne dépassa pas les dix-huit mois. Malgré des défauts de jeunesse évidents, sous-motorisée, mais dotée d'un excellent freinage et d'un très grand confort, la Frégate dotée à partir de 1956 d'un moteur plus robuste aurait mérité plus d'attention. Malgré toutes ces améliorations et une fiabilité enfin présente, les ventes du haut de gamme de Renault n'étaient pas à la hauteur des attentes, surtout depuis la sortie de la DS 19 de Citroën. 
 Elle a été utilisée par de nombreux services ministériels et officiels, (et pas seulement la police et la Préfectorale) comme voiture de grande liaison pour les officiers généraux ; elle a connu des versions bicolores et de jolis coupés et cabriolets fabriqués à la demande par des carrossiers privés, souvent équipées de roues à rayons Robergel. Une version spéciale, carrossée en limousine par Ghia, a été utilisée par la présidence de la République en 1958. Elle est très présente dans les films noirs des années 1950. La production de la Frégate cessa en avril 1960 après environ 180 000 exemplaires.
Source : jerome berland