mardi 22 octobre 2024
CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - Le logo de Citroën retourne à ses origines...
Loin de l’innovation, le constructeur français a choisi un retour à ses origines avec un logo qui se rapproche de celui imaginé par André Citroën en 1919. Ce logo reprend les deux chevrons qui font l’identité visuelle de la marque mais en ajoutant un ovale pour les entourer.
C’était le cas au moment de la création de l’entreprise avant que cet ovale soit délaissé au fil des années.
Un retour aux origines
Citroën a donc fait le choix de revenir aux origines. Selon certains spécialistes, ce virage en direction du passé vise à rassurer les consommateurs dans une période de changement marquée par l’essor des véhicules électriques.
« Il y a deux schémas possibles, explique Guillaume Crunelle, associé en charge de l’automobile au cabinet Deloitte.
Le premier est de se réinventer pour proposer une nouvelle image.
Un autre consiste à aller réévoquer des éléments du passé pertinents. Revenir à des époques dites pionnières des marques où elles s’inscrivaient dans une démarche de conquête historique et de création de marché, ce qui correspond de facto à la création du marché des véhicules électriques aujourd’hui ».
Source : 20minutes.fr/
CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTO - LES AUTOMOBILES MITSUBISHI ...LA MARQUE AUX TROIS DIAMANTS...
Créée en 1869 par Iwasaki Yatarō, elle est d'abord une entreprise de transport maritime exploitant des bateaux à vapeur.
Le nom Mitsubishi, vient du pavillon des bateaux de la société, qui représente trois diamants (Mitsu- Trois et -bishi mâcre nageante, macle ou losange).
C'est en 1873 que la compagnie prend le nom de Mitsubishi Shokai et commence à investir dans l'exploitation minière avec l'achat de la mine de cuivre de Yoshioka, de l'importante mine de charbon de Takashima en 1881, qui représentera 91,6 % des bénéfices totaux du groupe en 18853, et de la mine d'argent d'Ikuno en 1896.
Sous l'impulsion de son fondateur, Mitsubishi deviendra un des zaibatsu les plus puissants du Japon. À partir de la fin du xIxe siècle, la compagnie (qui gère à elle seule la moitié du trafic maritime japonais) entre dans une phase de diversification qui aboutira à la création de diverses entités dont : À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon est occupé par les Américains.
Le général MacArthur gouverne le pays. Les États-Unis veulent éliminer les zaibatsu, les principaux groupes du complexe militaro-industriel japonais, tels Mitsubishi (qui avait produit, entre autres, les fameux chasseurs Zero). L'administration prononce donc la dissolution du groupe, avec interdiction de se reformer, le 30 septembre 1946.
D'autres groupes, tel Sumitomo, subiront le même sort. Les différentes sociétés du groupe Mitsubishi ont interdiction de conserver des liens financiers, et leur emblème est même interdit.
Ce dernier reviendra progressivement. Officiellement, depuis cette époque, les sociétés n'ont plus qu'un seul lien : une ancienne maison, où se retrouvent régulièrement les présidents pour distribuer des subventions (autorisées) aux partis politiques et décider des filiales autorisées ou non à porter le nom et l'emblème Mitsubishi.
Mais de fait, très lentement, on assiste, de ci, de là, à des regroupements, ou rapprochements.
Les sociétés Mitsubishi sont considérées comme traditionnelles, plutôt productrices de biens et services haut de gamme. Elles sont en général très attentives à leur image de marque. Beaucoup travaillent en grande partie pour les administrations.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0- joey florian
C'est en 1873 que la compagnie prend le nom de Mitsubishi Shokai et commence à investir dans l'exploitation minière avec l'achat de la mine de cuivre de Yoshioka, de l'importante mine de charbon de Takashima en 1881, qui représentera 91,6 % des bénéfices totaux du groupe en 18853, et de la mine d'argent d'Ikuno en 1896.
Sous l'impulsion de son fondateur, Mitsubishi deviendra un des zaibatsu les plus puissants du Japon. À partir de la fin du xIxe siècle, la compagnie (qui gère à elle seule la moitié du trafic maritime japonais) entre dans une phase de diversification qui aboutira à la création de diverses entités dont : À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon est occupé par les Américains.
Le général MacArthur gouverne le pays. Les États-Unis veulent éliminer les zaibatsu, les principaux groupes du complexe militaro-industriel japonais, tels Mitsubishi (qui avait produit, entre autres, les fameux chasseurs Zero). L'administration prononce donc la dissolution du groupe, avec interdiction de se reformer, le 30 septembre 1946.
Ce dernier reviendra progressivement. Officiellement, depuis cette époque, les sociétés n'ont plus qu'un seul lien : une ancienne maison, où se retrouvent régulièrement les présidents pour distribuer des subventions (autorisées) aux partis politiques et décider des filiales autorisées ou non à porter le nom et l'emblème Mitsubishi.
Mais de fait, très lentement, on assiste, de ci, de là, à des regroupements, ou rapprochements.
Les sociétés Mitsubishi sont considérées comme traditionnelles, plutôt productrices de biens et services haut de gamme. Elles sont en général très attentives à leur image de marque. Beaucoup travaillent en grande partie pour les administrations.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0- joey florian
lundi 21 octobre 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - HISTOIRE DE L'AUTOMOBILE JUSQU'EN 1925
Histoire de l'automobile en photos d'époque jusqu'en 1925.
Les années fin 19e et début 20e siècle sont cependant les plus représentées.
Surprise !
1898 les premières voitures électriques sont utilisées pour les courses , l'utilisation commerciale et particulière , comme quoi.... Les médias veulent nous faire croire aujourd'hui que la voiture électrique n'a jamais égalée la voiture à essence. C'est exact et pour une raison :
Source : philippe bestetti
Surprise !
1898 les premières voitures électriques sont utilisées pour les courses , l'utilisation commerciale et particulière , comme quoi.... Les médias veulent nous faire croire aujourd'hui que la voiture électrique n'a jamais égalée la voiture à essence. C'est exact et pour une raison :
excepté les U S A les pays producteurs étant alors des colonies des pays européens.
Toutes les recherches se sont donc bornées aux moteurs à essence.
CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? ...CONNAISSEZ VOUS LE FILM THE WILD ANGELS DE 1966 ?
Bien qu'il s'agisse d'un film à très petit budget avec une prémisse très simple, The Wild Angels a vraiment réussi à nous donner tout ce que nous pourrions demander d'un film de moto. Le film, au cas où vous ne l'auriez pas encore regardé, met en vedette le gang de motards connu sous le nom de Heavenly Blue alors qu'ils remontent le sondage totem en essayant de découvrir qui a volé l'une de leurs mot Les combats sont brutaux, le jeu d'acteur est stellaire et le meilleur de tout, ça fait vraiment monter l'adrénaline quand tu vois à quel point ça devient nerveux à la fin de l'histoire. Source : Photographer
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Artcurial sur les Champs : des petits prix...
ENCHÈRES - Dimanche 27 octobre, pour sa dernière vente de l’année, la maison des Champs-Élysées présente une large sélection de youngtimers à prix serrés. Rendez-vous annuel prisé des amateurs, la vente d’automne organisée par le département Motorcars de la maison Artcurial est typiquement l’une de celles qui permettent d’effectuer ses premiers pas en collection. Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff, les chevilles ouvrières du département ont privilégié les petits prix. Parmi les quelque 200 voitures proposées à la vente dimanche 27 octobre à l’hôtel Marcel Dassault, à Paris, on trouve une trentaine de véhicules de la succession d’André Trigano.
Passionné de voitures, cet entrepreneur décédé en mai dernier, avait racheté des youngtimers à la suite de la vente de sa collection en septembre 2020. Cette fois-ci, André Trigano avait quelques cabriolets récents comme une BMW 325i Cabriolet de 1994, une MGF de 2001 ou encore une Fiat Barchetta de 1996, mais également des routières de prestige et des coupés de grand tourisme, au premier rang desquelles figurent une BMW 735i de 1996, une Audi V8 de 1989, une Mercedes Classe S de 2003 et un coupé Peugeot 406 V6 de 1998. La mise à prix de ces véhicules varie entre 2 000 et 4 000 euros et l’estimation la plus élevée ne dépasse pas 18 000 euros.
On sait qu’André Trigano était un amateur de Citroën et la vente est une occasion en or d’acquérir une Méhari mais aussi une 2 CV AZ de 1960 qui ont été entièrement restaurées.
Le catalogue Artcurial comporte aussi quelques très belles machines sportives et de grand tourisme des années 1960 et 1970 mais aussi plus récentes. On trouve ainsi une rare BMW 850 CSI de 1993, deux BMW spéciales sur base Série 5, une Alpina B10 3,5 l et une Hartge H5.
L’équipe Motorcars a vraiment fait en sorte de toucher le plus grand nombre. La vente comporte quelques classiques de Ferrari : une 250 GT 2 + 2 de 1962, une 456 GTA, une 456 M GT, une 612 Scaglietti «One-to-one» de 2008 et deux modèles partageant la même mécanique : une 365 GTB/4 dite Daytona et une 365 GTC/4.
Les amateurs d’italiennes pourront aussi compter sur la présence d’une Lancia Stratos de 1976 dans la même collection française depuis 40 ans et d’une Lancia Delta Intégrale HP Evo 2 «Edizione finale». Cette dernière est la 89e d’une série de 250 véhicules.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - MOTO - HISTOIRE DU CELEBRE COQUILLAGE ...LE PETROLIER SHELL !!
Shell (également appelée Royal Dutch Petroleum, Royal Dutch / Shell, Royal Dutch Shell, Koninklijke Nederlandse Shell N.V, ou encore Shell Oila en Amérique du Nord) est une compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, l'une des plus importantes sociétés multinationales.
Comme dans les faits, il s'agit d’un groupe de sociétés qui sont détenues directement ou indirectement par la société-mère « Royal Dutch Shell plc », l’expression « groupe Shell » est couramment utilisée en français pour désigner l’ensemble de l’entreprise.
Le chiffre d’affaires de cette entreprise est de 421,1 milliards de dollars US en 2014 et son résultat net de 14,7 milliards de dollars US.
Pour l'année 2013, elle est classée au 2e rang des entreprises mondiales en termes de chiffre d’affaires avec un chiffre d’affaires de 459,6 milliards de dollars US. En conséquence, Shell est aussi le premier groupe dans le secteur pétrolier pour 2013, selon le même critère du chiffre d’affaires. En 2013, son résultat net a été de 16,4 milliards de dollars US. Shell a été impliquée dans la controverse sur le réchauffement planétaire.
La compagnie dépense chaque année en moyenne 49 millions de dollars en lobbying pour bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Le nom (« coquillage » en anglais) et le logotype de Shell sont étroitement liés aux origines de la compagnie « Shell Transport and Trading Company », fondée à Londres en 1833 par le père de Marcus Samuel, à l'origine une société d'import-export baptisée « M. Samuel & Co. » : elle importait en effet des antiquités, des bibelots dont des coquillages orientaux destinés à fabriquer de petites boîtes décoratives, en vogue à l'époque victorienne. Quand Marcus Samuel (père) meurt en 1870, ses fils Marcus Samuel (fils) et Sam, encore adolescents, sont appelés à prendre la succession.
Le commerce entre la Grande-Bretagne, le Japon et l'Extrême-Orient poursuit son développement ; ainsi les deux frères fondent chacun une société dans laquelle ils s'associent mutuellement ; la société de Marcus s'appelle naturellement « Marcus Samuel & Co. » son siège est à Londres ; celle de Sam s'appelle selon le même principe « Samuel Samuel & Co. » et son siège est au Japon. Ils exportent des machines, des tissus, des outils tous fabriqués en Grande-Bretagne, pays à l'origine de l'industrialisation, et importent vers le Moyen-Orient et l'Europe des matières premières ou des aliments « exotiques » : du riz, de la soie, de la porcelaine, des ustensiles en cuivre ; ils importent aussi à Londres, en provenance du monde entier, du sucre, de la farine, du blé.
Dès la fin des années 1880, sous l'impulsion de Frederick Laned, un homme d'affaires jouant le rôle d'intermédiaire entre les frères Samuel et la branche parisienne de la famille Rothschild, laquelle a des intérêts dans la production de pétrole dans le Caucase russe, ils s'intéressent au commerce du pétrole, qu'ils vendent en Extrême-Orient rompant ainsi le monopole de la Standard Oil de Rockfeller. En 1890, ils font construire le premier bateau pétrolier au monde, le Murex, lequel livre en 1892 près de quatre mille tonnes de kérosènee du Caucase russe à Singapour et Bangkok, en étant autorisé à passer par le canal de Suez, ce qui permet de réduire considérablement les coûts d'exportation de ce pétrole.
Une flotte de huit pétroliers en tout est commandée. La société qui assure ces transports de produits pétroliers ainsi que leur stockage dans les ports est d'abord baptisée « Tank Syndicate » ; en 1897, Marcus Samuel rassemble ses sociétés et a l'idée de renommer la nouvelle entité « Shell Transport and Trading Company », eu égard à l'une de ses activités historiques d'importation de coquillages décoratifs. À l'approche de la fin de son contrat d'approvisionnement dans le Caucase, Shell Transport tente d'obtenir un nouveau contrat d'approvisionnement à Bornéo (Indonésie actuelle) où du pétrole a été découvert en 1898.
Par ailleurs, Marcus Samuel entrevoit un nouveau débouché pour les produits pétroliers en tant que carburant pour les navires. De son côté, la société « Royal Dutch Petroleum Company » est fondée à La Haye en 1890 par J.B. August Kessler, citoyen des Pays-Bas, pour exploiter une concession d'exploration pétrolière à Sumatra dans les Indes néerlandaises (Indonésie actuelle). Ce nom est choisi car cette société a l'appui de la maison royale des Pays-Bas, dont le roi Guillaume III meurt dans l'année, laissant place à une régence ; pour mémoire, le nom néerlandais de la société est « Koninklijke Nederlandsche Petroleum Maatschappij ». Au cours de la décennie 1890, Kessler se démène pour faire fonctionner cette société dont les activités sont « à l'autre bout du monde » et dans un climat tropical difficile ; l'ensemble est très éprouvant pour la santé de cet entrepreneur très actif.
Il recrute Henri Deterding en 1896 pour la partie commerciale et financière et Hugo Loudon (nl)f pour la partie technique8. Probablement victime de son surmenage, Kessler meurt brutalement fin 1900 à Naples, lors d'un voyage de retour d'Indonésie. Deterding prend sa succession. « Shell Transport » et « Royal Dutch » sont ainsi en concurrence dans la zone indonésienne. Pour lutter contre leur concurrent commun américain — la Standard Oil — et après de longs pourparlers et une première tentative, toujours par l'entremise de Frederick Lane, les deux sociétés — la britannique Shell Transport and Trading Company et la néerlandaise Royal Dutch Petroleum Company — décident de fusionner leurs activitésg en 1907 pour former le groupe « Royal Dutch / Shell », dont le nom commercial est « Shell ».
Les lois de l'époque ne goûtant guère le concept d'entités transnationales, les deux compagnies gardent leurs deux identités distinctes : les actions « Royal Dutch » sont cotées à la bourse d'Amsterdam tandis que celles de « Shell Transport » le sont au London Stock Exchange. Le groupe a la particularité d'avoir son quartier général établi à la fois à Londres et à La Haye. Deux conseils d'administration sont également présents dans les deux sièges sociaux, ce qui pose certains problèmes de coordination et d'indépendance de l'un par rapport à l'autre. La compagnie fonctionne par le biais d'un certain nombre d'accords d'actionnariat croisé.
Royal Dutch possède 60 % du groupe et Shell Transport le solde, soit 40 %. Préoccupé par ses activités publiques — il est notamment lord-maire de Londres en 1902 — et les honneurs, Marcus Samuel est au départ le président de l'ensemble et Deterding assure les fonctions de direction générale. Ce dernier devient ainsi dirigeant de fait du groupe. Le groupe Royal Dutch / Shell se développe régulièrement pendant la 1re moitié du XXe siècle, notamment grâce à la direction efficace de Henri Deterding, surnommé le « Napoléon du pétrole », ce sur une durée de vingt-neuf ans jusqu'en 1936 — il meurt trois ans plus tard.
Néanmoins, Deterding ayant eu en troisièmes noces une épouse soupçonnée de sympathie nazie, ce qui l'influença lui-même ainsi que la crainte du bolchevisme et le groupe ayant continué à approvisionner l'Allemagne pendant le second conflit mondial, Royal Dutch / Shell décide à l'issue de ce conflit (en 1946) de se doter d'un collège de dirigeants composé de sept directeurs généraux, en lieu et place d'un directeur général unique. Ces dirigeants sont communément appelés les managing directors du groupe. Ils sont présents dans l'un ou l'autre des conseils d'administration des sociétés cotées. Ce mode de direction est censé devoir protéger le groupe d'influences trop personnelles.
Shell a perdu une part significative de ses immobilisations au cours du conflit : une très grande partie de ses installations en Europe de l’Est et en Allemagne, l'accès au pétrole de Roumanie et quatre-vingt-sept navires qui avaient été mis à la disposition du gouvernement britannique, lesquels ont été coulés au cours de la bataille de l'Atlantique. Le groupe Royal Dutch / Shell ne cesse de se développer pendant la seconde moitié du XXe siècle, dans la plupart des pays de la planète, au point de devenir une des premières sociétés mondiales.
Dans les années 1970, à la suite de la fermeture du canal de Suez, avant les deux crises pétrolières de 1973 et 1978, Shell et la Compagnie nationale de navigation — à l’époque filiale de transport maritime du groupe Elf — commandent chacun deux pétroliers géants construits aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire. Ces quatre plus grands pétroliers du monde jamais construits — pour Shell : le Batillus et le Bellamya ; pour Elf : le Prairial et le Pierre Guillaumat —, de 550 000 tonnes de port en lourd chacun, sont livrés entre 1976 et 1979. Ces pétroliers se révèlent rapidement « surdimensionnés » et, moins de dix ans après leur mise en service, en 1985 et 1986, Shell démantèle le Batillus et le Bellamya.
Source : Histoire Géo
Pour l'année 2013, elle est classée au 2e rang des entreprises mondiales en termes de chiffre d’affaires avec un chiffre d’affaires de 459,6 milliards de dollars US. En conséquence, Shell est aussi le premier groupe dans le secteur pétrolier pour 2013, selon le même critère du chiffre d’affaires. En 2013, son résultat net a été de 16,4 milliards de dollars US. Shell a été impliquée dans la controverse sur le réchauffement planétaire.
Le commerce entre la Grande-Bretagne, le Japon et l'Extrême-Orient poursuit son développement ; ainsi les deux frères fondent chacun une société dans laquelle ils s'associent mutuellement ; la société de Marcus s'appelle naturellement « Marcus Samuel & Co. » son siège est à Londres ; celle de Sam s'appelle selon le même principe « Samuel Samuel & Co. » et son siège est au Japon. Ils exportent des machines, des tissus, des outils tous fabriqués en Grande-Bretagne, pays à l'origine de l'industrialisation, et importent vers le Moyen-Orient et l'Europe des matières premières ou des aliments « exotiques » : du riz, de la soie, de la porcelaine, des ustensiles en cuivre ; ils importent aussi à Londres, en provenance du monde entier, du sucre, de la farine, du blé.
Dès la fin des années 1880, sous l'impulsion de Frederick Laned, un homme d'affaires jouant le rôle d'intermédiaire entre les frères Samuel et la branche parisienne de la famille Rothschild, laquelle a des intérêts dans la production de pétrole dans le Caucase russe, ils s'intéressent au commerce du pétrole, qu'ils vendent en Extrême-Orient rompant ainsi le monopole de la Standard Oil de Rockfeller. En 1890, ils font construire le premier bateau pétrolier au monde, le Murex, lequel livre en 1892 près de quatre mille tonnes de kérosènee du Caucase russe à Singapour et Bangkok, en étant autorisé à passer par le canal de Suez, ce qui permet de réduire considérablement les coûts d'exportation de ce pétrole.
Une flotte de huit pétroliers en tout est commandée. La société qui assure ces transports de produits pétroliers ainsi que leur stockage dans les ports est d'abord baptisée « Tank Syndicate » ; en 1897, Marcus Samuel rassemble ses sociétés et a l'idée de renommer la nouvelle entité « Shell Transport and Trading Company », eu égard à l'une de ses activités historiques d'importation de coquillages décoratifs. À l'approche de la fin de son contrat d'approvisionnement dans le Caucase, Shell Transport tente d'obtenir un nouveau contrat d'approvisionnement à Bornéo (Indonésie actuelle) où du pétrole a été découvert en 1898.
Par ailleurs, Marcus Samuel entrevoit un nouveau débouché pour les produits pétroliers en tant que carburant pour les navires. De son côté, la société « Royal Dutch Petroleum Company » est fondée à La Haye en 1890 par J.B. August Kessler, citoyen des Pays-Bas, pour exploiter une concession d'exploration pétrolière à Sumatra dans les Indes néerlandaises (Indonésie actuelle). Ce nom est choisi car cette société a l'appui de la maison royale des Pays-Bas, dont le roi Guillaume III meurt dans l'année, laissant place à une régence ; pour mémoire, le nom néerlandais de la société est « Koninklijke Nederlandsche Petroleum Maatschappij ». Au cours de la décennie 1890, Kessler se démène pour faire fonctionner cette société dont les activités sont « à l'autre bout du monde » et dans un climat tropical difficile ; l'ensemble est très éprouvant pour la santé de cet entrepreneur très actif.
Il recrute Henri Deterding en 1896 pour la partie commerciale et financière et Hugo Loudon (nl)f pour la partie technique8. Probablement victime de son surmenage, Kessler meurt brutalement fin 1900 à Naples, lors d'un voyage de retour d'Indonésie. Deterding prend sa succession. « Shell Transport » et « Royal Dutch » sont ainsi en concurrence dans la zone indonésienne. Pour lutter contre leur concurrent commun américain — la Standard Oil — et après de longs pourparlers et une première tentative, toujours par l'entremise de Frederick Lane, les deux sociétés — la britannique Shell Transport and Trading Company et la néerlandaise Royal Dutch Petroleum Company — décident de fusionner leurs activitésg en 1907 pour former le groupe « Royal Dutch / Shell », dont le nom commercial est « Shell ».
Les lois de l'époque ne goûtant guère le concept d'entités transnationales, les deux compagnies gardent leurs deux identités distinctes : les actions « Royal Dutch » sont cotées à la bourse d'Amsterdam tandis que celles de « Shell Transport » le sont au London Stock Exchange. Le groupe a la particularité d'avoir son quartier général établi à la fois à Londres et à La Haye. Deux conseils d'administration sont également présents dans les deux sièges sociaux, ce qui pose certains problèmes de coordination et d'indépendance de l'un par rapport à l'autre. La compagnie fonctionne par le biais d'un certain nombre d'accords d'actionnariat croisé.
Royal Dutch possède 60 % du groupe et Shell Transport le solde, soit 40 %. Préoccupé par ses activités publiques — il est notamment lord-maire de Londres en 1902 — et les honneurs, Marcus Samuel est au départ le président de l'ensemble et Deterding assure les fonctions de direction générale. Ce dernier devient ainsi dirigeant de fait du groupe. Le groupe Royal Dutch / Shell se développe régulièrement pendant la 1re moitié du XXe siècle, notamment grâce à la direction efficace de Henri Deterding, surnommé le « Napoléon du pétrole », ce sur une durée de vingt-neuf ans jusqu'en 1936 — il meurt trois ans plus tard.
Néanmoins, Deterding ayant eu en troisièmes noces une épouse soupçonnée de sympathie nazie, ce qui l'influença lui-même ainsi que la crainte du bolchevisme et le groupe ayant continué à approvisionner l'Allemagne pendant le second conflit mondial, Royal Dutch / Shell décide à l'issue de ce conflit (en 1946) de se doter d'un collège de dirigeants composé de sept directeurs généraux, en lieu et place d'un directeur général unique. Ces dirigeants sont communément appelés les managing directors du groupe. Ils sont présents dans l'un ou l'autre des conseils d'administration des sociétés cotées. Ce mode de direction est censé devoir protéger le groupe d'influences trop personnelles.
Shell a perdu une part significative de ses immobilisations au cours du conflit : une très grande partie de ses installations en Europe de l’Est et en Allemagne, l'accès au pétrole de Roumanie et quatre-vingt-sept navires qui avaient été mis à la disposition du gouvernement britannique, lesquels ont été coulés au cours de la bataille de l'Atlantique. Le groupe Royal Dutch / Shell ne cesse de se développer pendant la seconde moitié du XXe siècle, dans la plupart des pays de la planète, au point de devenir une des premières sociétés mondiales.
Dans les années 1970, à la suite de la fermeture du canal de Suez, avant les deux crises pétrolières de 1973 et 1978, Shell et la Compagnie nationale de navigation — à l’époque filiale de transport maritime du groupe Elf — commandent chacun deux pétroliers géants construits aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire. Ces quatre plus grands pétroliers du monde jamais construits — pour Shell : le Batillus et le Bellamya ; pour Elf : le Prairial et le Pierre Guillaumat —, de 550 000 tonnes de port en lourd chacun, sont livrés entre 1976 et 1979. Ces pétroliers se révèlent rapidement « surdimensionnés » et, moins de dix ans après leur mise en service, en 1985 et 1986, Shell démantèle le Batillus et le Bellamya.
Source : Histoire Géo
dimanche 20 octobre 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - UNE 2CV CITROEN EN BOIS ET QUI ROULE !!
Un ébéniste à la retraite vient de terminer la fabrication d’une 2 CV en bois fruitier de Touraine, un véhicule grandeur nature unique au monde, équipé pour prendre la route, qui s’apprête à passer son 1er contrôle technique !
Michel ROBILLARD, titulaire d’un CAP de menuisier en bâtiment depuis l’âge de 14 ans, est passé des maquettes à la taille réelle avec un rêve : faire une voiture en bois à l’échelle 1 qui puisse rouler.
L’œuvre d’art a nécessité plusieurs essences de bois : du poirier pour l’ossature, du pommier pour le capot, du noyer pour les ailes et le volant, du merisier pour les portes et le coffre, de l’orme galeux pour le tableau de bord. « Les 22 ondulations du capot ont été faites dans la masse du bois.
Michel ROBILLARD, titulaire d’un CAP de menuisier en bâtiment depuis l’âge de 14 ans, est passé des maquettes à la taille réelle avec un rêve : faire une voiture en bois à l’échelle 1 qui puisse rouler.
L’œuvre d’art a nécessité plusieurs essences de bois : du poirier pour l’ossature, du pommier pour le capot, du noyer pour les ailes et le volant, du merisier pour les portes et le coffre, de l’orme galeux pour le tableau de bord. « Les 22 ondulations du capot ont été faites dans la masse du bois.
Et les finitions peaufinées aux ciseaux à bois et au papier de verre », précise t'il.
L’automobile possède une mécanique d’origine. « J’ai travaillé sur un châssis de Diane 6 de 1966 et un moteur de 3 CV car le bois est plus lourd que la carrosserie originale.
Je l’ai isolé sous le capot en mettant une protection thermique », explique-t-il. « Si les roues et les phares sont également d’origine, les enjoliveurs sont eux bien en bois, tout comme les sièges sur lesquels sont posés des cousins confortables ». L’étonnante voiture devrait passer le contrôle technique dans quelques semaines, mais le retraité aux doigts d’or a déjà eu des offres d’achat. Pas question pour autant de vendre. « Je voulais faire un objet qui reste après moi. J’aimerais que cette voiture soit un jour exposée dans une galerie d’art », lance le passionné, ou apparaisse dans un film cinéma..
Source : lanouvellerepublique.fr - France 3 Centre-Val de Loire
Je l’ai isolé sous le capot en mettant une protection thermique », explique-t-il. « Si les roues et les phares sont également d’origine, les enjoliveurs sont eux bien en bois, tout comme les sièges sur lesquels sont posés des cousins confortables ». L’étonnante voiture devrait passer le contrôle technique dans quelques semaines, mais le retraité aux doigts d’or a déjà eu des offres d’achat. Pas question pour autant de vendre. « Je voulais faire un objet qui reste après moi. J’aimerais que cette voiture soit un jour exposée dans une galerie d’art », lance le passionné, ou apparaisse dans un film cinéma..
Source : lanouvellerepublique.fr - France 3 Centre-Val de Loire
CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? ...En 1965 Ford a introduit la direction de torsion du poignet pour les voitures.
En 1965 Ford a introduit la direction de torsion du poignet pour les voitures. Malgré une meilleure visibilité, une cabine plus spacieuse et vous permettant de conduire les bras sur les accoudoirs elle n'a jamais dépassé le stade des essais.
Source : Slammer Club
CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA TATRA T87 LA VOITURE EXTRAORDINAIRE....
La Tatra T87, c’est une voiture absolument extraordinaire grâce à sa ligne incroyable, la maturité de sa motorisation et de ses performances en 1936. Et si l’on ajoute qu’elle fut _involontairement_ à l’origine de la Coccinelle, elle même à l’origine de la saga Porsche … ça lui donne une aura incroyable. Source : Les amoureux des vieilles mecaniques.
La Tatra T87 est l’une des plus belles voitures produites lors de la période 1936-1950. La marque Tchèque, conduite par le génial ingénieur Hans Ledwinka s’est faite remarquer dès les années 30 par des choix très innovants pour l’époque avec des motorisations arrière à refroidissement par air, et par des influences stylistiques venues de l’aviation pour l’aérodynamique. Mais la seconde guerre mondiale, puis le passage sous tutelle soviétique eurent raison du rayonnement de la marque.
La Tatra T87 est née en 1936 pour constituer le vaisseau amiral de la marque. A son origine, on retrouve l’ingénieur maison Hans Ledwinka, qui signe une ligne « Streamline » (rationnelle ou simplifiée) et une motorisation V8 refroidie par air de 3.400cc, avec un arbre à came en tête par banc de cylindres.
Cette mécanique développait 85cv qui permettaient à la Tatra d’atteindre 160 km/h avec une consommation de l’ordre de 12 l aux 100 faisant de cette voiture une des plus rapides au monde, avec une consommation inférieure de moitié à celle de ses concurrentes. Des chambres de combustion hémisphériques, un carter sec et l’usage d’alliage de magnésium pour le carter complétaient la liste des innovations.
La carrosserie est monocoque, la suspension avant est à roues indépendantes alors que l’arrière est composé de demi-bras oscillants. Quant au freinage, il est confié à 4 tambours…. La petite histoire rapporte que sa conduite restait délicate, en raison de l’important poids en porte-à-faux arrière, la rendant délicate à maîtriser en virage.
Le soin apporté aux détails de finition (poignées de portes, ouïes de refroidissement du moteur, etc … ainsi que le monstrueux toit ouvrant, tout est bluffant sur cette voiture.
A l’intérieur on trouve une boîte 4 avec commande au plancher, un tableau de bord avec des instruments jusque devant le passager et un espace de vie superbement dessiné et vaste, favorisé par le moteur monté à l’arrière et permettant d’accueillir 6 passagers !
Un aileron au milieu de l’arrière aidait à répartir les pressions d’air des deux côtés de la voiture, technique reprise par la suite sur certains avions… Un gros phare central complète l’équipement et contribue à signer une identité visuelle unique !
Après la guerre, la mécanique passe à 2.594cc, toujours en V8 mais développant maintenant 94cv.
La Tatra a eu un énorme impact sur Ferdinand Porsche, chargé par Hitler de concevoir la voiture du peuple, la Volkswagen. Ferdinand Porsche s’est ouvertement inspiré de la Tatra pour concevoir la Coccinelle.
Mais l’annexion de la Tchécoslovaquie en 1939 empêchèrent Tatra de faire valoir ses droits industriels. Ce n’est qu’en 1961 que les tribunaux allemands reconnurent le plagiat et imposèrent à Volkswagen l’obligation d’indemniser Tatra, confirmant que la Coccinelle avait été en partie copiée sur la Tatra. Quant à l’ingénieur Hans Ledwinka, il disparu en 1967 dans l’anonymat total..
La Tatra T87 est une voiture « confidentielle », bourrée de style et de technologie mais inconnue du plus grand nombre. Pour nous c’est une voiture absolument extraordinaire grâce à sa ligne incroyable, la maturité de sa motorisation et de ses performances en 1936.
Et si l’on ajoute qu’elle fut _involontairement_ à l’origine de la Coccinelle, elle même à l’origine de la saga Porsche … ça lui donne une aura incroyable.
Ce spécimen a été présenté à Retromobile en 2015, parfaitement restauré en Allemagne et a été vendu pour 115.000 euros. C’est cher sans être cher, au regard de la rareté (environ 3.000 exemplaires produits) et de l’originalité de cette voiture. Et gageons qu’elle ne baissera pas !
Source : autocollec.com
samedi 19 octobre 2024
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