Ce petit véhicule était idéal pour le transport en ville. L'année suivante André Morin a l'idée de créer une petite voiture de sport sur la base d'un châssis de Renault 4, il sera aidé par Jacques Durand qui sera son maquettiste. La voiture est présentée au Salon de l'auto de 1965 et devant l'intérêt qui est porté à la voiture il est décidé de la fabriquer.
Elle le sera jusqu'en 1968. Fort d'une maîtrise parfaite de la réalisation d'éléments de carrosserie en polyester, une caisse est fabriquée et posée sur un ensemble châssis/mécanique de Renault 4, on notera au passage le pare-brise utilisé qui est celui d'une Renault Floride mais inversé. La ligne de la Sovam est extrêmement sportive et séduisante mais son moteur de 850 cm3 reste bien frêle, toutefois proposée à moins de 10.000 francs, elle a su tirer son épingle du jeu et trouver une petite clientèle.
Rapidement la société va se rendre compte que son tarif est trop bas, dès 1966 elle passe à 12.800 francs, pour justifier cette augmentation, la finition est améliorée et un moteur 1100 cm3 est proposé en plus, la rendant de ce fait plus sportive. En 1967 est proposé le 1255 cm3 de la Renault 8 Gordini, le bloc développe 103 chevaux, est équipé d'une boîte à 5 rapports et permet à la petite Sovam d'atteindre 195 km/h, une performance très intéressante pour une voiture de cette catégorie.
Ce modèle sera récompensé par le grand prix de l'art et de l'industrie automobile. Si le succès d'estime du coupé à traction avant basé sur une plateforme de Renault 4 est indéniable, son manque d'image est flagrant face à Matra et Alpine qui proposent des modèles plus sportifs à propulsion et qui inscrivent en plus leurs noms dans le monde médiatique de la compétition automobile.
La société existe toujours et fabrique des produits destinés aux aéroports comme des passerelles roulantes et des véhicules spécifiques. L'activité d'équipement d'aéroport débute au milieu des années 1970, les produits de catering, maintenance, fret, les passerelles, escaliers, etc. deviennent alors le métier principal de l'entreprise. Dans le milieu des années 1980, la Sovam construit pour M. André Goldman le premier modèle d'un véhicule militaire, le Sovamag TC10 (SOVAM André Goldman).
Il sera à partir de 1988 fabriqué industriellement et principalement pour l'export dans la toute nouvelle usine de Techni Industrie à Bonchamp-les-Laval (53), SOVAMAG devient alors SOciété des Véhicules Automobiles Michel André Goldman. À partir de 1992 la production est transférée vers l'usine Auverland de Saint-Germain-Laval (42). Le nom de la marque restera un rappel au premier modèle. Le 28 juin 2001 Auverland est placée en liquidation judiciaire.
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