ASSOCIATION AUDOISE DES AMATEURS D'AUTOMOBILES ANCIENNES BP 563 11009 CARCASSONNE CEDEX
- ASSOCIATION LOI 1901 -
secretariat.5aclub@gmail.com / club5ablog@gmail.com
Ce samedi matin, quelques membres des 5A se sont retrouvés au square André Chénier à Carcassonne pour installer un stand afin de participer au Forum des associations.
Pendant ce temps, notre Président et quelques amis étaient à Toulouse pour un salon régional.
Les familles Raynaud, Serra, Corinne et moi-même avons accueilli toute la journée les visiteurs intéressés par les activités de notre club.
Marlène Foli nous a rejoints dans l'après-midi et tous ont été heureux de la voir de retour…
Jean-Pierre Limousis et Jean-Luc Arpin sont venus gentiment avec une moto et un Solex compléter la petite exposition de voitures représentatives de la vie du club.
Le temps était incertain et venteux, mais heureusement, jusqu’au bout, pas de pluie et nous a permis de remplir la mission agréablement.
Beaucoup de visiteurs se sont arrêtés au stand des 5 A pour avoir des renseignements.
À tour de rôle, Dominique Garcia, Corinne CILIA et les familles SERNA et RAYNAUD les renseigneraient.
Une journée conviviale pour tous les bénévoles du club des 5A.
Maintenant, nous nous préparons à retrouver nos adhérents pour finir cette année avec encore une multitude de sorties.
Pensez à vous inscrire le plus tôt possible pour faciliter l'organisation.
Texte et photos : Dominique Garcia et Sylvie Raynaud
Le 21/01/1911 était signé l'acte de naissance du rallye automobile à Monte-Carlo. Venus de Berlin, Boulogne-sur-Mer, Bruxelles, Genève, Paris et Vienne, 20 concurrents sont présents sur la ligne de départ à Monaco.
Il n'est alors pas encore question de parcours prédéfinis et d'épreuves spéciales, les concurrents abordent ce parcours comme une course d'orientation et un divertissement.
Le rallye devient une discipline rapide et internationale
Les années 60.
Le rallye devient une discipline de sport automobile où la vitesse joue un rôle important. Désormais, les équipes s'élancent côte à côte sur le même parcours et sont confrontées aux mêmes défis. En plus du Championnat d'Europe des Rallyes pour les pilotes, la FIA organise un second championnat pour les constructeurs.
Cette compétition s'internationalise en 1970 : à l'occasion du Safari Rallye, encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus exigeants, les pilotes s'aventurent pour la première fois en dehors du continent européen.
D'autres courses internationales suivront, comme le Rallye du Maroc.
Premier Championnat du Monde des Rallyes officiel
1973. Le départ du premier Championnat du Monde des Rallyes officiel est donné. « Le rallye retourne à ses sources » : la première manche se déroule à Monte-Carlo.
Toute l'histoire du Rallye de A à Z, commentaires de Jean-Louis Moncet - Source : museorpheo
Toujours aussi carrées ces caisses carrées et toutes venant d’une autre époque…Car il y a longtemps, les voitures avaient vraiment une âme…Mais ça, c’était avant !
Pour cette sortie des caisses carrées qui était la 10ème édition en ce dimanche matin du 1er septembre et qui était réservée aux véhicules d’avant 1945, nos organisateurs Patrick et Corinne Cilia avaient organisé le départ chez Renault Carcassonne.(Nous les remercions au passage pour les photocopies offertes gracieusement)
Au départ, 34 participants pour 16 voitures.
Bien sûr, le café et les gâteaux étaient eux aussi au rendez-vous de bon matin afin que nos pilotes et copilotes ne partent pas le ventre vide.
A 9H tous les participants étaient présents, après un petit « briefe » et quelques recommandations et il était l’heure de prendre le départ et cela sous une météo pluvieuse !
Direction pour une jolie boucle qui mena nos tacots à traverser les localités de Maquens, Lavalette, Montréal, Limoux, et Cazilhac.
Après un petit « brin de route », une pause-café était organisée afin de faire refroidir les moteurs et reposer les « chevaux » sous les capots.
Un itinéraire magnifique, bref…des petites routes tranquilles idéales pour ces vieilles automobiles.
Les habitants des localités ont vu passer ces drôles d’engins qui ont fait partie de l’histoire de l’automobile à ses débuts …que du bonheur !
Mais avant le déjeuner, une pause s’imposait pour tous les participants.
Et oui vous l’aviez deviné, la soif gagnait tous les gosiers (et oui c’est l’heure de l’apéro).
Côté météo, le temps n’était pas idéal pour ce type de balade avec ces véhicules …trop humide !
Mais l’ensemble des participants ont roulé sans trop de problèmes et dans une ambiance très conviviale, tous nos participants ont savouré l’apéritif et les amuse-gueules qui l’accompagnaient …avec modération bien sur !
Nous pouvons juste déplorer un incident avec la voiture de Jean-Luc Harpin (courroie cassée). Décidément ces caisses carrées deviennent de plus en plus fiables !
Dernier coup de sifflet en direction du restaurant « GEORGES la cuisine Epicurienne à Cazihac »…. (Là nous passons aux choses sérieuses !)
Repas excellent, l’équipe du restaurant très efficace…bravo à toute l’équipe!
Déjà la journée se terminait avec la sensation d’avoir passé une super journée dans une ambiance digne de l’époque de ces voitures !
Tout le monde a apprécié la balade concoctée par Corinne et Patrick, qui nous a amenées à travers les belles routes avec un joli itinéraire.
L'esprit de convivialité était au rendez-vous et chacun a pu repartir des souvenirs plein la tête.
Nous espérons vous retrouver tous en 2025 pour d’autres aventures lors d’une nouvelle édition…
Découverte d’une collection automobile... près de Niort dans le département des Deux sèvres .
Ce transporteur cachait une collection incroyable de voitures rarissimes dans son domaine des Deux-Sèvres. Ses trésors ont été vendus aux enchères. Il s'agit d'un trésor automobile oublié près de Niort dans le département des Deux Sèvres.
Près d'une centaine d'automobiles prestigieuses des années 1920 à 1960 que l'on croyait perdues ont été dévoilées par les héritiers de deux collectionneurs.
"La découverte du siècle"
Roger Baillon, un transporteur de Niort, avait accumulé des voitures souvent uniques jusqu’à sa mort. Mais pendant près de 50 ans cette collection était restée sous des hangars, plus ou moins étanches, où un revers de fortune l’avait reléguée. "La découverte du siècle", avait titré en septembre un magazine américain spécialisé, à la vue de ces tôles rouillées, capotes arrachées et moteurs figés. La vente elle-même a eu un "écho mondial", a souligné Me Poulain.
Au total, la collection Baillon a été dispersée pour 25,15 millions d’euros frais de vente inclus, soit deux fois l’estimation initiale.
De passionnantes enquêtes historiques à partir des images d'archives du XXe siècle, célèbres ou inédites. Le 11 juin 1955, quelque 300 000 personnes sont venues assister à la plus célèbre de toutes les courses automobiles d'endurance : les 24 Heures du Mans.
Comme tous les ans, l'événement est très médiatisé. Pour cette 23e édition, les voitures de sport les plus performantes du monde sont en compétition. Tout à coup, à la 147e minute, une Mercedes explose et c'est la catastrophe. Quatre-vingts morts et plus de cent quarante blessés. C'est l'accident le plus meurtrier de toute l'histoire du sport automobile. Que s'est-il passé ? Pourquoi tant de victimes ? Et pourquoi les organisateurs n'ont-ils pas arrêté la course ?
Collection documentaire de Serge Viallet ~ Réalisation : Serge Viallet/par ARTE EDITIONS et l¿Ina-France 3 Pays de la Loire
Prototype vu au Conservatoire Citroën à Aulnay sous Bois (93). Équipée d'un moteur prototype de DS (4 cylindres, double arbre).
La Panhard 24, voiture automobile de la marque Panhard produite de 1963 à 1967 ; elle marque également le dernier modèle et la fin de production de la « doyenne des marques » automobiles françaises.
La Panhard 24 est la dernière voiture créée par la société Panhard et Levassor. Cette firme fut la première au monde à se lancer dans la construction en série d’automobiles en 1890. Après la Seconde Guerre mondiale, Panhard obtient de l'État français la possibilité de produire une voiture en aluminium (pour créer un débouché à ce matériau), ce sera la Dyna X suivie de la Dyna Z. Vers 1957, l’aluminium cédera la place à l’acier sur les Dyna Z puis sur les PL 17 leurs héritières.
La branche automobile de Panhard se trouvait en difficulté financière à cause d’une gestion trop frileuse et paternaliste.
Un rapprochement avec Citroën amorcé en 1955 scellera le destin de la marque. Citroën a des moyens colossaux mais articule sa production de berlines sur deux modèles diamétralement opposés, la 2CV et la DS/ID. Panhard n’a qu’un modèle la Dyna Z, modèle de milieu de gamme typée sportive dotée d’un bicylindre à plat refroidi par air de 848 cm3 faisant une quarantaine de chevaux. Les deux gammes se complètent parfaitement, et la Dyna Z vient à point nommé concurrencer l'Aronde de Simca comme la 403 de Peugeot. L'avenir semble souriant pour Panhard.
En 1959, au moment du lancement de la PL 17, Panhard pense déjà à son avenir et au modèle qui succédera à la nouveauté. Citroën s’oppose formellement à l’étude d’une nouvelle berline qui risquerait de concurrencer les ID et la future Ami 6. Il est donc décidé de lancer un coupé. C'est une merveille de design et d’ingéniosité si l'on considère le peu de moyens de Panhard et l’impossibilité d’étudier un nouveau moteur, notamment un projet de moteur à 4 cylindres en X.
Louis Bionier, dessinateur des Panhard depuis les années 1930, assisté de René Ducassou-Pehau et André Jouan, réalisera là son chef-d’œuvre. Les doubles optiques avant (non orientables) sont protégées par une vitre, principe qui sera repris par la DS à partir de 1967. Le toit est plat, la face avant est lisse, avec une fine entrée d'air intégrée au pare-chocs et un jonc chromé ceinture la carrosserie. La silhouette très basse et élancée est une réussite. Le modèle fut présenté à la presse le 24 juin 1963 : une 24 C bicolore quetsche / gris capelinos
Source : Mister59Bean
La 404 entretient la réputation de robustesse du constructeur. Un importateur kenyan l’engage dans l’East African Safari, long de 5 000 kilomètres.
Confiée à des équipages locaux qui connaissent par cœur les pistes, elle s’impose en 1963, 1966, 1967 et 1968. Les Africains sont convaincus, et la lionne va se transformer en mule à tout faire.
Du Maghreb à l’Afrique noire, on s’entasse dans des breaks taxis-brousse et l’on charge jusqu’au ciel des pick-up dont l’horloge n’affiche plus les heures de labeur.
Peugeot trouve donc sur ce continent de fructueux débouchés.
Les 404 ont fait les belles heures de Peugeot en Afrique
Salomon, Chaffeur de taxi en Ethiopie transporte jusqu'à 500 personnes par jour avec sa vieille Peugeot 404 des années 60' !
Le Corbusier – Voiture minimum...
Charles-Edouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme « Le Corbusier », est avant tout célèbre pour son rôle d’architecte surdoué ou de sculpteur précurseur, il s’est aussi essayé à l’automobile en 1936 en théorisant la « voiture minimum »…
Doit-on encore présenter Le Corbusier ? Architecte surdoué dont l’œuvre est reconnue, parfois décriée. Citons entre autres les maisons La Roche et Jeanneret à Paris (1925), la Villa Savoye de Poissy (1928), la Cité Radieuse de Marseille (1947) ou encore Notre Dame du Haut (1955) pour ne citer que ses plus célèbres créations présentes en France.
Le Corbusier était également un amateur d’automobile et faisait souvent des références dans son travail. En 1923, dans « Toward an Architecture », il écrivait « si les maisons étaient bâties industriellement, produites en séries comme un châssis automobile, il serait beaucoup plus aisé de créer une esthétique forte avec une précision surprenante ». Aussi, Le Corbusier photographier ses œuvres architecturales avec des voitures, souvent avec sa Voisin C7 et sa carrosserie « art-déco ».
Plus qu’un simple architecte, Le Corbusier n’hésite pas à avoir une vision plus large, il s’intéresse à l’urbanisme au sens large, et s’intéresse au transport et à l’automobile. En octobre 1934, la Société des Ingénieurs de l’Automobile lance un concours dont l’enjeu est de «concevoir une voiture économique à deux places pouvant rouler à 80 km/h et vendue moins de 8 000 francs.». (à titre de comparaison, une Citroën 8 Rosalie était commercialisée 18.750francs en 1933).
Sur les 103 propositions reçues, l’une émane de Le Corbussier, en association avec son cousin Pierre Jeanneret, lui aussi architecte et designer.
Ensemble, ils conçoivent une voiture minimaliste mais avec des fonctionnalités maximisées : la « Voiture Minimum ». Le concept est original pour l’époque, une voiture de petite taille avec un toit en arc de cercle coulissant, avec des ailes qui disparaissent dans la caisse pour les roues arrières et une voie large totalement utilisée.
Le moteur, situé à l’arrière, permet de dégager complètement l’espace avant permettant au poste de conduite d’être avancé, et de se dispenser d’un capot. Des pare-chocs permettent de protéger les faces avant et arrière, tandis que des tubes viennent protéger les côtés. La carrosserie est réalisée en tôle place pour faciliter sa fabrication. Simple projet, la Voiture Minimum resta au stade du croquis, sans jamais n’avoir été réalisée, elle ne remporta pas le concours organisé par le S.I.A. Rétrospectivement, la Voiture Minimum du Corbusier s’insère dans un mouvement de fonds de ces années 1930 : la recherche d’une voiture populaire…
Restauration vieille Peugeot 55 AL de 1953 sortie d'une grange après plusieurs année
C'est en 1946 qu'apparaît le premier "Type 55" construit sur la base du modèle P53 d'avant guerre dont la cylindrée est passée de 100 à 125 cc.
Ce modèle est équipé
* d'une fourche à parallélogramme, pas de suspension arrière,
* d'une boite 3 vitesses commandée à main,
* d'une culasse ronde.
Les nombreux modèles basés sur le "type 55" ont eu un grand succès populaire dans l'immédiat après guerre.
Ces "vélomoteurs", selon l'appellation officielle, sont avant tout des utilitaires simples et fiables. Ces caractéristiques et leur grande diffusion font qu'aujourd'hui, ils servent souvent de base à une première restauration.
Ils sont en outre parfaitement aptes à rouler tous les jours, mais attention, la robustesse n'est pas leur point fort.
Pendant 10 ans, le Type 55 va évoluer et Peugeot va donner naissance à une foule de modèles différents.
55 AL, C, T, TA, TC, TCL, GL, GLT, GTS, avec ou sans suspension arrière coulissante, avec fourche à parallélogramme ou télescopique, vitesses à main ou sélecteur au pied, versions économiques ou luxe, bref, il y en avait pour tous les goûts et toutes les bourses !
Au total près de 16 modèles différents pour le Type 55.
Cela ne facilite pas la tâche du restaurateur scrupuleux.
D'autant plus qu'il existe assez peu de "refabrications" pour cette gamme de modèles exceptés les caoutchoucs, les décalcomanies et les dessus de selle.
Heureusement les machines ont été construites à grand nombre d'exemplaires et l'on trouve encore son bonheur dans les différentes bourses.
Source : Chaîne de Gordette67/ motocollection.com