samedi 7 septembre 2024

CLUB5A - RESTAURATION MOTO - Restauration d'une Peugeot 125 type 55 AL de 1953 ....

Restauration vieille Peugeot 55 AL de 1953 sortie d'une grange après plusieurs année 
 C'est en 1946 qu'apparaît le premier "Type 55" construit sur la base du modèle P53 d'avant guerre dont la cylindrée est passée de 100 à 125 cc. Ce modèle est équipé * d'une fourche à parallélogramme, pas de suspension arrière, * d'une boite 3 vitesses commandée à main, * d'une culasse ronde.
Les nombreux modèles basés sur le "type 55" ont eu un grand succès populaire dans l'immédiat après guerre. Ces "vélomoteurs", selon l'appellation officielle, sont avant tout des utilitaires simples et fiables. Ces caractéristiques et leur grande diffusion font qu'aujourd'hui, ils servent souvent de base à une première restauration. Ils sont en outre parfaitement aptes à rouler tous les jours, mais attention, la robustesse n'est pas leur point fort.

Pendant 10 ans, le Type 55 va évoluer et Peugeot va donner naissance à une foule de modèles différents. 55 AL, C, T, TA, TC, TCL, GL, GLT, GTS, avec ou sans suspension arrière coulissante, avec fourche à parallélogramme ou télescopique, vitesses à main ou sélecteur au pied, versions économiques ou luxe, bref, il y en avait pour tous les goûts et toutes les bourses ! Au total près de 16 modèles différents pour le Type 55.
 Cela ne facilite pas la tâche du restaurateur scrupuleux. D'autant plus qu'il existe assez peu de "refabrications" pour cette gamme de modèles exceptés les caoutchoucs, les décalcomanies et les dessus de selle. Heureusement les machines ont été construites à grand nombre d'exemplaires et l'on trouve encore son bonheur dans les différentes bourses.
Source : Chaîne de Gordette67/ motocollection.com

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LA MEHARI LE SYMBOLE D'UNE JEUNESSE PEACE AND LOVE !!


 

CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION - Restauration : Eviter 9 erreurs fréquentes...

 

La restauration d’une voiture est opération complexe, très complexe. Même si les émissions de télévision comme Wheeler Dealers laissent penser que c’est rapide, facile et sans risque de perte financière ou de frustration, c’est rarement le cas. La plupart des restaurations nécessitent des centaines, voire des milliers d’heures de travail, une somme d’argent considérable et un délai qui peut s’étendre sur des années. Bien sûr, il y a des moments d’enthousiasme, comme le jour de l’achat, le jour de la peinture, le premier démarrage du moteur ou le premier trajet. Mais il y a aussi des moments d’abattement, quand on découvre des dommages inattendus, des dépassements de budget et des erreurs pures et simples, qu’il est parfois difficile d’admettre (par amour propre). Même si vos propres erreurs vous en apprennent probablement davantage, apprendre de celles des autres coûte généralement moins cher. Avant de vous lancer, prenez le temps d’étudier ces neuf erreurs courantes de la restauration des anciennes… 
 1 – Commencer avec la mauvaise voiture Démarrer avec une voiture à reconstruire de fond en comble n’est sans doute pas la meilleure idée. Restaurer n’est pas entretenir. La « bonne voiture » sera presque toujours celle dans le « moins mauvais état » que vous puissiez trouver. La rouille, les pièces manquantes, les dommages causés par une collision ou l’usure extrême rendent une voiture moins chère à l’achat mais généralement beaucoup plus coûteuse à restaurer. Rechercher soigneusement un bon exemple accélérera votre restauration et préservera votre budget. 
2 – Ne pas en avoir conduit une autre avant La plupart des restaurations commencent par un rêve : une vision idéalisée de ce que sera la voiture au final. Le problème est que la plupart des restaurations, aussi bien exécutées soient-elles, ne concernent encore que de vieilles voitures une fois terminées. La plupart des voitures anciennes n’ont rien à voir avec les voitures contemporaines. Elles démarrent moins bien, ne freinent pas aussi bien, n’éclairent pas aussi bien, ne se conduisent pas aussi bien ou ne disposent pas des commodités que nous avons oubliées tellement nous les aimons. Essayez de conduire un modèle similaire déjà restauré, avant de vous lancer dans votre projet. Découvrez si vous avez le feeling … ou pas au volant. Performances, tenue de route, confort, freinage, … encore une fois, même restaurée à neuf, une voiture des années 50 ne sera jamais une voiture des années 2000. Quoi qu’il en soit, ce serait dommage d’attendre la fin de la restauration pour découvrir que vous n’aimez pas tant que ça conduire votre voiture… 
3 – Refaire le moteur trop tôt La règle est simple : ne reconstruisez pas le moteur avant qu’il soit temps de le remettre en place. Le risque est de « cramer » le budget et de se retrouver avec un moteur rutilant mais sans le budget pour travailler correctement la carrosserie, la sellerie et le châssis qui sont au final les postes de restauration les plus importants. On peut toujours repeindre un moteur usagé, changer quelques joints, le remettre en place, rouler (quitte à remettre un peu d’huile périodiquement) pour le re-déposer et le reconstruire plus tard. 
4 – Lésiner sur la carrosserie et la peinture Nous venons de le dire au point 3. Vous pouvez refaire à peu près n’importe quel travail mécanique avec un peu de temps et un peu d’argent, mais refaire une carrosserie à la va-vite, c’est mettre un pansement sur une jambe de bois. La carrosserie est généralement la partie la plus coûteuse de la restauration, et trop de gens tentent de réduire les coûts en rognant sur les bonnes pratiques. On peut toujours recouvrir à la pelle à tarte un bas de caisse pourri avec du mastic et une belle peinture brillante. Mais dans 2 ans, tout sera cloqué et sera à refaire. C’est une fausse économie : la seule façon d’économiser sur la carrosserie et la peinture est de trouver une voiture saine et surtout de s’assurer que les travaux seront faits dans les règles de l’art 
5 – Ne pas vérifier les références des professionnels Que vous confiiez la restauration complète à un professionnel ou juste quelques éléments, il est essentiel de vérifier ses références. Notez le pluriel, car une seule référence ne suffit pas. Les rassemblements d’anciennes vous permettront surement de croiser d’anciens client de votre futur atelier. Il y a trois choses à leur demander : L’atelier a-t-il effectué un travail de qualité ? Était-ce dans le budget ? Était-ce à l’heure ? La prise d’information est un sujet difficile. Un client déçu dira-t-il « Je me suis fait avoir, j’ai choisi Untel et il n’a pas fait un bon boulot » ? 
 Si ce n’était pas un travail de qualité, éloignez-vous. Si ce n’était pas dans les délais ou dans le budget, cela peut être acceptable – la qualité coûte du temps et de l’argent, après tout – mais vous devrez planifier en fonction de ces éléments. Et suivre le chantier régulièrement. Pour la carrosserie et la peinture, vous ne devez pas seulement parler aux derniers clients, mais aussi essayer de voir des voitures qui ont été restaurées il y a 2, 3 ou 5 ans. Ca peut parfois être mal perçu, mais le client est roi et on est sur des budgets conséquents qui méritent de prendre des garanties. Dans le « monde des Anciennes » on est trop souvent dans l’affect, dans le monde des copains… Devis verbal à la louche (effet Vintage Mecanic), prix dit « d’ami », liste approximative des travaux prévus … on s’accommode de pratiques que l’on accepterai pas pour l’achat d’un canapé. Sans être trop procédurier, il faut trouver le bon compromis. De toute façon, c’est réglementaire … 
 6 – Acheter des pièces trop tôt C’est un corollaire de nos conseils moteur. Trop de gens s’approvisionnent en pièces détachées pour des milliers d’euros bien avant d’en avoir besoin. Ces pièces peuvent être endommagées lors du stockage, égarées, être les mauvaises et ne plus pouvoir être échangées et, encore une fois, elles accaparent une part importante du budget. Ne vous laissez pas embobiner par un vendeur qui assure que c’est son dernier lot. Vous seriez surpris de constater le nombre de pièces que l’on trouve actuellement sur le marché et qui étaient pourtant réputées « introuvables » il y a 30 ans ! Si vous laissez passer une vente, il y en aura probablement une autre dans 3 mois. Achetez vos pièces en temps et heure mais n’achetez pas de pièces que vous n’êtes pas _absolument_ prêt à utiliser. 
7 – Oublier vos objectifs de départ Sans objectifs, les restaurations échouent. J’espère que votre premier objectif est de vous amuser. Au-delà de cela, vous voudrez peut-être recevoir des prix, faire de belles balades, dire que vous l’avez fait vous-même ou rencontrer des personnes partageant les mêmes idées. Mais si vous occultez l’aspect émotionnel et êtes trop préoccupé par les plannings, les budgets, les problèmes ou autres distractions, votre restauration risquera un échec majeur. Gardez cet objectif émotionnel à l’avant-plan de votre esprit et ajustez les choses rapidement si vous vous en éloignez. Notez bien que nous n’avons pas mentionné « faire une plus-value ». Là encore, les émissions de télé où l’on ne comptabilise pas les heures de main d’oeuvre, où tous les outils tombent gratuitement du ciel, où les « prix d’amis » sont généralisés, où les voitures se vendent en 30 secondes … restent des fictions à finalité de divertissement. Pas la vraie vie. 

8 – Vouloir finir trop vite Nous pensons que la plupart des voitures présentées comme « restaurées » sont en réalité à encore 50 à 100 heures de leur finition. Bien sûr, elles sont jolies et se conduisent plutôt bien, mais sont-elles vraiment terminées ? Une bonne restauration se termine par de nombreux essais de conduite et par l’établissement de listes. Les listes indiqueront les irritants, les choses qui ne vont pas tout à fait bien, les pièces qui ne s’ajustent pas si bien que ça et tous les points qui nécessitent une attention particulière. Ils peuvent même inclure un gros travail, comme retirer la transmission pour modifier quelque chose. Vous n’avez peut-être plus d’argent, vous en avez marre de travailler sur votre voiture, après tout le temps passé et vous voulez avant tout rouler avec. Mais le contrôle objectif du « reste à faire » et sa planification transformera une restauration correcte en une excellente restauration voire exceptionnelle. 
9 – Ne pas admettre ses erreurs Voilà, le plus important : si vous avez commis des erreurs dans votre restauration, admettez-les et posez vous la question de savoir pourquoi vous les avez commises : J’essayais de gagner du temps J’essayais d’économiser de l’argent Je pensais que c’était OK Je n’ai pas réfléchi à la prochaine étape Mon pote pensait que ça avait l’air bien Le gars du (magasin/piste/meeting) a dit que ça marcherait Je ne voulais pas attendre la bonne pièce/outil/aide J’ai vu quelqu’un d’autre le faire … Le sujet est vaste. La restauration d’un véhicule ancien est une expérience incroyable, mais à condition d’en mesurer toutes les arcanes et d’avoir du temps, de l’énergie et de l’argent à y consacrer. 
Source : autocollec.com

CLUB5A - REPORTAGE - PHENOMENE ETRANGE ...LA DAME BLANCHE ...LE PHANTOME DE NOS ROUTES ...

 

La Dame Blanche. 
Sorte de légende urbaine transposée à la campagne, on a tous entendu parler de cette dame très pâle qui faisait du stop la nuit le long d'une route, emmenée par des amis d'amis d'amis... 
Elle aurait eu un comportement bizarre, insistant sur les dangers de la route, de plus en plus nerveuse jusqu'au moment où, au bord de la crise de nerf, elle demande au conducteur de la laisser là, au milieu de rien... 
À peine reparti, le conducteur regarde dans son rétro, elle a disparu !..
 Se renseignant plus tard au village voisin, notre automobiliste apprend qu'il y a quelques années, un effroyable accident automobile aurait tué cette femme qui, depuis, apparait de temps en temps pour faire du stop... 
La légende de la femme blanche était née... 
C'est tout de suite à ça que j'ai pensé en voyant cette photo, assez pâle, d'une femme attendant dans le fossé, qu'on la prenne en photo près d'une borne de la Nationale 7.
 Avant, on le faisait souvent, comme pour apporter aux amis une sorte de souvenir de voyage, la preuve qu'on était allé là... 
 Après, les lieux ont finalement peu changé. Le Km 67 de la N7 dans l'Allier est toujours là, Roanne est toujours à 48 kilomètres mais la borne a été remplacée par une triste plaquette métallique. La circulation est à peine plus importante qu’à l’époque de la photo depuis qu’une déviation contourne la ville.
 Quand à cette dame, apparition quasiment fantasmagorique au bord de la route, je ne saurai jamais qui c'était ni ce qu'elle faisait là... À moins que...
Source : Thierry Dubois N7-Vendredi Soir

vendredi 6 septembre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - JACQUES...RICHARD ET ALAIN AU RENDEZ-VOUS DES "TRIPOUX" A LESPINASSIERE


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - A QUOI RECONNAIT'ON LE VRAI ROUTARD ?


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - APPRENTISSAGE DE LA ROUTE DANS LE JARDIN !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AOTO - LA SIMCA BERLINETTE "LE MANS' DE 1939 ...UNE VISION INEDITE !!

 

Interview automobile : La Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939, une réalisation très pro... L’histoire automobile est remplie de projets restés sur le papier, de prototypes et de voitures inachevées. 
Certains passionnés se lancent dans d’incroyables chantiers pour rendre vivant ce qui avait été imaginé autrefois. C’est le cas d’Alain Lassalle, connu pour avoir reconstruit la Citroën Rosalie 15 Speedster de Jean Daninos. Cette fois-ci, il nous fait découvrir une autre de ses créations : la Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939. S’inspirant d’un plan inédit de châssis à moteur central avant dessiné par l’ingénieur italien Dante Giacosa pour Amédée Gordini et des Fiat Toppolino des années 1930, cette voiture unique offre une vision de ce qui aurait être ! 
La Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939, une vision inédite.. La Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939… voici un projet qui aurait pu voir le jour dans les années 1930 si le destin n’en avait décidé autrement, laissant ce qui aurait pu être une nouvelle voiture en l’état de plan… ou pas… 
En effet, Alain Lassalle est parti sur les traces du passé pour dépoussiérer ce papier et s’en inspirer pour construire sa propre version de la Simca-Fiat Berlinette. D’un côté, nous trouvons Dante Giocasa, ingénieur italien et sans doute l’un des hommes qui a le plus marqué l’industrie automobile mondiale de son époque. De l’autre, Amédée Gordini, pilote italien (qui sera par la suite naturalisé français dans les années 1950) dont le talent n’était déjà plus à démontrer ! 
Et entre les deux, la marque turinoise Fiat qui vendait alors, sous licence SIMCA (Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile), plusieurs de ses modèles. Pour la petite histoire : dès 1937, Amédée Gordini optimisait les moteurs « Simca-Fiat », au point de les radicaliser pour la compétition, transformant les Simca 5 et les Simca 8 en voitures de course. Il participa même aux 24 Heures du Mans avec ce type de voitures ! 
Dante Giocasa lui proposa alors le projet de réaliser une Simca 5 avec un moteur central avant pour la compétition. Si cette création tomba dans l’oubli à cause de la Deuxième Guerre mondiale, Amédée Gordini construisit ses premiers modèles à la sortie de la guerre avec ce type de technologie. Redécouvrant ce projet, Alain Lassalle choisit de s’en inspirer pour sa création : la Simca-Fiat Berlinette. Le futur prototype aura un châssis à moteur central avant issu de la Simca 5, lui offrant un gabarit très petit et une forme rappelant les « topolino » de l’époque. C’est une stricte 2 places, dont la ligne en coupé est représentative des années 1930. 
Tout en rondeur, sa calandre plongeante, ses garde-boues indépendants de la carrosserie, son long capot et sa partie arrière forment une ligne continue sans cassure au niveau des traits. Les roues à rayons d’Austin Healey finalisent l’attache de cette voiture à la route. Plus grande que son homologue, la Simca 5, elle possède une toute autre allure et de nouvelles proportions inédites ! Tout comme l’extérieur de cette Simca-Fiat Berlinette, son habitacle est agréable au regard. Il a été spécialement préparé pour ce modèle grâce aux savoirs faires d’artisans-selliers français. 
La coquetterie de cet modèle est sa sellerie en cuir et sa planche de bord, qui n’auraient sans doute existé si cette voiture avait été produite en série dans les années 1930 ! Sur ce prototype, l’instrumentation est en position centrale « élargie » et provient de Jaeger. La position de conduite est basse et confortable. La question de la sécurité est également réglée avec l’installation de ceintures 3 points. Comme sur les topolino des années 1930, le toit s’enlève afin de profiter des sensations cheveux aux vents. La structure a aussi été corrigée pour s’adapter au pavillon. 
Parole de collectionneur : « La Simca-Fiat Berlinette, c’est l’esprit des voitures de sport basé sur les Topolino » Aujourd’hui, nous avons découvert un véhicule très particulier, puisqu’il est sorti de votre imagination. Il s’agit d’une Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939. Pour la construire, vous vous êtes inspirés d’un projet qui aurait vu voir le jour durant l’Entre-deux-guerres ! Pouvez-vous nous la présenter et nous en dire plus à ce sujet ? C’est un prototype. C’est une voiture unique bâtie sur une Simca 5 Tank. En 1989, je suis tombé sur une photo de la Siata 750 Sport, dans « La Vie de l’Auto », qui était vendue à l’époque 300 000frs. 
C’était une petite fortune, car c’était une année avec une inflation phénoménale sur les voitures de collection ! Mais l’esthétique de cette voiture m’a accroché. En 2000, j’ai entrepris le projet de refaire une voiture de ce style-là et de cet esprit-là. Je voulais quelque chose dans l’esprit « roadster de sport ». J’ai d’abord dessiné une voiture moderne. Mais au vu des difficultés que représente l’homologation d’un tel véhicule, je me suis tournée vers la transformation d’une Simca 5. Il faut savoir qu’Amédée Gordini a gagné trois fois de suite, en 1937, en 1938 et en 1939, au Mans, sur une Simca 5 en catégorie 750cm3. 
A cette époque, Dante Giacosa lui a dessiné un plan de châssis à moteur central avant pour ses voitures de compétition. Evidemment, ça n’a pas été utilisé puisqu’il y a eu la Seconde Guerre mondiale. Gordini a fait des châssis à moteur central avant qu’après la guerre. Mais si la guerre n’avait pas eu lieu, ils auraient pu créer cette Simca-Fiat Berlinette Le Mans, soit une Simca 5 avec un moteur central avant. L’idée de départ de cette voiture, c’était vraiment son style. Je souhaitais avoir ce style fuseau de la Sieta 750. 
La Simca 5 s’y prêtait parfaitement. Si on enlève les ailes avant et que l’on sépare les roues et les ailes, on peut avoir des lignes qui partent toutes du pied de la calandre, donnant cette ligne « fuseau ». La Simca-Fiat Berlinette a donc en voiture de base une Simca 5. Sauf que pour mettre un moteur central avant, il fallait allonger l’empattement et donc le châssis. De ce fait, il fallait un châssis beaucoup plus rigide. J’ai donc pris le châssis d’une Simca 6 qui est équipée d’une croix de St André en partie centrale et qui améliore considérablement la torsion du châssis.
 Et j’ai incorporé toute la partie arrière de l’unit du châssis d’une Simca 5 pour avoir les 200 millimètres qui me manquaient en empattement. Le capot a été aussi allongé de 90 millimètres. Le toit a été surbaissé de 90 millimètres. Tout cela donne une proportion complètement différente de la proportion de la Simca 5. Elle se rapproche plus des berlinettes des années 1930 des grands carrossiers. Côté carrosserie, les ailes avant sont séparées de la caisse. Ce sont des ailes motos. La suspension avant est celle de la Simca 6, puisqu’elle est équipée d’amortisseurs hydrauliques. 
L’arrière possède aussi le même type d’amortisseurs en remplacement des amortisseurs à friction d’origine Simca 5. Elle a été montée sur des roues à rayon qui sont des adaptations à moyeux Rudge d’Austin-Healey. En plus de la Sieta 750 Sport et de la Simca 5 Giacosa à moteur central avant, est-ce qu’il y a une autre voiture qui vous a inspiré pour imaginer cette Simca-Fiat Berlinette Le Mans ? 
Avec la Simca-Fiat Berlinette Le Mans, on retrouve, effectivement, l’esprit des voitures de sport basé sur les Topolino. La Sieta 750 Sport était basée sur la Fiat Topolino. A cette époque, de nombreuses voitures italiennes étaient transformées en voiture de sport ou de courses pour un coût modique et la majorité d’entre elles était basée sur des Topolino. On retrouve, par exemple, la structure de train avant de la Topolino. Idem pour l’arrière. Beaucoup d’entre elles se sont vues ôter les ailes pour sortir les roues et se munir d’ailes motos. A l’époque, ce type de voiture était transformé par des pilotes qui voulaient faire le Mille Miles (Les Mille Miglia était l’une des courses automobiles d’endurance les plus célèbres au monde, disputée durant 24 heures sur routes ouvertes, faisant une boucle entre Brescia et Rome, en Italie, ndlr). 
Pouvez-vous nous dire combien d’heures de travail avez-vous consacré à ce projet ? Cela m’a pris 5000 heures. Il faut aussi compter 36 000€ de pièces. La voiture a été réalisée dans mon garage de 25m2. Comme elle est petite, je pouvais tourner autour ! (rires) Bien souvent, la caisse était accrochée au plafond. Je pouvais bouger le châssis en dessous. J’ai réalisé par la suite un autre projet, la Citroën Rosalie 15 Speedster qui est beaucoup plus volumineuse et c’était une toute autre histoire sous peine de se prendre le toit sur la tête ! 
(rires) Si vous devez décrire en trois mots la Simca-Fiat Berlinette, comment la qualifieriez-vous ? Alors déjà l’esthétique ! C’est le facteur numéro un. Ensuite, son agrément d’utilisation parque c’est une berlinette découvrable. On peut profiter du soleil et être à l’abri de la pluie. Pour finir, son agrément de conduite qui demande un peu d’expérience au niveau de la boîte de vitesse, mais qui est super. Pouvez-vous nous en dire un plus au niveau mécanique ? 
Quel moteur équipe cette Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939 ? La Simca-Fiat Berlinette est équipée d’un Fiat Multipla 600D qui fait 750cm3 et qui développe 34ch. Mais sa particularité, c’est son moteur à vilebrequin trois paliers qui sert de base aux moteurs Abarth. C’est donc un moteur qui peut être poussé 70ch si on lui met les pièces Abarth qui lui vont bien et la carburation qui lui va bien. Sur la Simca-Fiat Berlinette, je n’ai que 34ch, mais le rapport poids-puissance est déjà très bien, car elle fait que 650kg. C’est une voiture qui roule à 90 km/h assez facilement, mais ce n’est pas une voiture de sport à proprement dit. Si on veut lui faire faire du circuit, il faudra la préparer pour. Mais pour le reste, c’est très sympa. 
Elle est très agréable en conduite et en balades, même si le confort est un peu spartiate parce que la suspension est relativement dure et le châssis très rigide. Par contre, quand on entend le bruit du moteur, on ne se doute pas qu’il y a 34ch ! (rires) Ce n’est pas le cas quand on monte les côtes et qu’on se rend compte que le moteur manque un peu de puissance ! On sait alors qu’on n’a que 34ch (rires). L’autre particularité du moteur – là aussi c’était une chance -, c’est que je suis tombé sur un moteur Fiat 600D, mais de Multipla. Il tourne à l’envers par rapport au moteur d’une Fiat 600 normal. 
Il me fallait un moteur qui tourne dans ce sens-là pour aller au bout de la boîte de vitesse de la Simca 6. Sinon la voiture aurait eu quatre vitesses en marche arrière et une en marche avant (rires) ! Les compteurs proviennent d’une Simca, mais beaucoup plus récente, soit des années 1970 et du Jaeger, soit de la rallye 2 . Ce modèle est vraiment unique puisqu’il s’agit d’une création se basant sur des plans d’un potentiel prototype. Quel engouement existe-t-il autour de la Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939 ? Nous n’avons pas eu l’occasion d’aller en Italie avec cette voiture, mais je pense qu’on aurait autant engouement qu’en France. Il y a beaucoup de sympathie autour de cette voiture, par sa ligne, par sa petite taille et par son côté féminin.
 Personne n’a critiqué le fait que je me sois servi d’une Simca 5 pour la transformer en berlinette. Je n’ai jamais eu aucune critique de ce côté-là. Quels sont les évènements qui vous ont le plus marqué à bord de cette Simca-Fiat Berlinette ? Sa première sortie était à Rétromobile 2012 quand Meguiar’s l’a présenté sur son stand. C’étaient un moment, comment dire, enrichissant et une très grande reconnaissance. Ensuite, on s’est beaucoup amusé au Rétro Festival de Caen qui organise un petit circuit dans les rues au bord de l’hippodrome. Ça aussi, c’était un très bon moment ! Autrement, on s’est fait quelques balades en Vallée de Chevreuse. Après, elle a été présentée au Salon Auto Moto Rétro de Rouen et à Automédon. 
Tout ça ont été des bons moments. Je dis toujours qu’il y a une étape « égoïste » dans la construction d’une voiture, quand on est tout seul dans son garage – et c’est long – et puis il y a une étape de partage avec le public. Et là, c’est fabuleux ! 
Source : absolutelycars.fr/ABSOLUTELY CARS & Alain-AutoReve
AutoReve Lassalle

jeudi 5 septembre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - PETITE HALTE AFIN D'ATTENDRE LES MOINS RAPIDES....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO-MOTO - NOUVEAU...LA BROUETTE FORMULE-1....


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - C'ETAIT AVANT LES SMARTPHONES, LES TABLETTES ET LES RESEAUX SOCIAUX !!


 

CLUB5A - MOTO DE LEGENDE INSOLITE - LA HARLEY-DAVIDSON BUGATTI DE 1936..LE CONCEPT !!

 

Harley Davidson 1936 Bugatti Type 57SC Atlantic Concept Moto par Jakusa Atlantico. Prenez un cheval de fer très américain, ajoutez quelques voitures art déco français de 1936 et vous obtenez une magnifique moto concept Harley-Davidson Bugatti Type 57SC Atlantic. C'est le travail du concepteur de voitures et de vélos hongrois Tamas Jakusa dont la maison Jakusa Design fusionne les concepts de design vieux et futuriste. Le Jakusa Atlantico est modelé sur la Bugatti Type 57SC Atlantic de 1936 dont seulement quatre ont été construits. 

Il en reste deux aujourd'hui. L'un a été vendu il y a quelques années pour plus de 40 millions de dollars et l'autre est dans la collection Ralph Lauren. Il faut un Fat Boy et l'enveloppe dans une carrosserie aérodynamique, un moteur recouvert de grill et des roues solides audacieuses. 
L'extérieur a peint la couleur bleu-ciel avec une forme de corps arrondie qui caractérise le design d'avant la Seconde Guerre mondiale. Ses roues avant portant un cache pneu spécial comme caractéristiques des voitures anciennes, secteur machines cadre fermé en forme de calandre avant de la Bugatti. 
De petits feux avant ont été abaissés pour compenser la grandeur du réservoir. C'est un concept aventureux, mais comme la Bugatti Type 57SC originale, il est peut-être un peu en avance sur son temps, donc nous ne pensons pas que Harley soit encore prêt à fabriquer une tel moto. 
Source : Cars & Motorbikes Stars of the Golden era a une nouvelle photo dans l’album Concept Motorcycle.Bugatti-