mardi 16 janvier 2024
CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES MOTOS - LES MOTOS SANGLAS....RESOLUMENT ESPAGNOLE !!
Sanglas est un constructeur de motos espagnol originaire de Poblenou, près de Barcelone, actif de 1947 à 1981. L'entreprise est fondée en 1942 avec l'ambition de se positionner comme une alternative aux firmes allemandes BMW, Zündapp ou DKW pour fournir les organismes officiels.
L'histoire de la marque remonte à 1942, trois ans après la guerre civile espagnole, mais les premiers documents de vente datent de 1947.
Elle fut fondée par deux étudiants de Barcelone, les frères Javier et Martin Sanglas avec l'appui de leur père, un industriel du textile. Les modèles Sanglas étaient des hybrides de modèles allemands et anglais. Le cadre était basé sur le concept BMW et le moteur dérivé des DKW. La première machine produite avait une cylindrée de 347,75 cm3 et une puissance de 14 ch à 4 800 tr/min. Fin 1948, l'entreprise comptait déjà 100 employés et avait fabriqué 200 unités. En octobre 1952, le premier modèle de 500 cm3 est lancé, avec un cadre modifié pour recevoir un bras oscillant et des amortisseurs hydrauliques, Les Sanglas étaient conçues pour le tourisme, elles atteignaient des vitesses considérables (pour l'époque) et pouvaient faire de longs trajets. Les modèles 350/4 et 500/3 disposaient, entre autres, d'un moteur plus puissant, d'un silencieux amélioré et de freins en aluminium.
Malgré tout cela, la Fiat 600, avec un prix à peine supérieur, lui prenait des parts de marché.
En 1957 la marque présente aux Salon du commerce de Barcelone (la Fira Barcelona) un modèle attelé à un side-car en fibre de verre. Elle réalise aussi un modèle « montagnard » appelé Montaña qui comptait 25 ch et un couple important.
En 1958 la production annuelle monte à 500 motos, la fabrication est déplacée de Poblenou dans des ateliers plus modernes à L'Hospitalet de Llobregat.
Une Sanglas 100 cm3 à moteur Zündapp de 1968
À la fin des années 1950, à cause du succès des véhicules à quatre roues, de nombreux fabricants de motos se voient obligés de réduire les cylindrées pour réduire les prix.
Le résultat sera un modèle connu sous le nom de « Cromatica » (nom donné à cause de ses quatre couleurs : bleu, saumon, vert et noir) doté d'un moteur de 295 cm3 développant 13 chevaux à 6 000 tr/min. En 1959, la production atteint 480 unités dont 230 sont vendues à des particuliers et 250 à des agences gouvernementales. Durant la crise de ces années-là l'effectif passe de 200 à 50, certains employés devenant sous-traitants. Des composants sont également sous-traités, par exemple des moteurs anglais dotant des motos 400 cm3 fabriquées sous la marque Rovena.
1964 voit l'entrée en production de Sanglas à moteurs deux-temps Zündapp de 50, 75 et 100 cm3. En 1967 est lancé un modèle militaire mais sans succès, Entrée en production du modèle 400 T, moteur monocylindre de 423 cm3 quatre-temps qui servira de référence et qui, amélioré durera jusqu'à l'extinction de la marque. À la fin des années 1960 la production atteint les 2 500 unités, avec quarante ouvriers sur les chaines et moins de 100 personnes au total. Un projet de moto pliante (49 cm3 et 28 kg, transmission par cardan) est abandonné en 1970 par manque de financement. En 1973 les motos se popularisent mais Sanglas ne vend que 474 motos, sans doute par manque de prestations. En 1976 nait la 500 S avec freins à disques internes (concept Sanglas similaire aux freins Luchier) avec 32 ch à 6 700 tr/min, La 400 E laisse place à la 400 F, Les modèles 500 permettent une augmentation des ventes à l'étranger avec l'aide financière de l'entreprise Prodinsa, avec participation dans la marque italienne Ducati, ce qui avait motivé des projets de fusion des deux marques.
Une 500 S2V5 de 1980 (extrait du catalogue 1980) En 1977 arrive la 500 S2, puis deux ans plus tard la 500 S2V5 pourvue d'une boîte à cinq rapports. Plusieurs projets de modernisation sont à l'étude, dont un moteur de 750 cm3 monocylindre et une version tout terrain de la 500 S2. Malheureusement, les ventes ne rentabilisent pas les investissements faits par Prodinsa et la marque Sanglas est vendue à la banque espagnole Banesto qui espère en tirer une plus-value en la vendant à un fabricant japonais qui cherchait à pénétrer le marché européen. Des accords sont passés avec Yamaha pour produire des 400 cm3 à moteur bicylindre Yamaha et partie cycle espagnole.
Finalement, en 1981, la société SEMSA est constituée avec la participation de Yamaha, Banesto, Banco De Madrid et Banca Catalana De Desarrollo, Yamaha possédait au départ 50 % du capital mais grâce à différentes augmentations du capital, la marque japonaise prend le contrôle total de l'entreprise. La production de Sanglas s'arrête en 1982. Les productions japonaises continuent. En 1989, la marque Sanglas disparaît.
Source :WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 Museu del Ter
Elle fut fondée par deux étudiants de Barcelone, les frères Javier et Martin Sanglas avec l'appui de leur père, un industriel du textile. Les modèles Sanglas étaient des hybrides de modèles allemands et anglais. Le cadre était basé sur le concept BMW et le moteur dérivé des DKW. La première machine produite avait une cylindrée de 347,75 cm3 et une puissance de 14 ch à 4 800 tr/min. Fin 1948, l'entreprise comptait déjà 100 employés et avait fabriqué 200 unités. En octobre 1952, le premier modèle de 500 cm3 est lancé, avec un cadre modifié pour recevoir un bras oscillant et des amortisseurs hydrauliques, Les Sanglas étaient conçues pour le tourisme, elles atteignaient des vitesses considérables (pour l'époque) et pouvaient faire de longs trajets. Les modèles 350/4 et 500/3 disposaient, entre autres, d'un moteur plus puissant, d'un silencieux amélioré et de freins en aluminium.
Le résultat sera un modèle connu sous le nom de « Cromatica » (nom donné à cause de ses quatre couleurs : bleu, saumon, vert et noir) doté d'un moteur de 295 cm3 développant 13 chevaux à 6 000 tr/min. En 1959, la production atteint 480 unités dont 230 sont vendues à des particuliers et 250 à des agences gouvernementales. Durant la crise de ces années-là l'effectif passe de 200 à 50, certains employés devenant sous-traitants. Des composants sont également sous-traités, par exemple des moteurs anglais dotant des motos 400 cm3 fabriquées sous la marque Rovena.
1964 voit l'entrée en production de Sanglas à moteurs deux-temps Zündapp de 50, 75 et 100 cm3. En 1967 est lancé un modèle militaire mais sans succès, Entrée en production du modèle 400 T, moteur monocylindre de 423 cm3 quatre-temps qui servira de référence et qui, amélioré durera jusqu'à l'extinction de la marque. À la fin des années 1960 la production atteint les 2 500 unités, avec quarante ouvriers sur les chaines et moins de 100 personnes au total. Un projet de moto pliante (49 cm3 et 28 kg, transmission par cardan) est abandonné en 1970 par manque de financement. En 1973 les motos se popularisent mais Sanglas ne vend que 474 motos, sans doute par manque de prestations. En 1976 nait la 500 S avec freins à disques internes (concept Sanglas similaire aux freins Luchier) avec 32 ch à 6 700 tr/min, La 400 E laisse place à la 400 F, Les modèles 500 permettent une augmentation des ventes à l'étranger avec l'aide financière de l'entreprise Prodinsa, avec participation dans la marque italienne Ducati, ce qui avait motivé des projets de fusion des deux marques.
Une 500 S2V5 de 1980 (extrait du catalogue 1980) En 1977 arrive la 500 S2, puis deux ans plus tard la 500 S2V5 pourvue d'une boîte à cinq rapports. Plusieurs projets de modernisation sont à l'étude, dont un moteur de 750 cm3 monocylindre et une version tout terrain de la 500 S2. Malheureusement, les ventes ne rentabilisent pas les investissements faits par Prodinsa et la marque Sanglas est vendue à la banque espagnole Banesto qui espère en tirer une plus-value en la vendant à un fabricant japonais qui cherchait à pénétrer le marché européen. Des accords sont passés avec Yamaha pour produire des 400 cm3 à moteur bicylindre Yamaha et partie cycle espagnole.
Finalement, en 1981, la société SEMSA est constituée avec la participation de Yamaha, Banesto, Banco De Madrid et Banca Catalana De Desarrollo, Yamaha possédait au départ 50 % du capital mais grâce à différentes augmentations du capital, la marque japonaise prend le contrôle total de l'entreprise. La production de Sanglas s'arrête en 1982. Les productions japonaises continuent. En 1989, la marque Sanglas disparaît.
Source :WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 Museu del Ter
lundi 15 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA SM CITROEN ESPACE HEULIEZ DE 1971 ....LA PLUS ELEGANTE VERSION DE LA MYTHIQUE CITROEN !!
Citroën SM Espace Heuliez 1971
La société Heuliez a un lointain passé de carrossier puisque les premières réalisations de Louis Heuliez datent des années 1920 et le début de l’industrialisation de carrosseries d’autocars arrive dans les années 30.
S’étant fait une solide réputation le domaine du véhicule utilitaire et publicitaire, c’est vers l’automobile de tourisme que la firme de Cerizay (Deux Sèvres) va tenter une approche avec, dès les années 60, des premières études pour Simca et Citroën.
Après des prototypes comme une DS décapotable, une Ami 6 break et un véhicule utilitaire préfigurant la Méhari, Heuliez va se voir confier la construction des fameuses Citroën M35 à moteur rotatifs Wankel.
C’est sur cette dynamique qu’apparait la SM Espace lors du salon de l’auto de Paris, en octobre 1971.
Sur la base du coupé SM apparue un an plus tôt, le nouveau bureau de style Heuliez, vitalisé par l’arrivée d’Yves Dubernard, va concevoir le projet « Espace », qui apparait comme la plus élégante version de la mythique Citroën.
La SM Espace se caractérise par un toit découvrable en deux parties, chaque demi-toit comportant des lamelles en aluminium rétractables. Grâce à une commande électrique logée dans l’arceau central, elles se logent dans celui-ci, transformant à loisir le coupé en cabriolet. Principe qui s’inspire de celui appliqué sur la récente Chevrolet Corvette et son « T-roof », mais aussi sur les Matra 530 et Porsche 911 Targa contemporaines.
C’est aussi un moyen de promouvoir les produits de son partenaire, la société Webasto, qui est spécialisée dans les toits ouvrants.
Ce principe de toit escamotable sera d’ailleurs proposé par Heuliez pour plusieurs modèles américains : Cadillac Eldorado ou Buick Riviera.
Des persiennes, alors très à la mode, remplace la grande vitre arrière, et la voiture se présente dans une belle couleur aubergine métallisé assortie d’un intérieur en daim. Enfin, on notera de très belles sorties d’échappements rectangulaires.
On revoit la voiture au salon de Bruxelles 1972 où elle récupère une vitre arrière classique et un revêtement intérieur d’origine. Elle sera ensuite repeinte en bleu delta.
Si une production aurait pu être espérée, en collaboration avec Citroën, les premiers effets de la crise pétrolière qui mettront fin à la carrière de la SM, tueront ce projet dans l’œuf.
Seuls deux exemplaires de SM Espace auront été construits.
C’est une de ces deux voitures, entièrement restaurée par un collectionneur belge (apparemment le premier châssis n° 00SB6200), que l’on a pu admirer à Rétromobile.
Photos prises au salon Rétromobile de Paris Porte de Versailles.
Artcurial
dimanche 14 janvier 2024
CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES MOTOS CZ-JAWA .....QUAND LES TCHECOSLOVAQUES FABRIQUENT DES MOTOS !!
Jawa est une marque tchécoslovaque de motocyclettes créée en 1929. Son nom provient de la fusion de l'atelier de mécanique Janeček et de la division « motos » de Wanderer. La production sous le régime communiste se confond avec celle de l'usine Česká Zbrojo à Strakonice, deux usines à l'origine bien distinctes dont les chemins vont se croiser pour un destin commun.
Jawa en était le haut de gamme (en résumé les monocylindres étaient des CZ, les bicylindres des Jawa).
C'est en 1919 que la fabrique d'armes Česká Zbrojovka, implantée à Pilsen puis par la suite à Strakonice, commence son activité. Elle se diversifiera rapidement, dès 1920, en commençant à produire des bicyclettes, puis des moteurs adaptables.
1930 voit l'apparition de la première moto CZ, une 60 cm3 dont le moteur est situé sur le moyeu de la roue avant. Le premier grand succès de CZ date de 1932 avec un cyclo dont le moteur est cette fois placé dans le cadre. La première vraie moto suivra rapidement, en 1935 : un moteur deux-temps de 150 cm3, suivi ensuite d'un 175 cm3, dotés de la double sortie d'échappement qui caractérisera les CZ jusqu'en 1966.
En 1937, CZ commence à produire une moto de grosse cylindrée (pour l'époque) : une 500 cm3 bicylindre deux-temps.
En 1928, František Janeček, brillant ingénieur, est à la tête d'une petite usine d'armement, mais ses débouchés sont limités, il lui faut se diversifier. Après avoir envisagé plusieurs solutions, il se décide pour la moto, avec la construction sous licence de la 500 Wanderer d'origine allemande. Ce sera un échec commercial mais l'année suivante est créée Jawa, association de JAneček et WAnderer.
En 1932, l'usine passe alors à la fabrication de motos de petite cylindrée, équipées d'un 175 cm3 Villiers d'origine anglaise, qui connaitra un franc succès.
La gamme s'étoffe ensuite, du 98 cm3 deux-temps au 350 cm3 quatre-temps culbuté.
En 1939, l'Allemagne envahit le pays, mais les études d'une 250 deux-temps sont menées en cachette. Janeček ne la verra jamais entrer en production, puisqu'il décède en 1941.
En 1948, les industries tchèques sont nationalisées. Les réseaux de vente de CZ et de Jawa fusionnent. C'est alors que la production des petites cylindrées est dévolue à CZ et celle des grosses, à partir de 250 cm3, à Jawa, qui pourra immédiatement produire son bicylindre deux-temps, qui restera longtemps inchangé, à quelques détails près.
Česká Zbrojovka autant que Jawa tenteront de diversifier leur production. Le premier avec le scooter Čezeta (en), à partir de 1940, équipé à l'origine d'un moteur deux-temps de 98 cm3 qui sera porté à 125 cm3 après-guerre, puis à 175 cm3 en 1957. Doté d'une coque autoporteuse, le Čezeta ne rencontra cependant jamais le succès, en partie en raison de son esthétique jugée austère, mais surtout de son poids excessif.
En 1954, une gamme de cyclomoteurs de 50 cm3 est également lancée avec le Jawa 50 Pionýr (type 550).
C'est un cyclomoteur innovant pour l'époque avec un moteur deux-temps, une boîte trois vitesses, et une suspension arrière qui était une première : la fourche arrière était suspendue avec un seul ressort. Le Jawa 50 sera modernisé en 1958 avec le Jawa type 555 et un capotage plus complet, puis en 1962 avec les Jawa 05, Jawa 20, Jawa 21 Sport et Jawa 23 Mustang en 1967. Ces modèles de petite cylindrée étaient très appréciés car ils étaient bon marché et très polyvalents. Comme il était difficile d'acheter une voiture pendant le régime communiste, la Jawa 50 a beaucoup de succès auprès des populations tchécoslovaque, polonaise, et hongroise.
Ces cyclomoteurs seront aussi exportés vers l'Europe occidentale et aux États-Unis. La production des Jawa 50 se poursuivra jusqu'au début des années 19702.
En 1958, le cyclomoteur Jawetta, lui aussi équipé d'un 50 cm3 horizontal sera décliné en de nombreuses versions, y compris sportives3. La concurrence étant trop importante, ces cyclomoteurs ne furent que très peu distribués en Europe occidentale.
Le produit le plus célèbre (et abondamment exporté à l'Ouest) est la 350 cm3 bicylindre deux-temps sous la marque Jawa : les premiers modèles comportaient des capotages enveloppants autour du carburateur et un carter de chaîne secondaire étanche , ce qui en faisait une moto très propre, exempte de projections d'huile.
Dans les années 70, la machine évolua tant sur le plan esthétique (dépouillement, lignes plus carrées) que technique, en adoptant un graissage séparé (avec une pompe japonaise Mikuni) . Dénommée "Californian 4" cette version un peu moins "utilitaire", sans être à la hauteur des productions japonaises, plus puissantes et au style plus aguicheur, se vendait assez bien, en particulier aux "roule-toujours". Les motards français de cette époque avaient coutume de dire "Jawa pas vite...mais Jawa loin".
Singularité de cette moto : l'absence apparente de kick-starter : en fait, la pédale du sélecteur de vitesse pouvait être basculée à la verticale (en appuyant axialement) pour démarrer le moteur (avec la jambe gauche, en principe moins forte), puis revenait à l'horizontale en sélectionnant automatiquement le point mort.
Une 125 cm3, monocylindre également déclinée en version 175 cm3, vendue sous la marque CZ présentait les mêmes caractéristiques (rusticité , graissage séparé, sélecteur/kick) fit également une honorable carrière commerciale à l'ouest du "Rideau de fer", grâce en particulier à un prix canon, inférieur de 40% à celui des motos japonaises de même cylindrée
Entre 2007 et 20174, Jawa fabrique une 250 qui s'appelle Jawa 250 Travel, "Type 597", elle est équipée d'un bicylindre parallèle (vertical) 4-temps à arbre à cames en tête d'une puissance de 13 kW, elle répond aux normes Euro 3 et est équipée d'un frein à disque à l'avant de 320 mm avec étrier 2 pistons plus que suffisant pour arrêter les 144 kg (tout pleins fait) de cette plume de la route.
En décembre 20185, Classic Legends (une filiale de Mahindra) va construire des JAWA, à travers une licence sur la marque JAWA Moto. Avec l'aide de Mahindra, 4 nouveaux modèles vont être développés:
JAWA 350 2T : Bicylindre à deux-temps pratiquement inchangé mécaniquement depuis les années 1970 mais très fiable, il est toujours vendu avec succès principalement dans les pays d'Amérique latine.
JAWA 350 OHC : Monocylindre 4-temps de 392 cm3 refroidi par air répondant aux normes de pollution EURO IV, il peut être (contrairement au vieux Jawa 350) vendu dans l'Union européenne. Pour la première fois dans l'histoire de Jawa, ce modèle est également équipé d'une assistance au freinage ABS.
JAWA 300 CL : Monocylindre 4-temps à injection de 293 cm3, à distribution par double arbre à cames en tête et quatre soupapes. Il est refroidi par eau et développe 27 ch pour 28 N m de couple.
RVM 500 by JAWA : Trail produit en Argentine par RVM avec un bicylindre en ligne 4-temps de 471 cm3.
Bien que très conventionnelles en ce qui concerne les modèles routiers, les Jawa et les CZ ont un palmarès de compétition époustouflant.
Jawa brillait particulièrement dans en courses de vitesse.
Les premiers résultats de Jawa sont enregistrés au Bol d'or avec une bicylindre 350 cm3 deux-temps dérivée des motos de route, qui y remporte une victoire de classe de 1949 à 1953 et triomphera au général en 1955 devant une Norton Manx. Jawa s'imposa ensuite comme une marque très compétitive, notamment avec la Jawa Z15 DOHC quatre-temps (1955 à 1968).
À la fin des années 1960 l'usine s'attaqua aux épreuves de vitesse avec une gamme de moteurs deux-temps plus puissants, d'abord monocylindres, puis bicylindres et quadricylindres. Les monocylindres 350 GP deux-temps étaient dérivés des motos de tout-terrain et étaient surtout réputés pour leur manque de souplesse et leur tendance à serrer.
L'usine continua à les faire courir après la sortie des multicylindres aux mains de pilotes de grande importance comme le Français Michel Hervé 4 victoires au bol d'or (qui a conservé la sienne dans son salon) car elles avaient un rapport poids-puissance très compétitif (50 chevaux pour 90 kg).
En 1966 fut lancé une 125 de Grand Prix, la type 670, équipée d'un bicylindre en « V » horizontal, moteur deux-temps refroidi par air qui délivrait la puissance non négligeable de 27 ch à 14 000 tr/min pour un poids de 83 kg seulement. Puis, en 1968, ce fut la formidable et trop avant-gardiste Jawa 350 V4 type 673 pilotée par les champions Jack Findlay, Silvio Grassetti et « Little Bill » Ivy (qui se tuera à son guidon en juillet 1969.
CZ avait développé en parallèle une 350 V4 quatre-temps, la CZ V4 type 860 qui ne traversa jamais le rideau de fer.
En 1960, commence l'aventure du moto-cross, avec la 250 deux-temps à deux échappements, surnommée « bitube ». Après des débuts moyens, les pilotes tchèques Valek et Zemen seront rejoints par le jeune prodige Belge, Joël Robert qui remporte le titre suprême en 1964. Titre qui sera suivi par un deuxième en 1965 avec le Russe Arbekov comme pilote.
En 1964, une 360 cm3 sera dérivée de la 250 cm3 afin de s'attaquer à la catégorie reine. Un deux-temps s'opposant aux gros monocylindres anglais, culbuté pour la plupart, c'était une véritable révolution. Elle sèmera d'emblée la panique dans les rangs des lourds quatre-temps. Dès 1965, Paul Friedrichs et Rolf Tibblin, équipés de cette 360 se classent 2e et 3e du championnat du monde, derrière la BSA de Jeff Smith.
Ce sera la dernière fois - avant longtemps - qu'un quatre-temps montera sur la plus haute marche du podium.
À partir de 1966, cette « bitube » sera remplacée par un modèle plus classique, avec une seule sortie d'échappement, réputée plus pointue mais plus légère que sa devancière, elle dominera sa catégorie pendant deux années encore.
En 500 cm3 et au-delà, les moteurs Jawa à simple arbre à cames en tête fonctionnant au méthanol ont marqué le speedway, le grasstrack (en), ou la moto sur glace de leur empreinte, avec une architecture quasiment invariable de leur origine à nos jours, où ils continuent à être produits.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Mecánica De La Moto
samedi 13 janvier 2024
vendredi 12 janvier 2024
jeudi 11 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - La circulation en 1920... Un peu compliquées les règles de priorité à l'époque !!
Circulation dans les villes de Berlin et de Paris et d’autres villes durant les années 20. Il s’agirait d’une vidéo mettant en avant la circulation à l’époque, qui est assez… unique dirait-on !
Si on révise l’histoire, 1920 marquait le début des années folles. La vie reprenait, C’était l’après Première Guerre mondiale. Le peuple reprenait goût à la vie grâce à la montée fulgurante de l’économie. Mais qu’en était-il de l’environnement ?
De la circulation ?
Le monde en 1920
Dans les années 1920, presque tous les pays du monde commençaient à souffler un nouvel air, après la Grande Guerre. Les gens veulent bouger, les routes se multipliaient, s’élargissaient et l’univers de l’automobile commençait à se faire une place.
Certaines marques ont laissé des traces indélébiles ; des voitures qui ne peuvent être oubliées. Quelques modèles sont sortis du lot : la Ford A II qui était très économique à l’époque, la Renault 6 CV qui était une voiture française fortement appréciée, etc.
Faisons un saut dans le temps ....
Cette vidéo, en quelques séquences, nous replonge dans le temps et nous montre ce qu’était la vie et la manière de circuler. Le réalisateur a remis à neuf le style de vie de l’époque. On peut constater que les voitures ont déjà eu une importance capitale dès cette période. Outre les véhicules particuliers, les transports en commun ont également connu un essor fulgurant.
À cette époque, les voitures ressemblaient à des machines carrées avec (ou sans) capot.
Des modèles inoubliables comme l’Alfa Romeo 6C 1500, l’Austin 12, le Chevrolet Series FB, la Cadillac type 51, etc. Cela dit, on peut voir sur ces images qu’une partie de la population continuait d’utiliser les calèches. Autre époque !
Aujourd’hui, tout est différent ! Les voitures ont évolué, la circulation est devenue infernale, les enjeux sont différents. Cette vidéo restaurée fera plaisir aux nostalgiques de la Belle Epoque et aux amateurs de vintage.
Source : autoplus.fr-NASS
mercredi 10 janvier 2024
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