vendredi 7 février 2025

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Rétromobile 2025, pour ne rien rater...

 

ACTUALITÉ Organisé du mardi 4 au dimanche 9 février à Paris, porte de Versailles, le plus prestigieux salon de la voiture de collection au monde rivalise d’animations. 49 ans et pas une ride. Le temps n’a pas d’emprise sur le plus ancien salon de la voiture ancienne au monde. Cette année encore, Rétromobile, fidèle à lui-même et à son histoire, multiplie les centres d’intérêt. De 7 à 77 ans, ce salon s’adresse à tous les publics. Que l’on soit collectionneur, amateur de belles mécaniques et de carrosseries d’hier, ou simple curieux, chaque visiteur aura l’assurance de passer un bon moment. Les sujets de réjouissance sont partout. Dans chaque hall. Sur chaque stand. Les curiosités se multiplient. 
Rétromobile est la seule manifestation où l’on peut retrouver le club de sa marque ou de son modèle préféré, rencontrer les organisateurs des plus grandes manifestations de voitures anciennes, acheter un véhicule, fouiner une pièce pour restaurer sa voiture, dénicher le modèle réduit manquant dans sa collection, trouver des livres ou de la littérature dédiée à la locomotion, des photos d’archives et de la documentation, des objets de décoration automobiles avec la présence de nombreux artistes (peintres, sculpteurs et photographes) et tout l’équipement de conduite d’une ancienne ou d’une youngtimer. Tout l’écosystème du secteur de la voiture ancienne est par ailleurs présent : assurance, expertise, entretien, restauration, vente. Rétromobile démontre l’extrême richesse de l’histoire de l’automobile. Une invention qui a révolutionné la mobilité et modelé nos sociétés depuis la fin du XIXe siècle. Une invention qui doit beaucoup à la France et à quelques courageux et visionnaires pionniers. 
Depuis les débuts cahin-caha de la mobilité individuelle motorisée, elle se distingue par de nombreuses performances, que ce soit dans le domaine des innovations ou des succès sportifs. Cette année, parmi les nombreuses animations, le Salon Rétromobile fait l’éloge du génie français à travers le parcours d’Adolphe Kégresse, les soixante-dix de la Citroën DS et une exposition consacrée à la Formule 1 française, de la fin des années 1960 à aujourd’hui. 
Né le 2 juin 1879, le Franc-Comtois Kégresse grandit en développant une passion pour la mécanique. De nombreuses inventions ponctuent sa vie. Pendant son service militaire, il installe un moteur sur un vélo et donne naissance à l’un des premiers vélomoteurs. Aiguillonné par l’un de ses compatriotes, il prend la direction de Saint-Pétersbourg en 1903 où il devient mécanicien de la compagnie des chemins de fer. 
Un matin, son destin bascule lorsqu’il libère le train impérial prisonnier des glaces. 
Nommé responsable des services automobiles du tsar Nicolas II, il s’illustre encore en trouvant une solution pour que le tsar continue de pratiquer la chasse aux loups l’hiver. Pour éviter l’enlisement des véhicules dans la neige, il a l’idée de fixer des skis sur le train avant et d’installer une courroie sur le train arrière pour propulser le véhicule. Breveté, ce système donne naissance en 1913 aux chenilles souples. De retour en France, l’invention est présentée à André Citroën qui l’adopte sur-le-champ. Un département Autochenilles voit le jour ; Citroën se lance dans de grandes explorations à travers le monde. L’ingénieur décède le 9 février 1943. 
 De Citroën, il en est encore question avec les 70 ans de la DS. Pour l’occasion, l’exposition mise en lumière par Mathieu Lustrerie, présentera une réplique de la DS posée sur des ballons qui avait été imaginée pour une campagne promotionnelle à fin des années 1950. Grâce à un collectionneur qui a fourni le véhicule, à l’Aventure Peugeot-Citroën-DS, et aux organisateurs du salon, les élèves du Garac ont reconstruit à l’identique cette DS hors du commun qui avait disparu. Dans un registre très différent, la France s’illustre depuis la fin des années 1960 sur les Grands Prix de Formule 1. À travers la présence d’une sélection de monoplaces, de Matra à Alpine, en passant par Renault et Prost GP, Rétromobile fait défiler et témoigner la grande famille de la Formule 1 française. 
Une séquence nostalgie émouvante montrant que les Bleus ont toujours occupé les avant-postes. De nombreux anciens pilotes, mécaniciens, acteurs de la discipline reine du sport automobile sont attendus à la porte de Versailles pour témoigner et partager leurs aventures avec le public. 
Quant à l’horloger de luxe Richard Mille, partenaire de la Scuderia Ferrari, il fait défiler plus de cinquante ans de Formule 1 de Maranello, depuis la 312 B du Belge Jacky Ickx à la F1 de la saison 2008. 
 Rétromobile s’est également imposé comme un salon de l’auto bis durant cette dernière décennie. Les constructeurs ont historiquement toujours été présents pour présenter leur patrimoine et cette année pour nombre d’entre eux, c’est une première. 
C’est le cas de Cadillac qui vient de revenir en Europe, de Toyota qui nous rappelle qu’il a commencé à explorer l’hybridation dans les années 1960, de Mazda qui célèbre son roadster MX-5, de Mitsubishi qui rappelle ses succès dans les rallyes raids et en championnat du monde de rallyes. À ces nouveaux venus s’ajoutent les habitués du salon : Porsche qui souffle les 25 ans bougies de la 911 GT3, Renault qui rend hommage à la R4 et au centenaire des records de la 40 CV avec un concept car électrique, Skoda qui fête ses 130 ans, Mercedes qui présente quelques modèles phares de son histoire. Les motos n’ont pas été oubliées. 
Brough Superior, Honda, Kawasaki, Indian Motorcycle, Royal Enfield et Triumph explorent des pans de leur histoire. De son côté, Eric de Seynes, l’ancien directeur de Yamaha Europe, se raconte à travers une sélection de machines de sa collection. Enfin, Rétromobile, c’est encore dans l’enceinte du salon, les trois ventes de la maison Artcurial, à partir de vendredi 7. Du 5 au 9 février, à Paris Expo Porte de Versailles. De 10 h à 19 h, nocturnes jusqu’à 22 heures les 5 et 7 février. Tarif web : 20 €, gratuit pour les moins de 12 ans (Retromobile.com/fr).
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...