dimanche 16 février 2025

CLUB5A - Rétromobile 2025 - Les Citroën DS, les Kégresse et les Ferrari chez Richard Mille...

 

On vous a déjà montré les expositions des ventes aux enchères qui entourent Rétromobile 2025 et on a fait un tour à l’espace moto (tous les articles sont visibles en cliquant sur la bannière). On passe maintenant aux expositions thématiques du salon. On commence avec beaucoup de chevrons. Les 70 ans de la Citroën DS C’est l’expo phare de ce Rétromobile 2025. 
La Citroën DS fête son anniversaire et le salon parisien a mis les petits plats dans les grands pour célébrer le modèle. Rien à voir avec l’exposition MG de l’an dernier. 
Celle-ci était ouverte et on retrouvait profusion de modèles. L’exposition de Citroën DS prend autant de place. Mais elle est entourée de cloisons et on a soigné la présentation et l’esthétisme, du coup on retrouve beaucoup moins de voitures. On débute évidemment avec la fameuse DS ballon. Coup de pub de l’année 1959, la voiture reposait sur des (faux) ballons pour illustrer son confort. Malheureusement l’auto de base fut certainement recyclée en DS classique. 
L’organisation de Rétromobile 2025 a donc confié un sacré défi au GARAC : reconstruire cette auto. Mission accomplie avec brio. La voiture marque les esprits, c’est certain. Comme toutes les autos, elle est « coiffée » par un magnifique lustre. L’exposition retrace les grandes étapes de la DS. Ne manque qu’un break pour être complet. On commence donc avec une DS de 1956, la première, toute simple, avant de passer sur deux modèles plus prestigieux. 
D’abord avec le « top du top », une DS 23ie Pallas. La plus puissante et presque la plus luxueuse. Parce qu’on trouve aussi une auto plus luxueuse avec la Prestige, cette DS issue de commandes spéciales qui proposait un bel équipement dont une séparation chauffeur. 
On se retrouve en 1967. 
Si les phares sont encore ronds, cette 21 Pallas marque un changement avec l’apparition du LHM et un vrai gain en fiabilité. On poursuit avec un cabriolet. Ici les ailes cendrier sont en place et on montre donc un des premiers cabriolets de la gamme DS. Derrière… ce n’est pas une DS. 
On n’a pas oublié la petite soeur et c’est ici une ID confort qui est exposée. Autour, on retrouve quelques pièces d’automobilia. Ainsi une maquette de la DS Totem permet de vraiment voir l’avant. Un dessin de Flaminio Bertoni renvoie aux origines stylistiques de la DS tandis que l’étude suivante et la maquette en bois évoquent, eux, le restylage de la DS. 
 On termine avec deux autres pièces bien spéciales de cette exposition DS à Rétromobile 2025. Deux pièces de salon, comme la DS Ballon. 
On débute avec le Totem, cette DS verticale dont le nez est pointé vers le haut… et pourtant c’est bien ce nez qui était important et présentait en 1962 une légère refonte de l’avant du modèle phare. A l’inverse, la DS débarrassée de ses portes montrait, elle, le confort de l’intérieur de la reine de la route. 
Une retrouvaille puisqu’on avait vu cette voiture lors de l’exposition du Centenaire il y a 6 ans. erminé ? 
Pas tout à fait. Derrière les cloisons on retrouve une DS 21 traitée façon bicolore. Elle fait directement référence à la DS8 moderne qui lui fait face. Cette fois, on a fait le tour. 
Les Citroën Kégresse 
C’est l’exposition de la passerelle. L’an dernier, c’est l’exposition Dakar qui nous envoyait en Afrique. Cette fois on part aussi en Asie. 
Les Kégresse sont en place et on découvre finalement une belle diversité de modèles. On débute ainsi, côté Hall 1, avec une des premières. 
C’est la Kégresse K1 de 1923. 
Cette auto possède des chenilles à bandage souple et a notamment été utilisée pour tracter des avions à Villacoublay. On évolue ensuite au gré des différentes années et évolutions de ces Citroën passe (vraiment) partout. La P7 Bis de 1925 possédait une poulie tractrice et ses chenilles étaient démontables. La P20 de 1930 est un étonnant break de chasse. Vraiment de chasse puisque les fusils sont en place à l’arrière et ce véhicule servit pour des expéditions de chasse au gros gibier… en Sologne.
 On a vu plus exotique ! 
La P19 de 1931 était passée au 6 cylindres de 50ch pour offrir de meilleures performances. Retour en 1922 avec la K1 « Croissant d’Argent » qui participa à une expédition qui traversa, sur 3200km, le Sahara. On retrouve aussi le célèbre Scarabé d’Or qu’on ne présente plus. 
On retrouve ensuite une Kégresse P4 T de 1924. Une voiture équipée d’un 4 cylindres de 22ch et qui participa à la Croisière Noire. On repasse sur une P19, la Voiture Scientifique de la fameuse Croisière Jaune qui relia Beyrouth à Pékin. Autre voiture de la croisière jaune, la P19 « Cinéma Lourd » présente pour immortaliser l’expédition. En bref, une exposition très étonnante, sur laquelle il faut passer du temps. 
Non, toutes les autos ne sont pas les mêmes et chacune est particulière. 
Prenez le temps de venir l’admirer.
Source : newsdanciennes.com - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...