Depuis 1993 et le mandat de Bill Clinton, tous les présidents américains sont transportés à bord de différents modèles du constructeur automobile américain Cadillac.
Donald Trump s’était fait commander un nouveau prototype, surnommé «The beast» (la bête).
Ensuite utilisé par son successeur Joe Biden, c’est à bord de cette voiture que le 47ème président des États-Unis s’est rendu au Capitole pour son investiture.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce véhicule de tous les superlatifs.
Seize exemplaires transportés dans le monde entier
L’intégralité des modèles de la voiture présidentielle, possède la même plaque d’immatriculation, «800 - 002» domiciliée à Washington.
Et ce, même à l’autre bout du monde. Les avions de la «US Air Force» s’occupant d’affréter ces véhicules, lors des visites officielles. Seize exemplaires sont utilisés par le président, lors des déplacements organisés en cortège, ce qui rend difficile l’identification de la voiture transportant Donald Trump.
Sécurité au maximum et urgence médicale
En cas d’attaque chimique, le véhicule est équipé de réserves d’oxygène, et l’habitacle peut se rendre hermétique à l’air extérieur.
Pour ce faire, le châssis et la carrosserie sont composés d’un mélange d’acier haute résistance, d’aluminium, de titanium et de céramique. Si Donald Trump faisait face à une urgence médicale, un réfrigérateur muni de poches de sang du groupe sanguin du président, permet d’organiser des transfusions immédiatement.
La voiture officielle de Donald Trump sera équipée de vitres pare-balles, de fusils à pompe, de canons à gaz lacrymogène. Les pneus sont renforcés en kevlar, ce qui les rend résistants aux balles. S’ils finissent par crever, la voiture est capable de rouler à plat grâce à des jantes spécifiques.
Des phares infrarouges pour se dissimuler la nuit
Le véhicule est doté d’un système de vision nocturne à infrarouge, qui permet une meilleure visibilité dans l’obscurité.
Ce système est intégré aux phares du véhicule, offrant ainsi une capacité de conduite discrète la nuit sans utiliser les phares traditionnels. Un système présent depuis 2001 dans les voitures de présidents américains.
Un colosse qui avance lentement
Seul hic, s’il en est un, la voiture qu’utilisera Donald Trump ne peut dépasser les 96 km/h. Les huit tonnes de la voiture, dues à son épais blindage, explique ce défaut, bien que son caractère soit indispensable pour assurer la sécurité du président.
Même le moteur embarque un moteur V8 6.6 « Duramax » de General Motors, pour une puissance de 300 chevaux ne peut rien y faire.
Une fidélité sans faille à Cadillac
Alors qu’Elon Musk, patron de Tesla, va se voir confier par Donald Trump un ministère chargé de réduire les dépenses publiques et d’alléger certaines réglementations (DOGE), le président voudra-t-il changer de voiture officielle pour un Cybertruck de Tesla ?
Cela reste peu probable, d’abord car depuis Bill Clinton en 1993, les services secrets américains n’ont jamais collaboré avec une autre marque. Surtout, Donald Trump n’est pas fan des voitures électriques. Il expliquait dans une vidéo de campagne que « pour la classe moyenne, c’est une transition vers l’enfer », qui menace « tout le secteur automobile américain ».
Enfin, il reste très attaché à Cadillac, la marque de voiture préférée «de son père», comme il l’a déclaré en septembre dernier dans un meeting à Detroit.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...