samedi 2 décembre 2023

CLUB5A - REVUE DE PRESSE ET REPORTAGE - RM Sotheby’s à Munich, un résultat solide....

 

ENCHÈRES - Comprenant en majorité des GT récentes, la vente munichoise de la maison anglo-saxonne a vu certains prix s’envoler. En matière de voitures de collection, rien ne sert de tirer des plans sur la comète. Le marché, qui à la vue des résultats d’ensemble de l’année écoulée semblait marquer une pause, évolue finalement en dents de scie. Il est capable de s’enflammer sans que l’on sache très bien en discerner les raisons. Certains experts le compareront à la roulette russe. On ne sait jamais vraiment comment la vente va tourner même si chacun a sa petite idée. À Munich, les équipes de la maison RM Sotheby’s avaient de bonnes raisons de s’estimer satisfait. La vente organisée le 25 novembre dernier a rencontré un beau succès. 
L’enchère la plus élevée est revenue à l’une des 121 Ferrari 365 GTS/4 Daytona Spider. Un amateur a déboursé 3 098 750 euros pour acquérir un rare exemplaire bronze métallisé intérieur beige. A plus d’un million d’euros, on trouvait une Mercedes 300 SL Roadster «Outlaw» de 1957. Adjugé 1 096 250 euros, le roadster à l’étoile pouvait se flatter d’une facture récente de restauration de 400 000 euros mais aussi d’un certain nombre d’améliorations techniques. 
Autre modèle à franchir la barre du million d’euros: la BMW 3.0 CSL de 2023. Produit à seulement 50 unités en 2022 en hommage au cinquantenaire de la division sportive BMWMotorsport, ce coupé développé sur la base de la M4 CSL était facturé 750 000 euros lors de sa commercialisation l’an dernier. Pour faire partie du cercle des 50, un passionné n’a pas hésité à débourser 1 017 500 euros. Autre enchère élevée, celle de la Nissan GT-R50 de 2021. Revue et corrigée par le carrossier italien Ital Design, la GT japonaise a approché le million d’euros, à 975 000 euros. Autre japonaise d’exception, la Lexus LFA, une supercar produite en série limitée à cinq cents exemplaires au début de la décennie 2010 autour d’un V10 4,8 litres a changé de mains contre un chèque de 657 500 euros. 
Troisième exemplaire conduite à gauche produit et première voiture livrée en Europe continentale, l’Aston Martin DB5 Vantage de 1965 a franchi la barre des 700 000 euros, à 780 000 euros. Très attendue, la DS3 WRC au volant de laquelle Sébastien Loeb a remporté son dernier titre de champion du monde des rallyes en 2013 s’est approchée de l’estimation haute, à 713 750 euros. Enfin, la curiosité de la vente, l’unique Mercedes B 300 «Gullwing» carrossée par l’artisan allemand Hartmut Boschert a atteint l’enchère de 455 000 euros. Présentée au salon de Francfort de 1989, cette réalisation avait fait sensation. 
À partir d’un coupé 300 CE, l’artisan avait découpé les ouvrants pour installer des portes papillon, dans l’esprit de la 300 SL de 1954. L’avant avait été modifié pour intégrer le capot et la calandre de la 500 SL W129. L’intérieur reprenait également la sellerie du roadster SL. 
Quant au moteur, il s’agit du six cylindres en ligne 3 litres gonflé à 283 chevaux par l’ajout d’une suralimentation à deux turbocompresseurs. Dans la catégorie des youngtimers, la BMW M3 Sport Evolution de 1992 a été vendue 143 750 euros et la Lancia Delta Integrale Evo 2 de 1994 à peine moins chère, 135 700 euros. 
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...