Elle est bien plus grande que les cabriolets de la marque, ce qui devrait être un avantage pour le marché américain, la première cible de ce genre de modèle.
Pour la rigidifier, elle est toujours équipée d'un T-roof, ce qui répond aussi aux nouvelles normes de sécurité exigeantes US.
Au début, la voiture peut être équipée au choix, seulement d'une capote ou bien seulement d'un hard-top amovible (logement de capote vide) ou des deux.
Ensuite les deux systèmes sont de série.
Un moteur V8
Pas de moteur 6 cylindres, et encore moins de 4 cylindres pour ce modèle qui lorgne vers les USA.
Elle est animée par un inédit moteur en alliage V8 qui ne développe que 145 ch à 5500 tr/mn. Il est obtenu par la réunion de deux moteurs 4 cylindres à arbre à cames en tête sur un vilebrequin commun. Curieusement, il entre alors en concurrence interne avec le V8 Rover, autre marque du groupe British Leyland.
Jugé moyennement fiable, ce moteur ne sera jamais plus utilisé dans une autre automobile.
La Triumph Stag en collection
Construite à la pire période de l'industrie automobile britannique, la Stag a souffert d'une réputation de voiture bâclée, pleine de problèmes et de pannes. Seulement 250 exemplaires ont vendus en France.
Aujourd'hui que les survivantes ont été fiabilisées, il reste un modèle souple et spacieux, vraiment original et pas trop cher.
Fiche technique
Type de transmission : Propulsion
La Triumph Stag est animée par un moteur V8 à 90° en position longitudinale, bloc fonte et culasse en allu, 2995 cm3, vilebrequin 5 paliers, 2 arbres à cames en tête, 2 carburateurs Stromberg. Il développe 148 ch DIN à 3500 tr/mn.
Il est couplé à une boîte de vitesses à 4 rapports et overdrive ou une boîte automatique à 3 rapports.
Les suspensions sont à quatre roues indépendantes et elle est équipée de freins à disque à l'avant.
La vitesse maxi de la Triumph Stag est de 190 km/h.
Source : guide-automobiles-anciennes.com-Dale's