Relancée en 1983 sous la forme d’une rétrospective autour d’une foule d’animations. Avec Monaco et Pau, Angoulême est l’un des trois derniers circuits en ville de l’Hexagone encore actif. À la différence des deux premiers qui continuent d’accueillir des voitures modernes, la manifestation de la cité des Valois est devenue une rétrospective en 1983. Tracé autour de la cathédrale et des remparts qui dominent la vallée de la Charente, le circuit de 1 279 mètres n’a pas changé depuis la première édition de 1939. Relancée en 1947 mais abandonnée en 1955, cette course a vu défiler les plus grands pilotes de l’époque, de Jean Behra à Jean-Pierre Wimille en passant par Robert Manzon, Maurice Mestivier, Raymond Sommer, Maurice Trintignant.
Souvent surnommé le circuit le moins rapide du monde, le tracé n’en reste pas moins l’un des plus acrobatiques. Cela n’empêcha pas Juan Manuel Fangio d’y inscrire son nom en 1950 au terme de trois heures et vingt-quatre minutes de course. Si les pages de l’histoire ont défilé, autour d’un décor immuable, le spectacle est toujours réjouissant. Dans une ambiance festive, Angoulême reste l’une des dernières manifestations automobiles à permettre aux spectateurs d’approcher les voitures et les pilotes.
Un plateau de R5 Turbo
Cette année, pour sa cinquantième édition, la cité des Valois a particulièrement soigné son programme avec une foule d’animations en ville et sur la piste.
Les festivités débutent sur l’esplanade du Champ-de-Mars avec un concours d’élégance. Elles se poursuivront tout le week-end autour d’expositions.
Le dimanche est traditionnellement rythmé par les courses et démonstrations sur le circuit.
Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr