Sous le patronage de l’horloger Richard Mille, la sixième édition du concours Chantilly Arts & Élégance réunit les plus belles voitures du monde dans l’écrin du domaine oisien. Les heures sombres de l’épidémie de coronavirus passées, les grands événements retrouvent leur place dans le calendrier. C’est ainsi que Chantilly Arts & Élégance marque le coup d’envoi de la rentrée automobile. Ce concours d’élégance, organisé par Patrick Peter, ne s’est pas seulement imposé comme l’égal de ceux qui se déroulent à Pebble Beach, en Californie, et à la villa d’Este, sur les rives du lac de Côme. Cette grande fête, qui s’inscrit dans la tradition des concours qui ont enchanté la France des années 1920 et 1930, a renouvelé le genre, associant également la haute couture à l’art de la carrosserie. Pour la sixième fois depuis 2014,
le temps d’un dimanche, la manifestation de Chantilly est une occasion unique en France de (re)découvrir, dans un décor bucolique majestueux, le long des canaux et des bassins, une centaine d’automobiles parmi les plus belles du monde. Provenant des plus grandes collections de la planète, ce plateau exceptionnel répartit les pièces rares ou uniques dans 17 classes selon des thèmes pertinents. C’est ainsi qu’à travers trois catégories dédiées à la carrosserie Touring, (avant-guerre, après-guerre et voitures des années 2000), Chantilly rend hommage à son propriétaire, le Belge Roland D’Ieteren, emporté par le Covid fin 2020.
Parmi les 14 autres classes, sont à l’honneur les Alpine de course, les Hispano-Suiza, les voitures d’avant-guerre et d’après-guerre dans leur état d’origine, les 70 ans de la Bentley Continental R, la marque italienne De Tomaso, les Bugatti Type 55 et la renaissance de la marque alsacienne.
Assurément une journée pas comme les autres, Chantilly Arts & Élégance est le prélude en Europe aux festivités du centenaire des 24 Heures du Mans...
Deux classes lui sont réservées: vitesse et aérodynamisme sur les Hunaudières et la course à l’indice de performance. Parmi les véhicules engagés, on note la présence de la Peugeot 905 Evo de 1992 et d’une Panhard Monopole X86 de 1956. Enfin, la fête ne saurait être complète sans la présence des derniers concept cars des constructeurs qui défileront avec des mannequins habillés par de grands couturiers.
Hier, aujourd’hui et demain: l’élégance encore et toujours. La fête ne saurait être complète sans mentionner le pique-nique sur les pelouses du domaine, l’un des moments phare de la journée du dimanche, mais également la présence de nombreux clubs de marque qui auront aussi droit à leur prix.
Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr-