vendredi 21 novembre 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOMOBILES - LES AUTOMOBILES BENJAMIN - BENOVA ....UNE AUTRE MARQUE FRANÇAISE !!

Benjamin était une marque française d'automobiles fondée en 1921 par Maurice Jeanson et dont l'usine et les bureaux se trouvaient à Asnières, 139 boulevard Voltaire. La société disposait également d'un salon d'exposition à Paris, 11 boulevard Montmartre. Il débuta par la production de plusieurs cyclecars baptisés type A, B et C, un coupé deux places doté d'un moteur 4 cylindres. 
Grâce au succès de celui-ci, il sort les modèles P2 et P3, qui eux, auront un succès moindre. Après la construction d'une deuxième usine à Gennevilliers, 39 rue de Paris, et le lancement d'une nouvelle gamme, avec des moteurs Chapuis-Dornier, la société fut restructurée en 1927 et devient Benova mise en faillite en 1931. 

 En juin 1922, des cyclecars Benjamin remportent la course Paris-Les Pyrénées-Paris Le type A (1921) est propulsé par un 4 cylindres de 751 cm3 développant 11 chevaux. Le type B (1922) est un bicylindre de 547 cm3 Le type C (1922) est une version sportive du type A dont la cylindrée est portée à 950 cm3. Le type P2 Duplex 6/12 ch, un bicylindre 2 temps de 750 cm3 est produit à partir de 1924. 
Il est suivi par le type P3 Triplex 9/18, un 3 cylindres, 2 temps, d'une cylindrée de 1 125 cm3. Le cyclecar Benjamin. 
Le cyclecar Benjamin, dont la description n’avait pu être donnée dans le compte rendu du dernier Salon de l’Automobile, est caractérisé principalement par son moteur, qui fonctionne suivant le cycle à deux temps et qui comporte deux cylindres accolés semblables, avec équipages mobiles calés à 1800 sur le vilebrequin. 
Chaque piston P est bloqué par un écrou a sur une tige creuse T, solidaire du coulisseau C, dans lequel tourillonne le pied de bielle Q; C est guidé dans une glissière cylindrique G, que le cylindre bloque par un collet b sur le carter du moteur. La tige T coulisse dans le fond de la glissière G à travers un presse-étoupe M qui se compose de rondelles de bronze phosphoreux excentrées, maintenues par des lames de ressort. 
 Le fonctionnement de chaque cylindre du moteur est le suivant: à la fin de la course descendante, le piston démasque les lumières d’admission A, par lesquelles pénètre d’abord de l’air à peu près pur, puis le mélange carburé. Le déflecteur d du piston dirige la veine qui entre dans le cylindre, de manière à l’infléchir vers le fond du cylindre pour effectuer un bon balayage. Puis le piston remonte en comprimant le mélange ; l’allumage se produit, et les gaz brûlés se détendent pendant que le piston descend à nouveau, jusqu’à ce que ce dernier découvre les lumières d’échappement E, situées un peu au-dessus des lumières d’admission A. 
 Au moment où le piston P découvre les orifices A, le cylindre moteur n’exerce aucune dépression; les gaz frais ne peuvent donc pénétrer dans le cylindre que grâce à un excès de pression, qui leur est communiqué de la manière suivante: pendant sa course descendante, le piston P a comprimé dans l’espace e compris entre le piston lui-même, les parois du cylindre et la surface extérieure de la glissière G, ainsi que dans l’espace f, les gaz frais qui y ont été aspirés lors de la phase immédiatement précédente. Les gaz frais ainsi légèrement comprimés pénètrent alors par les lumières A, comme nous venons de l’indiquer, à l’intérieur du cylindre moteur, de l’autre côté du pis-ton P. Ce dernier remonte et comprime la charge; l’allumage a lieu, comme à l’ordinaire, un peu avant le point mort haut (7 millimètres sur la course du piston).
Source : patrimoineautomobile - okdaccord49