La location avec option d’achat séduit de plus en plus de conducteurs, tout en les incitant à choisir du haut de gamme.
C’est une révolution silencieuse qui prend racine et commence à modifier la manière de consommer l’automobile. Pour un nombre grandissant d’acheteurs de voitures neuves, la location avec option d’achat (LOA) est en train de s’imposer comme la norme. Acheteurs pas au sens propre du terme, en réalité. Cette pratique qui s’applique à une voiture neuve de particulier sur trois, contre une sur vingt il y a cinq ans, consiste à louer, généralement pour une durée de trois ou quatre ans, un véhicule à une société financière, liée ou non au constructeur.
Qui dit LOA dit souvent belle bagnole. Pourquoi ?
L’équation location incite l’automobiliste à monter en gamme et à s’installer au volant d’une voiture qu’il n’aurait sans doute pas pu s’offrir rubis sur l’ongle ou en contractant un prêt. Par ailleurs, la pierre angulaire de ce système est la valeur résiduelle du véhicule à l’échéance de la location. C’est cette donnée qui sert de base au calcul du loyer, qui sera d’autant plus bas que la décote du véhicule, liée aussi au kilométrage parcouru, sera limitée.
De facto, la LOA avantage les modèles qui ont du succès et/ou appartiennent à des constructeurs « premium ». Cette formule, qui a largement contribué à tirer vers le haut le prix moyen sur le marché du neuf, contrecarre en partie la moindre appétence d’une partie des consommateurs pour l’objet automobile.
Source : lemonde.fr / Jean-Michel Normand / Conso Mag