Dans le viseur du gouvernement français et de la maire de Paris qui souhaite interdire les plus anciens dès l'année prochaine, les véhicules diesel vont aussi être bannis de Rome et sont sur la sellette en Allemagne. Une tendance qui a de quoi inquiéter les propriétaires de voitures roulant au gazole.
Hausse de la fiscalité, fin de la vente des diesels en 2024, scandale du dieselgate...
Les propriétaires de voitures roulant au gazole sont dans le viseur des autorités. Et les récentes annonces n'ont rien pour les rassurer. Après Paris où les véhicules datant d'avant 2005 vont être interdits dès 2019, Rome vient de décider de bloquer l'accès à toutes les voitures diesels privées dès 2024. En Allemagne, les juges ont autorisé mardi plusieurs dizaines de villes à prendre des mesures similaires. Ce jeudi, Grenoble et neuf autres communes de la métropole ont présenté un dispositif d'interdiction progressive des véhicules de marchandises au diesel d'ici 2025. Dans ce contexte, les conducteurs de diesel ont de quoi se poser des questions: que faire de son véhicule?
Le mettre en vente ou l'envoyer directement à la casse de peur qu'il ne trouve jamais preneur?
«On nous dit depuis dix ans qu'acheter du diesel c'est bien.
Et là, c'est le contraire», s'emporte Yves Carra, porte-parole de l'Automobile Club association. «On a l'impression d'être le dindon de la farce. Le pouvoir d'achat des Français n'est pas extensible». «Il y a un abus de pouvoir de la part de l'État», renchérit Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes. «Nous assistons à une succession d'annonces, mais rien n'est harmonisé», constate de son côté Louis-Gabriel de Causans, fondateur et président de Kyump, une plateforme d'achat-vente de voitures d'occasion entre particuliers. «Tout cela fait que le particulier est un peu perdu, et conduit à un effet anxiogène».
Les propriétaires de voitures roulant au gazole sont dans le viseur des autorités. Et les récentes annonces n'ont rien pour les rassurer. Après Paris où les véhicules datant d'avant 2005 vont être interdits dès 2019, Rome vient de décider de bloquer l'accès à toutes les voitures diesels privées dès 2024. En Allemagne, les juges ont autorisé mardi plusieurs dizaines de villes à prendre des mesures similaires. Ce jeudi, Grenoble et neuf autres communes de la métropole ont présenté un dispositif d'interdiction progressive des véhicules de marchandises au diesel d'ici 2025. Dans ce contexte, les conducteurs de diesel ont de quoi se poser des questions: que faire de son véhicule?
Le mettre en vente ou l'envoyer directement à la casse de peur qu'il ne trouve jamais preneur?
«On nous dit depuis dix ans qu'acheter du diesel c'est bien.
Et là, c'est le contraire», s'emporte Yves Carra, porte-parole de l'Automobile Club association. «On a l'impression d'être le dindon de la farce. Le pouvoir d'achat des Français n'est pas extensible». «Il y a un abus de pouvoir de la part de l'État», renchérit Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes. «Nous assistons à une succession d'annonces, mais rien n'est harmonisé», constate de son côté Louis-Gabriel de Causans, fondateur et président de Kyump, une plateforme d'achat-vente de voitures d'occasion entre particuliers. «Tout cela fait que le particulier est un peu perdu, et conduit à un effet anxiogène».
SOURCE / Pauline Chateau / LEFIGARO.FR / France Inter Radio /