12ème Randonnée de la Cité le balade Audoise des quatre roues motrices Elles ont enfanté le rêve, la volupté. Delahaye, De Cezac, Rolls, emblèmes illustres parfois disparus.
23 étaient au départ hier à la Cité !!
Vous seriez arrivés dans les lices de la Cité hier vers 14 h 30 comme moi, au volant de nôtre drôle automobile, où le silicone, le velours de synthèse, l'allumage électronique, sont rois, vous vous seriez senti prêt à vous enfoncer au fond du siège. Surtout quand, devant vous, une Rolls Royce d'ébène, Pha-tom II, entreprend une manœuvre. Vous vous dites, respectueux de la présence, « prot Nu que je ne l'accroche pas ! » en pensant évidemment à la tête de votre assureur plus préoccupé par la facture du réparateur que par le sacrilège.
Relativisons... Car le propriétaire de ce bijou, venu de Midi- Pyrénées, n'en fait pas tout un monde. C'est la première fois qu'il participe à la randonnée organisée par les «54» (Association des Amateurs d'automobiles Anciennes de l’Aude). 2O ans qu'il possède cette voiture d'exception. Mais pour lui (un camion, c'est mieux.... Comme quoi, par- fois on se fait des idées fausses... Enfin, Jacques, de Limoux, adhérent du dub, est quand même plus passionné quand, il évoque sa « Berliet VI » de 19Vt. Son amour pour sa voiture est sans doute proportionnelle aux efforts (qu'il a consenti pour sa restauration, entamée il y à 7ans. Sa passion remonte à la découverte, il y a quelques an- nées, d'une vieille Renault.
Trois jours de randonnée
Hier, c'était deux jolies demoiselles qui s’y étaient installées pour cette balade au pied (sur l'accélérateur) levé qui, entre nuage et soleil, a conduit durant trois jours les 23 participants de la randonnée du Lauragais au Cabardès, en passant par les Corbières et jusqu'à Leucate, pour une dépaysante promenade menée moderato. Pour Jacques, ces véhicules procurent « le plaisir de rouler doucement et d'avoir des pannes. Un art de vivre et une poésie... ». Sentiment partagée par la plupart des propriétaires de voitures de I ‘avant guerre. Que ce soit, François Louvel, dans l'écrin de cuir et d'acajou de sa splendide Delahaye de 1939 (six cylindres en ligne) ou Me Yves Féres, à bord de sa plus rustique, mais tout aussi précieuse « De Cezac », la passion des voitures anciennes, fleurons de l'artisanat d'avant- guerre, s'accommode de I ‘inconfort et du risque de panne. Une philosophie qui rend sans doute ces voitures d'hier plus humaines. Celles qui sont parties en randonnée hier après midi l'étaient assurément. On leur tire la révérence...
Source : Photo Alain Machelidon / Le Midi Libre / Régis Arnaud
Trois jours de randonnée
Hier, c'était deux jolies demoiselles qui s’y étaient installées pour cette balade au pied (sur l'accélérateur) levé qui, entre nuage et soleil, a conduit durant trois jours les 23 participants de la randonnée du Lauragais au Cabardès, en passant par les Corbières et jusqu'à Leucate, pour une dépaysante promenade menée moderato. Pour Jacques, ces véhicules procurent « le plaisir de rouler doucement et d'avoir des pannes. Un art de vivre et une poésie... ». Sentiment partagée par la plupart des propriétaires de voitures de I ‘avant guerre. Que ce soit, François Louvel, dans l'écrin de cuir et d'acajou de sa splendide Delahaye de 1939 (six cylindres en ligne) ou Me Yves Féres, à bord de sa plus rustique, mais tout aussi précieuse « De Cezac », la passion des voitures anciennes, fleurons de l'artisanat d'avant- guerre, s'accommode de I ‘inconfort et du risque de panne. Une philosophie qui rend sans doute ces voitures d'hier plus humaines. Celles qui sont parties en randonnée hier après midi l'étaient assurément. On leur tire la révérence...
Source : Photo Alain Machelidon / Le Midi Libre / Régis Arnaud