Alors là, au club des 5A, ils ont fait fort : voyez donc le programme de l’invitation que nous avons reçue :
" Balade d’une centaine de kilomètres dans le Carcassonnais, conclue par un repas dans le mythique Hôtel de la Cité pendant que nos motos seront exposées aux touristes devant ce palace si célèbre.
" La participation concerne les motos, en nombre limité, construites avant 1945, mais l’adorable Pétronille sera acceptée car « elle fait suffisamment vieille » nous a-t-on concédé. (Pétronille c’est la moto, c’est elle qui « fait vieille », sa conductrice c’est Pétro’s lady, ne confondez pas !).
Vous vous doutez bien que nous ne nous sommes pas fait prier. Le déluge qui a accompagné notre départ de Montpellier me faisait craindre le pire, je nous imaginais, hurluberlus aux vêtements et bottes complètement détrempés, parfumés à l’huile moteur surchauffée, piétinant des moquettes épaisses, souillant des fauteuils de velours et imprimant nos empreintes digitales pleines de cambouis sur l’argenterie et le cristal.
En fait les nuages se sont vite vidés, et sur le lieu de rassemblement j'ai pu détailler quelques machines.
Pas nécessaire d’en « foutre plein la vue » avec un gros cube, la 100 Peugeot à moteur Aubier Dune suivra le rythme de façon tout à fait honorable.
France Sport et son moteur Chaise, je dois avouer je que ne connaissais pas cette marque Toulousaine.
La virée dans les Corbières toute en petites routes nous mènera à Couffoulens, Saint-Hilaire, Saint-Polycarpe,Caunettes, Villefloure, Cazilhac.
Bon pied bon œil, notre père spirituel est des nôtres et mène sa monture de main de maitre, bravo !
La boue des premiers kilomètres n’a pas atteint la belle Terrot… …par contre ma FN aurait besoin d’un coup de chiffon, mais les badauds de la cité auront ainsi la preuve que nos machines ne font pas que de la parade.
Je ne sais pas si vous connaissez la cité de Carcassonne, mais imaginez des ruelles étroites, tortueuses et pentues bondées de touristes ébahis à la vue (au bruit et à l’odeur !) des ces machines d’un autre âge qui, sans vergogne, fendaient la foule. Ils se précipitaient fébrilement sur leur smartphone ou tablette pour saisir l'évènement, et n'allez pas croire que notre plaisir a été gâché par les quelques « pisse-vinaigre » revêches qui ont préféré empoigner leur mouchoir d'un air dégoûté pour se boucher nez et oreilles, tout en s'écartant du passage des roues inquisitrices de cette horde de motocyclistes hilares.
Les vêtements étaient sec, les mains étaient propres, nous nous sommes tenus très dignement et avons respecté le luxe des lieux comme il se doit, il faut dire que ça en impose.
La table du pique-nique était dressée luxueusement, le contenu des assiettes et des verres fut particulièrement raffiné, le service souriant et stylé, je n’avais pas encore connu de relais motard de ce niveau-la. Je dois dire que j’ai beaucoup aimé cette ascension... et à voir la mine réjouie des collègues à l’arrivée, je pense que je n’ai pas été le seul.
Pas de montée sans redescende. Le moment fut aussi grandiose que lors de la montée, les touristes encore plus nombreux nous faisaient une haie d’honneur, j’ai presque regretté que nos moteurs moins sollicités du fait de la descente ne fassent pas plus de bruit. Pour une première, ça ne pouvait pas être mieux réussi, bravo Josette....... bravo les gars.
Source : faites-pour-rouler.over-blog.com/
" La participation concerne les motos, en nombre limité, construites avant 1945, mais l’adorable Pétronille sera acceptée car « elle fait suffisamment vieille » nous a-t-on concédé. (Pétronille c’est la moto, c’est elle qui « fait vieille », sa conductrice c’est Pétro’s lady, ne confondez pas !).
Vous vous doutez bien que nous ne nous sommes pas fait prier. Le déluge qui a accompagné notre départ de Montpellier me faisait craindre le pire, je nous imaginais, hurluberlus aux vêtements et bottes complètement détrempés, parfumés à l’huile moteur surchauffée, piétinant des moquettes épaisses, souillant des fauteuils de velours et imprimant nos empreintes digitales pleines de cambouis sur l’argenterie et le cristal.
En fait les nuages se sont vite vidés, et sur le lieu de rassemblement j'ai pu détailler quelques machines.
Pas nécessaire d’en « foutre plein la vue » avec un gros cube, la 100 Peugeot à moteur Aubier Dune suivra le rythme de façon tout à fait honorable.
France Sport et son moteur Chaise, je dois avouer je que ne connaissais pas cette marque Toulousaine.
La virée dans les Corbières toute en petites routes nous mènera à Couffoulens, Saint-Hilaire, Saint-Polycarpe,Caunettes, Villefloure, Cazilhac.
Je constate avec plaisir que nombreux sont ceux qui ont soigné la tenue vestimentaire.
Harmonie de couleurs : Pétronille (la vieillotte) et Petro's lady (la jeunette).
Bon pied bon œil, notre père spirituel est des nôtres et mène sa monture de main de maitre, bravo !
La boue des premiers kilomètres n’a pas atteint la belle Terrot… …par contre ma FN aurait besoin d’un coup de chiffon, mais les badauds de la cité auront ainsi la preuve que nos machines ne font pas que de la parade.
Je ne sais pas si vous connaissez la cité de Carcassonne, mais imaginez des ruelles étroites, tortueuses et pentues bondées de touristes ébahis à la vue (au bruit et à l’odeur !) des ces machines d’un autre âge qui, sans vergogne, fendaient la foule. Ils se précipitaient fébrilement sur leur smartphone ou tablette pour saisir l'évènement, et n'allez pas croire que notre plaisir a été gâché par les quelques « pisse-vinaigre » revêches qui ont préféré empoigner leur mouchoir d'un air dégoûté pour se boucher nez et oreilles, tout en s'écartant du passage des roues inquisitrices de cette horde de motocyclistes hilares.
Les vêtements étaient sec, les mains étaient propres, nous nous sommes tenus très dignement et avons respecté le luxe des lieux comme il se doit, il faut dire que ça en impose.
La table du pique-nique était dressée luxueusement, le contenu des assiettes et des verres fut particulièrement raffiné, le service souriant et stylé, je n’avais pas encore connu de relais motard de ce niveau-la. Je dois dire que j’ai beaucoup aimé cette ascension... et à voir la mine réjouie des collègues à l’arrivée, je pense que je n’ai pas été le seul.
Pas de montée sans redescende. Le moment fut aussi grandiose que lors de la montée, les touristes encore plus nombreux nous faisaient une haie d’honneur, j’ai presque regretté que nos moteurs moins sollicités du fait de la descente ne fassent pas plus de bruit. Pour une première, ça ne pouvait pas être mieux réussi, bravo Josette....... bravo les gars.
Source : faites-pour-rouler.over-blog.com/