dimanche 3 juillet 2022

CLUB5A - LES ARCHIVES DU CLUB5A - RETOUR SUR LA SORTIE AUTOS DE CARCASSONNE A EGGENFELDEN C'ETAIT EN 2014 !!


28 Juillet 2014 
 L'Alfa est chargée depuis la veille, les niveaux ont été vérifiés, bien que la vidange moteur soit récente, la pression des pneus, la liste des outils de base et pièces potentiellement indispensables, et en route pour MONTADY ! 
Cette fois-ci, ça y est, nous avons rendez-vous sur un parking avec les carcassonnais. La petite troupe arrive à l'heure, on distribue les roads-books minutieusement concoctés par les « Erlies », Patrick nous remet des présents siglés « Renault » que l'on arrive à caser dans le voitures bien chargées ! 
Dès le contournement de BEZIERS, les qualités de navigants des uns et des autres se révèlent peu à peu. Des équipages isolés, des petits groupes dus aux aléas de la circulation (merci les ronds-points), bref c'est une arrivée dans le désordre de tout ce petit monde à BARJAC où l'on retrouve Georg et Josy. 
Les participants se regroupent un peu plus tard pour manger à une heure espagnole, autant dire que les plats concoctés par les équipières seront appréciés. La route se poursuit à travers le Gard, remonte les gorges de l'Ardèche longeant parfois des précipices impressionnants. Puis c'est l'arrivée à VALENCE, première halte sous un ciel qui ne présage rien de bon... 
 29 Juillet 2014 
 Le réveil le lendemain matin est très humide : ciel bas depuis la veille, pluie continue et les informations météo ne sont pas optimistes. Le circuit initial basé sur la navigation (nous ignorons encore la portée de ce terme!) est remplacé par un tracé plus direct. Même si nous parvenons à éviter LYON, l'agglomération fait sentir son emprise par la densité de la circulation sur le réseau routier proche. Un petit groupe remonte la Nationale 7 (merci par Jean-Pierre) sous des trombes d'eau, la brume nous empêche de profiter des paysages. Midi puis 13 heures passent, il est temps de s'arrêter pour pique-niquer. Mais la pluie complique tout ! Heureusement, un sympathique gérant de station service -station AVIA à COLIGNY – nous sommes dans l'Ain- accepte de nous héberger pour le casse-croûte. Quelques achats en boutique et en station (dont un certain vin rouge local) viendront remercier cet homme de son hospitalité. La pluie ne nous lâche pas pour la dernière partie du voyage vers BELFORT, là-aussi la brume cache le relief que l'on devine grandiose. Pas d'incident majeur si ce n'est une arrivée dispersée dans cette (riante!) ville, la soirée sera aussi animée que la précédente. Les voitures se révèlent être, à des degrés divers, de véritables baignoires. Pour ma part, c'est surtout le coffre et donc les vêtements qui ne sont plus tout à fait secs ! 
 30 Juillet 2014 
 Il a plu toute la nuit et au lever un certain désarroi nous gagne. Les habits prévus que l'on croyait de saison ne sont pas adaptés, pas plus que les chaussures légères ! Les premières voitures ouvertes laissent apparaître l'étendue du désastre : sièges, planchers, baies de pare-brises, coffres, de l'eau partout en quantités variées. Bon, il faut quand même continuer et les moteurs se remettent à ronfler. Toujours sous l'eau et dans une dense circulation qui laisse deviner le voisinage d'une agglomération importante : COLMAR. Après le contournement de la ville, nous montons vers le château du Haut Koenigsbourg sous la pluie agrémentée par le brouillard qui laisse deviner l'imposante masse de l'édifice. Nous maudissons cette météo qui nous empêche de profiter du site mais certains feront la visite à l'intérieur. Après avoir suivi la route des vins d'Alsace, un pur plaisir visuel, c'est à OBERNAI, sous le soleil, qu'aura lieu la pause déjeuner pour s'initier à la flammenküche et les premières « WeissBier » qui connaîtront plus tard un succès mondial ! 

Ce soleil qui avait regonflé le moral disparaît subitement et la pluie refait son apparition. Elle nous lâche pour la traversée du Rhin en bac mais reviendra lors de la montée dans la Forêt Noire que l'on imagine majestueuse dans la semi-obscurité ambiante. Nous adressons un salut spécial à l'ami de Georg Mr Rainer List venu en moto nous rejoindre pour nous mener à notre première escale en terre allemande, un charmant village où se niche notre hôtel sur une place typique entourée de maisons à colombages. Les connaisseurs remarqueront également les profils et angles dieons, déroutants de ces anciennes bâtisses. Ah, j'oubliais un détail : la pluie a cessé. 
 31 Juillet 2014 
 Au petit matin, nous jetons un dernier coup d’œil sur cette place si originale, nous nous livrons à une séance de poussette sur une Fiat dont la batterie est mal réveillée et qui n'acceptera de repartir que grâce aux câbles de Jean Pierre. Nous nous mettons en route pour le Porsche Museum de STUTTGART ZUFFENHAUSEN, toujours guidés par notre camarade en moto qui nous avait accueillis la veille. La découverte du monument ultra moderne provoque un petit choc, la façade à vitres miroitantes est spectaculaire et permettra de réaliser des clichés surréalistes. 
Pendant deux heures, nous parcourons les étages du bâtiment, agencé en colimaçon et dédié à l'histoire de la marque, ponctué par tous les modèles qui ont fait sa gloire, les autos des diverses éditions des 24 Heures du Mans occupent une place de choix. Nous prenons congé de l'ami de Georg qui nous a éclairés durant la visite : il a travaillé dans la firme, au département recherche entre autres, autant dire qu'il a été un interlocuteur de choix. Après la petite halte pique nique à MARBACH, ville du musée SCHILLER important écrivain allemand, la route se poursuivra dans la campagne sous le soleil. Il faut le souligner car on l'avait presque oublié ! Quelques arrêts de temps à autre pour admirer une curiosité, par exemple un musée aéronautique au milieu des cultures et troupeaux ! Le trajet se déroulera sans encombre jusqu'à l'hôtel à WEISSENBURG/BAYERN, avec vue sur une autre jolie place où les voitures ne seront tolérées que le temps du déchargement. Là encore, le repas sera l'occasion pour les amateurs, d'apprécier les bières locales et particulièrement la « WeissBier » qui deviendra une sorte de cri de ralliement à chaque halte ou repas. 
Une petite pensée émue pour la sympathique aubergiste qui a égayé la soirée par sa mine austère, le repas s'est terminée par un formidable « bazar » au moment des desserts, plus personne ne s'y est retrouvé entre les commandes initiales et les coupes de glaces servies : avec ou sans framboise, banane, crème chantilly. Tout les convives riaient, sauf notre aimable serveuse ! Une petite digression, entre nous, pour raconter les comportements curieux de certains participants qui se retrouvaient le soir sur le parking, avant de monter dans les chambres, à l'invitation du conducteur d'un cabriolet Renault blanc et qui ouvrait son coffre pour en sortir une mystérieuse bouteille...Ce manège d'ombres sur fond de lumière blafarde m'intriguait depuis quelques soirs. Voyant qu'ils étaient observés, « ils » m'ont invité à participer à leurs libations. J'ai décliné plusieurs fois d'affilée mais les derniers soirs, j'ai fini par me joindre à eux : j'ai découvert qu'ils étaient en fait nostalgiques d'un petit breuvage digestif amené de la bonne ville de CARCASSONNE, clandestinement introduit en Allemagne ! 
 1er Août 2014
 Le départ est sonné impérativement pour 8 heures car il faut être à 10 heures à l'embarcadère à KELHEIM pour prendre le bateau sur le Danube. Le parcours initial a été modifié en remontant une jolie vallée, l'Almühltal qui nous a gentiment menés à l'embarquement. Cette petite croisière vers le monastère de Weltenburg - fondé dans les années 600, permet de mesurer la puissance du cours d'eau dans un tracé de courbes surplombées de falaises. Des grottes sont visibles de temps à autre et les commentaires traduits par Josy (merci!) nous renseignent sur le riche passé historique qui a notamment vu passer Napoléon. Une collation et un plat pris dans la cour du vieux monastère, la bière y est barssée depuis 1050 ), et l'heure du retour en bateau est déjà arrivée. La deuxième partie de l'étape nous amène jusqu'à SIMBACH où nous attend un comité d'accueil du RVF, Alain CAMUS en tête. La joie de se retrouver est bien palpable, des rafraîchissements nous sont offerts et les conversations vont bon train. La fin du parcours se termine au but du voyage : EGGENFELDEN, plus précisément la Haus der Begegnung où certains prennent leurs quartiers, les autres se dirigent vers les gîtes à la sortie de la ville. Nous nous retrouverons tous pour le repas au petit restaurant près de la maison der Begegnung, repas qui se terminera tard dans une ambiance façon festin d'Astérix ! 
 2 Août 2014
 Ce sera la journée détente qui débute par une -presque- grasse matinée. On en profite pour rafraîchir et assécher les ancêtres à 4 roues avant de partir vers la maison-musée de Madame et Monsieur VON KHUON (Egalement membres  "Rottaler Veteranen Freunde" ) qui nous accueillent avec une grande amabilité et une extrême courtoisie. Monsieur nous détaille ses restaurations de motos et voitures, ses raretés émerveillent les plus connaisseurs : petite voiture BMW d'avant-guerre, motos et cyclos Victoria ; ces dernières sont rangées avec d'autres, à un premier étage et descendent au rez-de-chaussée grâce à un palan ! Madame VON KHON, de son côté, nous a préparé des spécialités locales qui seront unanimement appréciées. Il fait une température quasi- méridionale dans ce coin de campagne et on peut même se laisser aller à une petite sieste à l'ombre... Après avoir pris congé et chaleureusement remercié nos hôtes, nous reviendrons vers le milieu d'après-midi à EGGENFELDEN ce qui nous laisse un peu de temps libre avant de retrouver les ROTHALER VETERANS FREUNDE pour la soirée avec repas pris en commun dans les locaux où le club a ses bases. Encore une soirée animée avec pour centre d'intérêt LA spécialité que beaucoup attendaient : j'ai nommé le jarret de porc avec choucroute, véritable star culinaire qui a marqué ceux qui avaient fait les autres voyages. 
Nous étions en réalité dans un restaurant dont la salle va résonner des éclats de voix, un temps calmés par la corne d'Alain CAMUS. Ce relatif silence permettra la remise des cadeaux audois aux bavarois, assortie des échanges de discours pour sceller « l'amitié entre les peuples ». Remercions encore une fois Alain pour sa disponibilité et les euros remis à chaque équipage pour régler le repas. Le retour se fera dans la nuit et, devinez ? Sous la pluie !
3 Août 2014
 Ce sera la journée du rallye local, concocté par le toujours présent Alain CAMUS et qui nous conduira, à travers des routes champêtres, jusqu'à BRAUNAU, en AUTRICHE. Auparavant, tous les équipages avaient été rassemblés près de la « Haus des Begegnung », les voitures des 5 A étant un peu perdues au milieu de celles des nombreux amateurs allemands venus passer cette journée avec nous. Ils roulent bien sûr majoritairement avec des marques nationales dans un très bel état de conservation. 
On ressentira aussi le plaisir de retrouvailles avec ceux du RVF qui avaient fait le voyage dans le sud en 2013. Après le repas sous un chaud soleil, un membre du RVF dont j'ai retenu le prénom : 
Alfred Wölkl celui-ci habite à Winhöring., très affable et toujours souriant, nous a invités à prendre les rafraîchissements et le café dans sa maison de campagne. Il nous dévoilera sa collection de belles Mercédès d'avant-guerre ainsi qu'un modèle plus récent, perché sur son pont élévateur, en cours de restauration. Même une belle Porsche 911 esseulée dans un coin, attisera nos fantasmes ! Nouveau départ après avoir pris congé d'Alfred et de Madame, et, quelques kilomètres plus loin, toujours dans la campagne, nous faisons une nouvelle halte car certains sont assoiffés de WeissBier, ; une petite buvette bien sympathique et originale par son côté « musée »résonnera des plaisanteries lancées par nos animateurs habituels...Nous revenons en début de soirée à EGGENFELDEN pour aller pas trop tard au dodo car le lendemain, il faut se lever encore plus tôt. 
 4 Août 2014
 Aujourd'hui, nous laissons les voitures au repos puisque c'est en bus que nous voyageons, en l'occurrence celui du club RVF, qui nous conduira à MÜNICH. Normalement une visite des usines BMW était au programme mais le constructeur a annoncé, le vendredi avant, que la visite était annulée. Josy et Georg ont donc proposé de passer la journée dans la capitale de la Bavière, à 120 km de là. Alfred et d'autres membre du RVF nous accompagnent. Le trajet s'effectue sur des routes très encombrées et nous arrivons près du centre ville en fin de matinée. Sur les conseils de nos chefs de file, nous optons pour une visite du Deutsches Museum, véritable institution dont le gigantisme demanderait plusieurs jours de visite pour être découvert. Pour notre part, nous nous limitons aux départements aviation et mer-marine qui déjà occuperont deux bonnes heures et encore, sans trop s'attarder. D'autres membres ont choisi de passer tout le temps disponible pour en voir le plus possible. Georg et Josy nous avaient prévenus mais le contact avec l'endroit nous a ébahis. La somme d'informations et de matériels exposés est fabuleuse et il est difficile de satisfaire sa curiosité tout en regardant sa montre. 
Toutes sortes d'engins flottants ou volants attirent le regard, des équipements de recherche sous-marine, des embarcations en provenance de tous les continents, des avions depuis l'origine où l'homme cherchait à imiter l'oiseau, les dirigeables, enfin j'en oublie mais impossible de tout citer ; et je le rappelle, il ne s'agit que de deux départements du musée qui totalise en entier, 50 000 mètres carrés d'emprise au sol. Notre groupe se réserve un peu de temps pour aller faire un tour au centre ville. La mairie, la cathédrale retiennent notre attention par le gigantisme et la beauté des bâtiments qui cernent la grande place centrale, même si un grand chantier entrave quelque peu notre progression. En plus, le soleil (et la foule) est avec nous donc notre plaisir est total. Mais l'heure tourne et il est temps de rejoindre le bus pour le retour, en longeant le fleuve Ysar assez tumultueux. A l'arrivée, il nous faut rentrer aux chambres car ce sera notre dernière nuit à EGGENFELDEN et il est nécessaire de remballer les affaires et jeter un œil aux niveaux.
5 Août 2014
 Bye bye EGGENFELDEN ! Notre séjour se termine, nous nous regroupons devant la sacrosainte « Haus... » où notre ami Alain est déjà présent et c'est l'heure des photos de famille et de la remise des cadeaux : un petit sac pour chacun avec bière, casquette RVF, stylo et bretzel ! Une pointe d'émotion est perceptible dans l'atmosphère, merci encore à Alain et ses camarades. Dernières congratulations et les moteurs ronflent d'impatience. Nous prenons la direction de MASSING et autres localités dans la campagne pour un arrêt/visite à FREISSING. La vieille ville et son « dom », cathédrale perchée sur son promontoire, nous obligerons à nous dégourdir les jambes pour découvrir la riche décoration de l'intérieur. On en profite, midi approchant, pour faire des courses en vue du pique-nique que nous organiserons dans un jardin public. Nous repartons après une modification du parcours afin de gagner du temps en direction d'ULM. Nous emprunterons pour cela, une portion d'autoroute à la circulation cauchemardesque : pluie, chantier interminable, camions qui doublent, visibilité réduite, tout pour se régaler ! Enfin, nous approchons d'ULM, la pluie nous lâche enfin et nous sommes attendus quelques kilomètres avant par un autre ami d'enfance de Georg, Monsieur Friedrich Laier qui va nous piloter. 
Il nous fera visiter l'impressionnante cathédrale dont le clocher culmine à 161 mètres, c'est un chef d’œuvre d'art gothique remarquable notamment par ses dentelles de pierre. Nous reprenons la route, toujours conduits par Friedrich qui fera preuve de patience face aux feux tricolores très invasifs dans cette ville. L'étape prend fin dans la Forêt Noire, à EHLINGEN pour un repos réparateur après un repas où nous serons rejoints par d'autres amis de Georg dont un qui s'exprime dans un français remarquable. En tout cas un grand merci à Friedrich pour sa sympathie et sa passion pour la France. 
 6 Août 2014
 Le réveil des troupes est encore une fois matinal pour un départ à 8 heures sur les routes de la Forêt Noire. Nous retrouverons le Danube beaucoup plus calme qu ' à KELHEM en remontant jusqu'à DONAUESCHINGEN où se trouve sa source ainsi qu'un charmant château de style romantique. Malheureusement, le site en est chantier et une petite déception nous envahit. Le groupe a quelque peu éclaté et ce sont finalement deux « sous-groupes » qui vont arpenter les routes pentues de la Forêt Noire fréquentées par une circulation importante. Pendant notre repas repas de midi (le dernier en terre allemande) à un carrefour stratégique, nous verrons les poids-lourds raser les façades des habitations ou bien frôler l'arbre au milieu du rond-point. Bonjour la qualité de l'air et le silence ! 

La frontière française se rapproche, cette partie de territoire allemand se distingue par la richesse colorée des habitations et les vignes soignées sur un fond de paysages formé de collines verdoyantes. Le Rhin sera franchi à Breisach et la route continuera à travers la plaine alsacienne pour l'étape du jour à BELFORT. 
 7 Août 2014
 La descente vers le sud nous fait traverser les Alpes françaises, en Franche Comté, sur un réseau de routes sinueuses. Les paysages essentiellement forestiers sont parfois assez sinistres lorsque les arbres laissent la place aux prairies et que le soleil est aux abonnés absents. Dans l'un de ces hameaux de montagne, la Traction décide de faire un caprice dans un bruit d'échappement subitement libéré. Pas d'affolement pour son conducteur, quelques centimètres de fil de fer assureront la poursuite du voyage ! Après PONTARLIER où nous avons un petit peu « jardiné » et SAINT CLAUDE qui ne semble pas avoir enchanté grand-monde, la nature reprend un côté plus avenant au fur et à mesure que l'on se rapproche des paysages savoyards. Le voisinage du Rhône, les environs d'AIX LES BAINS et la proximité du lac du Bourget donnent des envies de halte ; si la fréquentation touristique est forte, ce n'est pas par hasard... Par contre, l'accès à l'hôtel par une vaste zone commerciale donne hâte d'arriver. 
 8 Août 2014
 C'est le dernier jour de l'aventure et l'étape la plus longue : près de 500 km et encore plus pour Josy et Georg qui devront continuer sur 200 km après CARCASSONNE. Ils partent donc aux aurores après avoir reçu, la veille, les congratulations et les témoignages de reconnaissance de tous les participants. Voitures et passagers fatigués s'élancent à travers la Grande Chartreuse, imposant massif qui mérite une halte en haut du col du Granier au panorama époustouflant. La montée a été épique avec de nombreux virages qu'il faut négocier en première. La descente s'amorce ensuite vers le département de l'Isère que l'on traverse à rythme soutenu. Pour notre part, nous dirons au revoir à Jean-Pierre, Marlène,Nicolas, François, Patrick, Corinne et Sophie lorsque arrivera l'heure du pique- nique. La chaleur commence à s'accentuer et s'amplifiera encore lorsque nous traverserons les arrière-pays vauclusien, gardois et héraultais. Nous gagnons l'autoroute A 75 jusqu'à BEZIERS puis jusqu'à NARBONNE par l'A9. 
Arrivés à la maison en début de soirée, les SMS échangés avec les autres membres nous rassureront sur leur bon retour. Voilà le récit de ce voyage tel que je l'ai vécu, j'ai surement oublié des séquences mais je veux souligner l'excellente ambiance entre les participants, les franches parties de rire qui ont animé repas au restaurant ou pique-niques et enfin la solidarité toujours présente lorsque sont survenus quelques contretemps techniques où lorsqu'il s'est agi de ramener sur le bon chemin les équipages peu expérimentés en navigation. Merci encore aux organisateurs, Josy pour son inépuisable disponibilité et son travail pour le rapprochement des peuples (!) et Georg pour sa connaissance du pays et de son histoire et à tous les deux pour cet énorme travail de préparation.
 Auf wiedersehn !!
 Voyage organisé par Josy et Georg - Texte : Michel Terrast / Photos Jean-Pierre FOLI / Josy et Georg Erlenwein...