jeudi 25 avril 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - DIDIER EN TRES BONNE COMPAGNIE....


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - A CHACUN SES REFERENCES !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - - Marc Nicolosi... le pape de la voiture ancienne !!

Les amateurs de voitures anciennes lui doivent tout. 
Ce grand escogriffe à la gouaille parisienne avait sauvé du naufrage les voitures de nos grands-parents avant de créer le salon Rétromobile. 
Il est décédé à l’âge de 84 ans. C’est dans la ville qui l’avait vu naître le 3 décembre 1934 que Marc Nicolosi s’est éteint. 
Sa voix de stentor, son rire profond, son franc-parler et son cœur d’or dissimulé sous une forte carapace nous manquent déjà. 
 Les amateurs de voitures anciennes lui doivent tout. 
Ce grand gaillard, qui avait éveillé les consciences à la vieille bagnole, avait créé le salon Rétromobile où plus de 100.000 visiteurs continuent chaque année en février à communier à la passion dévorante de ces carrosseries sculptées à la main. 
Si sa grande silhouette s’était faite de plus en plus rare dans les allées de «son» salon, ce bon vivant s’accordait encore quelques sorties le samedi, près de la gare du Nord, pour déjeuner avec une bande de bugattistes autour de l’expert Stéphane Bonoron. Marc était une voix dans ce monde, une boussole, une pensée. Il éclairait toujours de sa faconde les déjeuners de l’Académie Bellecour, l’association de personnalités de l’automobile qui élit le meilleur livre automobile de l’année et dont il était l’un des membres éminents. 
Même si on ne lui faisait pas, Marc n’était pas du genre à rouler des mécaniques. François Melcion, son complice de Rétromobile, raconte que «Marc était un fédérateur. Il avait su faire partager à des milliers de gens sa passion». 
Le plus important pour lui était de transmettre le flambeau aux jeunes générations. C’est ainsi qu’il avait beaucoup œuvré au sein du club Bugatti pour faire entrer un public de jeunes passionnés. 
Les Bugatti auront été la grande affaire de sa vie. Les vraies. Celles des seigneurs de la course. Le Type 35 en particulier. Il possédait la sienne depuis 1962. Sa carrosserie avait longtemps revêtu les couleurs de l’artiste Sonia Delaunay. «Il n’était pas monomaniaque mais presque», raconte François Melcion tombé aussi dans la marmite Bugatti. 
Ensemble, ils ont écumé les routes de France et d’Europe, lunettes d’aviateur vissées sur la tête, au volant de leurs bolides de l’âge d’or de l’automobile. 
Rouler en Bugatti ne s’improvisait pas. Il fallait être démerde. Savoir régler le carburateur à pointeau ou démonter le moteur. «Nous avons parcouru plus de 100.000 km en Bugatti et nous sommes toujours rentrés à la maison, poursuit François. Sauf une fois en Italie où Marc a été obligé de laisser sa 43 sur le bord de la route. 
Je crois que son ego en avait pris un coup ce jour-là.» La mécanique, Marc avait dû l’apprivoiser. En 2015, à l’occasion de la célébration des 40 ans du salon Rétromobile, il nous racontait qu’il avait toujours préféré tremper ses doigts dans l’huile de ricin que de tenir une craie en main. À 17 ans, il s’échappe du lycée pour travailler dans un petit garage. «Seule la mécanique m’intéressait mais je n’y connaissais rien. J’ai appris sur le tas», disait-il. Malgré sa bonne volonté, Marc avoue parfois ses limites. «Le patron me demande un matin de changer un embrayage d’une voiture. Je tourne en rond sous la voiture. L’autre mécanicien voit le ménage et devine mon ennui. En quinze jours, il m’a enseigné le b.a.-ba de la mécanique.» 
À la suite d’une fausse manœuvre ayant entraîné l’incendie d’une 4CV, Marc est finalement invité à prendre la porte. Il met le cap sur la Côte d’Azur où son beau-père tient le garage Franco-Belge, à Villeneuve-Loubet. Dans cette France du début des années soixante où les familles rêvent de s’offrir les premiers appareils électroménagers, son beau-père rachète des voitures anciennes. Marc suit le mouvement. Avec Binda, Raffaelli et Pibarot, il crée bientôt une bande inséparable. «Nous passions nos journées à chercher des voitures. Un matin, on décidait de jeter notre dévolu sur tel ou tel village.» Leur technique parfaitement huilée les dirigeait à chaque fois au bistrot du village. «On disait que l’on venait pour la voiture ancienne.
 Presque à chaque fois, le cafetier répondait laquelle? 
La partie était gagnée.» C’est l’époque où Henri Malartre écume les campagnes à la recherche de voitures anciennes, principalement d’avant 1914. 
De leur côté, les quatre compères s’intéressent aux voitures des années 20-30. André Binda avait même créé le club 24-34. En 1967, Marc pose ses valises en Bourgogne, à Etrée, sur les terres de ses grands-parents où il a tant de souvenirs. Sur l’enseigne qui surplombe la clôture, on lit sur fond rouge «Garage du Collectionneur». Pas un seul automobiliste ne peut y échapper. Marc s’est installé en bordure de l’autoroute du Soleil, à la sortie Avallon, là où le ruban d’asphalte poursuit sa route sur la nationale 6. Il fait partie des pionniers à se spécialiser dans la restauration des anciennes. 
Au début des années 1970, tous les amateurs se retrouvent dans ce repaire bourguignon, à mi-chemin entre le garage et le musée. Les étrangers, eux aussi, sont de plus en plus nombreux à s’arrêter. Votre serviteur alors enfant y usera même ses culottes courtes sur la balançoire au fond du jardin. Alors adolescent, François Melcion obtient de ses parents une halte chez Nicolosi. 
Au milieu des trésors qui électrisent aujourd’hui les salles d’enchères, François déniche l’assise arrière qui manque à sa Citroën C4. «Tu as le permis?», lui demande Marc. «Non mais j’ai une voiture», réplique l’adolescent. Les deux hommes ne se sont plus jamais quittés. En 1974, Marc a deux activités: le garage et la location de voitures pour le cinéma. 
Devenu incontournable dans le microcosme de l’ancienne, Marc se retrouve embringué par Jean-Pierre Jouët, un des leaders des salons, dans le projet d’une exposition de voitures anciennes pouvant servir de tremplin au lancement de l’encyclopédie Alpha Auto éditée par Atlas. Année 1975: le salon s’installe pendant dix jours dans la gare désaffectée de la Bastille. Sollicitée, l’ASAVE, l’association qui organise les courses de voitures historiques en France, fournit le plateau de près de cent véhicules. L’exposition accueille 3000 visiteurs. L’année suivante, Marc renouvelle l’expérience mais, pour que la mayonnaise prenne, il a l’idée d’ajouter une dimension commerciale. Sans le savoir encore, il vient d’inventer Rétromobile. 
C’est ainsi que les marchands de pièces détachées, les brocanteurs, les clubs de marque s’invitent à la Bastille. Mais également les constructeurs soucieux de soigner leur héritage. François tient un stand pour Pégase, sa boutique de documentation installée rue de Saussure, à Paris. Il ne tardera pas à rejoindre Marc pour prendre en charge la location des véhicules pour le cinéma. De son côté, Marc se retrouve aspiré ans l’organisation de Rétromobile. Le Garage du Collectionneur ferme. D’année en année, Rétromobile grandit. Sans jamais perdre son aptitude à subjuguer, à surprendre et à faire rêver. Chaque édition apporte son lot de surprises. 
Chaque année, l’exposition de nouveaux véhicules témoigne du génie et de l’imagination d’un secteur automobile sans cesse en mouvement. En l’espace de quelques années, Rétromobile est devenu incontournable. Ce salon est un lieu de mémoire. Mémoires d’aventures humaines, culturelles et industrielles. C’est aussi le carrefour de toutes les rencontres. Un lieu fédérateur. À partir de 1981, les dévots de la voiture anciennes migrent à la Porte de Versailles. L’organisation se muscle avec l’arrivée de Thierry Farges. François seconde désormais Marc. Définitivement inséparables, les deux passionnées présentent des machines toujours plus rares, plus étonnantes, plus somptueuses. 
Ils passent l’année sur les routes à rencontrer les collectionneurs et à les convaincre de venir exposer leurs joyaux à Rétromobile. Au fil des ans, Marc démontre, avec le concours de son équipe, qu’il est un organisateur hors pair. Rétromobile fait même des petits avec l’organisation d’un «petit» salon dans le port de Cannes. «J’emmenais tous les exposants déjeuner à l’île de Lérins», nous racontait Marc. Promobile, la société organisatrice de Rétromobile, rachète le salon du jouet Toymania. Le travail sans jamais se prendre au sérieux. 
En 1994, Marc décide de céder Promobile à Hervé Ogliastro, un autre véritable passionné d’automobiles. Jamais à court d’idées, Marc avait aidé sa femme Isabelle à ouvrir en 1987 la Galerie Vitesse chargée de promouvoir les artistes peintres, dessinateurs, sculpteurs et photographes cultivant un goût certain pour l’automobile et la locomotion au sens large. En 2014, Rétromobile avait rejoint le hall 1 du parc des expos de la porte de Versailles, le plus prestigieux. Le rêve de Marc était exaucé. Aujourd’hui le monde de la voiture ancienne pleure la disparition d’un seigneur. Marc rejoint Roland Urban, un autre pape... mais de la Jaguar, décédé en 2016. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, sa femme Isabelle et ses enfants, Anne, France et Baptiste.
Source : lefigaro.fr -

CLUB5A - LE TOP 30 DES VOITURES - LES PLUS INSOLITES DES SERIE TELEVISEES.....


Les grands constructeurs automobiles ont fabriqué des voitures de série avec un look sortant des standards habituels...en voici le top de 30 modèles !!
On trouve de tout sur Internet, c’est également valable en matière d’automobiles. Nous passons en revue les voitures les plus insolites du web..... 
Source : JekDude

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - POUR UN SOMMEIL DE COMPETITION !!

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE….


 

mercredi 24 avril 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - ALAIN-BERNARD-REGIS-OLIVIER ....DES PASSIONNES DE MOTOS ANCIENNES...

Source : lindependant.fr-Jean GUY- Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
 

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2018 - UNE CREME GLACEE POUR DEUX....


 

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - BOURSE MOTOS DE BRAM ....LES BENEVOLES SONT SUR LE PONT !


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - UN SUPPORT CLES MURAL ORIGINAL !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Le LAB..........cinquante ans au service de la sécurité de l’automobiliste !!

Financé par PSA et Renault, cet organisme de recherches et d’innovations en matière de sécurité routière fête son cinquantenaire. Voyage au sein de cette structure unique en Europe. Avant que l’administration ne s’empare de la sécurité routière, les constructeurs s’occupaient déjà de rendre les voitures plus sûres. Ainsi, le LAB, financé par PSA et Renault, fête aujourd’hui ses cinquante ans. Cet organisme méconnu et unique en Europe (il est le fruit d’une association de deux constructeurs sur un domaine non concurrentiel) nous a ouvert ses portes. 
Créé en 1969 par Claude Tarrière, un médecin, il rassemble une vingtaine de spécialistes aux compétences complémentaires: ingénieurs, médecins, chercheurs, accidentologues, psychologues du comportement, analyseurs de données, experts en biomécanique, ou encore experts en ergonomie cognitive. En cinquante ans, le LAB a effectué 642 publications scientifiques, a été à l’origine de 30 thèses, et a reçu 8 récompenses internationales. «Le LAB, c’est cinquante ans de savoir-faire fondé sur l’observation, l’analyse et l’anticipation», résume Stéphane Buffat, le directeur du LAB, dont le nom complet est Laboratoire d’accidentologie, biomécanique et d’études du comportement humain. 
Ces recherches sont souvent à l’origine des progrès technologiques développés par les constructeurs, qui ont joué un rôle majeur et tangible dans la chute de la mortalité routière. Depuis 1973, le risque d’être tué en voiture a été divisé par cinq, les blessures graves ont diminué de 40 % chez les conducteurs et de 15 % chez le passager avant. «Un véhicule produit aujourd’hui permet de réduire la gravité des accidents de 30 % par rapport à un véhicule conçu il y a vingt ans», estime le LAB, qui vient de fournir «78 scénarios de situations critiques de la vie courante à prendre en compte pour la validation de la sécurité des véhicules fortement automatisés». 
La voiture autonome est déjà décortiquée par les spécialistes de Nanterre (siège du LAB), et ils planchent sur les futures innovations en anticipant leur arrivée. L’Advanced eCall sera un atout majeur pour adapter, ajuster et mieux qualifier les besoins en ­termes de soins et de secours, en coordination avec les plateformes d’urgence Ils évaluent au-jourd’hui l’Advanced eCall, une évolution perfectionnée de l’eCall (pour «emergency call»), technologie embarquée obligatoire depuis avril 2018. L’eCall déclenche automatiquement un appel de détresse auprès des services de secours à la suite d’un choc, et envoie la position GPS du lieu du sinistre (20 % des accidents mortels sont isolés), l’heure, le type de véhicule et le type de carburant. 
Ce dispositif de sécurité permet aux secours de mieux profiter de ce que les sauveteurs nomment la «Golden Hour», la première heure après l’accident. L’Advanced eCall va beaucoup plus loin. Ce nouveau système détecte en plus le type de collision, le nombre de personnes impliquées (ceinturées ou pas), la position du véhicule, un éventuel incendie ou une possible immersion. Il intégrera la cotation d’Euro NCAP dès 2022. «L’Advanced eCall sera un atout majeur pour adapter, ajuster et mieux qualifier les besoins en termes de soins et de secours, en coordination avec les plateformes d’urgence», estiment Cyril Chauvel, directeur adjoint, et Franck Leopold, tous deux accidentologues. La voiture connectée est l’autre chantier d’importance pour le LAB. 
Les experts l’évaluent au travers de SCOOP, un projet public fondé sur l’échange d’informations entre véhicules connectés et entre le véhicule et la route. Il devrait permettre, notamment, d’améliorer la facilité d’utilisation de ces systèmes (interfacehomme-machine) ainsi que leur intégration dans le navigateur du véhicule. SCOOP préfigure également le projet InDid (Infrastructure digitale de demain), qui lui fera suite. Concrètement, ce dialogue entre machines augmentera la sécurité des véhicules en mouvement par un échange instantané d’information, à la manière de ce qui existe déjà dans le contrôle aérien. 
«Nous avons élaboré une méthode unique de recueil des données en conditions réelles auprès de 50 utilisateurs et 10 experts automobiles sur six mois», précisent Laura Bigi, responsable de la synthèse accidentologie, et Arnaud Koustanal, psychologue spécialisé dans le comportement des conducteurs. Mais il n’y a pas que les automobilistes qui bénéficient des travaux du LAB. Les piétons, mais aussi les cyclistes, les deux-roues motorisés et ce que l’on nomme les «nouvelles formes de mobilité» (trottinettes, skate-board, gyropode, gyroroue) en profitent aussi. «Notre activité de re-simulation est unique en France! 
Depuis le milieu des années 1990, nous recréons virtuellement une cinquantaine d’accidents chaque année», expliquent les accidentologues Henri Chajmowicz et Philippe Lesire. «Comme j’aime les acronymes, dit ce dernier, je préconise la règle des trois P: prévention, protection, prévenance.» Elle pourrait résumer l’activité du LAB. Après une visite de ses installations, vous ne verrez plus de la même façon votre voiture. 
Dates clés :
• 1973 Début des travaux en biomécanique avec utilisation de mannequins et reconstitution d’accidents. 
 • 1983 Première campagne d’essais avec des sièges d’enfants. 
 • 1996 Mise en place d’une base de données européenne commune. 
 • 2007 Participation à une étude mondiale, regroupant constructeurs et équipementiers, sur la modélisationde l’être humain.
Source : lefigaro.fr 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - BAIN DE BOUE !!


 

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE….


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - LE TOUR AUTO EST DE RETOUR SUR CARCASSONNE LE 25 AVRIL 2024...VENEZ NOMBREUX !

Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
 

CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION AUTO - La Peugeot 601 Eclipse de Marcel Pagnol...

 

Qui ne connaît pas Marcel Pagnol (1895-1974), écrivain, dramaturge, metteur en scène de pièces de théâtre, cinéaste et producteur français ? Natif d’Aubagne, cet autodidacte réalisa la fameuse trilogie Marius (film de 1931), Fanny (film de 1932), César (film de 1936). 
Cette série mettait en avant les relations intergénérationnelles parsemées de difficultés et de joies. Les films Fanny et César ne furent espacés que de 4 ans, mais dans la narration, de deux décennies. Pour la dernière scène, les voitures présentes devaient refléter ce décalage dans le temps. Fanny, rôle joué par Orane Demazis (1894-1991), roulait en Citroën Traction Avant 7B cabriolet. Marius, rôle joué par Pierre Fresnay (1897-1975), roulait avec celle d’un client, une Peugeot 601 cabriolet. Au total, il fit plus d’une vingtaine de films jusqu’en 1954. 
Et son amour pour les Peugeot 601 ne se démentit pas : Marcel Pagnol était le propriétaire d’une Peugeot 601 Eclipse conçue par le trio Émile Darl’mat, Georges Paulin et Marcel Pourtout. Cette automobile fut utilisée dans le film Le Schpountz, le rôle principal, Irénée Fabre, étant joué par Fernandel (1903-1971). Cette voiture existe toujours et fait l’objet, aujourd’hui, d’un ambitieux projet de restauration. La Peugeot 601, le haut de gamme de Peugeot signée Henri Thomas... 
Thomas, sa structure est conçue avec des longerons caissonnés (tubulaires) en tôle d’acier embouties, ainsi qu’une structure partiellement en bois. Elle offre deux empattements différents (2 980 mm pour la Peugeot 601 « Normale » et 3 200 mm pour la Peugeot 601 « Longue ») et quatre carrosseries (berline, coach décapotable, roadster, limousine « familiale », coach sport et coach profilé). Mais elle marque surtout le retour de Peugeot aux moteurs 6 cylindres. 
Ainsi nous trouvons, sous son capot, un bloc-moteur 6 cylindres (culasse en fonte) en ligne à carburateur solex 2.1L (2150cm3) de 60ch en position longitudinale avant. Il est accouplé à une boîte de vitesse manuelle 3 rapports (+ marche arrière). Le système de freinage est assuré par des tambours (à câbles) avec servofrein. Le comportement routier passe par une direction à vis, un train avant à roues indépendantes et arrières rigide à amortisseurs hydrauliques. Sa vitesse de pointe est entre 105 km/h et 110km/h selon le poids de la carrosserie qui se situe entre 1180kg et 1400kg. 
Symbole du haut de gamme de Peugeot, elle fut produite à 3999 exemplaires. La Peugeot 601 bénéficia également d’une déclinaison « Eclipse ». Elles se démarquent par leur design aérodynamique et leur ligne dite « ponton ». Confiés par Emile Darl’mat, concessionnaire Peugeot sur la rue de l’Université à Paris, au « styliste » Georges Paulin et au carrosserier Marcel Pourtout, ces exemplaires bénéficiaient d’un système d’hard-top électrique imaginé et breveté par Georges Paulin. 
Il existe également des Peugeot 301 et des Peugeot 401 « Eclipse ». La production confondue des trois gammes représenta 100 exemplaires environ. Jean-Pierre Peugeot acheta le brevet Eclipse en 1935 et la nouvelle Peugeot 402 Eclipse fut présentée au Salon de l’automobile de Paris d’octobre 1935, puis fabriquée à Sochaux. Hubert Auran et Arnaud Lagadec : « La Peugeot 601 Eclipse de Marcel Pagnol ira aux Fonds de dotations Marcel Pagnol » Vous êtes actuellement le propriétaire de ce monument cinématographique et automobile : la Peugeot 601 Eclipse du film « Le Schpountz » (1938) ayant appartenu à Marcel Pagnol. 
Il l’a acquis en 1935. Lors de la Seconde Guerre mondiale, cette voiture fut cachée dans la grange du Château de la Buzine, également propriété de Marcel Pagnol. Ce château fut notamment réquisitionné par l’Armée allemande avant d’être occupé par des Francs-tireurs partisans, puis l’Armée française avant d’héberger des réfugiés portugais sinistrés du Port de Marseille. Durant tout ce temps, la Peugeot 601 du Schpountz était là, oubliée de tous. Pouvez-vous nous dire comment avez-vous connu cette voiture ? Votre première rencontre ?
 Hubert Auran : J’en ai connu l’existence que lorsque j’étais au Château de la Buzine. Je ne l’avais jamais vu et elle était sous du fourrage, dans un grenier à foin. J’y ai également rencontré Marius Broquier, un ami d’enfance de Marcel Pagnol. Il m’a dit qu’il y avait des tonnes et des tonnes de foin dessus, car elle avait été cachée en 1939 pour que les Allemands ne requestionnent pas la voiture. Il y avait que très peu de monde qui le savait. Lui-même, il n’avait vu qu’un petit coin de carrosserie ! 
Il m’a invité à déjeuner avec la famille Pagnol. Marcel Pagnol était là. Pour moi, Marcel Pagnol, c’était une divinité ! Je n’osai même pas lui parler, car j’étais impressionné ! J’ai très vite sympathisé avec lui et il m’a dit : « La voiture est au château. Il faut que tu ailles la chercher. Je t’en fais cadeau » ! C’était en avril 1974. Je ne suis pas allé chercher la voiture tout de suite et j’ai mis deux ou trois ans avant d’aller la récupérer. Hélas, Marcel Pagnol était mort. Je suis donc allé voir la sœur de Marcel Pagnol qui habitait au château, accompagné de Marius. Heureusement, elle savait que Marcel Pagnol avait donné la voiture et qu’elle avait le nom écrit sur un bout de papier dans le buffet de la cuisine. 
Marius a confirmé mon identité. On a donc décidé que je pouvais aller la chercher. On est descendu à deux avec un camion. On n’avait pas grand chose, car on pensait qu’il suffisait juste d’enlever le foin. Mais quand on a commencé à la dégager, on a découvert qu’il n’y avait plus de roues, ni rien ! On s’est demandé comment on allait la charger sur le camion ! On a mis deux jours pour la déplacer et on l’a chargé comme on a pu, ce qui n’était pas évident à l’époque, car le camion que j’avais, on l’avait équipé en porte-voiture, mais c’était juste un petit camion de paysan avec un plateau. 
On s’est accroché aux poutres du hangar pour soulever la voiture et y glisser le camion dessous. En repartant, on est passé devant le château et je l’ai photographié sur le camion. Elle était exactement dans l’état d’aujourd’hui. Il lui manquait des panneaux en tôle d’aluminium comme le capot, mais aussi le moteur… La voiture a été complètement pillée à l’issue de la guerre. Cette voiture est de 1935 et on roulait très peu à l’époque. De ce fait, elle devait avoir que très peu de kilomètres. Le moteur a été donc démonté tant bien que mal (et plus mal que bien pour être vendu), car il pouvait être mis sur d’autres voitures.
 Le train-arrière a aussi disparu, sans doute pour servir de remorque. Hubert Auran : A l’époque, on trouvait encore des pièces de Peugeot 601. Je me suis dis que quand je trouverai les pièces, je les achèterai. Ça m’est arrivé de rencontrer des Peugeot 601 : soit elles étaient belles et je ne voulais pas les désosser, soit elles étaient à la ferraille, mais toujours dans des endroits où il était difficile de démonter les pièces. De ce fait, je ne m’en suis jamais occupé. La voiture est restée comme ça pendant quarante et quelques années. Quand je me suis mis en ménage avec la mère d’Arnaud (Lagadec, ndlr), Arnaud, qui était déjà passionné par les véhicules d’avant-guerre, m’a tanné pendant plusieurs années à ce sujet. 
 Arnaud Lagadec : J’adore Marcel Pagnol pour toute sa poésie et sa littérature. Pour moi, cette voiture est vraiment le « Graal à faire ». J’ai toujours souhaité la restaurer et ça s’est concrétisé en 2015. J’ai racheté une Peugeot 401 pour récupérer les pièces manquantes. A l’origine, c’est un projet personnel et familial. On a réussi comme ça à regrouper toutes les pièces de la voiture pour pouvoir, le jour où on aura les finances, la restaurer. Début 2020, vous vous avez été rejoints dans cette aventure par Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel Pagnol, qui a lancé les Fonds de Dotations Marcel Pagnol. 
Cette association a pour but de restaurer et sauvegarder le patrimoine de Marcel Pagnol, dont la voiture, dans le cadre de la création d’un Musée Marcel Pagnol. Hubert Auran : J’ai connu Nicolas Pagnol, il y a à peu près 25 ans, dans le cadre de mon travail. J’étais loueur de véhicules de cinéma. De ce fait, on s’est rencontré sur le remake de « La Femme du boulanger » (1999) avec Roger Hanin (1925-2015) dans le rôle principal. On a commencé à discuter et je lui ai parlé de la voiture de son grand-père. Je lui ai dit que je n’en faisais rien et je lui ai demandé s’il la voulait. Il a décliné. Puis, plusieurs années plus tard, comme il a des opportunités pour créer un musée Marcel Pagnol, il m’a proposé de collaborer ensemble sur sa restauration. 
Nicolas Pagnol a donc lancé une opération de crowdfunding pour obtenir le financement d’une telle opération. Quand nous aurons mener à bien cette mission, la voiture ira aux Fonds de dotations Marcel Pagnol. Car, une fois cette Peugeot 601 Eclipse entièrement restaurée, elle est destinée au Musée Marcel Pagnol ! Hubert Auran : La Peugeot 601 était le haut de gamme de Peugeot. Certaines Peugeot 601 avaient des carrosseries spéciales faites par des carrossiers spécialisés et d’autres étaient dotées du système « Eclipse » qui n’était pas une appellation de Peugeot. Nous devons ce système à Georges Paulin, qui était dentiste de son état à Paris ainsi qu’un « styliste ». Il dessinait des carrosseries de voitures et il a déposé le brevet « Eclipse » qu’il appelait « Transformation automatique Eclipse« . 
Ce système ne fut pas utilisé que sur des Peugeot bien qu’il n’y eut que très peu d’exemplaires. Il y a eut des Lancia, une Panhard & Levassor, une Hotchkiss… Beaucoup de voitures ont été faites à l’unité. La Peugeot 601 Eclipse – pour ne pas dire Peugeot 601 CC – ou la Peugeot 401 Eclipse étaient des voitures au catalogue de Peugeot, mais qui avaient une carrosserie totalement différente. C’était une carrosserie de série réalisée dans leur atelier de commande spéciale à La Garenne-Colombes. En dehors de ça, il y avait des maîtres-carrossiers dont Marcel Pourtout. 
Comme Georges Paulin était ami avec Marcel Pourtout, ils ont réalisé cette voiture unique pour Marcel Pagnol. Ils lui ont présenté leurs plans qui ont été « validés » par Marcel Pagnol. C’est donc Georges Paulin qui a dessiné entièrement cette voiture avec le système « Eclipse ». Avec ce système innovant de toit rétractable – CC comme on dit aujourd’hui – et sa carrosserie « ponton », cette voiture était avant-gardiste ! Et pour quand même le citer parce que c’était tout à son honneur, Georges Paulin a été fusillé par les Allemands au Mont Valérien à 42 ans, car c’était un résistant. Pouvez-vous nous en dire plus sur les caractéristiques techniques de cette Peugeot 601 Eclipse ? Hubert Auran : La Peugeot 601 Eclipse repose sur un châssis à deux longerons avec le moteur à l’avant – un 6 cylindres à soupapes « tristement » latérales – et une transmission-pont arrière. 
C’est donc une propulsion. A l’époque, la majorité des véhicules était conçue de cette façon. Et après, on posait une caisse dessus, une carrosserie qui était fabriquée en général par le constructeur, mais il était possible d’acheter la voiture avec le châssis et le moteur tournant et de l’amener chez un maître-carrossier. Il n’était pas rare qu’une voiture hors série, comme cette Peugeot 601 Eclipse, arrivait à coûter deux à trois fois plus chère que la voiture de base. Arnaud Lagadec : Tout d’abord, nous devons refaire l’ossature en bois. Nous ne pouvons rien démonter sur le modèle original, sinon nous risquons de perdre le gabarit. 
Le menuisier devra refaire entièrement la structure « copie-conforme » en travaillant sur un châssis similaire à côté de l’original. Quand les bois seront refaits, il les assemblera pour reconstruire l’ossature avec des renforts en fer. C’est ce qu’on appelle le travail de ferrage de la carrosserie que tous les carrossiers de l’époque savaient faire. Quand la structure est prête, on démonte l’actuelle. On faudra faire la mécanique/châssis mécanique (châssis, mécanique, freins, pneus…). 
Quand tout est fait, on repose l’ossature bois et elle sera amenée à un tôlier-formeur. Notre objectif est de conserver au maximum tous les éléments de carrosserie déjà existants. On y tient vraiment ! Elles seront donc sablées pour faire partir la rouille qui est la lèpre de la tôle d’acier. Il faudra alors replacer les éléments d’origine, puis compléter.
 Il faudra, par exemple, retrouver le galbe du capot et du toit pour que le système « Eclipse » refonctionne comme à l’époque. Tous les pièces devront être faites à la main pour reconstruire entièrement la voiture. Elle reprendra également sa couleur d’origine en deux teintes de bleue : bleue nuit en haut et bleue ciel en bas. L’intérieur sera en cuir gris, comme à l’origine. Nous avons la chance d’avoir le tableau de bord gris foncé avec son compteur Peugeot. Je pense que la peinture intérieur devait coller à la couleur du cuir qu’il y avait. En bref, tout se fera étape par étape : châssis, mécanique, tôlerie, peinture, électricité, sellerie, chrome… 
Nous avons déjà fait faire plusieurs devis, en complément de mon expertise en tant que restaurateur de voiture. Refaire la mécanique, les freins, le châssis sont dans mes cordes, mais la recréation de la structure et de la carrosserie demande des compétences spécifiques. C’est un métier à part. Il faut recréer beaucoup d’éléments qui ont disparu dont le capot-moteur, le toit et le coffre. Il faut savoir qu’il y a très peu d’archives. Les seules photos qui restent sont sur Internet et c’est tout. Et il y a le film (« Le Schpountz », ndlr) !
Grâce au film, j’ai pu faire toutes les captures d’écran pour avoir tous les petits détails comme les poignées intérieures afin que tout corresponde. Après, nous avons la chance d’avoir la voiture sous les yeux qui nous donne les proportions exactes, par exemple. Ce n’est pas comme une recréation de A à Z. Grâce à Jérôme Delmas, nous avons une vidéo de l’époque où on la voit rouler et où le toit rentre et sort. Nous avons pu remarquer qu’elle avait ainsi les doubles vitres à l’arrière comme certaines Bugatti. 
Nous remercions tous les passionnés qui nous transmettent leurs documents pour qu’on soit au plus proche de son état originel, telle qu’elle était à sa sortie d’usine. (La restauration totale de la Peugeot 601 « Eclipse » de Marcel Pagnol serait estimée à 250 000€, ndlr) 
 Source: absolutelycars.fr-Peugeot Italia