samedi 18 janvier 2025

CLUB5A - SPORT AUTO - LES PREMIÈRES COMPÉTITIONS AUTOMOBILES !!

C’est dans les deux dernières décennies du XIXe siècle que débuta l’essor de l’automobile. Rendus audacieux par les prodigieux progrès de la science et de la technique, des inventeurs rivalisèrent d’ingéniosité, les uns croyant à la vapeur, les autres au moteur à explosion. En février 1884, Édouard Delamare-Deboutteville (1856-1901) construisait en effet le premier moteur à explosion. 
Quelques années auparavant, les recherches sur la traction à vapeur – menées par Amédée Bollée (1844-1917), Léon Serpollet (1858-1917) et la Société de constructions mécaniques de Dion-Bouton et Trépardoux – avaient connu de nombreuses applications : le monde industrialisé était mûr pour l’automobile. Des bricoleurs de génie – comme le marquis Albert de Dion (1856-1946), Émile Levassor (1844-1897) ou Serpollet – aux industriels comme André Citroën (1878-1935) ou Louis Renault (1877-1944), des trompe-la-mort qui, dès 1899, dépassaient les 100 kilomètres/heure aux artistes comme Ettore Bugatti (1881-1947), installé en Alsace, les débuts de l’aventure automobile écrivent une saga bien française…
 Cependant, ces nouveaux engins faisaient encore peur ; de fortes résistances psychologiques les discréditaient. Ils suscitaient l’incrédulité quant à leur viabilité et à leur endurance. À l’époque, l’automobile est surtout un sport, non un moyen de locomotion, et la compétition devient l’un de ses modes naturels d’expression, synonyme de modernité. Constructeurs désireux de prouver la qualité de leurs modèles et de mettre à l’épreuve leurs innovations techniques, sportsmen adorant relever des challenges, tous participèrent avec enthousiasme à ces courses qui n’étaient pas dénuées de danger puisqu’il y eut des victimes, tant parmi les concurrents que dans les rangs des spectateurs. 
Néanmoins, elles préfiguraient les grands rallyes automobiles du siècle suivant. La première grande course automobile fut organisée le 22 juillet 1894. Elle reliait Paris à Rouen. Vingt et un concurrents étaient au départ. Elle éveilla l’enthousiasme du public pour ce genre de manifestation. Les années suivantes virent ainsi se multiplier les courses de « ville à ville » : Paris-Bordeaux les 11 et 12 juin 1895, Paris-Marseille-Paris du 24 novembre au 2 décembre 1896. En 1897 eurent lieu, entre autres, trois compétitions importantes : Marseille-Nice-La Turbie, Paris-Dieppe et Paris-Trouville. La course Paris-Dieppe se déroula le 24 juillet 1897. 
Elle rassemblait des motocycles, des voiturettes à vapeur et des automobiles à pétrole. Les concurrents devaient couvrir une distance de 171 kilomètres. La photographie représente l’un d’entre eux, Mayade, vainqueur avec Merkel du Paris-Marseille-Paris l’année précédente sur une Panhard-Levassor quatre-cylindres. Cette course Paris-Dieppe fournit le deuxième des premiers morts de l’automobile : le marquis de Montaignac perdit le contrôle de son véhicule au cours d’un dépassement et versa dans le fossé. La première victime avait été Émile Levassor qui, grièvement blessé pendant le Paris-Marseille-Paris, décéda au début de l’année 1897. Jamin remporta le Paris-Dieppe en 4 heures 13 minutes 33 secondes, sur un tricycle conçu par Léon Bollée.
 Il réédita cet exploit au cours du Paris-Trouville, le 14 août 1897, avec le même véhicule. Deux ans plus tard, l’Automobile-Club de France organisa, en collaboration avec le journal Le Matin, un Tour de France en sept étapes du 16 au 24 juillet. Partis de Champigny, les concurrents étaient successivement attendus à Nancy, Aix-les-Bains, Vichy, Périgueux, Nantes, Cabourg et, pour finir, à Saint-Germain-en-Laye, soit une distance de 2 218 kilomètres. À l’arrivée ne se présentèrent que neuf voitures sur dix-neuf au départ, la première étant une Panhard-Levassor 16 chevaux pilotée par René de Knyff qui avait fait le parcours à 48,620 kilomètres par heure, en moins de 45 heures.
 Mais trois voiturettes sur quatre terminèrent l’épreuve, et seulement neuf motocycles sur vingt-cinq. Étienne Girard a photographié Le Torpilleur, véhicule conçu par Amédée Bollée fils, fraîchement converti au moteur à explosion. Pourvue de commandes De Dietrich, cette automobile à l’aérodynamisme révolutionnaire pour l’époque s’était illustrée dans le Paris-Amsterdam-Paris en 1898, mais elle ne se présenta pas à l’arrivée du Tour de France automobile en 1899. L’Automobile-Club de France (A.C.F.) avait été fondé le 12 novembre 1895, à l’initiative du marquis Albert de Dion, grand constructeur de véhicules et passionné de compétitions automobiles. 
Le premier président de cette association fut le baron de Zuylen de Nyevelt. L’A.C.F. devint très rapidement une pépinière d’idées et un lieu de rencontre entre constructeurs. Il présida à l’organisation des expositions et des courses automobiles dont il élabora les règlements. En 1906, l’A.C.F. organisa la première course portant la dénomination de Grand Prix. Il s’agissait d’une compétition exceptionnelle, qui n’était pas censée devenir régulière. Elle se déroula sur deux jours au mois de juin, sur le circuit du Mans. 
D’un développement de 105 kilomètres, ce circuit avait une forme approximativement triangulaire. Les concurrents devaient en faire six tours par jour, ce qui représentait un parcours global de 1 260 kilomètres. Il y eut trente-deux engagés représentant douze firmes automobiles différentes. Le vainqueur du Grand Prix fut le pilote hongrois Ferenc Szisz (1873-1944) au volant d’une Renault. Renault tirait essentiellement avantage de ses jantes Michelin amovibles qui, en cas de crevaison, permettaient de changer la chambre à air sans avoir à faire levier sur une jante fixe, opération coûteuse en temps. 
Les revêtements des routes et des circuits étaient en effet de bien mauvaise qualité, et les changements de pneumatiques étaient fréquents. Le sport automobile est né presque immédiatement après la conception des premières automobiles à essence. En ces premières années de l’aventure motorisée, la France domine la construction et la compétition automobiles, et l’Automobile-Club de France est l’organisateur d’un bon nombre de courses nationales et internationales. Elles partent pour la plupart de Paris vers une autre ville de France ou d’Europe, Amsterdam ou Madrid par exemple. 
Les concurrents doivent respecter un règlement imposé, qui varie souvent d’une course à l’autre, le seul point commun à la majeure partie de ces compétitions étant qu’un poids maximum est fixé aux véhicules engagés afin de limiter la puissance des bolides en bridant indirectement la taille des moteurs. À cette époque en effet, les moteurs de dix à quinze litres sont assez communs, ce volume étant réparti sur quatre cylindres au maximum. La puissance produite est alors inférieure à 50 chevaux. Le pilote est toujours accompagné d’un mécanicien.
 Ces premières courses automobiles se déroulent sur des routes fermées à la circulation, et non sur des pistes construites pour la compétition. C’est le cas tant pour le circuit du Grand Prix au Mans en 1906 que pour le circuit de Dieppe (77 kilomètres) ou le circuit allemand du Kaiserspres (120 kilomètres). Néanmoins, quelques tracés font déjà exception, comme la piste inclinée de forme ovale de Brooklands en Angleterre, mise en service en 1907. Tous les véhicules participants sont peints aux couleurs nationales : bleu pour les automobiles françaises, vert pour les britanniques, rouge pour les italiennes, jaune pour les belges et blanc pour les allemandes. 

À partir de 1934, les constructeurs allemands décident de ne plus peindre leurs voitures afin d’en réduire le poids, d’où le surnom que l’on donnera aux bolides germaniques : les Silver Arrows, les « Flèches d’Argent ». À partir de 1922, les courses automobiles s’internationalisent et, en 1924, de nombreux clubs automobiles nationaux se fédèrent pour former l’Association internationale des automobiles-clubs reconnus (A.I.A.C.R.).
 Les voitures françaises, emmenées par Bugatti, mais comprenant aussi des Delage et des Delahaye, continuent à dominer la compétition jusqu’à la fin des années 20, époque à laquelle les automobiles italiennes – Alfa Romeo et Maserati – commencent à s’imposer régulièrement sur les circuits. Les véhicules sont alors devenus des monoplaces – le mécanicien de bord a disparu au début des années 20 – et sont propulsés par des moteurs de huit à seize cylindres surcompressés, produisant jusqu’à 800 chevaux. Après la Seconde Guerre mondiale, l’A.I.A.C.R. se réorganise en une Fédération internationale de l’automobile qui crée un Championnat du monde des pilotes de Formule 1 en 1950 et organise la première course internationale, courue le 13 mai 1950 à Silverstone, en Grande-Bretagne.
Source : histoire-image.org-Wilfrid Jacquemoud

mardi 14 janvier 2025

CLUB5A - RÉTROSPECTIVE DE L'ANNÉE 2024...LE CLUB 5A TOUJOURS DANS L'ACTION !

Source : lindependant.fr - J-G - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info..

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - UNE SORTIE NEIGE AVEC AU PROGRAMME UNE PARTIE DE BOULES DE NEIGE...


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - AVEC LE TEMPS LES CONSIGNES ONT COMPLETEMENT CHANGE !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LE DICTON DU JOUR ....


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Dispositifs de localisation pour voitures anciennes : Attention !

 

Les dispositifs de localisation de plus en plus miniaturisés que l’on peut placer dans nos voitures pour la protéger contre le vol peuvent se retourner contre nous. Suite à plusieurs témoignages sur de telles mésaventures, le sens de cet article est de vous sensibiliser et vous expliquer comment vous prémunir contre ce risque Les véhicules ciblés peuvent être repérés lors de meetings, rallyes, salons automobiles ou tout simplement sur un parking public. 
Le mode opératoire ? 
Les individus malveillants placent dans/sur/sous votre véhicule LEURS propre dispositifs de localisation. Avec leur propre traceur, il pourront ainsi connaitre le lieur de remise ou de garage exact de votre voiture. 
Et l’on peut imaginer la triste suite … 
Le mode opératoire 
En meeting, en réunion dominicale, les voitures sont alignées, souvent capots et coffres ouverts. Les nombreux passionnés et badauds se promènent entre les voitures, on papote, on bavarde, on observe … Rien de plus simple que de glisser un Air Tag dans un vide poche ou sous un siège. Ou de coller sous le châssis un Invoxia avec de la Patafix. 
Même en rallye touristique ou sortie club, il y a toujours un moment où les voitures sont garées ensemble, sur le parking d’un restaurant ou pour une nuitée à l’hôtel. L’imagination et la discrétion des personnes malveillante est sans limite. 
Les traceurs utilisés 
Il existe de nombreux dispositifs de localisation miniatures sur le marché, mais l’Apple AirTag est actuellement le plus répandu. De la taille d’une pièce de 50 cts d’Euro, il est peu coûteux (29 €) et se connecte aux autres iPhones à portée. Utilisant la technologie Bluetooth, sa portée est limitée (50m. maxi) et il n’est donc efficace qu’en milieu urbain, à proximité d’autres connexions Bluetooth. 
Il existe de nombreux équivalents pour les systèmes Android. Mais d’autres mini appareils utilisent les réseaux IoT ou même carrément une carte SIM téléphonique. De la taille d’un briquet, eux fonctionnent même dans une zone campagnarde, il leur suffit d’accrocher un réseau téléphonique. 
Comment lutter ? 
Première mesure : exposez votre véhicule portes, capots et coffres fermées à clé. N’ouvrez les portes que sur demande, et refermez à clé quand vous avez terminé. Pour les cabriolets, que l’on expose généralement décapoté, il faut être particulièrement vigilant. Fermez tout de même les portes à clé et fenêtre remontées. Ca va quand même compliquer les choses si quelqu’un veut déposer un objet dans votre voiture. 
Attention au bac à capote qui est l’endroit idéal pour glisser un objet qui sera difficile à trouver. 
Seconde mesure : avant de partir, effectuez une inspection de votre véhicule, passages de roues, sous le coffre, sous le plancher. Un miroir télescopique avec éclairage peut être d’une grande aide. 
Non, on n’est pas dans un film d’espionnage, simplement au XXIème siècle. Troisième mesure : si vous avez un iPhone, alarmez vous si les notifications indiquant qu’un AirTag est à proximité. 
Et cherchez le ! 
 Quatrième mesure : les méthodes à l’ancienne qui vont dérouter les as de la technologie. N’hésitez pas à utiliser un bloque volant, garez la voiture avec les roues braquées et le neiman enclenché.
En conclusion 
Sans sombrer dans la paranoïa, il est important de savoir que ce genre de malveillance existe. Quelques précautions simples permettent de réduire le risque. 
Autant les suivre pour ne pas faciliter la tâche aux personnes malveillantes qui peuvent vouloir s’approprier votre belle voiture de collection … 
Source : autocollec.com

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CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - L'ALFA-ROMEO 6C...SIX COMME 6 CYLINDRES !

L'Alfa Romeo 6C représente une vaste gamme d'automobiles du constructeur italien Alfa Romeo, dont le premier modèle est présenté lors du Salon Exposition de Milan en 1925, et produites en différentes versions à partir de 1926. Son nom dérive du nombre de cylindres du moteur, six en ligne. Le premier ingénieur à avoir travaillé à la conception de ce modèle a été Vittorio Jano qui a surtout contribué à la conception de la gamme moteurs de la 6C 1500. 
C'est aussi la première voiture de la marque à être équipée de moteurs d'aussi petite cylindrée. Les premières versions, 6C 1500 Young de 1926 et 6C 1500 Touring de 1928, du nom des carrossiers anglais James Young et italien Touring, montent un moteur six-cylindres en ligne avec un seul arbre à cames en tête, d'une cylindrée de 1 487 cm3 développant 54 ch ce qui lui permet d'atteindre 125 km/h. 
Le moteur de Jano, bien que de faible cylindrée, réussit à développer une puissance très importante justement grâce à la petite cylindrée unitaire (250 cm3) qui permet d'augmenter de 200 % le rendement thermique par rapport aux valeurs standards de l'époque. Les versions Sport de l'Alfa Romeo 1500 sont équipées, en 1927, d'un double arbre à cames en tête et d'un système de suralimentation ce qui permet à la 6C 1500 de gagner, en 1927, la course de Rambassada en Espagne et cette même année le célèbre Enzo Ferrari remporte la course sur le circuit de Modena. 
En 1928, l'Alfa 6C 1500 Sport remporte les Mille Miglia, les 24 Heures de Spa, la Targa Florio et le tour de Sicile. C'est ainsi qu'en 1928 arrivent des versions encore plus puissantes, les 6C 1500 Super Sport, 6C 1500 Compresseur et la 6c 1500 Mille Miglia. La puissance arrive à respectivement 60 et 76 ch et la vitesse dépasse les 140 km/h. La version la plus puissante est la 6C 1500 SS Testa Fissa, où la culasse et le bloc ne forment qu'un seul ensemble, dont la puissance est officiellement de 84 ch et la vitesse supérieure à 155 km/h. Six exemplaires de ce modèle seront fabriqués. 
 La 6C 1500 Sport Spider de 1928 est la première spider d'Alfa Romeo et une version est baptisée 6C 1500 NR en l'honneur de Nicola Romeo qui quitte la direction de la société. Le petit moteur de 1 500 cm3 stimule l'ingéniosité de bon nombre de carrossiers qui présentent autant de versions de la 6C. En 1929 par exemple la carrosserie Farina propose une très élégante version Torpedo. Parmi les versions les plus puissantes, il y a la 6C 1500 Sport compresseur Zagato de 1929 pilotée par Antonio Ascari et Giuseppe Campari. La production globale du modèle 1500 sera de 1 075 exemplaires. 
L'Alfa Romeo 6C 1750 est présentée à l'Exposition Automobile Internationale de Rome en 1929. Elle peut être considérée comme le développement du modèle 6C 1500 de 1925. Beaucoup de spécialistes automobiles considèrent l'Alfa 6C 1750 comme un modèle de légende dans l'histoire du constructeur Alfa Romeo. C'est donc en 1929 que la nouvelle version est présentée avec un moteur dont la cylindrée est portée à 1 752 cm3 d'où le nom Alfa Romeo 6C 1750. 
Esthétiquement, elle ne reçoit aucune modification importante ce qui permettra à la 1750 de rester en production jusqu'en 1933, période pendant laquelle elle continuera sa domination en compétition avec un moteur développant 85 ch même sur les versions destinées aux particuliers. Pendant les quatre années de fabrication, Alfa Romeo en construira 2 579 exemplaires. Le début des années 1930 voit une demande croissante pour des voitures dont la carrosserie est fermée, jusque-là les versions Torpédo, le cabriolet d'aujourd'hui, était de règle. 
Alfa Romeo est un des tout premiers constructeurs à produire ses propres carrosseries. Les versions fermées seront appelées « Turismo » dans la gamme Alfa Romeo et seront capables de transporter 6/7 personnes, avec trois vitres latérales, soit une carrosserie limousine. Une version courte est aussi proposée pour 4/5 personnes avec seulement deux fenêtres latérales. Comme l'Alfa 6C 1500, la 6C 1750 est également carrossée par Touring et Castagna de Milan, Garavini de Turin et James Young à Londres. 
 L'Alfa 6C 1750 est aussi disponible dans la version « Sport » avec le moteur à deux arbres à cames, un empattement court de 292 cm et une puissance de 52 ch qui permet une vitesse de pointe de 120 km/h. L'Alfa 6C 1750 Sport est disponible avec une carrosserie à quatre places ouverte ou fermée (Torpedo et Turismo) ou avec une carrosserie ouverte à deux places de type « Spider ». L'Alfa 6C 1750 Super Sport a une puissance de 64 ch et sa vitesse maximale dépassait les 130 km/h. son empattement est encore réduit à 274,5 cm. Il n'existe que la version Spider, la plus fréquemment demandée est celle carrossée par Zagato. 
L'Alfa 6C 1750 Super Sport est aussi disponible avec un compresseur, le moteur fournit alors 85 ch et offre une vitesse de pointe de 145 km/h. Enfin la 6C 1750 Super Sport dans la version Testa Fissa (tête fixe), produite en seulement six exemplaires, avec la culasse et le bloc en un seul ensemble et un compresseur, offre une puissance de 95 ch et la vitesse maximale impressionnante de 165 km/h. L'Alfa 6C 1750 Gran Turismo apparait en 1930. 
Elle dispose d'un empattement court de 292 cm. Beaucoup de voitures seront produites dans la version carrosserie 4/5 personnes fermée Alfa Romeo avec deux fenêtres latérales carrossée par Farina, créée et détenue alors par Giovanni Farina, le frère du célèbre Gian-Battista Pinin Farina. 
 L'Alfa 6C 1750 Gran Sport, également présentée en 1930, dispose d'un compresseur monté directement en bout de vilebrequin. La puissance développée est de 85 ch, ce qui permet une vitesse de pointe de 145 km/h. La plupart des voitures produites seront des biplaces Spider carrossées par Zagato. Des versions avec carrosserie ouverte, plus rares, seront carrossées par Castagna et Garavini. Une version spéciale de course « Grand Sport » Testa Fissa, produite en seulement six exemplaires, dispose d'une puissance de 102 ch et une vitesse de pointe de 170 km/h. En 1931 apparait l'Alfa 6C 1750 Gran Turismo Compressore, voiture très chère pour les clients fortunés qui souhaitent une voiture très puissante et un bon confort. Cette version a un empattement long de 316 cm, et son moteur avec compresseur développe 80 ch pour une vitesse maximale de 135 km/h. 
En raison de ses proportions, la ligne de l'Alfa 6C 1750 Gran Turismo Compressore sera jugée la plus belle de toutes les versions 6C 1750. La 6C 1750 gagne notamment les Mille Miglia et les 24 Heures de Spa, à deux reprises chacune entre 1929 et 1930, L'Alfa Romeo 6C 1900 est présentée en 1933, mais elle ne sera fabriquée que pendant une très courte durée entre la version 6C 1750 et le futur modèle 6C 2300. Elle apporte par contre une révolution technologique avec son moteur équipé de la première culasse au monde en aluminium sur un six-cylindres. 
 Le moteur reprend la dernière version du modèle 6C 1750, mais avec un alésage augmenté de 3 mm pour atteindre 68 mm, ce qui porte la cylindrée de 1 752 à 1 917 cm3. La plupart des Alfa 6C 1900 produites le seront avec une carrosserie berline Alfa Romeo, peinture bicolore et quatre portes dites « suicide » (articulées sur le pilier central). Seuls le carrossier britannique James Young, la Carrozzeria Touring et la Carrozzeria Castagna fabriqueront quelques exemplaires « spider » de la 6C 1900. L'Alfa 6C 1900 ne sera fabriquée qu'à 197 exemplaires en 1933. Elle est remplacée par l'Alfa 6C 2300. Alfa Romeo 6C 2300...
Source : SUPERCARCLASSICS