mardi 17 juin 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Clubs de voitures anciennes : sont-ils destinés à tous et à quoi servent-ils vraiment ?

 

Il y a en France plus de 1 000 clubs de véhicules anciens, regroupant 59% des collectionneurs, d’après la Fédération française des véhicules d’époque, ce qui interroge sur les motivations de ceux qui y adhèrent et celles des autres plus réfractaires. 
Retour sur ce phénomène, qui ne date pas d'hier… Les plus anciens clubs automobiles ou motocyclistes ont été créés entre les deux guerres, essentiellement au Royaume-Uni (Veteran car club of Great Britain en 1930) et en France (Club des Teuf Teuf en 1935). Ils regroupaient alors de riches propriétaires de ce qui était encore un objet élitiste apprécié des sportifs distingués et de quelques excentriques qui conservaient des modèles du tout début de l’automobile. Les véhicules n’étaient donc pas obligatoirement anciens mais suffisamment rares et chers pour fédérer une communauté de privilégiés fréquentant par ailleurs les mêmes cercles sociaux. 
Quelques constructeurs de voitures de sport, tels MG ou Bentley initieront aussi des clubs soutenus par la marque afin de fidéliser leurs clients et leur proposer des occasions de rencontres et de partage de leur intérêt pour l’automobile. Les gentlemen drivers qui s’adonnent au trial à la campagne, ou au pilotage en circuit, notamment au Mans, sont alors valorisés par leur appartenance à des clubs très selects, réunissant les pilotes qui se côtoient en course. Le très exclusif British Racing Drivers Club se développe ainsi en aménageant des salons (toujours) très privés au sein du circuit de Silverstone. Deux collectionneurs éclairés Toutefois, c’est véritablement dans les années 1950 et 1960 que se créent les premiers clubs de collectionneurs, accompagnant un mouvement d’amateurs pionniers désireux de rouler avec leurs “tacots” et d’échanger des conseils pour leur entretien. En France, le fameux club des 3A, organisateur du salon annuel Époq’Auto, voit le jour en 1956. Il est le second club référencé de voitures anciennes créé en France. Il faut attendre la fin des années 1960, début des années 1970, pour voir les pratiquants commencer à se structurer. 
Les premières revues, Le Fanatique de l’automobile et L’Automobiliste, sont l’une et l’autre lancées en 1966 par deux collectionneurs éclairés, Serge Pozzoli pour la première et Adrien Maeght pour la seconde. Les premiers rallyes d’anciennes apparaissent, tel l’Escargot d’Or, qui parvient à réunir une cinquantaine de propriétaires n’hésitant pas à parcourir, durant une semaine, quelques centaines de kilomètres de la riviera italienne à la côte d’azur française avec des voitures dont les plus récentes remontent aux années 1930. 
Les bourses d’échanges se développent également, mais il faut attendre 1976 pour participer au premier Rétromobile à Paris, et 1978 pour Époq’Auto à Lyon. En Angleterre, la première manifestation de ce genre remonte à 1967 – l’Autojumble de Beaulieu, créé par Lord Montagu, grand collectionneur et fondateur du premier musée automobile privé du Royaume-Uni en 1952. Un courant porté par la Fédération française des véhicules d’époque Internet n’existe pas, et les seuls moyens de communiquer sont alors la presse spécialisée, limitée à de rares magazines mensuels et trimestriels, et quelques rassemblements locaux connus des seuls initiés… 
Le besoin de s’organiser s’impose, d’abord afin de s’entraider face à la difficulté de trouver des pièces pour entretenir, voire restaurer, des véhicules qui n’intéressent pas grand monde ; et de les faire rouler entre copains. Des clubs sont donc constitués pour réunir des amateurs partageant la même passion, et les mêmes problèmes. 
Faciles à créer, via une association Loi de 1901, ils ne demandent qu’une cotisation destinée à son fonctionnement et à la réalisation et l’expédition d’une lettre ou d’un bulletin permettant d’informer et d’échanger des pièces ou de la documentation. Le phénomène s’amplifie dans les années 1970, notamment du fait du lancement, en 1976, du journal La Vie de l’auto, d’abord bimensuel, puis hebdomadaire, annonçant les manifestations des clubs et ouvrant plusieurs pages aux petites annonces. Dès lors, le mouvement du véhicule de collection ne va cesser de croître pour devenir un écosystème regroupant collectionneurs, professionnels et médias spécialisés, organisateurs d’événements… 
Le tout porté par des fédérations nationales, comme la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE) en France, ou internationales, comme la Fédération internationale des véhicules anciens (FIVA). Une offre diversifiée Dans son étude nationale de 2024, la FFVE recense plus de 1 000 clubs adhérents – il y en a sans doute plus – regroupant 59% des collectionneurs. L’offre est très variée : clubs de marques, voire de modèles (DS Citroën, Ford Mustang, Porsche 356…), régionaux, sportifs, épicuriens… 
On voit aussi depuis peu apparaître des clubs féminins. Certains sont très ouverts, une simple adhésion suffisant, sans même qu’il soit nécessaire de posséder un véhicule. D’autres sont plus sélectifs, limitant leur nombre de membres, exigeant parfois un parrainage. 
Quelques-uns, de marques essentiellement, sont soutenus par le constructeur, parfois au prix d’un strict encadrement de l’usage de la marque – comme Porsche, par exemple –, tandis que d’autres prônent leur indépendance. 
Dans tous les cas, leur philosophie est identique : réunir des amateurs et leur proposer des services allant d’un simple annuaire ou d’un bulletin périodique, à des événements organisés (rallyes, bourses, location de circuit, voyages…) et à des refabrications de pièces introuvables ou de réimpressions de documentation d’époque (manuels du conducteur, manuels d’atelier, catalogues). Ce type de services est particulièrement apprécié lorsque le constructeur a disparu. Le club Amicale Facel-Vega, marque française n’ayant produit de faibles volumes qu’une dizaine d’années (1954-1964), est très efficace à cet égard. Adhérer à un club permet d’obtenir des conseils pour l’acquisition comme pour l’entretien d’un véhicule, et de procurer des opportunités de rencontres avec d’autres passionnés. Il en résulte de la convivialité, ce qui semble aller de soi s’agissant d’un loisir – encore que des “querelles de chapelles” et autres conflits de pouvoirs puissent exister sporadiquement, engendrer des scissions et la création de nouveaux clubs. 
 Une cohabitation pas toujours facile Dès lors, selon le prestige de la marque, la volonté d’exclusivité des dirigeants, ou l’ambition du club au niveau de ses activités, le montant de la cotisation et le spectre des services sont variables. De quelques dizaines d’euros par an à plus d’une centaine, l’adhésion peut discriminer. Tout comme les sorties, selon que l’on se contente d’un hébergement sommaire ou que l’on privilégie l’hôtellerie de luxe. De la même manière, le prix d’une journée de promenade en région est logiquement plus abordable qu’un rallye d’une semaine à l’étranger. Les clubs les plus dynamiques savent proposer les deux et adapter leurs prestations aux moyens et vœux de leurs membres. C’est notamment le cas des grands clubs fédérant des centaines d’adhérents. 
Mais il est alors plus difficile de connaître chacun des membres et d’y nouer de réelles amitiés, comme dans un petit club. Et puis, la cohabitation entre véritables modèles anciens et dernières productions n’est pas toujours facile, en raison des écarts de performances des véhicules et de culture de leurs conducteurs – à l’instar de certains clubs, comme Jaguar, Porsche ou Mustang, qui accueillent aussi bien un modèle des années 1950/1960 que la dernière GT. Fondamentalement, on trouve dans un club ce que l’on est prêt soi-même à y apporter. Il est possible de s’en tenir à une participation épisodique et discrète, auquel cas les relations demeureront superficielles, ou de s’engager plus régulièrement et de participer activement, voire de prendre des responsabilités, auquel cas on deviendra un membre connu et reconnu. Chacun est libre, finalement, de son mode de “consommation” d’un club, une petite minorité faisant généralement “tourner la boutique”.
Une micro-société Telle la vie sociale en général, un club n’échappe pas aux règles de la vie en communauté, fût-ce dans un contexte hédonique. Un club est une petite société où se côtoient des individus en principe animés par les mêmes centres d’intérêt. On adhère le plus souvent à un club, car on vient d’acquérir, ou on projette d’acquérir, un véhicule. La motivation première est d’y trouver des informations et des conseils pour en profiter sereinement. Ensuite, on a logiquement envie de partager des moments agréables avec des semblables, en profitant d’un cadre – et du travail d’organisation effectué par d’autres… À partir de là, on vit des expériences au moment de l’accueil, de qualité variable selon les clubs, des premiers contacts avec les autres membres, de leur attitude à notre égard, de la qualité perçue des activités, et finalement du sentiment d’avoir, ou pas, passé un bon moment. Tout cela est évidemment très subjectif, comme dans toute relation humaine, et dépend à la fois de l’état d’esprit dans lequel on aborde le club, et de celui de ses dirigeants. 
En effet, dès lors que l’on est ouvert et désireux de s’insérer dans un groupe, il y a de fortes chances d’y être bien accueilli. Un individu timide ou réservé devra davantage compter sur les autres pour être intégré. C’est là où le dirigeant (président du club ou membre de son bureau) joue un rôle. Il lui incombe de veiller à recevoir le nouvel impétrant en ami et de faciliter son intégration. Les premiers instants sont déterminants pour la suite et des présidents savent mieux les gérer que d’autres, qui croient parfois que leur fonction doit les préserver du “vulgum pecus”. On a tous connu au moins une fois ce type de personnage, qui prend une revanche sur la vie en devenant président d’une association… À l’inverse, un président chaleureux, disponible, n’hésitant pas à “mettre les mains dans le cambouis”, sera apprécié durablement. 
Le plaisir, c’est d’abord ça, l’important À l’usage, une fois passée la phase de découverte, la durée d’adhésion au sein d’un club dépend des activités offertes, compatibles ou pas avec sa disponibilité et ses finances – il est dommage d’être un membre “dormant”, ne participant pas, se bornant à recevoir la revue du club – et des liens tissés avec les autres membres. On peut s’en tenir à consommer des avantages, comme une facilité d’accès à un circuit par exemple, sans chercher à socialiser. On passera sans doute à côté de belles amitiés, mais c’est un choix respectable. On peut, au contraire s’impliquer, devenir une cheville ouvrière de son club et en tirer de grandes satisfactions. La majorité se situe entre les deux. Il est enfin important de s’interroger sur la position d’un conjoint éventuel, qui ne vit pas la passion automobile ou moto comme soi, même s’il ou elle aime bien les balades en anciennes. Ce conjoint doit pouvoir également apprécier la vie de club, ce qui n’est pas forcément écrit d’avance. 
L’important doit demeurer le plaisir, le véhicule ancien étant en définitive un prétexte pour découvrir des endroits plaisants, passer de bons moments avec des amis, et partager avec son conjoint de bons souvenirs. Les plus mordus, possédant souvent plus d’un véhicule, sont membres de plusieurs clubs, au moins un régional pour les sorties locales et un national pour les grands événements et les services. Ils vivent alors pleinement leur passion en variant les plaisirs. Si on ne choisit ni sa famille ni son environnement humain professionnel, on peut en revanche choisir son ou ses clubs. Pourquoi se priver de ce luxe ? 
Source : automobile-magazine.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

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lundi 16 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - NE PAS TENIR COMPTE DES INSCRIPTIONS SUR LE PANNEAU....


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - CHANGEMENT D'EPOQUE POUR UN CHANGEMENT DE LECTURE......


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - «Les gens la regardent plus qu’une Ferrari» : Éric raconte l’histoire de sa Renault 16 TX bleue...

 

Aujourd’hui, Eric raconte comment une publicité de Renault 16 TX, visionnée au cinéma en 1973, a transformé un rêve d’enfant en réalité. 
Lecteur de cartes routières, ceinture de sécurité à enrouleur, lève-glace électrique, lave-glace, essuie-glace de lunette arrière, fermeture électromagnétique des portes, phares à iode : ce sont toutes les caractéristiques d’avant-garde que Renault mettait en scène en 1973 dans une publicité. «Si la Renault 16 TX vous offre tant d’équipement en série, c’est pour que vous puissiez profiter pleinement de ses qualités routières et de ses 5 vitesses. 
Chez Renault, c’est comme cela que l’on conçoit une autoroutière », lançait la marque dans un spot qui appartient résolument à une autre époque. 
Pour Éric, cette publicité est le souvenir de son enfance, d’une après-midi de cinéma où le jeune homme de 12 ans regardait Les Diamants sont éternels, l’iconique James Bond, incarné encore par Sean Connery. Le souvenir reste précis : « Ils commençaient à la diffuser à Montpellier au cinéma Odéon, qui est devenu une boîte de nuit dans les années 80. » 
Cette publicité, « ça me fait frissonner ! Pour l’époque, c’était une voiture de luxe», exagère-t-il. Il faut reconnaître que la naissance de Renault 16 marque une étape importante dans l’histoire de la firme au losange. 
Il s’agissait alors de proposer à une clientèle exigeante une voiture haut de gamme se démarquant de la concurrence. « La Renault 16 , première voiture à hayon après la 4L. Grande, belle voiture ! », s’enthousiasme Éric. La TX, version haut de gamme produite entre 1973 et 1980, était particulièrement innovante : « Il y avait le lecteur de carte, l’éclairage pour que le passager avant puisse lire la carte - et d’ailleurs vous les verrez sur la pub -», raconte le passionné. 


À 18 ans ... 
Pour Éric, la R16 TX c’est d’abord une première occasion ratée. À 18 ans, son permis en poche, le collègue de son père vend une R16 TS verte avec les feux arrière en amande, le rêve du jeune adulte, si intime que son père ne le savait pas. L’occasion lui passe sous le nez, il ne le saura que trop tard. Il s’achète finalement une 204 coupée : ce sera sa première voiture. Les occasions manquées font œuvre de rumination, ce n’est qu’en 2007 qu’Éric va enfin concrétiser son rêve. 
«Je me dis : il faut que je trouve une R16 ! 
À l’époque il n’y avait pas Le Bon coin. C’était sur Paru Vendu , il y avait une annonce dans une petite ville au-dessus de Mâcon, un agent Peugeot qui proposait la voiture». La négociation fut laborieuse : « Je l’appelle... 
Écoutez, ça a duré un mois pour la négo ! Le vendeur peu motivé hésitait avec cette vente, il n’était jamais dispo. L’annonce mentionnait un prix de 5000 euros. Finalement, j’ai surenchéri, on a fait affaire avec 500 euros de plus : 5500». Rendez-vous est pris à mi-chemin entre Macôn et Montpellier : à Valence. L’acquisition est exceptionnelle, «elle avait 68 000 km d’origine, dans un super état, peinture d’origine, chromes rutilants...», expliquant pourquoi les TX sont si recherchées : « elles ont la particularité d’avoir les contours d’ailes chromés. De 1973 à 1976, ils ont gardé le maximum de fioritures. 
Le ciel de toit est noir». Le modèle de l’année 1976, marquera la fin d’une époque, et la R16 TX récupère un ciel de toit blanc cassé comme toutes les voitures. 
Eric n’est pas prêt à céder sa R16 Depuis l’acquisition, la voiture demande grand soin : «j’ai changé le démarreur, l’allumeur, le carburateur double corps à starter auto. Le maître-cylindre aussi, toute une liste, mais attention ça s’est fait sur des années...» Aujourd’hui, quand Éric sort sa Renault 16, l’effet est garanti : « Quand je sors dans la rue, les gens se retournent avec sympathie, encore plus que si j’avais une Ferrari ! 
Ce qui me plaît quand je la sors, c’est que les gens sont heureux ! ». Une dame de la même génération a même manqué de tomber en voyant le modèle dans la rue... «elle n’avait pas vu ça depuis 45 ans, qu’elle en était déconcertée et émue». Aujourd’hui, la R16 TX est une voiture de collectionneur et vaut à la revente entre 15 et 22 000 euros, selon les estimations d’Éric (pour des véhicules déjà restaurés et en parfait état). 
La rareté de ces modèles s’explique en partie par leur fragilité face à la corrosion : « Le problème, c’est de trouver une voiture saine car elles sont bouffées de l’intérieur. 
Toutes celles qui ont roulé sur des routes salées», par exemple. Mais ne parlez pas à Éric de se séparer de sa R16 : « Ça fait plaisir de voir sa valeur grimper mais on m’en donnerait 40 000 euros, je ne revendrais pas. 
Peut-être 100 000 euros, j’hésiterais... » Car au-delà de la valeur marchande, c’est l’accomplissement d’un rêve d’enfant qui se raconte dans cette R16. 
Source : lefigaro.fr - Clément GROS- Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - REPONSE AU JEU : DU QUI EST QUI ...MERCI DE VOTRE PARTICIPATION !

 

Merci à tous d'avoir pris part à ce jeu et félicitations à notre vainqueur : Sylvie RAYNAUD 
 C'est elle qui a répondue le plus rapidement et a devinée qui était derrière cette image. 
Bien joué ! 
Toutefois, il reste encore des questions à résoudre avant la prochaine assemblée générale. Nous vous remercions tous d'avoir été si nombreux à jouer... Restez branchés, car le 15 Juillet, une autre énigme sera publiée sur notre blog et notre page Facebook. 
Restez connectés !


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dimanche 15 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - FRENQUENTATION OPTIMUM POUR CETTE A.G 2015...


 

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA 4 CV RENAULT ...OU LA MOTTE DE BEURRE...

La Renault 4CV, du constructeur français Renault, est une voiture conçue par Fernand Picard et Charles-Edmond Serre, deux ingénieurs de Renault, qui est présentée en octobre 19463, à la suite du développement de trois prototypes, dont deux secrètement pendant l'Occupation. 
C'est une petite voiture, mais elle est particulièrement spacieuse pour son époque et ses dimensions extérieures. La Renault 4CV – surnommée la « 4 pattes » mais aussi « la motte de beurre » à cause de sa forme et de la couleur jaune de ses premiers exemplaires – symbolise le retour de la paix et de la prospérité car elle est la première voiture française accessible au plus grand nombre comme l'indique le slogan publicitaire diffusé à l'époque : « 4 chevaux, 4 portes, 444 000 francs ! ».
 La 4CV est la voiture la plus vendue en France jusqu'en 1955. C'est la première française à atteindre une production d'un million d'exemplaires. La production débute et sera essentiellement réalisée à Billancourt, mais une partie se fera également à l'usine de Flins (Seine et Oise). Elle durera de 1947 à 1961, année de sortie du 1 105 547e et dernier exemplaire. Avec la Dauphine, la 4CV sera, pendant près de quinze ans, le principal modèle commercialisé par Renault.   
Source : THERRIEZ DIDIER

CLUB5A – 15/06 - PARTICIPEZ AU JEU DU "QUI EST QUI" - QUELLE EST LA PERSONNE DERRIERE CETTE IMAGE ?

 

L’intelligence artificielle utilise des techniques pour imiter le fonctionnement du cerveau. 
Tandis que l’IA occupe une place croissante dans nos vies, elle ouvre aujourd’hui autant de possibilités, par exemple transformer une photo… 
Voici un nouveau jeu où vous devrez deviner de quelle personne il s’agit. 
Cette personne, vous la connaissez, car elle participe à nos sorties et fait partie du club ou en est un sympathisant. 
Une devinette vous sera proposée tous les mois et vous avez quelques jours pour y répondre…. 
Le premier qui devine ce personnage aura gagné et accumulera un nombre de points et sera peut-être le gagnant. 
Nous attendons vos réponses soit à travers le blog, dans : laisser un commentaire en bas du menu du blog clubdes5a.blogspot.com dans le formulaire de contact ou sur facebook.com/club5des5A/ 
La personne qui aura le plus de réponses exactes aura gagnée et sera récompensée à la prochaine A-G. 
Rendez-vous le 15 Juillet pour une nouvelle énigme.
À vous de jouer !

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Auto Union Type 52 : la supercar oubliée renaît 90 ans plus tard...

 

L’Auto Union Type 52, surnommée « Schnellsportwagen » (voiture de sport rapide), est un projet automobile ambitieux conçu dans les années 1930 par Ferdinand Porsche pour le compte d’Auto Union. Destinée à être une version routière des célèbres flèches d’argent de Grand Prix, cette voiture n’a jamais été produite à l’époque. 
Aujourd’hui, on appellerai ce type de voiture une SuperCar ! Près de 90 ans plus tard, Audi a ressuscité ce modèle en construisant un exemplaire unique, dévoilé au Goodwood Festival of Speed. 
Origines du projet : une supercar avant l’heure 
En 1933, Auto Union confie à Ferdinand Porsche la mission de développer une voiture de sport homologuée pour la route, destinée aux pilotes amateurs et aux compétitions d’endurance comme les 24 Heures du Mans ou la Mille Miglia. 
Le projet, baptisé Type 52, visait à capitaliser sur le succès des voitures de Grand Prix en proposant une version adaptée à un usage civil. Le design de la Type 52, réalisé par Erwin Komenda, designer du bureau d’études Porsche, se distingue par une superbe silhouette aérodynamique en forme de goutte d’eau, des ailes arrière carénées et une calandre imposante. L’intérieur innovant présente une configuration à trois places, avec le conducteur au centre et deux passagers légèrement décalés à l’arrière, préfigurant des concepts repris des décennies plus tard, comme sur la McLaren F1 Spécifications techniques initialement prévues 
La Type 52 devait partager de nombreux composants avec les voitures de course Auto Union, notamment un châssis en échelle et un moteur V16 central. 
Le moteur de 4,4 litres, dérivé du Type A, était prévu pour développer environ 200 chevaux, avec une compression réduite pour fonctionner à l’essence ordinaire. 
Les ingénieurs estimaient une vitesse maximale d’environ 200 km/h, ce qui aurait placé la Type 52 parmi les voitures de sport les plus performantes de son époque. 
 La renaissance de l’Auto Union Type 52 Le projet Type 52 fut abandonné en 1935, et les plans sombrèrent dans l’oubli, notamment en raison de la Seconde Guerre mondiale et de la dissolution d’Auto Union. 
Audi Tradition a chargé les spécialistes anglais de Crosthwaite & Gardner de construire l’Auto Union Type 52 en utilisant des documents d’archive, des plans et des croquis de conception ayant survécu jusqu’à aujourd’hui.
 Les experts britanniques en restauration, qui ont également pris soin des Flèches d’Argent pour la collection de véhicules historiques d’Audi, ont achevé la construction du Schnellsportwagen après plusieurs années de travail. 
Tous les composants ont été faits sur mesure et ont été fabriqués à la main spécifiquement pour le modèle. Avec plus de cinq mètres de long, l’Auto Union Type 52 fait sensation : sa silhouette allongée reflète comment ses ingénieurs ont conçu la voiture pour une aérodynamique optimale et des performances maximales. 
La reconstruction a nécessité des ajustements du projet initial, notamment l’allongement de l’empattement de 3,0 à 3,3 mètres pour accueillir la suspension, le moteur et la transmission. Le moteur retenu est un V16 de 6,0 litres à compresseur Roots, dérivé du Type C de course. Il développe 512 chevaux et affiche un couple de 850 Nm à 2 500 tr/min. Son carburant est un mélange de 50 % de méthanol, 40 % d’essence super sans plomb et 10 % de toluène. 
 La boite manuelle est à 5 rapports et le freinage (ou plutôt le ralentissement) confié à 4 tambours. Avec un poids à vide de 1.450 kg la vitesse maximale n’a pas été communiquée mais dépasse assurément les 200 km/h prévus. Présentation au Goodwood Festival of Speed 2024 La Type 52 « re-born » a été dévoilée au public lors du Goodwood Festival of Speed, pilotée par Hans-Joachim Stuck, fils du célèbre pilote Hans Stuck. 
La voiture a impressionné par son design élégant, son moteur mélodieux et sa fidélité aux plans originaux. L’intérieur, inspiré des voitures de Grand Prix de l’époque, présente des finitions en bois laqué et des instruments analogiques, offrant une immersion dans l’esthétique des années 1930 La renaissance de l’Auto Union Type 52 incarne un rêve d’ingénierie des années 1930, enfin concrétisé près d’un siècle plus tard. 
Ce projet témoigne de l’innovation et de la vision de ses concepteurs, et souligne l’implication d’Audi à préserver et célébrer son patrimoine historique.
Source : autocollec.com-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA RENAULT 8 GORDINI ....L'ECOLE DE LA COMPÉTITION ET DES CHAMPIONS !!

L'ECOLE DES CHAMPIONS ! 
 Jeunes ou moins jeunes, tout le monde connaît la Renault 8 Gordini. La « Gorde », comme la surnomment affectueusement ses admirateurs, est l'icône sportive de la génération des trente glorieuses. Pas trop chère, sportive à souhait, nécessitant une bonne dose de savoir-faire et, surtout, habilement promue par une coupe monotype révélant toute une série de pilotes français, la Renault 8 est entrée par la grande porte au Panthéon de la voiture de sport. 
A l'occasion de ses 50 ans, un retour sur ce mythe français permet de voir à quel point son aura reste intacte… C'est au début des années 50 que Renault s'engage officiellement en compétition. D'abord avec sa petite 4 CV 1063, à partir de laquelle Jean Redélé créera son coach Alpine A106 première d'une longue lignée, puis avec ses Dauphine 1093. La maniabilité de ces petites voitures alliée à des équipes solides constituées de pilotes de talents fut une véritable aubaine pour Renault. 
De nombreux pilotes passèrent par cette école Renault avant de devenir célèbres par la suite, tel Gérard Larrousse. En 1962 Renault remplace sa Dauphine par la nouvelle « 8 ». 
Si son physique est des plus traditionnel et bien dans le ton de l'époque (une caisse carrée genre boîte à savon), la berline de la Régie recèle dans ses entrailles des nouveautés intéressantes. L'architecture générale fait toujours confiance au moteur placé en porte-à-faux arrière mais ce dernier est en revanche tout nouveau par sa conception. 
Il va permettre ainsi quelques années plus tard au "sorcier" Amédé Gordini d'exercer son art... La Renault 8 Gordini doit permettre à toute une clientèle d'enthousiastes et d'amateurs de conduite sportive de satisfaire leur passion sans pour cela devoir investir plus que le prix d'une voiture de grande série". C'est avec cette phrase que débute le dossier de presse diffusé à l'automne 1964. Le message est clair et correspond à la tendance de l'époque qui rend le sport automobile plus accessible et populaire que jamais. 
Passé la reconstruction du pays et le redémarrage de l'économie, nous sommes alors en pleine période de croissance et tout le monde veut en profiter, y compris les amateurs peu fortunés d'automobiles sportives. Enfin, non contente d'être performante, la Renault 8 Gordini 1100 offre une présentation unique et spécifique. Dans sa livrée intégrale unique "bleu de France" (référence 418), elle se pare de deux bandes blanches qui courent tout le long de la carrosserie et qui marqueront les esprits, comme plus tard les capots noirs mats chez Fiat et Abarth dans les années 70. 
 Techniquement, la Gordini 1100 repose sur une caisse de R8 Major reconnaissable au L inversé embouti sur le montant de toit AR. Elle reçoit cependant plusieurs renforts, sur le longeron et sur la traverse avant, et une barre de renfort support moteur arrière supplémentaire. Les trains roulants sont eux aussi modifiés avec des triangles de suspension avant renforcés, des ressorts plus courts et des double-amortisseurs sur le train arrière ainsi qu'une crémaillère de direction plus directe (3,25 tours entre butées). 
 Mais la R8 Gordini n'est pas la sportive dépouillée et spartiate que la légende a retenu d'elle. Au contraire, c'est même une version qui s'inscrit pleinement comme haut de gamme avec un équipement de série supérieur. L'instrumentation complète (compteur, compte-tours, indicateur de température d'eau, éclairage intégré au rétroviseur intérieur et un inédit témoins de niveau de liquide de frein) se conjugue aux petites attentions comme la poignée de maintien passager, une sellerie en skaï ou tissu noir avec les sièges avant réglables en inclinaison, des panneaux de portes intérieurs en skaï avec baguettes chromées, un précablage électrique avec des voyants et interrupteurs pour les anti-brouillards, un chauffage à 2 vitesses, un éclairage du compartiment moteur et un pare-brise en verre feuilleté.
 L'autre grande force de la Renault 8 Gordini, est son prix de vente évidemment très inférieur à celui des GT d'alors, mais également à la Mini Cooper S et à la Ford Cortina Lotus. Le succès commercial des Renault 8 Gordini est porté par un engagement en compétition couronné de succès (voir encadré en bas de page). Un mois après la présentation des Renault 8 Gordini, elles triomphent en rallye au Tour de Corse, puis récidivent en 1965 et 1966 devant les Alfa Romeo GTA et autres Porsche 911. Devant la pression des passionnés, des sportifs et de la presse, la Régie fait évoluer sa star dans le bon sens. Ainsi en 1966 apparaît la Renault 8 Gordini 1300 (type R1135). 
Reconnaissable extérieurement à sa calandre 4 phares et ses jantes plus larges, son capot arrière bleu bardé des deux mythiques bandes blanches abrite un nouveau moteur type 812-00. Après de nombreux tests et essais effectués par Amédé Gordini, une nouvelle augmentation de cylindrée à 1255 cm3 permet d'atteindre 88 ch DIN (soit 110 ch SAE) avec 2 carburateurs double-corps Weber 40DCOE de type 25/23 (puis 29/30). Le passage au 1300 accroît très sensiblement les performances de la bombinette bleue. Avec la boîte à 5 rapports le tableau général frôle le sans faute. La concurrence directe est inexistante et la Renault 8 Gordini s'impose très vite comme LA référence chez les sportifs.
 Moins de 32 secondes au kilomètre DA et plus de 170 km/h en pointe malgré son physique d'armoire normande, la Renault 8 Gordini a conservé l'un de ses principaux atouts : son rapport prix/performances abordable pour (presque) tous. Signalons également plusieurs particularités propres à la R8 Gordini 1300, en commençant par une caisse renforcée (passages de roues, jonction du dessus de pied des portes avant avec la joue d'aile, encadrement supérieur de pare-brise). La carrosserie est allégée par l'utilisation de tôles plus fines pour les portes et ailes arrière. 
Notons également l'ajout d'un petit réservoir d'essence supplémentaire à l'avant , autant pour rééquilibrer le poids qu'augmenter l'autonomie. Un petit robinet fixé au plancher entre les 2 sièges avant permet de basculer de l'un à l'autre. Enfin, petit détail bon à savoir pour distinguer les vraies R8 Gordini 1300 des fausses : un bossage a été embouti sur la caisse pour le passage de la boîte 5 sous la banquette arrière. En 1970, après très peu d'évolutions, si ce n'est des coloris différents à partir du modèle 69 (blanc, jaune, bordeaux, gris sauge et vert foncé, livrées sans les bandes blanches), la Renault 8 termine sa carrière. 
Elle tourne la page de toute une époque tant dans le monde automobile que chez Renault. Les propulsions avec moteur arrière disparaissent progressivement du catalogue de la Régie et cet esprit " Salut les Copains " s'évanouissait pour laisser place à l'industrialisation de masse. La Coupe Gordini changea elle aussi radicalement puisque le 28 septembre 1970, le drapeau à damier saluait une dernière fois les Renault 8 Gordini maculées d'huile et bosses qui quittaient la piste, remplacées par les Renault 12 du même nom. 
ACHETER UNE RENAULT 8 GORDINI 
kit gordiniLe fait qu'une auto sportive ancienne comme la R8 Gordini soit adulée et devenue mythique présente au moins un avantage : sa cote élevée lui permet d'être restaurée correctement sans occasionner de grosses pertes financières à la revente. Autre avantage, certaines pièces sont refabriquées car la demande est forte. 
 Le revers de la médaille, c'est que la cote de ces belles bleues ne cesse de monter et d'atteindre des sommets. Pour une Renault 8 Gordini 1100 en bon état d'origine il faut désormais compter au minimum 30.000 € et pour une 1300 il ne faut pas espérer moins de 40.000 €. On peut même trouver fréquemment dans les annonces des modèles restaurés ou en parfait état à plus de 50.000 € ! Alors acheter une Renault 8 Gordini, histoire sans problème ? 
Non bien entendu, car il faut éviter les pièges avant de se précipiter : tout d'abord, être certain d'acheter une vraie Gordini (!) et non une Renault 8 S maquillée, et acheter une auto complète car certains accessoires sont difficiles à trouver ou très chers. 
Le type constructeur et le N° de série (de 0500001 à 0502626 pour les R1134 et de 200000 à 214160 pour la R1135) sont frappés sur le plancher le long du rail du siège avant droit. On trouve en plus une plaque losange avec le N° de série et une plaque ovale avec le type constructeur (R1134 ou R1135) dans le coffre avant. Autre point à inspecter, comme sur toute ancienne, la corrosion. Sur toutes les autos de cette époque, la rouille a pu faire des ravages considérables et les travaux de réfection en carrosserie coûtant fort cher ils ne sont pas toujours de la meilleure qualité...
Source : Benj 03 - automobile-sportive.com/

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