vendredi 6 septembre 2024

CLUB5A - REPORTAGE AOTO - LA SIMCA BERLINETTE "LE MANS' DE 1939 ...UNE VISION INEDITE !!

 

Interview automobile : La Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939, une réalisation très pro... L’histoire automobile est remplie de projets restés sur le papier, de prototypes et de voitures inachevées. 
Certains passionnés se lancent dans d’incroyables chantiers pour rendre vivant ce qui avait été imaginé autrefois. C’est le cas d’Alain Lassalle, connu pour avoir reconstruit la Citroën Rosalie 15 Speedster de Jean Daninos. Cette fois-ci, il nous fait découvrir une autre de ses créations : la Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939. S’inspirant d’un plan inédit de châssis à moteur central avant dessiné par l’ingénieur italien Dante Giacosa pour Amédée Gordini et des Fiat Toppolino des années 1930, cette voiture unique offre une vision de ce qui aurait être ! 
La Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939, une vision inédite.. La Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939… voici un projet qui aurait pu voir le jour dans les années 1930 si le destin n’en avait décidé autrement, laissant ce qui aurait pu être une nouvelle voiture en l’état de plan… ou pas… 
En effet, Alain Lassalle est parti sur les traces du passé pour dépoussiérer ce papier et s’en inspirer pour construire sa propre version de la Simca-Fiat Berlinette. D’un côté, nous trouvons Dante Giocasa, ingénieur italien et sans doute l’un des hommes qui a le plus marqué l’industrie automobile mondiale de son époque. De l’autre, Amédée Gordini, pilote italien (qui sera par la suite naturalisé français dans les années 1950) dont le talent n’était déjà plus à démontrer ! 
Et entre les deux, la marque turinoise Fiat qui vendait alors, sous licence SIMCA (Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile), plusieurs de ses modèles. Pour la petite histoire : dès 1937, Amédée Gordini optimisait les moteurs « Simca-Fiat », au point de les radicaliser pour la compétition, transformant les Simca 5 et les Simca 8 en voitures de course. Il participa même aux 24 Heures du Mans avec ce type de voitures ! 
Dante Giocasa lui proposa alors le projet de réaliser une Simca 5 avec un moteur central avant pour la compétition. Si cette création tomba dans l’oubli à cause de la Deuxième Guerre mondiale, Amédée Gordini construisit ses premiers modèles à la sortie de la guerre avec ce type de technologie. Redécouvrant ce projet, Alain Lassalle choisit de s’en inspirer pour sa création : la Simca-Fiat Berlinette. Le futur prototype aura un châssis à moteur central avant issu de la Simca 5, lui offrant un gabarit très petit et une forme rappelant les « topolino » de l’époque. C’est une stricte 2 places, dont la ligne en coupé est représentative des années 1930. 
Tout en rondeur, sa calandre plongeante, ses garde-boues indépendants de la carrosserie, son long capot et sa partie arrière forment une ligne continue sans cassure au niveau des traits. Les roues à rayons d’Austin Healey finalisent l’attache de cette voiture à la route. Plus grande que son homologue, la Simca 5, elle possède une toute autre allure et de nouvelles proportions inédites ! Tout comme l’extérieur de cette Simca-Fiat Berlinette, son habitacle est agréable au regard. Il a été spécialement préparé pour ce modèle grâce aux savoirs faires d’artisans-selliers français. 
La coquetterie de cet modèle est sa sellerie en cuir et sa planche de bord, qui n’auraient sans doute existé si cette voiture avait été produite en série dans les années 1930 ! Sur ce prototype, l’instrumentation est en position centrale « élargie » et provient de Jaeger. La position de conduite est basse et confortable. La question de la sécurité est également réglée avec l’installation de ceintures 3 points. Comme sur les topolino des années 1930, le toit s’enlève afin de profiter des sensations cheveux aux vents. La structure a aussi été corrigée pour s’adapter au pavillon. 
Parole de collectionneur : « La Simca-Fiat Berlinette, c’est l’esprit des voitures de sport basé sur les Topolino » Aujourd’hui, nous avons découvert un véhicule très particulier, puisqu’il est sorti de votre imagination. Il s’agit d’une Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939. Pour la construire, vous vous êtes inspirés d’un projet qui aurait vu voir le jour durant l’Entre-deux-guerres ! Pouvez-vous nous la présenter et nous en dire plus à ce sujet ? C’est un prototype. C’est une voiture unique bâtie sur une Simca 5 Tank. En 1989, je suis tombé sur une photo de la Siata 750 Sport, dans « La Vie de l’Auto », qui était vendue à l’époque 300 000frs. 
C’était une petite fortune, car c’était une année avec une inflation phénoménale sur les voitures de collection ! Mais l’esthétique de cette voiture m’a accroché. En 2000, j’ai entrepris le projet de refaire une voiture de ce style-là et de cet esprit-là. Je voulais quelque chose dans l’esprit « roadster de sport ». J’ai d’abord dessiné une voiture moderne. Mais au vu des difficultés que représente l’homologation d’un tel véhicule, je me suis tournée vers la transformation d’une Simca 5. Il faut savoir qu’Amédée Gordini a gagné trois fois de suite, en 1937, en 1938 et en 1939, au Mans, sur une Simca 5 en catégorie 750cm3. 
A cette époque, Dante Giacosa lui a dessiné un plan de châssis à moteur central avant pour ses voitures de compétition. Evidemment, ça n’a pas été utilisé puisqu’il y a eu la Seconde Guerre mondiale. Gordini a fait des châssis à moteur central avant qu’après la guerre. Mais si la guerre n’avait pas eu lieu, ils auraient pu créer cette Simca-Fiat Berlinette Le Mans, soit une Simca 5 avec un moteur central avant. L’idée de départ de cette voiture, c’était vraiment son style. Je souhaitais avoir ce style fuseau de la Sieta 750. 
La Simca 5 s’y prêtait parfaitement. Si on enlève les ailes avant et que l’on sépare les roues et les ailes, on peut avoir des lignes qui partent toutes du pied de la calandre, donnant cette ligne « fuseau ». La Simca-Fiat Berlinette a donc en voiture de base une Simca 5. Sauf que pour mettre un moteur central avant, il fallait allonger l’empattement et donc le châssis. De ce fait, il fallait un châssis beaucoup plus rigide. J’ai donc pris le châssis d’une Simca 6 qui est équipée d’une croix de St André en partie centrale et qui améliore considérablement la torsion du châssis.
 Et j’ai incorporé toute la partie arrière de l’unit du châssis d’une Simca 5 pour avoir les 200 millimètres qui me manquaient en empattement. Le capot a été aussi allongé de 90 millimètres. Le toit a été surbaissé de 90 millimètres. Tout cela donne une proportion complètement différente de la proportion de la Simca 5. Elle se rapproche plus des berlinettes des années 1930 des grands carrossiers. Côté carrosserie, les ailes avant sont séparées de la caisse. Ce sont des ailes motos. La suspension avant est celle de la Simca 6, puisqu’elle est équipée d’amortisseurs hydrauliques. 
L’arrière possède aussi le même type d’amortisseurs en remplacement des amortisseurs à friction d’origine Simca 5. Elle a été montée sur des roues à rayon qui sont des adaptations à moyeux Rudge d’Austin-Healey. En plus de la Sieta 750 Sport et de la Simca 5 Giacosa à moteur central avant, est-ce qu’il y a une autre voiture qui vous a inspiré pour imaginer cette Simca-Fiat Berlinette Le Mans ? 
Avec la Simca-Fiat Berlinette Le Mans, on retrouve, effectivement, l’esprit des voitures de sport basé sur les Topolino. La Sieta 750 Sport était basée sur la Fiat Topolino. A cette époque, de nombreuses voitures italiennes étaient transformées en voiture de sport ou de courses pour un coût modique et la majorité d’entre elles était basée sur des Topolino. On retrouve, par exemple, la structure de train avant de la Topolino. Idem pour l’arrière. Beaucoup d’entre elles se sont vues ôter les ailes pour sortir les roues et se munir d’ailes motos. A l’époque, ce type de voiture était transformé par des pilotes qui voulaient faire le Mille Miles (Les Mille Miglia était l’une des courses automobiles d’endurance les plus célèbres au monde, disputée durant 24 heures sur routes ouvertes, faisant une boucle entre Brescia et Rome, en Italie, ndlr). 
Pouvez-vous nous dire combien d’heures de travail avez-vous consacré à ce projet ? Cela m’a pris 5000 heures. Il faut aussi compter 36 000€ de pièces. La voiture a été réalisée dans mon garage de 25m2. Comme elle est petite, je pouvais tourner autour ! (rires) Bien souvent, la caisse était accrochée au plafond. Je pouvais bouger le châssis en dessous. J’ai réalisé par la suite un autre projet, la Citroën Rosalie 15 Speedster qui est beaucoup plus volumineuse et c’était une toute autre histoire sous peine de se prendre le toit sur la tête ! 
(rires) Si vous devez décrire en trois mots la Simca-Fiat Berlinette, comment la qualifieriez-vous ? Alors déjà l’esthétique ! C’est le facteur numéro un. Ensuite, son agrément d’utilisation parque c’est une berlinette découvrable. On peut profiter du soleil et être à l’abri de la pluie. Pour finir, son agrément de conduite qui demande un peu d’expérience au niveau de la boîte de vitesse, mais qui est super. Pouvez-vous nous en dire un plus au niveau mécanique ? 
Quel moteur équipe cette Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939 ? La Simca-Fiat Berlinette est équipée d’un Fiat Multipla 600D qui fait 750cm3 et qui développe 34ch. Mais sa particularité, c’est son moteur à vilebrequin trois paliers qui sert de base aux moteurs Abarth. C’est donc un moteur qui peut être poussé 70ch si on lui met les pièces Abarth qui lui vont bien et la carburation qui lui va bien. Sur la Simca-Fiat Berlinette, je n’ai que 34ch, mais le rapport poids-puissance est déjà très bien, car elle fait que 650kg. C’est une voiture qui roule à 90 km/h assez facilement, mais ce n’est pas une voiture de sport à proprement dit. Si on veut lui faire faire du circuit, il faudra la préparer pour. Mais pour le reste, c’est très sympa. 
Elle est très agréable en conduite et en balades, même si le confort est un peu spartiate parce que la suspension est relativement dure et le châssis très rigide. Par contre, quand on entend le bruit du moteur, on ne se doute pas qu’il y a 34ch ! (rires) Ce n’est pas le cas quand on monte les côtes et qu’on se rend compte que le moteur manque un peu de puissance ! On sait alors qu’on n’a que 34ch (rires). L’autre particularité du moteur – là aussi c’était une chance -, c’est que je suis tombé sur un moteur Fiat 600D, mais de Multipla. Il tourne à l’envers par rapport au moteur d’une Fiat 600 normal. 
Il me fallait un moteur qui tourne dans ce sens-là pour aller au bout de la boîte de vitesse de la Simca 6. Sinon la voiture aurait eu quatre vitesses en marche arrière et une en marche avant (rires) ! Les compteurs proviennent d’une Simca, mais beaucoup plus récente, soit des années 1970 et du Jaeger, soit de la rallye 2 . Ce modèle est vraiment unique puisqu’il s’agit d’une création se basant sur des plans d’un potentiel prototype. Quel engouement existe-t-il autour de la Simca-Fiat Berlinette Le Mans 1939 ? Nous n’avons pas eu l’occasion d’aller en Italie avec cette voiture, mais je pense qu’on aurait autant engouement qu’en France. Il y a beaucoup de sympathie autour de cette voiture, par sa ligne, par sa petite taille et par son côté féminin.
 Personne n’a critiqué le fait que je me sois servi d’une Simca 5 pour la transformer en berlinette. Je n’ai jamais eu aucune critique de ce côté-là. Quels sont les évènements qui vous ont le plus marqué à bord de cette Simca-Fiat Berlinette ? Sa première sortie était à Rétromobile 2012 quand Meguiar’s l’a présenté sur son stand. C’étaient un moment, comment dire, enrichissant et une très grande reconnaissance. Ensuite, on s’est beaucoup amusé au Rétro Festival de Caen qui organise un petit circuit dans les rues au bord de l’hippodrome. Ça aussi, c’était un très bon moment ! Autrement, on s’est fait quelques balades en Vallée de Chevreuse. Après, elle a été présentée au Salon Auto Moto Rétro de Rouen et à Automédon. 
Tout ça ont été des bons moments. Je dis toujours qu’il y a une étape « égoïste » dans la construction d’une voiture, quand on est tout seul dans son garage – et c’est long – et puis il y a une étape de partage avec le public. Et là, c’est fabuleux ! 
Source : absolutelycars.fr/ABSOLUTELY CARS & Alain-AutoReve
AutoReve Lassalle

jeudi 5 septembre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - PETITE HALTE AFIN D'ATTENDRE LES MOINS RAPIDES....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO-MOTO - NOUVEAU...LA BROUETTE FORMULE-1....


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - C'ETAIT AVANT LES SMARTPHONES, LES TABLETTES ET LES RESEAUX SOCIAUX !!


 

CLUB5A - MOTO DE LEGENDE INSOLITE - LA HARLEY-DAVIDSON BUGATTI DE 1936..LE CONCEPT !!

 

Harley Davidson 1936 Bugatti Type 57SC Atlantic Concept Moto par Jakusa Atlantico. Prenez un cheval de fer très américain, ajoutez quelques voitures art déco français de 1936 et vous obtenez une magnifique moto concept Harley-Davidson Bugatti Type 57SC Atlantic. C'est le travail du concepteur de voitures et de vélos hongrois Tamas Jakusa dont la maison Jakusa Design fusionne les concepts de design vieux et futuriste. Le Jakusa Atlantico est modelé sur la Bugatti Type 57SC Atlantic de 1936 dont seulement quatre ont été construits. 

Il en reste deux aujourd'hui. L'un a été vendu il y a quelques années pour plus de 40 millions de dollars et l'autre est dans la collection Ralph Lauren. Il faut un Fat Boy et l'enveloppe dans une carrosserie aérodynamique, un moteur recouvert de grill et des roues solides audacieuses. 
L'extérieur a peint la couleur bleu-ciel avec une forme de corps arrondie qui caractérise le design d'avant la Seconde Guerre mondiale. Ses roues avant portant un cache pneu spécial comme caractéristiques des voitures anciennes, secteur machines cadre fermé en forme de calandre avant de la Bugatti. 
De petits feux avant ont été abaissés pour compenser la grandeur du réservoir. C'est un concept aventureux, mais comme la Bugatti Type 57SC originale, il est peut-être un peu en avance sur son temps, donc nous ne pensons pas que Harley soit encore prêt à fabriquer une tel moto. 
Source : Cars & Motorbikes Stars of the Golden era a une nouvelle photo dans l’album Concept Motorcycle.Bugatti-

mardi 3 septembre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - QUE LA MONTAGNE EST BELLE......


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - AVOIR DE LA PUISSANCE C'EST BIEN...LA MAITRISER C'EST MIEUX !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - QUAND MADAME SE PROMENE EN ISETTA ...C'ETAIT EN 1955 !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - GUSTAVE FOUILLARON L'INVENTEUR DU VARIATEUR DE VITESSE !!

 

Automobiles Fouillaron 92 Levallois Perret 1900/1914 Gustave Fouillaron, né le 9 août 1849 à La Caillère-Saint-Hilaire (Vendée) et mort le 24 novembre 1933 à Cholet (Maine-et-Loire), est un constructeur automobile français, inventeur du variateur de vitesse. 
François Gustave Victor Fouillaron, est le fils de Cyrice Fouillaron, marchand, originaire de Dienne (Cantal) et d'Henriette Glorian. Il épouse une Choletaise, Marguerite Julie Blouin, le 30 novembre 1878 à Cholet. Il est mobilisé avec le grade de sergent au 35e régiment de la Garde mobile de Vendée, pendant la guerre de 1870. De 1901 et jusqu'au début de la Grande Guerre, Gustave Fouillaron est membre de la Chambre syndicale de l'automobile et des industries à Paris. 
 En 1918, Gustave Fouillaron, âgé de 69 ans, a perdu son fils aîné en 1913 et le cadet meurt à son tour en 1927, des suites de complications liées au gazage durant les hostilités. Il reste économiquement et politiquement très engagé localement (municipalité, Chambre de commerce, etc.). La marque Columba pour les vélos et les machines à coudre est transmise à son neveu Gustave Frappier. Il poursuit la gestion de son commerce de mercerie, ouvre de nouvelles petites industries à Cholet et aux environs dont une bonneterie, plusieurs ateliers de tricotage. 
En 1928, il fait poser, par son petit-fils André Fouillaron, âgé de seulement huit ans, la première pierre de l'usine Grangeard à Cholet, pour la fabrication de bas en coton. Gustave Fouillaron meurt le 24 novembre 1933 à Cholet. Négociant, d'abord mercier, il élargit son négoce à Cholet en lançant, après les machines à coudre et à tricoter, une fabrication de bicyclettes. Il ouvre bientôt avec autant de succès plusieurs succursales dans ses activités initiales, dont une à La Roche-sur-Yon, une autre à Angers, rue Boisnet, proche de la gare Saint-Serge. 
La maison de mercerie de Cholet, fondée par lui, ne tardera pas à devenir une des premières de la région à occuper un nombreux personnel. Le journal L'Intérêt public du 19 juin 1898 relate qu'à la fin du xixe siècle l'industriel Fouillaron fait construire une piste privée, rue de l'Étoile à Cholet. Le vélodrome Columbia accueille ainsi gratuitement les clients du fabricant de cycles en toute sécurité et à l'abri des regards afin de leur faciliter l'apprentissage de la bicyclette puis, plus tard, de la conduite automobile. 
Par la suite Gustave Fouillaron ouvre à Angers, en 1899, une autre fabrique de bicyclettes. C'est en transformant un tricycle en voiturette qu'il élabore son prototype vendéen. La voiture est testée par Jean-Michel Corre sur les routes de la région d'Angers, Clisson, Cholet, La Roche-sur-Yon et du Sud-Vendée8, incluant des côtes mythiques comme le mont des alouettes aux Herbiers ou la montée du bourg de La Séguinière, près de Cholet. En 1900 il déménage ses ateliers à Levallois-Perret, année au cours de laquelle débute la fabrication d'automobiles sous la marque à son nom. 
Même après avoir installé en région parisienne un nouvel atelier d'assemblage personnalisé de voitures à partir d'un châssis standard, de fait, Gustave Fouillaron n'a jamais quitté ses autres activités de négoce en Anjou et en Vendée, pas plus que ses responsabilités institutionnelles et engagements pris à Cholet. Jean-Michel Corre, que Fouillaron a nommé directeur de l'Agence française de l'automobile, rompt l'alliance en mars 1901. En 1901, Fouillaron présente deux modèles lors du Salon de l'automobile, du cycle et des sports de Paris, équipés de moteurs monocylindres (de) De Dion-Bouton développant respectivement 6 et 8 CV9.
 Les premiers modèles construits par Fouillaron, sous la marque Columba — déposée le 4 avril 1898 au greffe du tribunal civil de Cholet10 — sont similaires aux véhicules Renault du début du xxe siècle, avec un radiateur placé derrière le bloc moteur. À partir de 1904, le radiateur est placé devant le moteur et la calandre arrondie rappelle alors les productions de Delaunay-Belleville. Les ensembles constituant le moteur comprennent entre un et six cylindres, provenant d'ateliers spécialisés comme Buchet ou De Dion-Bouton. La boîte de vitesses dispose d'une transmission assurée par des poulies extensibles, conçues par l'entreprise Fouillaron et constituant un variateur de vitesse mécanique. 
Si l'historiographie locale d'Élie Chamard, autour de l'invention par son directeur technique le mécanicien Victor Jousse, interroge encore aujourd'hui, c'est bien formellement Gustave Fouillaron (représenté par une société d'ingénieurs à Paris) qui dépose et signe le brevet no 301.625, le 26 juin 1900 « pour un système de changement de vitesse par poulies extensibles ». Entre 1900 et 1910, il a été relevé en France comme à l'étranger, comme politique systématique, jusqu'à vingt-six dépôts de brevets menant la courroie initiale aux progrès successifs vers la chaîne-courroie, constituée de trapèzes en cuir chromé.
 À compter du Salon 1903, remplaçant les transmissions par chaînes, la concurrence impose la prise directe par engrenages mécaniques de Louis Renault (brevet du 9 février 1899). En 1904, à l'exposition internationale de Saint-Louis, Gustave Fouillaron présente un changement de vitesse breveté qu'il construit et exploite. En 1906, une voiturette Fouillaron participe au Tour de France de l'Automobile Club de France, à la coupe de voiturettes et au concours de régularité, « soit en tout 10 000 kilomètres sans ennui ». En 1908, Fouillaron gagne six courses automobiles.
 Le 17 mai 1908, Grillet sur une Fouillaron remporte une course de côte à La Baraque (près de Clermont-Ferrand), en 10 min 34 s sur 5 kilomètres. Après avoir connu des évolutions continuelles de limitations de vitesse, passant de 10 km/h jusqu'à 60 km/h maximum en campagne, l'abolition des restrictions qui suit à partir de 1909, n'est pas très favorable cette fois à la marque ; elle « fera apparaître les véhicules Fouillaron comme plutôt dépassés (au sens propre et figuré) ».
 En 1906 Londres ouvre aussi un Salon de l'automobile dit l'Olympia. Du fait de la concurrence et des coûts de cet événement, à partir de 1910, à Paris, le Salon devient bi-annuel. 
De nombreux petits constructeurs et assembleurs, comme les fabriques Fouillaron, vont ainsi perdre un important moment de la commercialisation de leur production. En 1914, le montage des automobiles cesse. Gustave Fouillaron reste un inventeur, un assembleur et ne passe pas le cap de constructeur automobile de grande série : « le succès relatif dans le monde de l'automobile conduit son inventeur à s'orienter de plus en plus vers les applications industrielles de son système qui devient transmission de vitesses progressive pour l'industrie ». 
Selon Calixte de Nigremont « Si en 1914, l’usine automobile Fouillaron cesse sa production (le secteur est devenu beaucoup trop concurrentiel), son fondateur continue ses multiples activités à Cholet et en Anjou. À la mercerie, s’est ajouté la bonneterie, le tricotage, et, entre-temps, Gustave Fouillaron, a été élu conseiller municipal (malgré une propension à « bouffer du curé » assez mal vue dans les Mauges). 
Celui qui s’éteint en 1933 est, plus qu’un notable, un chevalier d’industrie visionnaire ». En octobre 1938, Jean Andreau, président de la 1re section technique à la Société des ingénieurs de l'automobile, dans une conférence sur les transformateurs de vitesse continus, souligne : « la première réalisation connue est celle de Fouillaron et date du début de l'automobile il est probable que bon nombre de solutions, reprises avec l'emploi de nos connaissances et matériaux modernes, seraient capables de fournir des solutions à l'heure actuelle, sinon demain ». 
 Le 14 avril 1978, une voiture Fouillaron, exposée à la cité de l'automobile de Mulhouse, est classée au titre des objets historiques. Jean Maillard, dans son dernier chapitre, L'avenir d'une invention, relève dès 1940, aux États-Unis, une généralisation des premières boîtes automatiques. En 1957, Hub Van Doorne, pour son projet d'une petite voiture — dans la gamme de celles de Citroën, Renault et Fiat — envisage comme les voitures américaines, une transmission automatique : « DAF reprend en le modernisant le schéma Fouillaron, sous le nom de Varomatic ». 
Quelque 820 000 voitures de ce type sont produites jusqu'en 1975. Par son énorme potentiel en termes d'économie, de confort, de simplicité de conduite, bientôt le système hérité de Fouillaron, resurgit sous l'appellation CVT (Continuously Variable Transmission). Il devient le meilleur principe de transmission selon Gerhard Wagner de chez Mercedes. En 1996, la technologie CVT est proposée en option par neuf constructeurs européens. Ce sont les constructeurs coréens et japonais, sans préjugés acquis, qui vont le plus promouvoir le système. Jean Maillard conclut le dernier chapitre par : « Fouillaron n'aura pas été prophète en son pays ».
 Il boucle sa conclusion par la question qui s'impose : « L'invention de Fouillaron était-elle en avance sur son temps ? ». En 2015, Éric Fouillaron a récupéré, lors d'une vente aux enchères, un quadricycle à moteur construit par son arrière-grand-père au début du xxe siècle. Il prévoit de le remettre en état de marche en précisant : « Équipée d’une carrosserie tonneau en bois et d’un moteur monocylindre De Dion 6 HP, la voiture ne dépasse pas 20 km/h et encore en descente avec le vent dans le dos ». L'occasion pour cet arrière petit-fils de témoigner : « c’est en 1897, en réparant un fil d’un métier à tisser, que l’idée vint à mon arrière grand-père d’inventer un variateur de vitesse.
 Petit à petit, il imagina un système de transmission par poulie extensible monté dans une partie mécanique d’un moteur De Dion-Bouton. L’année suivante, il assembla une 4e roue sur un tricycle Léon Bollée. En 1900, il déposa son brevet de transmission par poulie extensible et décida de créer un atelier à Levallois Perret pour se lancer dans la production d’automobiles. » Dans Le Mystère Frontenac, François Mauriac évoque la modernité et la robustesse des voitures du constructeur choletais. Un des personnages du livre explique : « C'est une voiture Fouillaron... 
Je suis venu en trois heures de Bordeaux : 70 kilomètres, pas une anicroche ». Le buste de Gustave Fouillaron, est une remarquable réalisation du sculpteur choletais Charles Maillard. La famille en fait don à la Société des sciences lettres et arts (SLA). Depuis plus d'un demi-siècle, il reste exposé à la Chambre de commerce et d'industrie à Cholet dont Gustave Fouillaron est l'un des premiers membres devenu très vite le trésorier, puis vice-président ; en 1933, investi depuis 33 ans, il en est nommé président honoraire. En 2009, au château Colbert à Maulévrier, lors du concours de l'âge d'or de l'automobile, Claude Boutin, ingénieur en construction automobile et aéronautique, présente une Ferrari mythique des années 1958 à 1962. 
La particularité vient du fait qu'il l'a équipé d'un variateur, acheté au Canada, inspiré du changement de vitesse inventé par le choletais Gustave Fouillaron (Un modèle réduit qui toutefois fait deux mètres quatre-vingt, sur un mètre vIngt). Il en est à sa quatorzième voiture. Une rue de Cholet porte le nom de Gustave Fouillaron Au deuxième semestre 2021, Gustave Fouillaron intègre Le Panthéon de l'Anjou de Calixte de Nigremont.
 Source : Scènes d'automobiles avant guerre.WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Simon