jeudi 15 août 2024
CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ?....LA CITROEN SM TARGA AVAIT UN INTERIEUR EN DAIM...
Citroën SM Espace Heuliez 1971 Version "targa" de la Citroën SM présentée par Heuliez au salon de Paris 1971. Lors de sa présentation, elle dispose d'un intérieur spécifique en daim.
Elle réapparait simplifiée à Bruxelles en 1972 pour faire de l'œil à Citroën en vue d'une potentielle fabrication en série qui ne viendra jamais.
Elle sera ensuite repeinte en bleue delta et sera concervée par M. Heuliez.
Un second exemplaire sera produit.
Source : Julien Missli
CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES AUTOMOBILES LAMBORGHINI...
Ferruccio Lamborghini : l’homme qui défia Ferrari .
A 45 ans Ferruccio Lamborghini était un homme comblé.
Sa réussite fulgurante lui avait valu tous les honneurs de la République Italienne.
Riche et connu, il aimait toutes les bonnes choses de la vie et roulait en Ferrari.
Un jour, excédé par la fragilité de sa machine et surtout piqué au vif par le mépris du Commendatore (Enzo Ferrari) à son égard, il décida simplement de faire mieux.
Loin d’être un pilote hors pair, mais un mécanicien averti.
A Brescia, ce 2 mai 1948, la petite Fiat Topolino de l’équipage Lamborghini-Baglioni descend lentement la rampe de départ des Mille Miles. Sous quelques applaudissements plus polis qu’enthousiastes, elle s’éloigne dans l’aube humide et presque dans l’indifférence du public.
Préparé par Lamborghini, la Fiat ne manque pourtant pas d’allure.
Malheureusement l’aventure se termine dans un restaurant après une méchante sortie de route dans un virage. Ferruccio Lamborghini, lucide concernant ses limites, met donc un terme à sa très jeune carrière de pilote.
Homme de terre et de fer
Ferruccio Lamborghini était un contadino, un fils de paysan, comme il se plaisait à le répéter souvent. Il en hérite la robustesse, le bon sens, l’amour de la terre.
Mais il sent très vite qu’il ne suivra pas les traces de son père. Fasciné par les machines, il décide de poursuivre ses études à l’institut de technologie de Bologne et décroche son diplôme juste avant la seconde guerre mondiale.
Mobilisé dans l’armée de l’air Italienne, puis prisonnier des Anglais sur l’île de Rhodes, le soldat ne chôme pas. Avec les moyens du bord, il a la charge d’entretenir ce qui peut rouler et voler.
En 1946, dès son retour en Italie, il peut à juste titre se considérer comme un mécanicien averti.
Fort de son expérience vécue, il décide donc d’en tirer profit et ouvre un garage dans sa ville natale de Cento.
Dans une Italie meurtrie par la guerre, son sens de l’improvisation mécanique fait merveille. Il réussit à faire presque du neuf avec du vieux et redonner vie à des moteurs à bout de souffle.
En découvrant sur la route de son voyage de noces les énormes stocks de matériels militaires à l’abandon, il a une idée de génie : construire des tracteurs avec des pièces de récupération puisées dans les surplus.
Le premier modèle fut construit pour son père avec un moteur Morris, pont arrière Ford , boîte Général Motors , qui ne rechigne cependant pas à la tâche.
L’histoire de la curieuse machine se répand comme une traînée de poudre dans toute la campagne émilienne. Face à une demande énorme, Ferruccio Lamborghini fonde sa première société en 1949. En à peine dix ans, sa fabrique de tracteurs se hisse au troisième rang de l’économie Italienne.
Riche industriel, il peut s’offrir ce que Jaguar, Maserati, Aston et Ferrari font de meilleur. Pourtant aucune de ces automobiles ne le satisfait pleinement. Loin d’un caprice de milliardaire, c’est le point de vue d’un vrai connaisseur qui dresse la liste de leurs faiblesses respectives. L’une bruyante, l’autre freine mal... même la Ferrari de ses rêves le déçoit et le laisse frustré.
nsolent ou inconscient, il n’hésite pas à s’en plaindre amèrement auprès de son illustre voisin de Maranello ( Ferrari ).
Un véritable crime de lèse-majesté aux yeux d’Enzo Ferrari. Ce parvenu, ce marchand de tracteurs ose critiquer ses chères voitures rouges ! Impardonnable ! Vertement rabroué, Ferruccio Lamborghini se jure de répondre à la provocation par la provocation et décide de défier Ferrari sur son propre terrain. En construisant sa propre voiture.
Il promet que la future Lamborghini aura un moteur V12 le meilleur de tout ce qui a été construit à Maranello !
Le 1er juillet 1963, il fonde l’Automobili Ferruccio Lamborghini à Sant’Agata dans la banlieue de Modène.
Il s’entoure de véritables talents techniques ; Giotto Bizzarrini, le concepteur de la légendaire Ferrari 250 GTO dessine le moteur, Gian-Paolo Dallara ingénieur, lui vient de chez Maserati avec son assistant. La première Lamborghini de l’histoire, nous sommes en 1963. La 350 GT.
Si elle se montre supérieure à ses rivales sur bien des plans dynamiques, cependant elle ne déclenche pas les passions.
Férruccio Lamborghini décide de frapper très fort, créer l’événement pour rentrer dans le clan très fermé des constructeurs de prestige.
Du jour au lendemain le nom de Lamborghini est connu du monde entier, il inspire le respect, l’admiration et nourrit tous les fantasmes.
Les commandes affluent et la marque en profite pour se constituer une gamme…En 1971 Ferruccio Lamborghini place la barre encore plus haut avec la présentation de la très futuriste Countach.
En 1988 il se laisse convaincre d’assister aux 25 ans de la marque, alors sous le contrôle de Chrysler. Il reçoit à Monza une véritable ovation et se réconcilie avec son pays et avec….ses voitures. Heureux d’assister à la naissance de la Diablo…il se sent prêt à relever de nouveaux défis. Mais il meurt brutalement d’une crise cardiaque le 20 février 1993.
Source vidéo : erwancmoi / texte : gtwarmup.com
mercredi 14 août 2024
CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA AWO SIMSON 425....
Brève histoire de la Marque: AWO
"SIMSON SUHL"
Suhl est situé dans la partie sud de l'ex-Allemagne de l'Est, au début des années 20 la société SIMSON fabriquait aussi de grandes voitures de luxe, des motos et des armes.
Après la deuxième guerre mondiale, les Russes ont repris l'entreprise (en raison de la fabrication d'armes) et ils ont fondé la "Awto Welo" mieux connu pour AWO (signifie constructeur automobile et du cycle).
Motos célèbres depuis 1952 jusqu'en 1962, ont été les modèles AWO 425 T un seul cylindre 250 cc, 12 ch, quatre temps, le lecteur modèle de tourisme.
Plus tard, les AWO 425 S (ou aussi appelé SIMSON 425 Sport) a été construite, aussi en mono cylindre 250 cc, 15,5 ch, quatre temps, avce vilebrequin mais avec plus de confort dans la circonscription.
Le AWO 425 T est très similaire à la BMW R 26 (après modèle de guerre).
La production de ces modèles aimés a été arrêté vers 1963 en faveur de deux temps MZ-modèles.
SIMSON Suhl a également été très connu pour ses 50 cc.
Source vidéo :WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 SiwekMotocykle
CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? ...MAIS QUI ETAIT VIVIANE ELDER ?
Viviane Elder participa au 24 Heures du Mans en 1949 sur une Simca 8 avec René Camerano. Cette seule participation s'achevant sur un abandon (casse du vilebrequin) Seulement résumer Viviane Elder à cela serait très limiteur tant cette femme eut auparavant un parcours hors du commun! De son vrai nom Eugénie Hignette, elle nait en 1904 et passe son enfance dans une famille de laboureurs près de Rennes. C’est une véritable intrépide qui voue, très jeune, une passion à l’aviation. En 1930, elle rejoint Paris et se fait désormais appeler Viviane Elder.
Cette même année, on la retrouve en train de jouer le casse-cou en sautant en parachute au meeting de l’Oranie (en Algérie). En 1931-1932, elle est actrice dans trois films, dont le plus connu est Méphisto où elle tourne avec Jean Gabin.
En 1934, elle participe aux « Douze Heures d’Angers » aux commande de son Farman : cette course d’endurance pour avions de tourisme la met aux prises avec d’autres aviatrices, telles Hélène Boucher et Madeleine Charnaux. La même année, elle remporte à Évreux, le 3 juin, la « Coupe de l’Aviatrice », lors du meeting aérien organisé l’Aéro-club de l’Eure pour célébrer ses 5 ans d’existence. Deux ans plus tard, elle est portée disparue alors qu’elle participe à un rallye saharien accompagnée de deux passagers. L’équipage est finalement retrouvé dans le désert libyen cinq jours plus tard, sain et sauf, mais à bout de force et ayant épuisé tout son stock de provisions.
En 1937, alors qu’elle participe au rallye égyptien, son avion tombe en mer au large de Tunis : elle est heureusement sauvée par un bateau grec. Cet épisode marque la fin de la carrière d’une aviatrice, intrépide mais ruinée…
Après guerre, hormis sa participation aux 24heures du Mans, l'on ne sait pas grand chose, si ce n'est son décès dans le plus grand dénuement à Cannes en 1960.
Claude Ollivier écrira un roman inspiré de la vie de Viviane Elder : "Kenavo Marie-Jeanne"
Texte du site evreux-aeronautique.fr modifié par mes soins (fred)
Source : Endurance-Legende-Photos : collection du musée de l'air du Bourget, des archives municipales d'Évreux, et Les24heures..
CLUB5A - MOTO DE LEGENDE - LA RENE GILLET 750cc - LA MOTO DESTINEE A L'ARMEE ET POLICE FRANCAISE !!
René Gillet 750 est une moto destinée à la police avec un système de suspension arrière unique.
Les motos lourdes René Gillet avec un moteur supérieur à 750 cm - sont apparues pour la première fois en 1928 et sont rapidement devenues un véhicule préféré de l'armée et de la police françaises.
La suspension arrière d'origine, qui promettait un confort de conduite hors pair, était une caractéristique clé des motos René Gillet.
Les modèles avec suspension arrière souple ont été principalement achetés par des touristes, mais les versions armée et policière, le René Gillet Type G, ont laissé la roue arrière imprudente.
En 1934, comme on dirait aujourd'hui, le modèle a été refait. Le but principal était de changer la géométrie du bras oscillant arrière, comme dans d'autres modèles de l'entreprise.
La nouvelle version de la moto a reçu un index "K1".
La moto est équipée d'un moteur de 750 cc jumelé en V avec une sortie de 14 cv à 4000 tr/min.
La boîte de vitesses dans les premiers modèles était à 3 vitesses, mais plus tard, en 1939, est passée à 4 vitesses. La roue motrice arrière est à chaîne.
Les établissements René Gillet ont leur siège à Paris, puis Montrouge, à l'époque dans le département de la Seine (1898-1957).
René Gillet naît en 1877 dans une famille modeste de Troyes (Aube). Après des études à Chartres, il entre à 14 ans comme apprenti chez un serrurier.
En 1891, il rejoint sa famille à Malakoff dans la banlieue de Paris. Il y construit sa première motocyclette, avec un moteur placé sur la roue avant, aidé par le contremaître de l'usine dans laquelle il travaille.
En 1895, il loue un atelier Villa Collet dans le 14e arrondissement de Paris et commence la construction en série. Il crée une marque en 1898 et dépose un premier brevet en 1904.
En 1903, René Gillet créé un moteur à 2 cylindres en V qui sera amélioré sans cesse jusqu'en 1953.
Sa grande chance se produit au début des années 1920, lorsqu'il soumissionne pour les marchés de l’État. Sa moto de 750 cm3 est adoptée par l'armée, la police et les grandes administrations. Ces marchés, renouvelés d'année en année, assurent à René Gillet un fond de clientèle très important.
Il déménage son entreprise vers des locaux plus vastes à Montrouge. Les particuliers, voyant que l’État fait confiance à ces motos, adopteront ces machines, faisant de René Gillet une grande marque française, en plus du doyen des constructeurs français1.
Réputées pour leur robustesse et leur fiabilité, les motos René Gillet sont particulièrement appréciées par l'armée et la police.
Le side-car constitue un moyen de transport idéal pour les familles. Les 1 000 et 750 cm3 sont la spécialité de la marque, mais également les 500 et 350 cm3. Engagées dans de nombreuses courses d'endurance (le Bol d'or est gagné à plusieurs reprises), ces motos font la joie des connaisseurs. Devant le succès, René Gillet décide d'agrandir son usine en 1938. Après son décès le 31 décembre 1944, sa société ferme en 1957.
Source : FN motorcycles-Motorworld by V. Sheyanov / Мотомир Вячеслава Шеянова
mardi 13 août 2024
CLUB5A - TECHNIQUE AUTO - RESTAURATION D'UNE CITROËN B12...
Un vrai travail de pro....Bravo !!
La Citröen B12 est une automobile fabriquée par Citroën d'octobre 1925 à janvier 1927.
La B12 concurrence la Peugeot 177 et la Renault KZ.
La B12 remplace la Citroën B2, dont un des principaux défauts était l'absence de freins avant. Deux motorisations de 1,5 litre existaient avec des puissances de 20 ch à 22 ch. La B12 a été produite en 38 381 exemplaires. Plusieurs types de carrosseries étaient disponibles : torpédo, conduite intérieure (la plus courante), cabriolet, torpédo commercial et Normande,
Boulangère.
Source : sical3
La B12 remplace la Citroën B2, dont un des principaux défauts était l'absence de freins avant. Deux motorisations de 1,5 litre existaient avec des puissances de 20 ch à 22 ch. La B12 a été produite en 38 381 exemplaires. Plusieurs types de carrosseries étaient disponibles : torpédo, conduite intérieure (la plus courante), cabriolet, torpédo commercial et Normande,
Boulangère.
Source : sical3
En 1949 Laverda créa un prototype de la première moto fabriquée par la marque de 75cc
Ce prototype Laverda Turismo 75cc de 1949 était le premier Laverda de tous. Francesco Laverda a construit son prototype 75cc dans son garage entre 1947 et 1949. Leur but était de produire une moto économique (60 km/litre) et peu coûteuse pour répondre aux besoins de transport du public d'après-guerre.
Parmi les caractéristiques de conception notables, mentionnons le cadre en acier pressé, un moteur OHV 4 temps (au lieu d'un 2 temps) et l'inhabituel système d'entraînement de fin de chaîne et de vitesse dans une fonderie en alliage fermé. Cependant, lorsque les 75 sont entrés en production en 1951, un moteur de courant normal a été remplacé pour des raisons de coûts. La puissance du prototype était de 3cv à 5,250 t/min. Poids sec 65kg. Une boîte de vitesses à 3 vitesses a été utilisée, avec une vitesse maximale de 70 km/h. La moto est toujours entre les mains de la famille, partie de la collection de Piero Laverda.
Source : Motos Clássicas Brasil etc
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