samedi 8 juin 2024
CLUB5A - SPORT AUTOS - LA COURSE AUTOMOBILE "LE PARIS MADRID" ....C'ETAIT EN 1903 !!
Un gros mois après le Paris-Madrid, les coureurs se retrouvent pour la quatrième édition de la Coupe Gordon Bennett. L'irlandais Edge l'ayant remporté l'année d'avant, c'est à l'Automobile Club local qu'il appartient d'organiser cette nouvelle édition sur le circuit d'Athy.
Le belge Jenatzy sur une Mercédès remporte la coupe en 6 heures et 39' à la moyenne de 89,190 k/h. ce qui permettra à l'Allemagne d'organiser la cinquième édition en 1904. A noter la seconde place du français René de Knyff.
La Course automobile Paris-Madrid via Bordeaux est une course qui n'a connu qu'une seule édition.
Elle est considérée comme étant le VIIIe Grand Prix automobile de l'ACF. Commencée le dimanche 24 mai 1903 à 3 h 30 du matin à Versailles et initialement prévue pour s'étendre sur trois journées, les 24, 26 et 27 mai, elle est arrêtée par les autorités avant son terme, à Bordeaux, en raison du grand nombre d'accidents, coûtant notamment la vie au pilote Marcel Renault.
En octobre 1902, l'Automobile Club de France décide de tenir une course automobile entre les deux capitales. Les inscriptions sont ouvertes à la mi-janvier et, rapidement, les principaux constructeurs s'inscrivent. Au total, 315 concurrents sont inscrits : prendront part au départ de la course 127 automobiles, 23 voiturettes et 47 motocyclettes.
La traversée des villes est neutralisée. Les bolides doivent se frayer un passage sur des routes sans revêtement où il y a tellement de poussière que la « navigation » se fait par rapport aux arbres qui bordent et au milieu de spectateurs enthousiastes et inconscients du danger.
Parti second, Louis Renault parvient le premier à Bordeaux après 5 h 29 min 39 s, ayant atteint 140 km/h au bas d'une côte. Néanmoins, Fernand Gabriel sur son « torpilleur Mors », parti quatre-vingt-deuxième, surgit à 12 h 31. Il a parcouru les 552 km en 5 h 13 min 31 s, soit à plus de 105 km/h de moyenne.
Le succès populaire est immense mais le gouvernement français, déjà peu favorable du fait d'antécédents (comme le Paris-Berlin 1901), malgré le poids économique en forte croissance de cette industrie, décide de bloquer la course à Bordeaux, au vu des accidents et du nombre de victimes.
Le premier accident survient au passage à niveau de la ligne de Paris à Tours, à deux kilomètres de Bonneval. La voiture 243, conduite par Porter, prend feu et le malheureux chauffeur, tombé en dessous, meurt carbonisé.
Deuxième accident à Ablis : une automobile surprend une femme qui traverse la route et la tue sur le coup.
À quelques kilomètres de Poitiers, la machine de Marcel Renault verse dans un fossé ; lui-même est projeté à six mètres.
Il est transporté à Couhé-Vérac dans un état désespéré.
Trois kilomètres après Angoulême, le coureur Touran sur Brouhot décolle d'un pont, provoquant la mort du mécanicien et de trois spectateurs : deux soldats et un enfant.
Près de Montguyon, à la Combe-du-Loup, devant Arveyres, M. Stead, conducteur du no 18, est mortellement blessé à la suite d'une collision avec la voiture 96. Le mécanicien de M. Stead est également blessé.
À Arveyres, la voiture no 5, pilotée par Claude Loraine-Barrow, rencontre un chien, braque et vient percuter un arbre.
Des deux hommes qui la conduisent, l'un, le mécanicien, est tué, l'autre, M. Loraine-Barrow, est dans un état désespéré. La voiture est en morceaux. Le chien a littéralement été réduit en bouillie.
Lucien Lesna, sur motocyclette Peugeot, est victime d'un accident. Sa fracture du genou mettra un terme à sa carrière de cycliste.
vendredi 7 juin 2024
jeudi 6 juin 2024
mercredi 5 juin 2024
mardi 4 juin 2024
lundi 3 juin 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - JEAN-PIERRE FOUCAULT ET LES VOITURES !!
Jean-Pierre Foucault et sa passion pour les voitures, surtout pour les automobiles Renault !!
J'ai eu de la chance car une personne m'a écrit en me disant que son grand-père avait commandé cette voiture mais qu'il était mort avant d'en prendre livraison (à l'époque, il fallait attendre deux ans pour être livré). Je lui ai donc acheté cette voiture qui datait de 1958 mais qui n'avait que 6 km au compteur. Aujourd'hui, elle en a moins de 100. C'est donc une pièce unique, que je suis heureux d'avoir dans ma collection. Dans la vie de tous les jours, j'ai une Mercedes Classe A, à Paris, que j'apprécie car elle se faufile partout. En plus, elle est pratique et fiable, malgré les ennuis de lancement. En revanche, à Marseille, j'ai une Jeep Laredo de 1989, qui passe sa semaine à l'aéroport en m'attendant tranquillement.
Je ne veux collectionner que les voitures qui me rappellent mon enfance. J'ai donc une Citroën Traction, car mon père en avait une après la guerre. J'ai également une 4 CV, car des amis avaient cette auto. Je possède aussi une Peugeot 202, que j'ai trouvée dans un état exceptionnel, et on est en train de refaire une Panhard Dyna de 1949, qui est tout en alu comme les Panhard de l'époque, avec un double ventilateur. Enfin, pour me faire plaisir, j'ai une Morgan Plus 8 assez récente.
Voilà donc les voitures qui sont dans mon garage. Maintenant, il faut que je m'arrête, car je n'ai plus de place. je roule indifféremment avec chacune d'elles, car si on ne les utilise pas, elles s'abîment. Chaque week-end, lorsque je descends chez moi, je me demande quelle voiture je vais prendre. Je suis fier de toutes mes vo Mes meilleurs souvenirs remontent aux années 1950, quand mon père conduisait sa Delahaye C 137, avec conduite à droite, carrossée par Chaperon. J'ai encore dans le nez l'odeur du cuir, et en mémoire, le bruit de la table en fer qui avait été construite sur mesure pour rentrer dans le coffre et qui nous permettait de pique-niquer.
Ce sont des souvenirs extraordinaires ! Mon équipe de Sacrée Soirée l'a retrouvée il y a une dizaine d'années, malheureusement son propriétaire n'a pas voulu et ne veut toujours pas me la vendre. Je le regrette d'autant plus qu'elle est en piteux état à présent. S'il veut vraiment s'en séparer, c'est le moment ! Quand je suis arrivé à Paris, en 1967-1968, je me suis fait un cadeau en m'achetant une R8 sur les Champs-Élysées. J'étais très heureux de ma R8 major, bordeaux. J'habitais avenue de Versailles et je travaillais à Europe 1 le dimanche matin, pour une émission qui s'appelait Jean Poiret est tombé du lit pour vous.
Un matin, j'ai découvert un tas de ferraille à la place de ma voiture et un voisin m'a dit qu'il avait entendu un gros bruit durant la nuit et qu'il avait vu un camion s'éloigner. Cette voiture, dont j'étais si fière, a donc terminé en bouillie. Récemment, j'allais à Lyon avec une Audi Quattro de location immatriculée en Suisse. Au départ, j'ai roulé normalement, puis, un peu avant d'arriver, j'ai voulu voir ce qu'elle avait dans le ventre et, comme par hasard, je me suis fait attraper au péage. J'ai payé tout de suite mes 137 euros, et le gendarme m'a quand même demandé des places pour une émission de TV. Je suis assez discret, d'ailleurs, j'ai des vitres teintées sur ma voiture.
Je me suis même fait verbaliser car elles étaient trop noires, mais je préfère payer de temps à temps 33 euros, plutôt que d'être dérangé toutes les 5 minutes.itures, même si elles n'ont que très peu de valeur. J'aurais bien aimé avoir un cabriolet 202 ou 203, peut-être une DS, une Caravelle ou une Floride. Aujourd'hui, aucun modèle ne me fait rêver car je considère la voiture comme un bien de consommation courant ; il faut donc qu'elle soit propre et fonctionnelle. Cette passion m’a pris en cherchant la voiture de mon père, car j'ai perdu mon père très jeune. J'avais envie d'avoir quelque chose qui me raccroche à lui. Je suis le premier collectionneur dans la famille et j'espère ne pas être le dernier.
Source : RTL / Motors TV France/caradisiac.com
dimanche 2 juin 2024
samedi 1 juin 2024
vendredi 31 mai 2024
CLUB5A - SYMPATHIQUE RENDEZ-VOUS LE JEUDI 30 MAI 2024 POUR LA FETE DES VOISINS RUE DE LA TRIVALLE A CARCASSONNE...LES MEMBRES DES 5A ETAIENT DE LA FETE...
Sympathique manifestation hier soir à 17h30 salle Flandres Dunkerque, à l’initiative du Président du « Trivalenc » avec la participation de l’association des commerçants de la rue Trivalle et des 5A, à l’occasion de la fête des voisins, durant laquelle il a été symboliquement acté et fête le don du « Trivalenc » à la Mairie de Carcassonne de la Fresque récupérée dans la Boulangerie de César ANTON...
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Dans l’automobile aussi.. le vintage fait des ravages !!
Jetant un regard ému dans le rétroviseur, les automobilistes sont toujours plus nombreux à se rendre au salon Rétromobile qui ouvre à Paris. Les explications de cet engouement.
Le petit monde de la voiture en frissonne de plaisir : les Français redécouvrent leur patrimoine automobile. Lors de sa première édition, en 1976, le salon Rétromobile avait reçu 3 000 passionnés de voitures anciennes. Aujourd’hui, on se bouscule porte de Versailles, à Paris, où le record de 132 000 visiteurs...
Alors que plus d’un constructeur fera une croix sur le Mondial de l’automobile, en octobre, ils sont toujours plus nombreux à exposer leurs anciennes gloires à Rétromobile. Posséder une ancienne c’est renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. Automédon, au Bourget en octobre, Epoqu’auto, le mois suivant à Lyon ou Le Mans Classic qui draine les foules, tous les deux ans ; les occasions de s’émouvoir devant les voitures – un mordu d’anciennes dira « les autos » – de son enfance font recette.
Au total, on recense chaque année en France quelque 7 000 rassemblements divers et variés. Une nouvelle forme d’hommage est même apparue ; l’embouteillage rétro qui consiste à simuler un bouchon de voitures anciennes avec occupants en tenue d’époque sortant saucisson et transistors pour pique-niquer. Autre signe révélateur, la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE), qui délivre aux véhicules de plus de 30 ans n’ayant pas subi d’altération de leurs caractéristiques originelles la fameuse carte de grise de collection, en a attribué 40 000 contre 30 000 l’année précédente.
On en recense aujourd’hui près d’un million en France. La FFVE évalue à 4 milliards d’euros le chiffre d’affaires de cette activité dans laquelle se recyclent nombre de petits garages de campagne. En urgence, les professions de l’automobile ont mis en place des programmes afin de former mécaniciens, carrossiers ou selliers capables d’assurer la restauration de modèles des années 1950-1980. Avec un emploi garanti à la clé.
En France, contrairement au Royaume-Uni ou à l’Allemagne, l’attachement au passé automobile a longtemps été le fait d’une petite minorité d’amateurs éclairés.
La voiture ancienne a passé la vitesse supérieure. Elle a élargi son spectre et conquis ses lettres de noblesse. Pour recréer l’ambiance des « trente glorieuses », les producteurs de séries ou de films organisent des castings automobiles très serrés et les émissions de télé-réalité autour des collectionneurs se multiplient. Aujourd’hui, on peut regarder de travers un gros SUV hybride aux émissions réduites à une poignée de grammes de CO2 et s’attendrir au passage d’une Ford Vedette dont le pot d’échappement crache une fumée bleutée. « La bagnole ancienne est un objet politiquement correct », s’amuse le représentant d’une marque française.
Le débat du « rétrofit » Prompts à faire la chasse aux vieilles mécaniques des années 1990, les pouvoirs publics deviennent très compréhensifs dès lors que l’on invoque le patrimoine automobile. La maire de Paris, Anne Hidalgo, après avoir banni les modèles de plus de 20 ans, a rapidement consenti une exception pour les voitures de collection – de plus de dix ans leurs aînées – qui n’auront donc pas à se soucier de la vignette Crit’Air. Les dix-sept agglomérations ayant décidé de mettre en place une zone à faibles émissions ont fait preuve de la même mansuétude pour ces gros pollueurs, il est vrai très peu présents sur les routes.
Ce regard ému dans le rétroviseur s’intègre dans un contexte d’attendrissement nostalgique plus vaste. S’agissant de l’automobile, pourtant, l’explication semble un peu courte. Rayonner de bonheur au volant d’une Amilcar, d’une Simca Chambord ou d’une 205 GTI traduit aussi un phénomène de compensation. Outre qu’elles ont souvent mauvaise presse dans les grandes villes, les voitures modernes sont tellement interchangeables, sophistiquées et confortables qu’elles ont perdu en sensations.
Posséder une ancienne, en revanche, c’est s’offrir un voyage dans le temps, renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. « Les constructeurs ont conscience qu’avec la généralisation de la voiture électrique il va devenir plus difficile de faire valoir une différenciation technique. Pour valoriser l’identité d’une marque, il est devenu indispensable d’entretenir l’imaginaire qui l’entoure », souligne François Roudier, porte-parole du Comité français des constructeurs d’automobiles qui a organisé le 27 janvier à Paris un atelier de réflexion sur le thème du patrimoine.
Célébrer la voiture ancienne serait aussi un moyen de réhabiliter l’automobile tout court. Peugeot a fait savoir que son concept car e-Legend, réinterprétation du coupé 504 de 1969, inspirera en partie le design de ses futurs modèles et vient de redessiner son logo en mode vintage. Renault, qui encourage enfin les manifestations de collectionneurs, bichonne huit cents modèles historiques dans son usine de Flins, dans les Yvelines. Citroën s’est retrouvé un peu dépassé par l’ampleur de la célébration de son centenaire qui a vu converger vers la Ferté-Vidame (Eure-et-Loir), dans son fief historique, 4 500 voitures et 60 000 visiteurs en deux jours.
Ce retour de flamme soulève quelques débats, comme c’est le cas autour du « rétrofit », terme qui désigne les voitures anciennes sur lesquelles on greffe des batteries et un moteur électrique. Pas question, assure la FFVE, de les considérer comme des véhicules d’époque.
L’arrivée dans le périmètre du véhicule de collection (statut qui permet, notamment, d’alléger les contraintes du contrôle technique mais exclut un usage quotidien) de modèles tout juste trentenaires largement dieselisés fait émerger un autre dilemme. La FFVE et les collectivités locales pourraient s’entendre sur un compromis : seules les versions à moteur essence bénéficieraient de la dérogation permettant de circuler dans les zones à faibles émissions. Plus largement, se dessine une réflexion sur l’opportunité d’allonger le délai de trente ans au-delà duquel une voiture peut entrer dans le grand registre de la collection. L’âge pivot est aussi une problématique automobile.
Source : Jean-Michel Normand-lemonde.fr -
FFVE - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info..
Alors que plus d’un constructeur fera une croix sur le Mondial de l’automobile, en octobre, ils sont toujours plus nombreux à exposer leurs anciennes gloires à Rétromobile. Posséder une ancienne c’est renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. Automédon, au Bourget en octobre, Epoqu’auto, le mois suivant à Lyon ou Le Mans Classic qui draine les foules, tous les deux ans ; les occasions de s’émouvoir devant les voitures – un mordu d’anciennes dira « les autos » – de son enfance font recette.
Au total, on recense chaque année en France quelque 7 000 rassemblements divers et variés. Une nouvelle forme d’hommage est même apparue ; l’embouteillage rétro qui consiste à simuler un bouchon de voitures anciennes avec occupants en tenue d’époque sortant saucisson et transistors pour pique-niquer. Autre signe révélateur, la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE), qui délivre aux véhicules de plus de 30 ans n’ayant pas subi d’altération de leurs caractéristiques originelles la fameuse carte de grise de collection, en a attribué 40 000 contre 30 000 l’année précédente.
La voiture ancienne a passé la vitesse supérieure. Elle a élargi son spectre et conquis ses lettres de noblesse. Pour recréer l’ambiance des « trente glorieuses », les producteurs de séries ou de films organisent des castings automobiles très serrés et les émissions de télé-réalité autour des collectionneurs se multiplient. Aujourd’hui, on peut regarder de travers un gros SUV hybride aux émissions réduites à une poignée de grammes de CO2 et s’attendrir au passage d’une Ford Vedette dont le pot d’échappement crache une fumée bleutée. « La bagnole ancienne est un objet politiquement correct », s’amuse le représentant d’une marque française.
Le débat du « rétrofit » Prompts à faire la chasse aux vieilles mécaniques des années 1990, les pouvoirs publics deviennent très compréhensifs dès lors que l’on invoque le patrimoine automobile. La maire de Paris, Anne Hidalgo, après avoir banni les modèles de plus de 20 ans, a rapidement consenti une exception pour les voitures de collection – de plus de dix ans leurs aînées – qui n’auront donc pas à se soucier de la vignette Crit’Air. Les dix-sept agglomérations ayant décidé de mettre en place une zone à faibles émissions ont fait preuve de la même mansuétude pour ces gros pollueurs, il est vrai très peu présents sur les routes.
Ce regard ému dans le rétroviseur s’intègre dans un contexte d’attendrissement nostalgique plus vaste. S’agissant de l’automobile, pourtant, l’explication semble un peu courte. Rayonner de bonheur au volant d’une Amilcar, d’une Simca Chambord ou d’une 205 GTI traduit aussi un phénomène de compensation. Outre qu’elles ont souvent mauvaise presse dans les grandes villes, les voitures modernes sont tellement interchangeables, sophistiquées et confortables qu’elles ont perdu en sensations.
Posséder une ancienne, en revanche, c’est s’offrir un voyage dans le temps, renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. « Les constructeurs ont conscience qu’avec la généralisation de la voiture électrique il va devenir plus difficile de faire valoir une différenciation technique. Pour valoriser l’identité d’une marque, il est devenu indispensable d’entretenir l’imaginaire qui l’entoure », souligne François Roudier, porte-parole du Comité français des constructeurs d’automobiles qui a organisé le 27 janvier à Paris un atelier de réflexion sur le thème du patrimoine.
Célébrer la voiture ancienne serait aussi un moyen de réhabiliter l’automobile tout court. Peugeot a fait savoir que son concept car e-Legend, réinterprétation du coupé 504 de 1969, inspirera en partie le design de ses futurs modèles et vient de redessiner son logo en mode vintage. Renault, qui encourage enfin les manifestations de collectionneurs, bichonne huit cents modèles historiques dans son usine de Flins, dans les Yvelines. Citroën s’est retrouvé un peu dépassé par l’ampleur de la célébration de son centenaire qui a vu converger vers la Ferté-Vidame (Eure-et-Loir), dans son fief historique, 4 500 voitures et 60 000 visiteurs en deux jours.
Ce retour de flamme soulève quelques débats, comme c’est le cas autour du « rétrofit », terme qui désigne les voitures anciennes sur lesquelles on greffe des batteries et un moteur électrique. Pas question, assure la FFVE, de les considérer comme des véhicules d’époque.
L’arrivée dans le périmètre du véhicule de collection (statut qui permet, notamment, d’alléger les contraintes du contrôle technique mais exclut un usage quotidien) de modèles tout juste trentenaires largement dieselisés fait émerger un autre dilemme. La FFVE et les collectivités locales pourraient s’entendre sur un compromis : seules les versions à moteur essence bénéficieraient de la dérogation permettant de circuler dans les zones à faibles émissions. Plus largement, se dessine une réflexion sur l’opportunité d’allonger le délai de trente ans au-delà duquel une voiture peut entrer dans le grand registre de la collection. L’âge pivot est aussi une problématique automobile.
Source : Jean-Michel Normand-lemonde.fr -
FFVE - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info..
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