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mercredi 8 mai 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - La voiture électrique est aussi ancienne que l’histoire même de l’automobile !!

 

Les voitures électriques aux Etats-Unis au début du XXème siècle... Une automobile est sur toutes les bouches et dans tous les médias. Critiquée ou adulée, elle divise, elle rassemble, elle fait débattre. Ce véhicule n’est d’autre que la voiture électrique. Si elle semble bien actuelle, savez-vous que la voiture électrique est aussi ancienne que l’histoire même de l’automobile ? Il faut savoir que la première voiture électrique date de 1834, bien à avant le premier moteur à explosion, apparu en 1861 ! Mais c’est aux Etats-Unis qu’elle connut un incroyable essor au début du XXème siècle, si bien que de nos jours, beaucoup de sites internet émettent le souhait que la voiture électrique d’aujourd’hui représente au plus tôt une part de marché de 38% comme en 1900 aux Etats-Unis ! Est-ce possible ? 
Est-ce notre avenir ? Revenons 120 ans en arrière pour découvrir les voitures électriques aux Etats-Unis au début du XXème siècle. Dans cet article pas comme les autres, nous vous proposons d’analyser la situation actuelle en observant le passé pour peut-être ouvrir une fenêtre sur notre futur ! Le marché automobile américain en 1900 En 1900 aux Etats-Unis, il existait, bien entendu, les classes laborieuses avec des enfants qui travaillaient au lieu de s’instruire, les classes aisés et les classes fortunées. Les moyens financiers étaient disponibles pour de nouveaux investissements dans l’industrie et les infrastructures, les dépenses publiques ne représentant que 8% avant la Première Guerre mondiale. 
Tout naturellement en ce début de siècle, les investisseurs s’intéressèrent à cette nouvelle industrie consacrée à l’automobile. Pour les charrons, cette manne financière disponible leur permit de reconvertir une partie de leurs outils de production afin de réaliser des voitures destinées aux ménages fortunés tout en continuant la fabrication des véhicules hippomobiles. 
Les deux plus importants choisirent des axes stratégiques différents. William Crapo Durant (1861-1947), associé avec Josiah Dallas Dort (1861-1925), fit fortune grâce à la Flint Road-Cart Company, fondée en 1886, rebaptisée Durant-Dort Carriage Company, en novembre 1895. Pour lui, au regard de son prix d’acquisition, de son bruit et de ses odeurs nauséabondes, l’automobile n’avait aucun avenir. Cependant en 1900, la population se révolta épisodiquement contre toute réglementation gouvernementale ayant trait aux voitures sans chevaux à essence, que ce soit en matière de fiscalité et de taxation qu’en matière de sécurité. 
Observant ces levées de boucliers, William Crapo Durant s’interrogea : comment une population ne possédant pas de voitures pouvait émettre son désaccord à leur sujet ? Elle en avait tout simplement envie et besoin en tant qu’objet de loisir et de travail, pour développer ou créer de nouvelles activités lucratives. La production états-unienne de 1900 ne représentait que 4192 automobiles (1575 électriques, 936 à essence, 1681 à vapeur). William Crapo Durant acheta, le 1er novembre 1904, la marque Buick et fonda, le 16 septembre 1908, General Motors. Il fallait augmenter la production et les moteurs disponibles utilisés étaient thermiques. Au début, William Crapo Durant continua son rôle de vendeur. Lorsqu’un client se présentait, il lui confiait le véhicule d’exposition sans y monter dedans.
Devant tant de confiance et de sérénité, le client lui achetait la voiture. Ainsi, il fut un vendeur hors pair de voitures sans jamais en avoir conduite une… Les cinq frères Studebaker, Henry Studebaker (1826–1895), Clement Studebaker (1831–1901), John Mohler Studebaker (1833–1917), Peter Everst Studebaker (1836–1897) et Jacob Franklin Studebaker (1844–1887) revendiquaient également le fait qu’ils étaient le plus important constructeur de véhicules hippomobiles au monde. En 1902, leurs fils et gendres décidèrent de fabriquer des automobiles électriques. Cette solution présentait un avantage majeur : un faible investissement. Les moteurs électriques, les batteries au plomb ou nickel-fer Edison, les organes mécaniques (boîtes à vitesses, différentiels, transmissions) provenaient des sous-traitants. L’inconvénient résidait dans le fait que les coûts de production n’étaient pas maîtrisables et dépendaient des tarifs pratiqués par les sous-traitants. 
La communication était également aisée : silence de fonctionnement, facilité de conduite sans devoir utiliser une manivelle, entretien réduit vu le nombre de pièces utilisées… Néanmoins, la société Studebaker se méfia d’une telle facilité de mise en œuvre. Le réseau commercial distribua des voitures thermiques Garford de 1904 à 1911 et EMF pour Everitt-Metzger-Flanders de 1909 à 1912, dénommées communément « Studebaker-Garford » et « Studebaker–Flanders ». En 1911, Studebaker devint constructeur de véhicules thermiques et abandonna la fabrication des automobiles électriques en 1912. Son réseau commercial était habitué à vendre des véhicules thermiques, les voitures électriques étant considérées comme des véhicules urbains. Les stations-services s’étaient entre temps multipliées. Cadillac adoptait le démarreur en 1912. 
Les constructeurs de voitures électriques cessèrent leurs activités, car la demande devenait dérisoire. Certaines marques disparurent également, mais resteront néanmoins connues jusqu’à nos jours à l’image de Baker, Detroit Electric, Rauch & Lang et Woods. Les plus célèbres constructeurs américains de voitures électriques Baker et Rauch & Lang Baker, ou plus précisément Baker Motor Vehicle Company, fut créée en 1899, à Cleveland, par Walter C. Baker (1868-1955) qui présenta sa première voiture électrique, en 1893, à la World Columbian Exposition de Chicago. En 1914, sa société fusionna avec Rauch & Lang, un autre constructeur de voitures électriques implanté à Cleveland de 1905 à 1922, fondé par Jacob Rauch et Charles E.J. Lang. En 1920, Stevens-Duryea acheta Rauch & Lang qui, en 1922, déménagea à Chicopee Falls. 
Baker et Rauch & Lang disparurent respectivement en 1916 et en 1932, l’activité entre 1929 et 1932 étant consacrée à la fabrication des autobus et des camions. Le repreneur de RAUCH & LANG, STEVENS-DURYEA, un constructeur d’automobiles thermiques implanté à Chicopee Falls, fut fondé en 1901 par James Frank Duryea (1869-1967). Il est considéré comme le premier constructeur états-unien de voitures thermiques sous la marque DURYEA. L’hybride Owen Magnetic Raymond Owen and Ralph Owen fabriquèrent à Detroit, de 1910 à 1911, leur propre voiture thermique. Ils se rapprochèrent de Walter C. Baker qui avait acquis, en 1912, le brevet de Justus Bulkley Entz (1867-1947). Ce talentueux ingénieur électricien travailla de 1887 à 1890 avec Thomas Edison (1847-1931) et déposa 75 brevets dans le domaine de l’automobile. En 1897, tout en œuvrant pour l’Electric Storage Battery Company, à Philadelphie, en Pennsylvanie, il fit construire par la Pope Manufacturing Company, sa première voiture hybride qui disparut dans un incendie, une étincelle d’origine électrique ayant enflammé le réservoir d’essence. 
Au cours des années, il améliora son système d’hybridation. L’Owen Magnetic, construite selon le brevet de Justus Bulkley Entz, fut présentée au Salon de l’automobile de New York en 1915. Les premiers exemplaires furent assemblés dans une usine située à Manhattan, plus précisément dans la 5e avenue. Le moteur thermique était équipé d’un démarreur, mais également d’une manivelle de secours. Il n’était pas couplé à l’arbre de transmission et, malgré la présence d’une boîte à vitesses 6 rapports, il n’y avait pas d’embrayage. Le moteur thermique était accouplé à des bobines pour créer un champ magnétique. La dynamo et le moteur étaient mécaniquement liés à l’arbre de transmission ce qui signifiait que la dynamo jouait également un rôle de moteur. La batterie ne récupérait pas de l’énergie en décélération. 
Elle fut fabriquée en 974 exemplaires entre 1915 et 1921, dans l’usine de Rauch & Lang de Cleveland entre 1916 et 1919 et dans une usine située à Wilkes-Barre en Pennsylvanie entre 1920 et 1921. Elle est considérée comme la première voiture hybride états-unienne produite en série. Woods, ou plus précisément Woods Motor Vehicle Company, fut créée en 1899, à Chicago et fabriqua des véhicules électriques. Entre 1905 et 1907, la société réalisa des voitures thermiques. Les dernières automobiles électriques étaient équipées d’une boîte à vitesses 5 rapports. La production des voitures électriques cessa en 1916 pour laisser place à une voiture hybride, la Woods Dual Power, disponible de 1916 à 1918. 
Sa simplicité de conduite était son principal argument de vente : marche avant et marche arrière en exploitant le moteur électrique, moteur électrique permettant une vitesse maximale de 24km/h, moteur thermique lié à l’arbre de transmission au travers d’un accouplement magnétique permettant une vitesse maximale de 56km/h, moteur thermique aidé par le moteur électrique pour gravir les côtes, moteur thermique freiné par le moteur électrique pour descendre les côtes, ce dernier se comportant alors comme une dynamo pour recharger les batteries Exide. performance assurée par la présence d’une carrosserie en aluminium, absence de boîte à vitesses, instrumentation comprenant un ampèremètre et un indicateur de charge combinés, un compteur de vitesse et un odomètre. Son concepteur fut Roland S. 
Fend qui travaillait également pour Baker et Rauch & Lang. Comparatif des différentes solutions techniques L’année 1918 peut être retenue pour un comparatif. En effet, deux voitures thermiques furent des symboles de la croissance et de la toute puissance des Etats-Unis : la Ford T en tant que voiture suffisamment vaste pour accueillir une famille, fiable pour envisager de long parcours, accessible financièrement, et la Cadillac Serie 57 de General Motors présentant les mêmes qualités dans le haut de gamme en étant « la voiture économique des ménages fortunés ». La troisième automobile est une voiture électrique de Detroit Electric, marque affectionnée par Clara Ford, l’épouse d’Henry Ford. 
Les deux dernières sont les fameuses Woods Dual Power et Owen Magnetic, les hybrides. Il est difficile de se faire une idée des montants demandés pour l’acquisition d’une de ces voitures en 1918. Une réactualisation des tarifs étant nécessaire. Concernant les automobiles, nous ne pouvons distinguer le pouvoir d’achat des américains de 1918 de celui des Français de 2020, voire des Européens. Seule la Peugeot e-208 demande un moindre effort financier que celui demandé pour une Detroit Electric. Bien entendu, si nous tenons compte de l’évolution du pouvoir d’achat à l’intérieur d’un seul pays, la multiplication des voitures sur nos routes tend à prouver le contraire. 
La déflation a touché les équipements électroménagers et les appareils photos / vidéos / numériques, mais pas l’automobile. Certes, leurs performances furent améliorées, mais il est inutile d’espérer qu’elles deviennent plus abordables dans les années à venir. La voiture est un objet de passion pour leurs acquéreurs, car elles demandèrent et demandent des efforts financiers non négligeables. La voiture électrique : le présent et l’avenir Le présent et l’avenir se confondent quelque part vu les augmentations précipitées et appliquées aux malus des voitures thermiques. Nous sommes déjà dans le futur… La taxe carbone, qui a pour objectif la diminution des émissions de dioxyde de carbone, s’applique aussi bien aux sites industriels qu’aux automobiles.
 Les offres des constructeurs peuvent être rapidement et largement réduites et les consommateurs asphyxiés par les malus et les prix des carburants pratiqués. La voiture hybride a toujours été présentée comme le meilleur des deux mondes, mais l’évolution de son tarif n’a jamais engendré une quelconque démocratisation. Le tarif d’une voiture électrique est moindre qu’il y a 102 ans, mais demeure élevé. Son taux de pénétration sur le marché est soutenu artificiellement par des aides. Et à ce jour, peu de sites ou de revues évoquent sa valeur résiduelle au bout de 7 ans. Par expérience, les batteries d’un onduleur industriel haut de gamme ont une durée de vie de 7 ans. Donc, au bout de 7 ans, la valeur résiduelle d’une voiture électrique est tout simplement nulle. Cette valeur est à rapprocher de l’âge moyen du parc automobile en France communiqué en février 2020, soit 10,6 ans. 
Donc, il faut acquérir au minimum deux voitures électriques pour couvrir la durée de vie d’une voiture thermique. Des progrès sont sans cesse annoncés notamment en matière de coûts des batteries : ils pourraient voir le jour, sans démocratisation des tarifs, car les investissements à consentir et les frais de Recherche et Développement doivent être amortis. De plus, la mise en place de bornes de recharges, que ce soit dans les immeubles ou au bord de nos routes, semble problématique. Se déplacer professionnellement ou pour ses loisirs va coûter de plus en plus cher. La solution : prolonger la vie de nos actuelles et de nos anciennes. 
Pour cela, les réseaux au service de l’automobiliste doivent se faire connaître, où trouver : un sellier de grand talent, un tapissier pour nos ciels de toit, un mécanicien sans qu’il salisse les montants de nos pare-brises, un carrossier qui respecte la mise en peinture originelle de nos baguettes de toit, un imprimeur 3D pour nos pièces légères, un distributeur de pièces refabriquées, un électricien un électronicien, un expert pour nous accompagner lors d’un achat, un assureur pour des voitures d’un grand âge, un vendeur ? Il ne faut pas oublier que beaucoup de voitures furent ou sont capables de dépasser 500 000 kilomètres… Est ce que ce sera le cas d’une voiture électrique ? La passion, la beauté de la mécanique et le design, seront-ils au rendez-vous ? 
 Source : CARDO - absolutelycars.fr/Film 25 production

jeudi 2 mai 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - CADILLAC INNOVAIT DANS LES ANNÉES 60 AVEC SON SYSTÈME "AIDE AU PARKING" !!

Cadillac utilise la roue de secours comme une cinquième roue pour fournir un pivot pour aider dans le stationnement dans des espaces serrés. 
Ce constructeur semble être le précurseur du système aide au parking !

mardi 30 avril 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - QUI SONT LES HELLS ANGELS ?

Les Hells Angels Motorcycle Club (« Club de moto des anges des enfers ») est un club de motards.
 Il est nécessaire de posséder une moto Harley-Davidson pour en faire partie. 
Actifs dans le monde entier, ils sont regroupés autour de 230 « clubs »  dans 27 pays et sur 5 continents...

Le mouvement se fait également appeler « rouges et blancs » en référence à la couleur de leur logo ou « 81 » (Le H étant la huitième lettre de l'alphabet et A la première). 
Ils utilisent aussi le symbole chiffre 13 comme treizième lettre de l'alphabe.
 L'une des particularités de la conduite des membres de la « famille » (le HAMC ou Hells Angels Motorcycle Club est ainsi dénommé par ses membres) est la prise de position aux côtés de leurs frères (c'est comme cela qu'ils s'appellent entre eux) en toutes circonstances, qu'ils aient tort ou raison... 
Source : Burrns Luciano

mardi 23 avril 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ?? Quelle est l'origine du trident... logo symbolisant la marque Maserati ?

Lorsque la famille Maserati voulut créer le blason de leur marque d'automobiles, Mario, l'un des fils Maserati ayant fait les beaux-arts, s'inspira du trident de Neptune, dieu des océans. Mario trouva cette idée en regardant par la fenêtre de chez-lui : il habitait sur la grande place de Bologne où se trouve une fontaine de Neptune.
Les années 1900. 
Les origines de la famille Maserati. L’histoire de Maserati commence avec Rodolfo Maserati, employé des chemins de fer, sa femme, Carolina Losi et leurs sept enfants qui héritent tous de la passion de leur père pour la vitesse et la mécanique de précision. 
Les années 1910.
 Ingéniosité, guerre et entrepreneuriat. 1er décembre 1914 : Alfieri, Ettore et Ernesto Maserati ouvrent la “Società Anonima Officine Alfieri Maserati”, un garage de voitures situé au 1, via de’Pepoli à Bologne. 5 mois plus tard l’Italie est en guerre et l’ingéniosité technique des frères est mise à l’essai. 
Les années 20. 
La première étape d’un parcours historique. 1926 : Pendant les mois d’hiver, Alfieri, Ernesto et Ettore travaillent sans relâche sur leur première création originale : la Tipo 26. C’est la première voiture nommée Maserati et qui bientôt, appose fièrement, le célèbre logo Trident. 28 septembre 1929 : à Cremona, en Italie, Borzacchini établit le nouveau record du monde Classe C, au volant d’un modèle 16 cylindres V4, sur 10 km, à une vitesse de 246.069 km/h. Ce record sera inégalé jusqu’en 1937. 
Les années 30. 
Douleur et gloire. 1er mai 1937: Adolfo Orsi, un entrepreneur de Modène, rachète Maserati aux frères Maserati 30 mai 1939 : Wilbur Shaw, au volant de la “Boyle Special” 8 CTF, gagne les 500 miles d’Indianapolis à une vitesse moyenne de 185.131 km/h (115.035 mph). 1er septembre 1939 : Maserati déménage officiellement de Bologne à Modène, à l’usine, au 22 viale Ciro Menotti. 
Les années 40. 
Une nouvelle ère. 30 mai 1940 : au volant de la même voiture, Wilbur Shaw gagne les 500 miles d’Indianapolis pour la 2ème fois consécutive, à une vitesse moyenne de 183.911 km/h (114.227 mph). 1947 : l’A6 1500 est présentée au Salon de l’automobile de Genève. Conçue par Pininfarina, elle est nommée A6 pour A en l’honneur d’Alfieri et 6 pour le nombre de cylindres. C’est la 1ère Maserati destinée à un usage quotidien et non à la compétition. C’est un grand succès. 
Les années 1950. 
Le miracle Maserati. 1957 : la 3 500 GT est présentée au Salon de l’automobile de Genève et le niveau de production s’intensifie jusqu’à rencontrer une demande croissante pour les véhicules grand tourisme. 4 août 1957 : sur le célèbre circuit Nürburgring, Juan Manuel Fangio gagne le Grand Prix d’Allemagne au volant de la 250 F. Avec cette victoire, Fangio gagne le Championnat du Monde pour la 5ème fois, le 2ème avec Maserati. 
Les années 60. 
Les icônes de la Dolce Vita. 1963 : La première Quattroporte est présentée au Salon de l’automobile de Turin, lançant une nouvelle catégorie sur le marché : les berlines de luxe à caractère sportif. 1966 : la première Ghibli, conçue par Giorgetto Giugiaro, est présentée au Salon de l’automobile de Turin. 
Les années 70. 
Un nouveau chef d’oeuvre Maserati. 1971 : la Maserati Bora, un nouveau chef d’œuvre de Giugiaro, est présenté au Salon de l’automobile de Genève. Adolfo Maserati et son fils Omar se sentent mal à l’aise dans la nouvelle entreprise Maserati et quittent leurs fonctions. 
Les années 80. 
Une marque présidentielle. Un nouveau modèle est lancé dans les années 80 : la Maserati Biturbo. Belle et extrêmement puissante, son 6 cylindres 1, 996 cc avec 2 compresseurs peut atteindre une vitesse de 215 km/h. Le Président de la république d’Italie, Sandro Pertini, choisit la Quattroporte III comme limousine présidentielle officielle. 
Les années 90. 
La maison du Trident rencontre le Cheval cabré. 1993 : l’impensable va arriver. Deux rivaux historiques, le Trident et le Cheval cabré – Maserati et Ferrari – sont sur le point d’unir leurs forces. Leur partenariat surpasse leur rivalité historique. 1998 : la 3200 GT, un coupé conçu par Giogetto Giugiaro avec un moteur ferrari, est présentée au Mondial de l’automobile de Paris. Cela donne finalement naissance à l’emblématique Spyder, une voiture qui marque bientôt le retour triomphal de Maserati aux États-Unis. 
Les années 2000. 
Une icône mondiale. 9 septembre 2003 : au Salon de l’automobile de Francfort, la cinquième génération de Quattroporte est dévoilée. C’est la première Maserati conçue par Pininfarina en 50 ans. 5 mars 2007 : le Salon de l’automobile de Genève est le théâtre de la première mondiale de la nouvelle GranTurismo conçue par Pininfarina, le nouveau grand tourer de Maserati. 
Les années 2010. 
Croissance et diversification. 2013 : le Salon de l’automobile de Detroit est le cadre du lancement mondial de la 6ème génération de la Quattroporte. 

La Ghibli, la berline sportive, repensée et extrêmement réussie, est présentée au Salon de l’automobile de Shanghai. 2014 : Maserati présente son concept-car Alfieri au Salon de l’automobile de Genève et fête son centième anniversaire. 
 2016 et 2017: la marque continue d’innover avec le lancement du SUV Levante, au Salon de l’automobile de Genève et la présentation de GranTurismo et GranCabrio restylés au Festival de vitesse de Goodwood.
Source : maserati.com/fr/fr/marque/histoire-de-maserati-Saga Maserati

vendredi 19 avril 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - YOURI GAGARINE LE PREMIER RUSSE A ROULER EN DJET MATRA RENÉ BONNET !!

 

Alors que débute la longue semaine des 24 Heures du Mans où la firme s’est couverte de gloire il y a quarante ans, avec ses trois succès consécutifs, décrochés en 1972, 1973 et 1974 GAGARINE ? 
 Le tout 1er homme dans l’Espace en 1961 Le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace au cours de la mission Vostok 1, le 12 avril 1961, dans le cadre du programme spatial Soviétique. Youri Gagarine acquiert une notoriété internationale et est décoré de nombreuses distinctions, dont celle de Héros de l’Union Soviétique et de la médaille de l’ordre de Lénine, les plus hautes distinctions Soviétiques.
 La mission Vostok 1, sera son seul voyage spatial, mais il fut aussi doublure de secours pour la mission Soyouz 1. Il meurt à 34 ans après le crash de son Mig 15. Son nom a été donné à un cratère lunaire et à un astéroïde. 
 GAGARINE et sa DJET 
 Ou le premier Russe à rouler en René Bonnet Youri Gagarine et sa René Bonnet – Matra Djet, pose devant l’obélisque de Titane érigé à Moscou sur l’Allée des Héros à la gloire des conquérants de l’espace. « N’est-elle pas élégante ma Matra Jet, ? » semble se dire Youri Gagarine. En 1964 la société aéronautique Matra, dirigée par Marcel Chassagny et Jean-Luc Lagardère, fait l’acquisition du constructeur automobile René Bonnet, lequel a sorti en 1962 un petit coupé sport en composite remarquablement élégant : La DJET. 
 Dans l’espoir de marchés spatiaux, et aussi par admiration pour l’homme, Matra, qui brillera bientôt en Formule 1 (Champion du monde 1969 avec Jacky Stewart) et en Endurance au Mans (Victoires 1972, 73 et 74 avec Henri Pescarolo) décide en 1965 d’offrir à Youri Gagarine un coupé Djet, rebaptisé pour l’occasion : René- Bonnet – Matra Djet . En effet en 1965 Youri Gagarine a visité l’usine Renault de Flins et c’est Renault qui motorise la Djet avec le bloc de la R8 Gordini. Petit reportage dans Moscou sur les traces de Gagarine et de sa Djet, dont les images et le bordereau de douane ont été conservés précieusement. 
Comme à l’époque Matra ne fabriquait pas encore l’Espace (pour Renault), on considère aujourd’hui à Romorantin que Gagarine ne fût pas le premier homme dans l’Espace, mais le premier Russe en René Bonnet… L’Ingénieur aéronautique Gagarine était ravi en pré-vol de rouler avec sa Djet qu’il garé devant l’Université de Moscou. Avec une telle technologie Française, les astronautes Américains qui visitaient les campus en … Chevrolet Corvette n’avaient qu’à bien se tenir! A l’époque l’attroupement qui se faisait autour de la Djet de Gagarine semble confirmer la sensibilité des Moscovites pour les beaux objets. Il est vrai que la Djet tenait plus de l’OVNI que de la forme pataude des Gaz -M Gaz – Volga, Zil, Zis et autres Moskovitch, produites par l’économie planifiée de l’époque… 
 Il n’y avait pas que les adultes et les officiels pour venir admirer la Djet. Les enfants aussi. Mais le pilote y était certainement pour beaucoup… Selon le bordereau de douane, le véhicule livré au destinataire « Youri Gagarine (Cosmonaute) » , administrativement déclaré « Matra Bonnet MBD », coûtait à l’époque 14.200 nouveaux Francs, soit près du double de la Renault 16 qui venait de sortir de l’usine de Flins et le quart d’une Jaguar Type E. Que diriez-vous d’un petit tour dans Moscou ‘Camarade Gagarine? Et pas sur une technologie venue de l’Est (Vostok) mais de France… 
 Source : Bertrand VILLERET-autonewsinfo.com/FRANCE 24
FRANCE 24

mardi 16 avril 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - LA DS CITROEN A LA POSSIBILITE DE VOYAGER SUR 3 ROUES !!

Beaucoup pensent, à tort, que Citroen, et DS en particulier, ne peuvent s'équilibrer et même voyager sur trois roues que grâce aux formidables suspensions hydropneumatiques. 
En fait, dans les fameuses pubs Citroen, ils visaient ça ! Dans la promotion de la voiture, l'utilisation de suspensions innovantes et particulières a ainsi été insisté pour justifier le coût relativement plus élevé. En fait, le fait qu'il ne puisse être utilisé qu'avec trois roues est juste une question de pure "physique" et s'applique à toutes les voitures, rare en fait" si on exclut certaines Citroen, dans lesquelles les chenilles sont de tailles différentes et la CG des poids est incluse le tr iangle de trois roues ; 
fait qu'il amène, si une roue est enlevée, à un équilibre « stable », exactement comme dans un tricycle normal ; tandis que le même équilibre devient « stable » si les voies sont de taille égale ou similaire, comme c'est le cas dans la plupart des cas.
 Particulièrement dans le DS (et GS, SM, etc.. ), la route arrière est beaucoup plus étroite que la route avant, ce qui donne la possibilité d'être utilisée comme "tricycle". 
Source : Citroen & Charme-Daniele La Piana-

samedi 13 avril 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - LA PLACE DE L' AUTOMOBILE PENDANT LA GRANDE GUERRE DE 14/18 !!

 

La place des véhicules durant la Première Guerre Mondiale.... Près de cent ans nous séparent de la Signature du Traité de Versailles, qui mit fin à la Première Guerre Mondiale (1914-1918). Découvrez comment cette guerre a changé la manière de concevoir les stratégies militaires grâce à l’arrivée et l’utilisation des véhicules lors du premier conflit mondial ! 
Le 28 juin : un anniversaire mêlant industrie et humain... Lorsque la Première Guerre Mondiale débute, en 1914, les militaires imaginent que la guerre sera rapide. 
Il s’agissait d’une armée professionnelle allant à l’assaut de l’ennemi sur le champ de bataille grâce à sa cavalerie. Avec la guerre de tranchée, la guerre change de visage. Il faut plus d’hommes. Les offensives à cheval sont impossibles, remplacés par les assauts humains. Il faut plus de munitions, car nous ne sommes plus sur un champ de bataille mais enlisé sur un front fixe que chaque corps militaire espère conquérir pour faire bouger la guerre. Comment approvisionner ce front d’hommes loin de tout, en armes, nourriture, en hommes ; comment soigner les blessés, les éloigner du cataclysme, comment les sauver pour qu’ils retournent combattre ? Les Taxis de la Marne : les plus célèbres véhicules de la Première Guerre Mondiale Retour sur le contexte historique des Taxis de la Marne.. 
Conscient de la nécessaire réactivité et rapidité à gérer cette guerre, les taxis de la Marne sont devenus le symbole de l’entrée de la modernité dans la Grande Guerre. En septembre 1914, Paris est menacé par les troupes allemandes qui sont à 40 km de la capitale. Il faut absolument mettre en place un plan afin de protéger la capitale et rapidement. Une offensive dans la Marne est envisagée pour arrêter l’ennemi, mais il faut des troupes fraîches pour continuer le combat. Si la première idée fut d’utiliser les trains pour le transport des troupes, elle fut abandonnée. En effet, le front était mal desservi par le réseau ferroviaire et un déraillement bloquerait l’acheminement. Le Général Gallieni réquisitionne alors les taxis de Paris[1] pour palier à ce problème, le 06 septembre 1914. Ils ont pour mission de rejoindre la ville de Temblay-les-Gonessses et de récupérer les soldats français afin de les mener au plus vite et au plus près du front. 
La Renault Type AG, héroïne de la Grande Guerre... C’est ainsi que la Renault Type AG de 8 chevaux entre dans la légende. Cet épisode marque l’histoire, car l’initiative est inédite. Elle préfigure l’image de l’union entre l’arrière et les soldats, une aventure héroïque et patriotique. Produite de 1905 à 1914, la Renault Type AG, dite « Taxi de la Marne », est un bicylindre de 1060cm³, 8cv, boîte 3 vitesses, 40km/h, longueur de 3,6m (1206cm³ à partir de 1907, 3,75m à partir de 1911). Depuis sa création en 1899 jusqu’à la Première Guerre Mondiale, l’usine Renault construisit 40 000 automobiles. Pendant la Grande Guerre, Louis Renault coordonna la fabrication de toutes les entités nationales, se rendant d’une usine à l’autre sur le territoire métropolitain français !
 Les taxis de la Marne continuèrent à rouler dans Paris pendant l’Entre-Deux-Guerres. Puis ils furent déclassés. Le contrat signé avec Renault et la Compagnie Française des Automobiles de Place stipulait l’interdiction de vendre les taxis avec leur carrosserie. Ainsi les châssis vendus, les carrosseries furent détruites. Il reste donc peu d’exemplaires que nous trouvons soit chez des passionnés, soit dans les musées de la Première Guerre Mondiale comme au Musée de l’Armée à Paris aux Invalides. L’importance stratégique des véhicules sanitaires Beaucoup d’hommes sont morts ou ont été blessés lors des assauts entre 1914 et 1917. Le service de santé des armées a dû s’adapter à cette situation : soigner au plus près du front des hommes en masse (plus de 20 millions de blessés), des blessures nouvelles liés aux éclats d’obus, des corps déchirés par les nouvelles armes (obus, mitraillettes…) et le développement rapide de la gangrène. 
Très rapidement est mis en place un protocole qui organise la gestion des victimes militaires dès les premiers secours jusqu’à leur convalescence loin du front. Ainsi, le paysage militaire est traversé par les allers/retours des automobiles sanitaires. Le rôle des ambulances devient primordial dans cette nouvelle organisation : rapidité du transport, tri et envoi. Peu nombreuses au départ, elles feront rapidement le lien entre les différentes infrastructures médicales. Le service sanitaire militaire se dote de divers véhicules : L’Autochir (Ambulances Chirurgicales Automobiles ACA) qui sont des unités chirurgicales mobiles françaises composées de camions. Le principe est connu dès 1912. 
C’est l’ingénieur Paul Boulant qui conçut un prototype présenté aux armées : une salle d’opération mobile utilisant les châssis des bus de la société de construction mécanique du Havre (Schneider et Cie). L’ambulance est expérimentée à l’initiative du docteur Maurice Macille. A partir de février 1915, les Autochirs sont généralisées sous la tutelle du Service de Santé des Armées. Elle sont regroupées en division de cinq camions Berliet Type CBA, deux camionnettes et quatre véhicules sanitaires Renault. L’ambulance centre de radiologie (les « petites Curie« ) : face aux blessures graves que les combats provoquent, Marie Curie est persuadée qu’il ne faut plus déplacer les blessés, mais amener le matériel directement sur le front pour poser un diagnostic rapide. 
Elle crée donc une unité radiologique mobile. En détectant les fractures ou les projectiles dans le corps blessé du soldat, elle permet au chirurgien d’être plus efficace. Elle commande dix huit voitures radiologiques sauvant ainsi plus d’un million de soldats. Pour concrétiser cet effort patriotique, elle fait appel à des bienfaiteurs dont la Princesse Murat qui lui fera le don de sa voiture Lorraine-Dietrich carrossée pour devenir une ambulance par Radiguet Massiot. Les ambulances de l’American Field Service [2] : à l’entrée de la guerre, les Américains, philanthropes, fondent des associations pour soigner les soldats européens. Ces ambulances transportent donc les blessés jusqu’à l’hôpital américain de Neuilly. Ils ont utilisé des voitures Ford « Modèle T ». 
Ce véhicule produit en très grande série, créé en 1908 par Henry Ford grâce au taylorisme, devient, en 1914, une ambulance très abordable grâce aux ateliers de Levallois-Perret. Mme Vanderbilt offre dix châssis Ford T. Simple, fiable, facile d’utilisation ces dix châssis reçoivent un habitacle qui permet d’accueillir quatre brancards sur une structure de bois, abrité par un toit en toile. Elles seront baptisées l’araignée à cause de leur haut châssis. En 1917, on estime qu’il y avait plus de deux cents ambulances Ford « T » en activité. Nous pouvons en voir une au Musée Franco-américain de Blérancourt. Les Anglais transformèrent également des Rolls-Royce en ambulances carrossées par Rippon’Brothers. Les marques automobiles participant à l’effort de guerre... 
Avec la Première Guerre Mondiale, pour la première fois, nous parlons de guerre industrielle. En effet, ce sont les capacités industrielles à innover et à produire en grande quantité qui font la différence. Dans chaque pays, les industries se convertissent et se mettent au service de l’armée (réponse à la demande d’équipements et armements, vêtements, repas…). Pour transporter ces produits vers le front, il faut des véhicules (grand mouvement d’allers et retours de voitures, motos, bicyclettes ou camions que nous montrent les premiers films militaires sur le front). Des ingénieurs de talent, comme Ernest Mattern chez Peugeot, Charles de Frémiville chez Panhard Levassor, André Citroën, Louis Renault, vont adapter leur production civile aux besoins militaires. Les automobiles servent essentiellement à transporter les autorités en visite sur le front, ceci dans les plus beaux modèles de l’époque (La limousine Panhard sans soupapes 16cv modèle 1913 ; limousine Dietrich 16CV de 1905…). 
Les deux roues servaient d’estafette. Quant aux camions, ils transportent le ravitaillement, les munitions, sans oublier les troupes. Des commandes ont été faites à Berliet et Renault en juin 1914, livrés en juillet 1914. Très tôt, les véhicules civils sont recensés et classés pour être réquisitionnés dès l’entrée en guerre. Les camions transportant essentiellement la nourriture sont des Berliet. L’abandon des chevaux permet aux sections automobiles d’être plus rapides et efficaces. 

Rapidement la pénurie des autobus et omnibus Schneider PB2 impose l’utilisation des camions bâchés. C’est ainsi que se côtoient sur la voie sacrée des Latil TAR (Tracteur d’Artillerie Latil) 4×4 mis au point en 1913, puissant doté de 5 vitesses qui transporte vers le front les canons de 155mm ; le Renault 3T ou le Berliet CBA. Nous pouvons voir quelques modèles au Musée de la Grande Guerre de Meaux ou à la Fondation Berliet. 
 Source : https://absolutelycars.fr/CARDO-
Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux