jeudi 6 novembre 2025

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Les voitures radar roulent elles volontairement lentement pour piéger les automobilistes ?

 

Les voitures radar, un piège délibéré ? 
Depuis 2013, la suspicion persiste autour de ces véhicules banalisés circulant sur nos routes. 
Qu’en est-il vraiment ? 
 Passer la publicité Depuis 2013 qu’elles existent sur les routes, les voitures radars suscitent la suspicion. À cette heure, ces véhicules banalisés, confiés en partie à des entreprises privées, sont 90 à rouler simultanément sur les routes de France. Avec une rumeur qui reste tenace : ces voitures feraient exprès de rouler doucement pour se faire doubler et susciter un excès de vitesse. En 2020, une publication de la Ligue de Défense des Conducteurs, relayait un premier témoignage. Un automobiliste normand rapportait rouler au régulateur à 82-83 km/h sur une route limitée à 80 km/h, et s’être retrouvé derrière un véhicule plus lent. «Grande ligne droite avec une bonne visibilité, j’accélère pour la dépasser.
 Sauf que le véhicule que je venais de doubler était une voiture radar. Si elle n’avait pas été sur la route, je serais resté à ma vitesse d’origine et n’aurais pas commis d’infraction. Je me suis retrouvé en excès de 8 km/h». En 2023, dans le média Capital, la même association enfonçait le clou avec un autre témoignage. David, circulant quotidiennement sur la N10 en Eure-et-Loir, résume «les voitures radars roulent moins vite que le flux : soit on double aux limitations et on met trois heures à doubler, soit on perd des points». La Sécurité routière répond Face à ces accusations, la Sécurité routière vient d’opposer ce 5 novembre 2025 des arguments contractuels fermes. Selon l’institution, en ce qui concerne les voitures radars privées, soit 75 des 90 voitures qui roulent en simultanées, «les conducteurs ont l’obligation contractuelle de circuler à une vitesse adaptée dans le flot normal de circulation». Et L’employeur s’expose à une pénalité lourde – 1 000 euros par jour et par voiture – si une voiture radar circule à une vitesse anormalement basse dans le but d’inciter les autres véhicules à commettre un excès de vitesse.
 Autre élément clé de la défense officielle : les entreprises prestataires ne sont pas rémunérées au nombre de flashs, mais en fonction du nombre de kilomètres parcourus, fixé à l’avance dans le contrat. Elles n’ont d’ailleurs «aucun moyen de connaître le nombre d’excès de vitesse constatés». Cela n’invalide pas les témoignages, mais montre qu’il s’agirait de dérives individuelles. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...