Chaque année, la formule reste inchangée mais il se passe toujours quelque chose de nouveau. Pour la 53 édition organisée du 19 au 21 septembre, Michel Vaillant associe son image et son nom pour la troisième fois dans l’histoire de la manifestation. Une passerelle entre le salon de la BD et l’événement de sport automobile, deux perles du calendrier annuel d’Angoulême. L’affiche des Remparts est ainsi un hommage au Michel Vaillant des débuts avec sa Vaillante d’époque. Des expositions inédites mais également la présence d’une Vaillante Grand Défi plongeront dans l’univers de ce héros de bande dessinée imaginé par Jean Graton. 
L’épreuve du circuit des Remparts, c’est aussi une immersion dans l’histoire de l’automobile avec des démonstrations et des courses au cœur de la ville, sur le tracé inchangé depuis 1939 : un ruban d’asphalte cheminant sur 1 279 mètres de long, avec des montées et des descentes, sept virages dont quatre à angle droit et trois épingles à cheveux. La configuration des lieux offre toujours un spectacle incroyable. Les voitures de course sont réparties dans des plateaux par catégorie et classe d’âge.
Pour les véhicules avant-guerre, le plus attendu est certainement celui réunissant les Bugatti et portant le nom de Marc Nicolosi, le créateur du salon Rétromobile que l’on savait passionné des belles de Molsheim. Les plateaux Jean-Pierre Beltoise et Henri Greder verront s’affronter successivement des GT/GTS d’avant 1966 et des GT/GTS produits entre 1965 et 1976. Dans ce dernier, Eric Hélary, ancien vainqueur des 24 Heures du Mans, prendra le départ au volant d’une Ford Escort aux couleurs de l’Alliance France Cuir. En démonstration, les spectateurs auront droit à un plateau de voitures de rallye. Les amateurs de motos seront aussi gâtés avec la présence de nombreuses machines qui ont écrit l’histoire des grands prix et des épreuves d’endurance. Organisée par l’association « La Cagouille Motocycliste », le plateau Georges Monneret nous rappellera que le champion français a couru à plusieurs reprises à Angoulême au cours de sa carrière.
Source : lefigaro.fr-Merci DAVID SRADA pour le suivi de l'info...