De nombreuses personnes témoignent de leur attachement à ce véhicule qui a marqué l’histoire de l’auto.
On ne le sait pas encore lorsqu’elle est dévoilée le 4 octobre 1955, au salon de Paris, sous la nef du Grand Palais, mais la Citroën DS est bien plus qu’une automobile. Ses lignes fuselées se prêtent à toutes les fantaisies.
À la fin de la même décennie, pour les besoins d’une campagne promotionnelle, le publicitaire maison Claude Puech remplace les roues par des ballons et pose la DS sur l’eau, installant l’idée qu’elle est capable de voguer sur les flots.
En 1965, André Hunebelle, le réalisateur des films Fantômas, entraîne la berline dans les airs.
Mais, c’est le sémiologue Roland Barthes qui décrit le mieux ce phénomène automobile dans Mythologies, un recueil de textes publié en 1957.
Il évoque la forme en des termes inédits : « La vitesse s’exprime ici dans des signes moins agressifs, moins sportifs, comme si elle passait d’une forme héroïque à une forme classique. »
Le sémiologue saisit la rupture que marque cet objet non identifié dans le fil de l’histoire…
Source : lefigaro.fr-Sylvain Reisser - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...