Impliquée dans toutes les disciplines, la firme a véritablement été traumatisée par le décès de son champion Santiago Herrero et ne s’est ensuite plus consacrée qu’au tout-terrain. Et plus particulièrement au trial avec comme ambassadeur le célèbre Mick Andrews, vainqueur de 2 titres mondiaux en 1971 et 1972.
Ossa participait en motocross et enduro, principalement en petites et moyennes cylindrées : 125, 175 et 250 cm3. Ossa a commencé à décliner dès la fin du franquisme, victime de l’ouverture du marché espagnol et d’une grève dure de son personnel en 1977. Une fusion avec Bultaco 2 ans plus tard n’y a rien fait : l’usine a dû fermer ses portes en 1982.
De 1968 à 1970 Ossa s'aligna dans la cour des grands, en Championnat du Monde de Vitesse: La moto était un monocylindre 250 2Temps ,à distributeur rotatif, qui souffrait d'un déficit de puissance face à la Yamaha 4cylindres de Phil Read (La FIM imposera ensuite une imitation aux nombres de cylindres pour cette catégorie afin de rapprocher le domaine de la course des motos vendues au grand public)
Toutefois elle était également 20 kilos plus légère grâce à un cadre coque révolutionnaire, dotée d'un maître couple minimum, aérodynamiquement favorable, et pilotée par un cavalier aussi talentueux que téméraire, l'espagnol Santiago Herrero qui la mena à plusieurs occasions à la victoire (finissant 3° au Championnat du Monde 1969).
Herrero se tua lors de l'édition 1970 du Tourist Trophy alors qu'il était en 3°position et revenait très fort après une première chute. En signe de deuil l'écurie Ossa se retira de la compétition, bien que plusieurs pilotes de renom aient sollicité de reprendre le guidon de la petite 250 de GP espagnole. Un pilote de renom français a piloté une Ossa,
Avec un poids de 86 kg cette Ossa modifiée était bien plus légère que les modèles de route originaux produits à Barcelone (120 kg environ). Son moteur Short track, l'un des plus puissants moteurs en 250 de l'époque, donnait 35 chevaux à 7 500 tr/min.
Les OSSA SPQ excellaient en course de côte et dans la catégorie "sport/criterium" dans les années 1970, mais elles étaient dépassées en catégorie de courses de vitesse motocyclistes sur circuit autant au niveau national qu'international par les Yamaha TD2/3 et puis les Yamaha TZ1. Marcel Seurat, patron de la SIMA qui importait les motos Ossa, a construit également un moto de course équipée du moteur 500 cm3 bicylindre de la Yankee; cette moto n'a été construite qu'à deux exemplaires. Un seul subsiste, l'autre ayant été détruit en course.
Source : Juan Carlos Caño Berlanga-motorrazz - WKPDIA/CC-BY-SA-3.0