Le conducteur roulait alors a 19 km/h environ !
Un accident de la route est une collision non désirée, non prévue et mal anticipée, qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (notamment automobile, moto, vélo) d'une part et toute autre chose ou personne fixe ou mobile d'autre part qui engendre des blessures humaines et/ou des dégâts matériels. De nombreux facteurs contribuent aux risques de collision tels que le type de véhicule, la vitesse de circulation, l’environnement routier, l'expérience du conducteur mais aussi son comportement et son état physique.
Ils sont sources de coûts sociaux et d'assurances importants. Leurs impacts économiques font l'objet d'un biais important, dû au fait que plus il y a d'accidents et de dégâts associés à réparer, plus le PIB augmente (réparations, construction de voiture…). Afin de faciliter les comparaisons internationales, en France, le comité interministériel de la sécurité routière a adopté le principe d’une harmonisation des définitions de la gravité retenues dans le fichier national des accidents corporels avec celles adoptées par ses principaux voisins européens. La loi relative à la politique de santé publique, et notamment son article 28, renvoyait ainsi à un arrêté futur sur les conditions d'élaboration des statistiques. Il précise les définitions suivantes.
Les accidents de la route tuent 1,3 million de personnes dans le monde chaque année, et en blessent 40 fois plus. Plus de 90 % des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ne comptent que 48 % des véhicules immatriculés dans le monde. Le record du monde est détenu par la Russie avec 12 accidents pour 10 000 voitures et 35 000 morts par an.
Il est aussi prévu que d'ici 2030, ceux-ci provoqueront 2,4 millions de décès par an, en faisant la cinquième cause de décès dans le monde. La mortalité routière varie selon les zones géographiques; la mortalité la plus forte se trouve en Afrique 26,6 tués pour 100 000 habitants (en moyenne), et la plus faible en Europe 9,3 pour 100 000 habitants (en moyenne). À l'échelle mondiale, selon l'OMS, les accidents de la route sont la principale cause de mortalité chez les 5−29 ans.
La proportion de piétons et cyclistes tués est de 44 % en Afrique. Il était estimé que le coût global des accidents corporels en France s’élevait à 12,9 milliards d'euros, tandis que le coût global de « l'insécurité routière » était évalué à 24,3 milliards d'euros.
Selon un rapport de l'observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), l'insécurité routière a coûté près de 50 milliards d'euros en France, soit 2,2 % du PIB. L'État français déboursant, pour sa part 38,3 milliards d'euros — « La majeure partie de l'argent public s'étant évaporée dans les hospitalisations, souvent longues et onéreuses, des victimes, soit 22 milliards d'euros.
Onze autres milliards sont, en outre, partis au titre de la mortalité »56. Cependant toutes ces sommes " le coût pour les assurances, les frais funéraires ou encore des coûts immatériels et la perte de production estimée" 57 ne sont pas à charge de l'Etat. Les accidents de véhicules de transport de matières dangereuses peuvent être source de pollution grave et durable du sol, de l'eau, de l'air, localement (dans les bords de routes, de fossés, de champs...), ou à distance dans les bassins d'orage. Les fumées et restes d'incendies de véhicules et/ou de marchandises dangereuses sont également sources de polluants (métaux, HAP notamment), de même que les eaux d'extinction.
Source : panayotis-