Son obstination démesurée presque « mégalomaniaque » a porté ses fruits révélant au monde entier que Bugatti dépassait tout ce que la production automobile était capable aujourd'hui de réaliser. Orgueilleux, sans doute, mais comment peut on reprocher à cette homme la renaissance d'une marque aussi sculpturale dans une région, l'Alsace, Molsheim, où le cœur de la production du nouveau bolide bat à nouveau aux cadences de 70 modèles par an. Il aura fallu d'ailleurs 4 ans de développement et près de 650.000 kilomètres d'essais pour fiabiliser la Chiron. Le modèle ne sera conçu qu'à 500 exemplaires, contrairement aux 450 unités de la Veyron, mais plus de la moitié, déjà, est vendue et promise à de richissimes propriétaires.
Une avalanche financière réalisée en un temps record. La somme dépensée est bien-sûr à l'image de ce monument galopant : 2,4 millions d'euros, dont 200.000 euros d'acompte à la signature pour un délai de deux années d'attente, au moins ! On n'est pas sûr qu'à ce prix, l'affaire soit pour autant rentable. Elle ne l'était pas pour la Veyron. Qu'importe, l'image, plus forte que la rentabilité. Mais le nouveau président de Bugatti Automobiles, Wolgang Dürheimer, n'a pas hésité à affirmer que « La Chiron est le résultat d'efforts inouïs d'une équipe à concevoir la meilleure des meilleures voitures » !
C'est dit. Il fallait donc la produire, aller au bout du rêve........
Source : turbo.fr/M6-