mardi 24 octobre 2023

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA 403 PEUGEOT LA PREMIÈRE AUTOMOBILE A LA SÉCURITÉ PASSIVE !!

La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, break, fourgonnette et camionnette bâchée (ou pick-up). La 403 (8 CV) a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais de Chaillot au Trocadero à Paris. 
Il s'agissait d'une berline à toit ouvrant.
À l'époque, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque, un accessoire retiré au salon de 1958 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste. C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline N4Y à sécurité passive. 

Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois, et remplacé par une petite baguette chromée (pour 1959 montage d'une grande baguette chromée). Plus tard, en 1957, les flèches arrière seront remplacées par des clignotants, les codes européens apparaîtront et les essuie-glaces deviendront parallèles en 1958. 

 Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu'à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et de la commerciale, puis le mois suivant de la camionnette bâchée. En octobre 1959 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. 

Ce même moteur équipera aussi d'autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée). Cette même année apparaît la version dépouillée à moteur 7 CV de la 203, pas de ventilateur de chauffage, pas de neiman, enjoliveurs de 203, calandre simplifiée sans la moustache, banquette à l'avant, volant de la 203, poignées et manivelle en plastique et pas de déflecteur aux portes avant.
 1959 est la seule année où il n'y a aucune inscription sur la malle arrière. 
 En 1962, la calandre de la 8 CV comporte des barrette horizontales comme la 404 (deux pour la 403 au lieu de 4 pour la 404) 

 Il a été produit 1 214 126 exemplaires de la Peugeot 403. Sa construction a été arrêtée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 CV de couleur crème. En 1959, une 403 berline Grand Luxe valait 825 000 francs ; un cabriolet, 1 370 000 francs (prix en ancien francs), soit respectivement 13.000 € pour la version Grand Luxe et 22.500 € pour le cabriolet compte tenu de l'inflation et du niveau de vie de l'époque. 

Sortie à une époque où les vols de voitures n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, la 403 proposait en option un antivol. Il s’agissait d’un Neiman actionné par une clé de contact, le démarreur étant lancé par un bouton-poussoir en bakélite installé en bas du tableau de bord, à droite du volant. Les 403 « ordinaires » se contentaient pour leur part d’un simple contacteur et d'un bouton-tiroir, ce qui revient à dire que le premier venu pouvait faire démarrer la voiture s'il forçait la serrure, cassait la vitre ou, plus simplement, si le propriétaire distrait avait oublié de fermer la porte à clé. Par la suite un antivol sera proposé sur les modèles 403/7. La trappe d'essence est presque invisible. 
Elle se trouve dans la partie inférieure du cabochon arrière gauche (comme sur les Cadillac de l’époque). La 403 est une voiture facile à collectionner. De nombreux exemplaires sont en vente dans les revues et sur les sites spécialisés. Les prix sont encore modestes, sauf pour les élégants cabriolets, très rares, et les berlines N4Y du salon 1957, rarissimes elles aussi (1500 véhicules numérotés au plus). 
Si la 403 s'inscrit facilement dans la circulation d'aujourd'hui, il convient de consentir un effort financier sérieux sur l'équipement pneumatique conforme à la prescription du constructeur (Michelin "X" ou "XAS") et veiller à l'imperfectibilité des cylindres de freins avant (2 par tambour) ainsi qu'au remplacement systématique du flexible assurant la liaison entre le système principal et la canalisation de cuivre fixée au pont, qui dessert les tambours arrière.
Source : philippe baron