vendredi 11 juillet 2025
CLUB5A - LE 36ème TOUR DE L'AUDE DU CLUB 5A CARCASSONNE - LE JOUR D'AVANT ...
Le 36éme Tour de l’Aude …du 11 au 15 juillet 2025 c’est « LE » grand événement de l’année pour le club des 5A Carcassonne ! Pour les participants le programme proposé par le « STAF » de ce rallye ne sera pas de tout repos de plus, il faudra compter avec la chaleur et peut être une météo orageuse…et oui nous sommes dans le sud donc l’ambiance sera chaude !
La veille du jour « J », il est important pour les organisateurs de recevoir et accueillir véritablement d’une manière conviviale chaque équipage (53 voitures pour 110 participants) et de vérifier à ce chacun de manque de rien et que les véhicules soient sécurisés sur le parking de l’établissement hôtelier qui devient notre partenaire tous les ans à la même période.
Ce rallye, cette année, partira sur les routes des pyrènes et l’ensemble des bénévoles de l’association du club 5A est fier d’accueillir les pilotes et copilotes et de répondre aux interrogations ou questions que pourraient se poser sur le déroulement de ces 5 jours.
Vous le savez la préparation d’une épreuve comme le Tour de l’Aude qui réunit un plateau prestigieux de voitures d’exception qui à ce jour a une réputation dépassant les frontières de l’hexagone, ce rallye qui chaque année accueille entre 50 et 70 voitures suivant les millésimes se prépare pratiquement une année à l’avance et chaque détail est revu et voir corrigé si cela ne conviendrait pas à l’esprit du rallye..
Deux personnes sont aux manettes et maîtrise d’une main de maitre l’organisation, j’ai nommé Jean Guilhaumon et Régis Arnaud un duo complémentaire et sans failles qui travaillent pour que chacun trouve du plaisir à effectuer ces belles balades dans les meilleurs conditions possibles et sans prise de tète..
Le maître mot pour ce rallye est : Prenez du plaisir !
Bien sur, derrière le décor, vous avez toutes les petites mains …les invisibles de l’association qui œuvrent et qui sans ces bénévoles rien ne seraient possibles !
Nous souhaitons à tous les participants un excellent rallye, prenez du plaisir sur les routes du sud de la France où vous trouverez des paysages somptueux, nous vous donnons rendez-vous comme à l’accoutumée au château de CAVAGNAC pour le repas de clôture et le final de cet événement !
PL
CLUB5A - AUTO DE LEGENDE - LE LAND-ROVER ..LE CHOUCHOU DES BAROUDEURS !!
Le Garage du cœur, la rubrique auto rétro de “M”, revient sur l’épopée de cette star des tout-terrain née après-guerre, qui connut de nombreux adeptes, des agriculteurs à la reine d’Angleterre.
Si la Jeep est la mère de tous les 4x4, le Land Rover Defender restera comme son rejeton le plus attachant.
Après une carrière longue de cinquante-sept ans, ce tout-terrain British jusqu’au bout des pneus cessera dans les prochaines semaines d’être fabriqué dans l’usine de Solihull et sera remplacé en 2016 par un modèle aussi performant en matière de franchissement mais bien plus « distinctif », selon le constructeur. On attend de voir… D’où l’organisation d’une tournée d’adieu qui passera samedi 21 novembre par le circuit de Montlhéry, près de Paris, où se retrouveront quelque 600 Defender de tous âges. Une manifestation « privée » réservée (et encore, sur inscription préalable !) aux seuls propriétaires d’un modèle Land Rover. Une approche nombriliste en complet décalage avec la personnalité empathique de la voiture.
Ce véhicule fait partie de ceux – ils sont rares – à avoir créé une marque. L’appellation Land Rover, que l’on peut traduire par « nomade », vint naturellement à l’esprit des frères Spencer et Maurice Wilks quand ils créèrent le modèle, juste après la seconde guerre mondiale. A ces deux dirigeants de la marque Rover, il n’avait pas échappé que les Jeep réformées par l’US Army rencontraient un joli succès dans le monde rural.
La légende veut qu’en villégiature au pays de Galles, ils aient ébauché la silhouette du futur tout-terrain sur le sable d’une plage. Une autre version soutient que c’est en Ecosse que le croquis fondateur aurait été esquissé. Conçu sur le châssis d’une Jeep Willys, le premier Land Rover est présenté au salon d’Amsterdam en 1948. Si la Jeep est la mère de tous les 4x4, le Land Rover Defender restera comme son rejeton le plus attachant.
Après une carrière longue de cinquante-sept ans, ce tout-terrain British jusqu’au bout des pneus cessera dans les prochaines semaines d’être fabriqué dans l’usine de Solihull et sera remplacé en 2016 par un modèle aussi performant en matière de franchissement mais bien plus « distinctif », selon le constructeur. On attend de voir… D’où l’organisation d’une tournée d’adieu qui passera samedi 21 novembre par le circuit de Montlhéry, près de Paris, où se retrouveront quelque 600 Defender de tous âges. Une manifestation « privée » réservée (et encore, sur inscription préalable !) aux seuls propriétaires d’un modèle Land Rover. Une approche nombriliste en complet décalage avec la personnalité empathique de la voiture.
Ce véhicule fait partie de ceux – ils sont rares – à avoir créé une marque. L’appellation Land Rover, que l’on peut traduire par « nomade », vint naturellement à l’esprit des frères Spencer et Maurice Wilks quand ils créèrent le modèle, juste après la seconde guerre mondiale. A ces deux dirigeants de la marque Rover, il n’avait pas échappé que les Jeep réformées par l’US Army rencontraient un joli succès dans le monde rural.
Ses formes sont découpées à la serpe, son pare-brise scindé en deux, ses phares serrés autour de la calandre et le volant est installé en position centrale. Cette dernière caractéristique ne sera pas pérennisée mais n’empêchera pas le Land de pouvoir accueillir trois personnes de front… à condition que l’homme-sandwich installé au milieu se propose de manier le levier de vitesses. La vocation du Land Rover, comme tous les quatre-roues motrices de l’époque, est clairement utilitaire.
L’armée britannique, qui passe les premières commandes, va assurer le démarrage de la production mais les agriculteurs, les pompiers, les services de secours ou les forestiers vont vite l’adopter, et pas seulement au Royaume-Uni. Le Land (à châssis long) est la seule voiture que la reine Elizabeth tient à conduire elle-même, foulard sur le chef, sur les chemins pas toujours carrossables de sa propriété de Balmoral, en Ecosse.
Avec sa pelle de désensablement, le « Land » est à son affaire sur les pistes défoncées de l’Afrique, parmi les congères des Alpes (et des Highlands, bien sûr) ou les fondrières formées par les moussons d’Asie. Dans son sillage naît un imaginaire d’aventurier et de dur à cuire qui sera magnifié par les chromos ripolinés du Camel Trophy et vaudra au tout-terrain anglais une brillante carrière sur petit et grand écran.
Il construit sa popularité dans
la série « Daktari », sera de pratiquement tous les James Bond et assurera le rôle, après quelques transformations, de voiture officielle de Lara Croft au cinéma. La mode du 4x4 urbain, à partir des années 1990, ne va guère gêner la carrière du Land Rover, trop rustique (et pas assez fiable, persiflent certains) pour se prêter à un détournement « lifestyle ». De toute façon, le vrai chic tout terrain, c’est l’affaire du Range Rover.
Il ne viendrait pas à l’idée du gentleman-farmer d’enfiler un smoking et de sauter au volant de son Land qui sera renommé Defender en 1990, époque à laquelle la marque commence à élargir sa gamme. Le Land conserve sa clientèle de professionnels du baroud et d’amateurs de randonnées dans la boue. A condition de chausser les bons pneus, il passe absolument partout.
C’est tout juste s’il ne grimpe pas aux arbres. En revanche, hors de son biotope, le Defender perd tous ses moyens. En ville, il est bien trop encombrant et son rayon de braquage lui interdit de jouer les frimeurs. Sur route, sa suspension archi-raide et sa direction parfaitement flottante rendent sa conduite pour ainsi dire « camionnesque ».
Au bout d’une heure ou deux sur autoroute, les occupants (surtout ceux assis sur une banquette latérale, alignés dans le sens de la marche) implorent une trêve, le dos en miettes, saoulés par le grondement de la mécanique.
Et alors ? C’est pour ça qu’on l’aime. Comme sa cousine la Mini Austin, voila une voiture que l’on adore pour ses défauts. Allez comprendre…
Source : lemonde.fr Par Jean-Michel Normand
CLUB5A - EPHEMERIDE - AUJOURD'HUI LE 11 JUILLET C'EST L'ANNIVERSAIRE DE GISELE GUILHAUMON !! ...BON ANNIVERSAIRE GISELE !
Gisèle est d'une gentillesse rare ce qui peut parfois lui poser des problèmes quand elle s'obstine à ne voir que le bon côté des gens. Son innocence est telle qu'elle peut même justifier ou cautionner les actes de gens voulant lui nuire. Capable de pardonner le pire, Gisèle donne l'impression d'être plutôt naïve alors qu'en réalité sa bonté n'a d'égale que son intelligence et sa perspicacité. Rêveuse et passionnée, Gisèle est une incorrigible romantique qui se complaît dans la poésie. Gisèle est aussi une fille très sociable qui adore être entourée. Elle aspire à aimer et à être aimée tout en préservant son indépendance.
Elle aura tendance à fuir les grands engagements afin de cultiver sa liberté. Le prénom Gisèle fut introduit dès le Moyen Âge en Europe et se répandit surtout en Autriche et en Hongrie. Sa popularité resta toutefois très discrète dans les autres pays. Le prénom Gisèle ne disparut pas pour autant, sans doute grâce au ballet romantique d'Adolphe Adam intitulé "Giselle" et créé en 1841. En France, c'est aussi à ce ballet que Gisèle doit son ascension à la fin du XIXe siècle. Le prénom fut rapidement adopté par les Françaises et il connut un grand succès de 1920 à 1965 avec un pic d'environ 4300 naissances en 1930. Sa popularité est plus discrète de nos jours. Le 7 mai, on honore les Gisèle. Sainte Gisèle, épouse du roi Étienne de Hongrie au XIe siècle, se retira dans une abbaye en Bavière après la mort de son mari. Le prénom Gisèle est dérivé du prénom germanique Gisila.
Parmi les Gisèle célèbres, citons les Françaises Gisèle Casadesus, Gisèle Trépanier, Gisèle Grandpré et Gisèle Pascal (comédiennes). Citons aussi Gisèle Halimi (avocate, militante féministe et femme politique d'origine tunisienne), Gisèle Ansorge (écrivain, cinéaste et auteur dramaturge), Gisèle Prassinos (poétesse surréaliste), Gisèle Sapiro (sociologue), Gisèle Stievenard (femme politique) et Gisèle Freund (photographe d'origine allemande). On peut également parler de la Brésilienne Gisèle Bündchen (top model d'origine allemande), des Canadiennes Gisèle Lamoureux (photographe, écologiste et botaniste) et Gisèle Schmidt (comédienne) ou encore de la Suissesse Gisèle Sallin (metteuse en scène).
jeudi 10 juillet 2025
CLUB5A - SORTIE MOTOS - PREPAREZ VOS MECANIQUES - PIQUENIQUE AU LAC DE BOUISSE LE 27 JUILLET 2025 ...
Merci de prendre note de la prochaine balade motocyclette du 27 juillet. (s’il n’y a pas d’arrêté municipal ou préfectoral relatif à l’usage des barbecues …)
Nous ferons griller de la saucisse et ventrêche comme l’an passé , Sinon pique- nique champêtre de rigueur autour du lac.
nos amis catalans des « motos anciennes du Roussillon » nous rejoindrons au lac de BOUISSE .
Vous recevrez les infos complémentaires et le parcours dès la validation du maire du village.
Amicalement
Régis PERICH
P.S / La boutique du club sera présente lors de cette sortie, vous pourrez vous approvisionner en produits dérivés à l'effigie du club....
CLUB5A - A PREVOIR DANS VOS AGENDAS - ETAPE A CARCASSONNE LE 25 AOUT 2025 DE LA FRANCE A MOTOS ANCIENNES - RENDEZ AU PRADO ENTRE 17H ET 20H ! ....
Pierre Bruneteau, le coordinateur du Tour Moto, m'a récemment confirmé qu'il souhaiterait que les participants profitent d'un apéritif dinatoire au Prado de la cité, derrière l'exposition de motos anciennes, lors de l'étape du lundi 25 août entre 17h et 20h.
N'hésitez pas à venir soutenir les concurrents et à apprécier les motos de cette aventure extraordinaire...
Régis PERICH
CLUB5A - 36ème TOUR DE L'AUDE EDITION 2025 - CONFERENCE DE PRESSE DU 8 JUILLET A LA CONCESSION RENAULT DE CARCASSONNE...
Conférence de presse de la 36e édition du Tour de l'Aude, organisée par l'association audoise des amateurs d'automobiles anciennes, démarrera ce vendredi 11 juillet à 8h30 devant la porte narbonnaise de la Cité de Carcassonne. Ce vendredi, dès 8h, ceux qui souhaitent assister à cet événement peuvent se diriger vers la cité de Carcassonne pour découvrir ce véritable musée automobile éphémère.
Régis Arnaud (président du club) et Jean Guilhaumon ainsi que l’ensemble des bénévoles poursuivent l’aventure afin que ce rallye rassemble le plus beau plateau possible d’année en année avec un programme toujours en innovation..
Cependant, avant le coup d'envoi du rallye, les membres des 5A ont été conviés le 8 juillet 2025 à 17h30 à la concession RENAULT groupe Peyrot sur la route de Narbonne à CARCASSONNE pour assister et participer à la conférence de presse qui marquera officiellement le début de cet événement, le 36ème TOUR de L'AUDE.
Nous sommes reconnaissants envers ce sponsor qui nous appuie tout au long de l'année lors de nos événements et qui s'avère indispensable.
Des figures importantes de la mairie et du département étaient présentes pour apporter leur soutien à cet événement. Un buffet délicieux assorti de boissons fraîches a suivi cette conférence de presse.
N'hésitez pas, également, à vous joindre aux membres du club des 5A lors de la « Fête des 5A-Journée Club », sortie automobile qui débutera le dimanche 13 juillet 2025.
Source : PL
CLUB5A - HUMOUR - JACQUES TATI ET LE FACTEUR A VELO ....
Jour de fête (1947) est l’un des fleurons du cinéma français d’après-guerre, inventant une forme de burlesque gestuel et visuel inédit en France, où l’humour est souvent synonyme d’art du langage et de mots d’esprit (voir Pagnol et Guitry.) Dans cet hymne à la bicyclette, le facteur indolent (Tati lui-même, hilarant) d’un petit village de l’Indre voit dans une fête foraine un documentaire, La Poste en Amérique, et décide de changer sa méthode de travail pour gagner en efficacité.
Jour de fête qui faillit devenir le premier long métrage français en couleur est aussi le seul des films de Tati à s’intéresser à la France rurale, avec déjà l’idée des effets saugrenus de la modernisation dans le monde ancestral de la campagne française. Synchrone avec les Trente Glorieuses, Tati sera aussi le plus fin observateur, inquiet et fasciné, de l’évolution de la France des années 50 aux années 70, attentif aux progrès et aux problèmes humains et écologiques liés à l’industrialisation du pays, l’urbanisme, la construction et la modification du paysage autour du boom économique, le culte de la voiture, la pollution…
SOURCE /BigJsVideos·
SOURCE /BigJsVideos·
CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA PEUGEOT CD - SP 66 ...LE DERNIER SOUFFLE..
Charles Deutsch, fidèle à panhard depuis sa séparation avec René Bonnet, a été contraint de tenter de motoriser ses berlinettes aerodynamiques avec des moteurs DKW ou Alfa Romeo, mais sans succès. C’est vers Peugeot, qui vient de lancer la 204, qu’il va se tourner.
Dessinée par la SERA, chere à l’aerodynamicien Robert Choulet, les CD se voient donc équipées du moteur de la toute nouvelle 204 et recoivent l’appui très officieux de l’usine. Ce moteur, d’une cylindrée de 1130cc est préparé avec l’aide du Moteur Moderne. En 1966, ce ne sont pas moins de trois voitures qui sont engagées et pour la première fois au Mans, ces trois voitures sont équipées de pneus slicks Michelin ; Las, les trois voitures devront abandonner.
La N°51, à la 6ème heure suite à un accrochage avec l’ASA , la N°52 , également à la 6ème heure sur panne d’embrayage et la N°53 par accident à la 9ème heure. Heligoin, sous la pluie et à la sortie des esses du tertre rouge sécarte pour laisser passer la Matra 620 de Jo Schlesser mais il part en tete à queue, la Matra heurte l’avant de la CD et en repartant et heurtée par Ferrari P3 de Scarfiotti.
En 1967, c’est cette fois deux CD qui n’auront pas la chance de voir l’arrivée, avec l’abandon à la 5ème heure sur problème moteur de la XX , pilotée par Dayan et Ballot Lena, et de la YY, pilotée par Bertaud et Guillaudin à la 8ème heure.
C’est la fin de la marque CD. Son patron Charles Deutsch, qui avait commencé sa carrière au Mans en 1949 en pilotant une DB à moteur de Traction Avant Citroen, se consolera en prenant entre 1968 et 1980 la direction de l’épreuve. Parmis ses pilotes, le journaliste Alain Bertaut deviendra Président du College des Commissaire sportifs et sera le rédacteur du reglement de l’epreuve jusqu’en 2000.
Source : motorlegend.com
En 1967, c’est cette fois deux CD qui n’auront pas la chance de voir l’arrivée, avec l’abandon à la 5ème heure sur problème moteur de la XX , pilotée par Dayan et Ballot Lena, et de la YY, pilotée par Bertaud et Guillaudin à la 8ème heure.
C’est la fin de la marque CD. Son patron Charles Deutsch, qui avait commencé sa carrière au Mans en 1949 en pilotant une DB à moteur de Traction Avant Citroen, se consolera en prenant entre 1968 et 1980 la direction de l’épreuve. Parmis ses pilotes, le journaliste Alain Bertaut deviendra Président du College des Commissaire sportifs et sera le rédacteur du reglement de l’epreuve jusqu’en 2000.
Source : motorlegend.com
Peugeot annonce son retrait de compétition dans l'endurance automobile -
Source Vidéo: lemansTV
CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? LE 26 MAI 1923 AVAIT LIEU LA PREMIÈRE ÉPREUVE DES 24 H DU MANS...
Le 26 mai 1923, Le Mans. À 16 heures, sous une pluie battante, 33 concurrents s'élancent pour le premier Grand Prix d'endurance de 24 heures.
Les Lorraine-Dietrich (n°6 et 7) encadrent deux Chenard & Walcker (n°9 et 10) et une Bentley (n°8).
La légende des 24 Heures du Mans débute.
Source : Scènes d'automobiles avant guerre.
CLUB5A - REPORTAGE MOTOS - Paris : Une « Super ambiance »… Quand l’esprit motard régnait sur la Bastille....
Dans les années 1970 et encore au début des années 1980, chaque vendredi soir, la Bastille était le théâtre d’un rassemblement spontané de milliers de motards. De la fin des années 1960 au début des années 1980, les motards prennent pour habitude de se rassembler le vendredi soir place de la Bastille. « C’était un lieu pour montrer sa bécane, acheter des pièces détachées, manger une frite ou un sandwich », raconte le bédéaste Frank Margerin, créateur du fameux Lucien et amateur de motos. En parallèle, un marché sauvage de pièces détachées était organisé qui écoulait également du matériel volé.
Pour invoquer cet esprit, pas besoin d’une table de spiritisme. Il faut en revanche faire tourner une roue de Kawasaki 500 H1. Surnommée la « faiseuse de veuve » en raison d’un moteur un peu trop puissant pour la partie cycle, les freins notamment, cette moto a la particularité d’entrer en communication avec l’esprit motard qui imprégnait la place de la Bastille dans les années 1970, début 1980 avec des rassemblements spontanés mais hebdomadaires de plusieurs centaines de motos. La boîte à souvenir n’a en revanche pas été facile à ouvrir.
Les premiers coups de fil aux boutiques de motos du quartier n’ont pas donné grand-chose. « Ouh, ça remonte à longtemps, le magasin n’existait pas ! » « Tous nos vieux clients motards sont partis en province »…
Chou blanc.
Il a donc fallu appeler Jean-Marc Belotti à la rescousse. Le président de la section francilienne des Motards en colère (FFMC) a fréquenté la scène à partir de 1974-1975.
"J’avais 14-15 ans et tous les vendredis soir à partir de 19 heures, il y avait des rassemblements autour de la Bastille avec un marché sauvage de pièces détachées. A l’époque, il y avait beaucoup de cartons donc on démontait les motos accidentées pour revendre les pièces en bon état."
C’était vachement sympa, tout le monde buvait un coup. Puis on partait faire des runs autour du marché de Rungis. Et ceux qui avaient vraiment la bougeotte roulaient jusqu’à Cabourg ou Honfleur et rentraient dans la nuit.
Frank Margerin, génial géniteur de Lucien et bédéaste amoureux de bécanes, se souvient d’une « putain d’ambiance ». « J’avais un appart' au début de la rue Saint-Antoine, juste au feu rouge et j’entendais les motos vrombir tous les vendredis soir, se souvient-il. Et j’y allais assez souvent même si je n’ai eu ma première moto qu’en 1981. » C’est d’ailleurs ça qui lui a inspiré une courte histoire de Lucien intitulée « Vendredi soir à La Bastille » dans son premier album Votez Rocky.
« C’était un lieu pour montrer sa bécane, acheter des pièces détachées, manger une frite ou un sandwich, poursuit le dessinateur. On se rassemblait puis on allait boire un verre dans les bars aux alentours, c’était très sympa. »
Mais si ces témoignages permettent d’avoir un aperçu de l’ambiance de l’époque, ils ne permettent pas d’avancer sur l’origine du phénomène. Heureusement, un nouvel appel de Jean-Marc Belotti permet d’éclairer les dernières zones d’ombre. Même s’il a passé le week-end en réunions pour tenter de contrecarrer les diaboliques projets d’Anne Hidalgo et de réfléchir aux solutions pour échapper au contrôle technique des deux-roues motorisés, le motard en colère a retrouvé le contact de François Gomis.
A l’origine, des cheminots !
Ce dernier est un ancien pilote et la mémoire vivante du monde des motards des années 1970-1980. Il régale d’ailleurs de ses souvenirs un site Internet bike70.com.
Il est revenu sur le début des motards à la Bastoche.
Les années 1960 sont des années creuses pour les motos, la priorité est au tout voiture. Mais certains motards se retrouvent au Moto club des cheminots sportifs de Paris (MCCSP). Leur local se trouvait rue Traversière dans un bâtiment SNCF entre la gare de Lyon et la Bastille. Mais à l’époque les motos faisaient un bruit pas possible donc pour éviter de gêner les riverains, ils se retrouvaient à 30-40 gars à la Bastille vers 20 heures pour se rendre en convoi et d’un seul coup au local. »
Or à la fin des années 1960, les motos japonaises, comme la Honda 750 4 pots ou plus tard la Kawa 500, débarquent, plus puissantes, plus propres et moins chères.
« Ce ne sont plus des Anglaises pourries qui perdaient de l’huile en permanence », dixit François Gomis. Une nouvelle clientèle apparaît avec beaucoup de jeunes et comme ils s’ennuient, ils tournent dans Paris en passant par la Bastille. Ils voient d’autres motards et s’arrêtent pour discuter. Et c’est ainsi que naît un rassemblement de motards. Notre pilote-historien y est allé pour la première fois à 16 ans quand il a acheté sa première moto, une BSA 250.
La Bastille, quartier des prolos
Au fil des années, le nombre de motards va grandir jusqu’à grouper « 2.000 motos et 3.000 mecs avec des bécanes sur 20-25 rangs, précise François Gomis.
C’est l’esprit motard qui va générer ce rassemblement. On se tutoie, on se fait des copains, il n’y a pas de classes sociales. » De tels rassemblements paraissent inimaginables aujourd’hui mais à l’époque la Bastille était bien différente. C’était encore un quartier populaire, « un quartier un peu de loulous », se souvient Margerin. « C’était le vrai Paris comme on le connaissait, soupire Jean-Marc Belotti. Pas le Paris des bobos. » La rue du Faubourg Saint-Antoine était encore occupée par des ateliers d’ébénistes et de fabricants de meubles progressivement transformés en lofts dans les années 1980. « J’en ai visité des immenses locaux pour des potes, raconte le bédéaste.
Moi, je commençais dans la BD et je ne pouvais évidemment pas me les payer. »
Mais ces rassemblements autour de la fraternité de la poignée de gaz ont aussi leurs côtés sombres. Le marché sauvage de pièces détachées qui s’est progressivement installé servait ainsi à écouler du matériel volé. C’est d’ailleurs le cœur du gag de Frank Margerin. « C’était la grande folie des motos, tout le monde se faisait piquer la sienne », se marre le dessinateur. « C’est sûr qu’il y avait un trafic de pièces volées », abonde Jean-Marc Belotti. « Dans un premier temps non parce que les motards sont des purs, défend François Gomis. Mais à partir de 1972-1973, il y a des vols et démontages de motos avant revente. Un jour, j’ai même vu une estafette s’arrêter, deux gars en sortir et embarquer une Honda 450. »
Mais bizarrement ce ne sont pas ces louches trafics qui vont mettre un terme à ces rassemblements. De toute façon, « les flics ne venaient pas », se souvient François Gomis. En cause, plutôt, les aménagements urbains de la ville de Paris. « Dans les années 1980, l’argent commence à se faire rare et la ville décide, pour se renflouer, de mettre un parking payant pour voitures à l’endroit où on se rassemblait », théorise le motard. En conséquence, les vendredi soirs se dépeuplent. Mais il n’y a pas que ça. « Ce n’était plus la même génération, l’esprit moto a changé », constate sans amertume François Gomis, qui, depuis s’être pété le dos à moto, circule à présent en trottinette non-motorisée.
« Tout ça, c’est passé, c’est fini », ajoute Frank Margerin.
Mais l’esprit Bastille n’a pas totalement disparu. « Il y a 15 ans, on s’est dit : "On va recommencer Bastille", indique Jean-Marc Belotti. Chaque vendredi soir, on pose le camion de la FFMC pour faire de l’information et offrir une boisson chaude. On peut être jusqu’à 150. » Rien à voir cependant avec les rassemblements du temps où, selon François Gomis, « la moto était un moyen extraordinaire de vivre ».
Source : 20minutes.fr/FFMCPPC
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