lundi 3 novembre 2025
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Pourquoi il faut aller au salon Epoqu’Auto ?
Du 7 au 9 novembre prochain au parc des expositions de Lyon, ce salon de la voiture de collection célèbre les plus belles pages de l’histoire automobile française et lyonnaise. Que vous soyez passionné de voitures anciennes ou de youngtimers, à la recherche d’une pièce ou d’un accessoire pour terminer la remise en état ou la restauration de votre voiture, en quête d’informations sur les services liés à l’univers de la voiture de collection, ou simple curieux, le salon Epoqu’Auto doit être inscrit à l’encre rouge sur votre agenda. C’est l’endroit où il faut aller à la fin de la semaine prochaine.
Ce salon, qui investit pendant trois jours tous les halls du parc Eurexpo de Lyon (en bordure de l’autoroute menant à Grenoble), s’est imposé comme un événement annuel incontournable. Epoqu’Auto, c’est un peu le Rétromobile des années 1980, pour ceux qui ont connu les premières éditions de la manifestation parisienne à la porte de Versailles. Dans une ambiance bon enfant qu’il doit impérativement préserver, le salon lyonnais mélange joyeusement les genres, sans se prendre au sérieux. Tout le monde y trouve son compte, entre expositions de voitures populaires de tous les âges, modèles de prestige et sportifs de marques disparues ou ayant pignon sur rue, Automobilia, maisons d’enchères, marchands de voitures et de pièces détachées, littérature, motos et véhicules industriels.
L’édition 2025 ne déroge pas à la tradition et met à l’honneur quelques pages glorieuses de l’histoire de l’automobile française. C’est ainsi qu’Epoqu’Auto est l’une des dernières occasions de célébrer les 70 ans de la Citroën DS.
Le salon lui consacre le plus grand espace d’exposition du hall 5. Les visiteurs pourront y admirer une belle sélection de versions exhibant une large palette de couleurs. Les amateurs de la révolutionnaire berline aux chevrons pourront découvrir à Lyon la DS 21 Pallas qui fut mise au service du Général de Gaulle de 1965 à la fin de l’année 1967. Ce modèle accompagnait régulièrement le couple présidentiel lors de ses déplacements entre l’Élysée et La Boisserie, résidence familiale de Colombey-les-Deux-Églises. Le salon lyonnais rend également hommage à la Peugeot 205 T16 qui a dominé le championnat du monde des rallyes à l’époque du Groupe B. Il y a 40 ans, la sochalienne remportait son premier titre avec Timo Salonen.
C’était la période où la France brillait également en Formule 1 avec Ligier.
Une rétrospective inédite raconte cette belle page de notre histoire. Grâce au concours de Ligier Automotive, on retrouve de nombreuses monoplaces qui se sont illustrées sur les circuits du monde entier avec Jacques Laffite notamment. L’exposition rappelle que l’aventure de Guy Ligier a commencé par l’endurance avec les berlinettes JS2.
Le meilleur des supercars des années 1980-1990
Epoqu’Auto consacre également un espace aux supercars des années 1980 et 1990. Entre le musée de Coligny et des collectionneurs, pas moins de 14 véhicules sont présentés. La palme de l’exclusivité revient à la Mercedes CLK GTR développée par la division sportive AMG en vue de répondre à la réglementation sportive GT1. Cet espace permettra également de découvrir une Bugatti EB110 GT de la période Artioli, la Venturi 400 Trophy au volant de laquelle le commissaire-priseur Hervé Poulain s’est illustré dans le championnat monotype organisé par Stéphane Ratel mais aussi une Ferrari F50, une Maserati MC12 et une McLaren Senna.
Le salon ne manquera pas de rappeler que Lyon et sa région ont été un territoire majeur de l’industrie automobile.
Outre Berliet, la capitale des Gaules a vu éclore plus de cent constructeurs entre 1896 et 1947 : Rochet Schneider, Audibert & Lavirotte, La Buire, Cottin & Desgouttes, Vermorel,
Philos, Jean Gras, Luc Court, Fournier Marcadier, Pilain pour n’en citer que quelques-uns. Régional de l’étape, Gérard Gamand, l’éditeur du magazine Autodiva présente une rétrospective de l’artisan français de voitures de course BBM installé à Amiens.
Les passionnés de motos sont aussi gâtés avec la présence de nombreux stands et animations. Les motos animeront la première partie (vendredi 7) de la vente aux enchères orchestrée par la maison Osenat. Le samedi et le dimanche, le commissaire-priseur dispersera les voitures.
Le lot le plus insolite de cette vacation est l’un des trois exemplaires de l’Helica, un véhicule à hélice conçu par l’ingénieur Marcel Leyat au début des années 1920, recensés à ce jour. Symbole de la créativité de l’industrie automobile, ce véhicule est estimé entre 100 000 et 180 000 euros.
Informations pratiques : Lyon Eurexpo. Tarifs : 18 € / 30 € - 2 jours. Achat en ligne 16 € jusqu’à l’ouverture du salon. Enfants de moins de 12 ans : gratuit
Parking P4 offert pour les véhicules de collection (de plus de 30 ans) et pour les motos sous réserve de places disponibles.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA SUBARU XT - LE COUPE FUTURISTE !!
Si en France, comme dans nombre de pays, le constructeur Subaru ne fut connu qu’avec l’Impreza et ses nombreux succès en rallyes. Avant cet avènement, Subaru restait une marque à la diffusion confidentielle mais savait proposer des produits atypiques, retour en 1985 avec la présentation d’un coupé nommé XT…
Sans refaire toute l’histoire de Subaru, il s’agit de la filiale automobile de Fuji Heavy Industries, un groupe spécialisé dans les transports, et dont l’activité automobile débute réellement à partir de 1958 avec la Subaru 360. Petit à petit, une gamme se met en place, allant de la petite voiture populaire à la berline familiale, en passant par le pick-up et le minivan.
Au milieu des années 1980, Subaru propose une gamme avec peu de modèles, dont la Leone chapeaute le catalogue jusqu’en 1985, quand fut présenté un coupé à la carrosserie moderne. Dévoilée en février 1985, la Subaru XT est un coupé dérivé de la Léone mais arborant une ligne inédite, tracée à la règle et s’insérant dans la tendance de l’époque. Mais la carrosserie de la Subaru XT n’est pas seulement futuriste, elle est aussi efficace en proposant un des meilleurs Cx du marché (0,29 !) et propose un style bien à elle.
Commercialisée tout d’abord sur le marché américain à partir de février 1985, sa diffusion est étendue au Japon en juin 1985 (sous la dénomination Subaru Alcyone) puis en Australie/Nouvelle Zélande (sous la dénomination Subaru Vortex) ainsi qu’en Europe. Lors de ses débuts, la Subaru XT n’est disponible qu’avec un moteur quatre cylindres à plat, un boxer tout aluminium de 1.781cm3 à injection avec une puissance de 97Ch, disponible en version turbo pour 112Ch, la XT Turbo pouvant recevoir la traction intégrale enclenchable en option.
Toujours côté transmission, la Subaru XT est offerte de base avec une boite manuelle à cinq rapports mais en option, une boite automatique à quatre rapports peut équiper la voiture. Davantage destiné à améliorer l’image de Subaru en proposant un véhicule « haut de gamme », le coupé XT s’offre des équipements atypiques pour son époque comme une suspension pneumatique gérée par ordinateur, dont la garde au sol peut être modifiée à la guise du conducteur. L’habitacle n’est pas en reste et offre une ambiance typiquement année 1980 : volant asymétrique, cadrans digitaux, fauteuils enveloppants à tissus velours…
Malgré ces efforts, la Subaru XT reste une voiture à la diffusion confidentielle, pénalisée par l’absence d’image de marque de Subaru, mais aussi par son prix qui la met face aux voitures allemandes telles que BMW, voire Mercedes… En 1987, pour tenter de se démarquer davantage, la Subaru XT s’offre plus de puissance, le quatre cylindres turbo développe désormais 117Ch aux Etats-Unis, 135Ch au Japon et en Europe. Surtout, 1987 marque l’arrivée du boxer six cylindres de 2,7 litres pour 145Ch (150Ch au Japon et en Europe) et à transmission intégrale permanente, version civile du prototype de la Subaru ACX-II qui fut dévoilée au salon de Tokyo 1985.
L’offre de la Subaru XT reste ainsi figée jusqu’à la fin du modèle, actée en 1991 pour laisser place à un nouveau coupé, la Subaru SVX. Malgré tout, c’est 98.918 Subaru XT qui furent écoulées, un beau score d’autant que la voiture échoue au Japon avec à peine plus de 8.000 unités commercialisées. Et la France dans tout ça ? Ce fut un zéro pointé car la voiture n’est pas commercialisée dans nos contrées en raison du contingentement des importations japonaises d’automobiles.
Certes, il y avait bien Baboulin (le même que les Buggy et ambulances) qui importa depuis 182,et à partir de la Suisse, des Subaru, mais sa faillite à la fin des années 1980, peu de temps après la présentation de la XT, laisse présager d’un chiffre nul sur ce coupé. Alors pour en trouver une, direction la Suisse (avec le dédouanement…) ou l’Allemagne…
Source : lautomobileancienne.com - Przemek Michalak
Au milieu des années 1980, Subaru propose une gamme avec peu de modèles, dont la Leone chapeaute le catalogue jusqu’en 1985, quand fut présenté un coupé à la carrosserie moderne. Dévoilée en février 1985, la Subaru XT est un coupé dérivé de la Léone mais arborant une ligne inédite, tracée à la règle et s’insérant dans la tendance de l’époque. Mais la carrosserie de la Subaru XT n’est pas seulement futuriste, elle est aussi efficace en proposant un des meilleurs Cx du marché (0,29 !) et propose un style bien à elle.
Commercialisée tout d’abord sur le marché américain à partir de février 1985, sa diffusion est étendue au Japon en juin 1985 (sous la dénomination Subaru Alcyone) puis en Australie/Nouvelle Zélande (sous la dénomination Subaru Vortex) ainsi qu’en Europe. Lors de ses débuts, la Subaru XT n’est disponible qu’avec un moteur quatre cylindres à plat, un boxer tout aluminium de 1.781cm3 à injection avec une puissance de 97Ch, disponible en version turbo pour 112Ch, la XT Turbo pouvant recevoir la traction intégrale enclenchable en option.
Toujours côté transmission, la Subaru XT est offerte de base avec une boite manuelle à cinq rapports mais en option, une boite automatique à quatre rapports peut équiper la voiture. Davantage destiné à améliorer l’image de Subaru en proposant un véhicule « haut de gamme », le coupé XT s’offre des équipements atypiques pour son époque comme une suspension pneumatique gérée par ordinateur, dont la garde au sol peut être modifiée à la guise du conducteur. L’habitacle n’est pas en reste et offre une ambiance typiquement année 1980 : volant asymétrique, cadrans digitaux, fauteuils enveloppants à tissus velours…
Malgré ces efforts, la Subaru XT reste une voiture à la diffusion confidentielle, pénalisée par l’absence d’image de marque de Subaru, mais aussi par son prix qui la met face aux voitures allemandes telles que BMW, voire Mercedes… En 1987, pour tenter de se démarquer davantage, la Subaru XT s’offre plus de puissance, le quatre cylindres turbo développe désormais 117Ch aux Etats-Unis, 135Ch au Japon et en Europe. Surtout, 1987 marque l’arrivée du boxer six cylindres de 2,7 litres pour 145Ch (150Ch au Japon et en Europe) et à transmission intégrale permanente, version civile du prototype de la Subaru ACX-II qui fut dévoilée au salon de Tokyo 1985.
L’offre de la Subaru XT reste ainsi figée jusqu’à la fin du modèle, actée en 1991 pour laisser place à un nouveau coupé, la Subaru SVX. Malgré tout, c’est 98.918 Subaru XT qui furent écoulées, un beau score d’autant que la voiture échoue au Japon avec à peine plus de 8.000 unités commercialisées. Et la France dans tout ça ? Ce fut un zéro pointé car la voiture n’est pas commercialisée dans nos contrées en raison du contingentement des importations japonaises d’automobiles.
Certes, il y avait bien Baboulin (le même que les Buggy et ambulances) qui importa depuis 182,et à partir de la Suisse, des Subaru, mais sa faillite à la fin des années 1980, peu de temps après la présentation de la XT, laisse présager d’un chiffre nul sur ce coupé. Alors pour en trouver une, direction la Suisse (avec le dédouanement…) ou l’Allemagne…
Source : lautomobileancienne.com - Przemek Michalak
dimanche 2 novembre 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Mi-coccinelle.... mi-camper : cette hybride est une voiture rarissime qui donne envie de partir !!
Les amateurs de voitures de collection savent combien il est merveilleux d'en posséder une, d'en prendre soin et de la conduire autant que possible.
Lorsque cette voiture est une icône intemporelle du secteur automobile, la passion qu'elle suscite amène les propriétaires à la rendre de plus en plus spéciale, et à l'adapter de la manière la plus originale. Et c'est précisément de l'un de ces réajustements dont nous voulons vous parler, en présentant un véhicule facilement reconnaissable, le plus résistant jamais produit.
C'est la Coccinelle Volkswagen, la voiture qui avec ses formes emblématiques a séduit des millions de personnes dans le monde entier. Imaginez donc qu'elle devienne un camper ! Il ne s'agit pas d'un fantasme, mais de la réalité : la Coccinelle, peut-être plus que toute autre voiture, s'est prêtée, au cours de sa carrière de plusieurs décennies, à être transformée de mille façons différentes. Et, parmi toutes les variantes présentées, la Coccinelle est également devenue un étrange mais sympathique croisement entre voiture et camping-car.
Avec l'avant de la Coccinelle, un "corps" de camping-car et un moteur avant renforcé, cet hybride est original : un seul regard donne envie de prendre le volant, heureux de profiter d'un véhicule doté de plus d'espace que la Coccinelle traditionnelle, sans que son magnifique aspect n'ait été modifié.
Bien sûr, le "Camper Bug" (ou "Super Bugger") n'est pas un véhicule capable d'accueillir une grande famille, mais pour un voyage en couple, il est plus que suffisant. À l'intérieur, les prestations et les équipements typiques d'un camping-car sont bien présents, ce qui fait de ce véhicule un hybride vraiment réussi. Ce camping-car très spécial a été créé en 1975 en Californie et est devenu depuis lors une véritable rareté pour les collectionneurs.
Les propriétaires des quelques exemplaires en circulation ne manquent d'ailleurs pas l'occasion de les présenter lors de rallyes et de salons consacrés aux voitures anciennes. Il ne nous reste plus qu'à l'admirer et à rêver, en espérant donc qu'un jour nous pourrons profiter d'un voyage à bord de cette "maison-coccinelle" sur roues !
Source : CBC News- curioctopus.fr/
Lorsque cette voiture est une icône intemporelle du secteur automobile, la passion qu'elle suscite amène les propriétaires à la rendre de plus en plus spéciale, et à l'adapter de la manière la plus originale. Et c'est précisément de l'un de ces réajustements dont nous voulons vous parler, en présentant un véhicule facilement reconnaissable, le plus résistant jamais produit.
C'est la Coccinelle Volkswagen, la voiture qui avec ses formes emblématiques a séduit des millions de personnes dans le monde entier. Imaginez donc qu'elle devienne un camper ! Il ne s'agit pas d'un fantasme, mais de la réalité : la Coccinelle, peut-être plus que toute autre voiture, s'est prêtée, au cours de sa carrière de plusieurs décennies, à être transformée de mille façons différentes. Et, parmi toutes les variantes présentées, la Coccinelle est également devenue un étrange mais sympathique croisement entre voiture et camping-car.
Bien sûr, le "Camper Bug" (ou "Super Bugger") n'est pas un véhicule capable d'accueillir une grande famille, mais pour un voyage en couple, il est plus que suffisant. À l'intérieur, les prestations et les équipements typiques d'un camping-car sont bien présents, ce qui fait de ce véhicule un hybride vraiment réussi. Ce camping-car très spécial a été créé en 1975 en Californie et est devenu depuis lors une véritable rareté pour les collectionneurs.
Les propriétaires des quelques exemplaires en circulation ne manquent d'ailleurs pas l'occasion de les présenter lors de rallyes et de salons consacrés aux voitures anciennes. Il ne nous reste plus qu'à l'admirer et à rêver, en espérant donc qu'un jour nous pourrons profiter d'un voyage à bord de cette "maison-coccinelle" sur roues !
Source : CBC News- curioctopus.fr/
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Cette aide méconnue de la CAF permet de prendre en charge les réparations de sa voiture
Une panne automobile peut vite engendrer des frais importants, parfois à quatre chiffres. Pour soutenir les familles en difficulté, la CAF propose une aide à la réparation des véhicules. Une voiture qui tombe en panne est toujours un coup dur. Une boîte de vitesses, un système d’échappement ou encore un embrayage à changer et c’est vite une facture à quatre chiffres qui tombe entre les mains du propriétaire.
Consciente de ces pannes couperets, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) met à disposition des familles en situation financière précaire un dispositif méconnu : l’aide à la réparation des véhicules.
Cette aide vise à permettre la prise en charge partielle des frais de réparation imprévus indispensables pour garantir la mobilité nécessaire à la vie familiale et professionnelle. Elle ne concerne donc pas l’entretien courant (vidange, filtres, plaques d’immatriculation, etc.), mais bien les réparations mécaniques, électriques ou de carrosserie urgentes et vitales pour le maintien d’un véhicule fonctionnel.
Quelles sont les conditions d’octroi de cette aide ?
Pour bénéficier de cette aide, vous devez impérativement satisfaire certaines conditions, mais celles-ci sont différentes en fonction des départements.
Dans l’Orne par exemple, il faut être allocataire CAF et percevoir au moins une prestation familiale. Avoir au moins un enfant de moins de 20 ans à charge et un quotient familial inférieur ou égal à 900 euros. Ce qui correspond par exemple à un couple avec un enfant et un salaire mensuel brut de 2.200 euros brut.
Dans la Vienne les conditions sont toutes autres : l’aide concerne les familles monoparentales, les familles ayant 3 enfants ou plus, les familles ayant un enfant porteur de handicap ou parents victimes de violences conjugales. Il est donc essentiel de se renseigner sur les conditions fixées par le département duquel on dépend.
Il est important de préciser que l’aide à la réparation de véhicule proposée par la CAF n’est pas un don financier gratuit, mais un prêt à taux zéro. Son montant, plafonné varie en fonction des départements entre 500 et 2000 euros, il est versé directement au garage et sera remboursé par retenues mensuelles sur vos prestations familiales.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA FIAT MULTIPLA DE 1956 ÉTAIT DÉJÀ UN OVNI !!
Le Garage du cœur, la rubrique auto rétro de “M”, jette cette semaine un regard attendri sur la première génération de Fiat Multipla. Monospace avant l’heure, ce modèle possédait, comme la version née en 1998, des lignes particulièrement étonnantes.
ans que l’on sache toujours très bien quelle est la part de l’ironie et quelle est celle de l’affect dans cette dénomination, les voitures destinées aux familles nombreuses sont volontiers qualifiées de « bétaillère » ... La faute à des souvenirs de départs en vacances entassés sur la banquette, entre la petite sœur, malade depuis le premier virage, et le panier du chat (malade, lui aussi, les miaulements en plus). S’agissant de la première génération de la Fiat Multipla, née en il y a tout juste soixante ans, le terme ne convient guère. Question de gabarit, sans doute.
Six personnes entassées dans une voiture longue de 3,50 mètres (à titre de comparaison, l’actuelle Fiat 500 mesure 3,57 m) évoque davantage la boîte de sardines que l’engin agricole.
Pas de capot, le moteur à la place du coffre
Basée sur la Fiat 600 née un an avant elle, la Multipla est lancée au salon de Bruxelles 1956. La marque de Turin la présente comme « la seule voiture particulière avec cabine avancée ». En l’absence de capot, le poste de conduite se trouve en première ligne, alors que le compartiment moteur est relégué dans ce qui pourrait être le coffre mais n’en est pas un. D’où ce profil assez étonnant induit par une proue plate et une poupe allongée. De prime abord, on se demande où se trouve l’avant. En fait, il se trouve à l’arrière, et réciproquement.
Cette architecture apparemment incongrue – mais on ne peut plus logique pour obtenir un rapport habitabilité encombrement favorable – attirera les remarques plus ou moins sarcastiques de ceux qui n’avaient pas de famille nombreuse à transporter où disposaient des moyens de se payer un gros break (une bétaillère, donc), voire un Combi Volkswagen. La deuxième Multipla, apparue en 1998 et reconnaissable, elle, à son curieux « nez » évoquant celui d’un ornithorynque, inspirera davantage encore les moqueries.
En concevant une carrosserie monovolume accueillant trois banquettes, bref en privilégiant l’habitabilité sans sacrifier aux contraintes d’aérodynamique, Dante Giacosa jette les bases du monospace avec trente ans d’avance. Ce dont le père de la première Fiat 500 ne se soucie guère car il n’a jamais cherché à théoriser grand-chose autour de la Multipla, une voiture destinée aux familles nombreuses modestes. Fiat a fait du monospace comme Monsieur Jourdan faisait de la prose.
Hormis des trains avant et arrière renforcés, une suspension plus costaude, des tambours de freins élargis et des rapports de boîte étagés un peu différemment, c’est la mécanique de la petite Fiat 600 qui est à l’œuvre. Un quatre-cylindres de 633 cm3 développant péniblement 21 ch (selon la définition de l’époque). Il existe aussi une version 4-5 places et une variante taxi, avec ses petits strapontins, qui connaîtra un assez grand succès. Reste que la Multipla peut embarquer six personnes mais pas leurs bagages. Heureusement, Fiat propose en option une galerie de toit. Ainsi lestée, on n’ose imaginer quelle pouvait être la tenue de route d’une 600 Multipla… En 1960, la petite Fiat des grandes familles hérite d’un nouveau moulin, un 767 cm3 de 32 ch qui lui permet – pure folie ! – de légèrement dépasser les 100 km/h. Sa carrière prendra fin en 1965 après 240 000 unités produites et diffusées principalement en Italie, et en Espagne sous la marque Seat, alors filiale du groupe italien. La relève sera assurée par la Fiat 850 Familiale. Un petit utilitaire autrement plus spacieux mais qui arrivera comme les carabiniers : au milieu des années 1960, en effet, le baby-boom était déjà presque terminé.
Source : lemonde.fr / Par Jean-Michel Normand
samedi 1 novembre 2025
CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES AUTOMOBILES CITROËN.....UNE SAGA DE PLUS DE PLUS DE 90 ANS !!
Citroën avait lancé un nouveau spot publicitaire pour célébrer ses 90 ans. Réalisée par Olivier Binet pour l'agence H, la publicité fait intervenir des personnages célèbres ou historiques qui ont marqué l'histoire de Citroën. On retrouve ainsi le Général De Gaulle, les bonnes sœurs de la saga des films "Le Gendarme à Saint Tropez" ou Sébastien Loeb. Tous assaillent un vendeur dans une concession pour récupérer leurs véhicules, de la DS à la 2CV en passant par la C4 WRC.
A l’image de la personnalité de son fondateur, le flamboyant André Citroën, né à Paris en 1878. Benjamin d’une riche famille de cinq e enfants, le futur ingénieur visionnaire porte, en effet, une fêlure d’enfant : le suicide de son père, courtier en diamants néerlandais, alors qu’il n’avait que 6 ans. Edifié par l’ingéniosité des héros de Jules Verne, fasciné par la construction de la Tour Eiffel pendant son adolescence, l’orphelin devenu polytechnicien, découvre lors d’un séjour en Pologne le mécanisme des engrenages à chevrons. Le vingtième siècle vient de débuter et Citroën se lance, une fois ses études terminées, dans l’aventure industrielle en fabriquant des chevrons en acier.
Mais la révélation lui viendra lors d’un voyage aux États-Unis : à la tête d’une petite marque automobile, Mors, qu’il a sauvée de la faillite, il tombe en arrêt devant les chaînes de fabrication d’Henry Ford, à Detroit. Conflit mondial oblige, il mettra d’abord le fordisme au service de la production de millions d’obus, dans une usine construite pour la circonstance, quai de Javel à Paris. A la fin de la guerre, Citroën peut revenir à ses premières amours. Dès 1919, sa première automobile, la Type A, sort des chaînes ultra modernes du quai de Javel. Révolution industrielle, elle marque aussi un tournant commercial : pour la première fois, le client achète un véhicule «complètement équipé et carrossé», comme l’annonce la réclame, et non un simple châssis à faire carrosser chez un artisan. Citroën a importé le «prêt-à-rouler». Expert en communication L’industriel, propulsé dans la jet-set parisienne par le succès immédiat de ses automobiles, comprend très vite la puissance de la communication. En 1921, il fait indiquer, sur des plaques de signalisation routière, la direction du revendeur Citroën le plus proche ! L’année suivante, un avion écrit en lettres de fumée son nom dans le ciel pendant le Salon de l’automobile.
De 1925 à 1934, Citroën sera aussi la seule marque à illuminer Tour Eiffel de son nom. L’homme au monocle veut marquer les esprits, jusque dans l’inconscient : «Je voudrais que les trois premiers mots que prononce un enfant fussent : papa, maman, Citroën», aurait-il dit un jour (1). Entre 1923 et 1933, il vend en tout cas 30.000 modèles réduits, les «Citroënnettes» à pédales. Mais son plus beau coup d’éclat fait surtout rêver les grands : en 1931, il lance, contre l’avis de ses administrateurs, la Croisière jaune, un raid de12.300 kilomètres pour rallier Pékin en passant par l’Himalaya et le désert de Gobi. Pendant dix mois, la progression laborieuse des autochenilles sur les reliefs himalayens ou dans le froid polaire du désert de Gobi va tenir la France en haleine. La Traction de Citroën. - ©Citroën. Mais la marque est rattrapée par les réalités : les ventes fléchissent, les dettes s’accumulent, la crise économique s’annonce…
L’homme, capable de flamber des millions au Casino de Deauville, fascine le public, mais pas les banquiers : en décembre 1934, la société est mise en liquidation judiciaire et reprise par son principal créancier, l’austère auvergnat Michelin. Le «ferblantier de Javel», comme l’appelle la presse satirique, mourra six mois plus tard. Non sans voir laissé en héritage un dernier coup de génie, la Traction Avant, née de la planche à dessin d’un ingénieur débauché in extremis chez Renault en 1933. Popularisée par le «Gang des Tractions», une bande de braqueurs qui sévit à Paris et sur la Côte d’Azur, la Traction (photo ci-dessus) va incarner toute la période précédant la Seconde guerre mondiale, puis la Résistance et la Libération. Traction, 2CV, DS... des modèles emblématiques L’esprit novateur du fondateur continuera d’animer longtemps encore les équipes de Citroën. Après la Traction, c’est la 2CV qui fait son apparition, sans conteste la voiture française la plus populaire du siècle.
Imaginée avant-guerre par l’ingénieur puis PDG du groupe Pierre Boulanger, développée dans le laboratoire secret du Perche - un immense domaine de plus de 11 km entièrement clos de murs - et dévoilée devant le président Vincent Auriol en 1948, sera le véhicule bon marché des pères de famille du baby-boom et des curés de campagne, celui des hippies de 1968 et même celle de James Bond, époque Roger Moore ! Au milieu des années cinquante, un troisième modèle entre dans l’histoire, qui peut prétendre aujourd'hui de statut de véritable mythe : la DS. Voiture des années De Gaulle, elle enregistre 12.000 commandes le jour même de sa présentation au Salon de l’automobile de 1955.
Ses lignes futuristes, signées du génial designer Bertoni, sillonneront les routes de France et d’Europe jusque dans les années 1980. Les années 1960 sont pourtant difficiles pour la marque aux chevrons, qui peine à étoffer son milieu de gamme entre la DS et la 2CV. Au tournant de la décennie 70, le groupe, qui a pris le contrôle de l’Italien Maserati, travaille à un modèle luxueux et sportif, la SM. Mais cette fois, il tombe cette fois à contretemps ne plein choc pétrolier ! Citroën n’en a pas fini non plus avec ses problèmes de gestion et d’endettement : Michelin préfère céder l’affaire au concurrent de toujours, Peugeot. Entre les deux marques, réunies au sein de PSA en 1976, commence une histoire de collaboration… et de rivalités. La BX par exemple, qui signe une renaissance pour Citroën dans les années 1980 - tout le monde a en tête le «J’aime, j’aime, j’aime…» chanté par Julien Clerc – devait devenir une voiture compétition.
Elle devra laisser la place à la Peugeot 205. La marque tente alors de défendre son identité à travers une communication originale, catapultant sa nouvelle «Visa» depuis un sous-marin de la marine nationale, ou de retrouver l’esprit pionnier des débuts pour attaquer, dès 1992, le marché chinois ! Le renouveau des années 2000 Relancée à partir des années 2000, grâce notamment avec ses modèles «Picasso», la marque a pourtant connu un nouveau coup dur en 2014. Cette année-là, le nouveau PDG du groupe PSA, Carlos Tavares a, en effet, décidé d’affranchir le label DS, ressuscité cinq ans plus tôt, du giron de Citroën pour en faire une marque à part entière. Un véritable coup de tonnerre pour les fans!
Pour Tavares, Citroën ne pouvait tout simplement plus faire le grand écart entre voitures populaires et modèles de luxe. Sa vocation dorénavant ? Se concentrer sur les fondamentaux. «Le design et le confort restent nos deux atouts. Nous avons les technologies, que nous modernisons», confirme Linda Jackson. Le nouveau SUV C5 Aircross (photo ci-dessous) est ainsi équipé d’amortisseurs à butées hydrauliques, qui rappellent le moteur flottant des années trente. Une avancée qui, à coup sûr, aurait séduit l’homme au monocle.
Source : Pedro Mendes- capital.fr/
vendredi 31 octobre 2025
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