samedi 18 octobre 2025

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA CHEVROLET SSR..... LE PICK-UP NÉO-RÉTRO !!

Une voiture récente sur un site de voitures anciennes, voilà quelque chose d’étonnant, la ligne éditoriale de ce site serait-elle en train de changer ? 
Réponse négative, car si je suis avant tout un passionné de voitures anciennes, j’aime aussi m’arrêter sur des modèles récents qui valent le détour par leur exclusivité, leur rareté. Tel est le cas de cette voiture, une Chevrolet SSR, produite entre 2003 et 2006 à seulement 24.150 exemplaires. 
Rencontre… Il est parfois des rencontres imprévues et totalement improbables comme croiser en France, garée dans la rue, une Chevrolet SSR. Interpelé par les formes et la couleur excentrique de cette voiture, je décide de m’arrêter la voir de plus près pour faire quelques photos et la regarder plus en détail. Autours, les passants sont soit indifférents à la chose automobile et ne prêtent pas attention à cette voiture, tandis que d’autres s’arrêtent quelques instants, regardent d’un œil curieux et repartent.
La Chevrolet SSR est une voiture que je connaissais déjà avant cette rencontre, à vrai dire, mes premiers souvenirs remontent à l’époque où j’avais une petite dizaine d’années, devant « Automoto » un dimanche matin sur TF1, quand un journaliste était parti aux Etats-Unis faire un essai de cette étrangeté. A l’époque, si j’avais trouvé cette voiture originale, je l’avais surtout trouvée laide et totalement inutile : « que peut-on faire avec un pick-up tuning ? » m’étais-je demandé… Le client américain a sans doute été de cet avis au vu du faible succès rencontré par cette voiture. 

 Aujourd’hui, toujours intéressé par l’automobile, je décide de faire un arrêt sur cette voiture même si mon avis n’a guère changé sur la SSR. Toutefois, mon jugement s’est quelque peu adouci, la ligne générale de la voiture n’est pas si désagréable au final, bien que quelques traits hasardeux gâchent l’ensemble. Sous certains angles, la voiture parait même sympathique, sa face avant me rappelle un peu la 2CV avec la forme du capot et des ailes avants; mais mon regard revient constamment vers les deux fautes de goût à mes yeux : le pavillon de la voiture est bien trop haut, et l’aile avant tronquée sur sa partie arrière. 
Une autre chose me surprend, ce sont les dimensions de la voiture, j’avais toujours cru la Chevrolet SSR aux dimensions européennes, je m’étais bien fourvoyé ! La voiture est une véritable américaine : longue, large et haute ! Mais ne critiquons pas plus ce modèle, qu’il faut aussi replacer dans son époque : le début des années 2000 fut marqué par le style néo-rétro, l’Europe avec la Volkswagen New Beetle et la Mini par BMW. Les Etats-Unis ne sont pas en reste avec quelques véhicules singuliers comme le Plymouth Prowler. Et chez Chevrolet, le PT Cruiser s’insère dans cette tendance avec plus ou moins de critiques sur son design. 
Et surtout, vient le véhicule qui nous intéresse aujourd’hui, le Chevrolet SSR qui pourrait être une réincarnation moderne du fameux « El Camino » de la même marque, cédant également à la mode du tuning avec des surfaces lisses… Mon avis donné sur la voiture, partons maintenant dans une présentation plus « conventionnelle ». Inutile de le souligner, la Chevrolet SSR est rarissime en France car ce modèle n’y a jamais été importé. L’histoire de cette voiture débute en Janvier 2000, lorsque dans le cadre du salon de Detroit, General Motors lève le voile sur plusieurs prototypes parmi lesquels figure le Chevrolet SuperSportRoadster. 
 Ce prototype interpelle les médias et le grand public par sa forme, son excentricité. Les premières questions se posent : sera-t-il produit ? Chevrolet ne le sais pas encore. Dans quelle catégorie classer ce véhicule ? Celui-ci se situe à mi-chemin entre une camionnette du fait de ses formes mais aussi dans la catégorie des roadsters par son allure sportive et son toit escamotable. Surtout, la Chevrolet SuperSportRoadster est une ode aux Hot-Rod avec son imposant V8 de 6,0 litres. Finalement, face à la réaction du public, General Motors annonce la commercialisation de cette voiture, il faudra attendre 2003 pour voir la version « civile » dans les Show-room Chevrolet. 
Et entre le prototype et le SSR de série, des concessions ont été faite, sur le moteur, toujours un V8 mais dont la cylindrée passe à 5,3 litres, et tout de même 300Cv développés par ce bloc. Amérique oblige, le SSR se dote d’une boite automatique à quatre rapports car dans la contrée de l’Oncle Sam, la boite manuelle est une chose dont peu de conducteurs veulent (ou savent) se servir. En revanche, la Chevrolet SSR est handicapée par son poids de 2.159kg; et les performances sont décevantes pour le profil de l’auto : 195km/h en vitesse maximale, 7,8 secondes pour le 0-100km/h. Finalement, au lancement de la voiture, les médias sont déçus et plusieurs défauts sont soulignés, comme le faible volume de chargement de la benne. Au final, même si la Chevrolet SSR visait un marché de niche, les ventes demeurent décevantes par rapport à ce qui était envisagé, avec seulement 9.000 unités écoulées en 2004. 
C’est pourquoi Chevrolet corrige le tir et va équiper la SSR d’un V8 de 6,0 litres de cylindrée à partir de 2005; le même bloc qui était alors utilisé dans les Corvette Avec celui-ci, c’est désormais 400Cv qui propulsent la voiture, et le client a le choix entre une boite automatique à quatre rapports ou une boite manuelle à six rapports. Désormais, les performances sont en adéquation avec le standing de l’auto : 5,29 secondes pour le 0-100km/h, tandis que la vitesse maximale passe le cap des 200km/h. Toutefois, si la Chevrolet SSR a des performances de sportives, elle ne peut cacher sa base quand vient le temps de parler de sa tenue de route. 
Construite sur la base du Chevrolet TrailBlazer (un 4×4), la SSR tient plutôt du camion que de la voiture de sport; avec un centre de gravité élevé. A cela s’ajoute un problème de rigidité de la caisse (il s’agit d’un roadster…). Au final, la SSR n’est donc pas une sportive, pas un véritable pick-up… mais un jouet. Et comme tout jouet, celui-ci présente une ligne originale, un moteur envoutant, des caractéristiques qui donnent envie, mais au final, le Chevrolet SSR s’avère parfaitement inutile, sauf pour se promener de manière décalée. La SSR était aussi un jouet de riche, destinée à une production confidentielle dès sa présentation, à l’instar d’une certaine Plymouth Prowler quelques années plus tôt. 

Un peu plus de 24.000 unités furent réalisées jusqu’en 2006, année pendant laquelle General Motors annonce la fermeture de l’usine de Lansing (Michigan) qui produisait le SSR. Un chiffre qui reste important pour une voiture qui présentait des défauts d’attractivité à ses débuts, sans doute le succès de la voiture aurait été tout autre en proposant dès l’origine le SSR avec le moteur de 400ch. Sans oublier que le design rétro n’était pas apprécié de tous, cet engouement finira par n’être que passager… 
 Désormais, le Chevrolet SSR s’offre sur le marché de l’occasion, pour ne pas déjà dire que le modèle est déjà sur le marché de la collection par sa rareté et son originalité. Et les prix demeurent élevés pour cet engin, comptez plus de 30.000€ pour un exemplaire déjà présent en France, sinon, il faudra passer par la case import sans oublier par un difficile passage au service des Mines… Au final, le terme de jouet est celui qui convient le mieux à la Chevrolet SSR, une voiture qui au final n’a que son physique et sa mécanique impressionnante pour attirer un grand enfant, riche de préférence. Quoiqu’il en soit, la Chevrolet SSR est une voiture passion, faisant référence au passé avec sa ligne rétro, et permettant de rouler cheveux au vent avec la sonorité d’un V8 américain dans les oreilles. Et c’est à ce titre que cette voiture est légitime à être présente sur ce site. Pour le reste, vous connaissez déjà mon avis… 
Source : lautomobileancienne.com-samspace81

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jeudi 16 octobre 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - PHOTO DE GROUPE AVEC AU PROGRAMME BONNE HUMEUR ET CONVIVIALITE...

 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN HY CITROEN QUI TOMBE A PIQUE....

CLUB5A - HUMOUR AUTO - IL Y A DES PHRASES MAGIQUES ....

CLUB5A - RESTAURATION AUTO - LA PEUGEOT 404 SAFARI.....L’AFRICAINE !


Restauration d'une 404 Peugeot qui a bien souffert sur les pistes africaines...
La Peugeot 404 est une grande voiture familiale produite par le constructeur automobile français Peugeot de 1960 à 1975. Une variante de style de carrosserie de camion a été commercialisée jusqu'en 1988. La 404 a été fabriquée sous licence dans divers pays africains jusqu'en 1991 (au Kenya) et a été fabriquée en Argentine par Safrar / Sevel à El Palomar, au Québec, Canada à l'usine de St-Bruno-de-Montarville SOMA Ltd. et au Chili par Automotores Franco Chilena SA à Los Andes .
 Conçue par Pininfarina , la 404 a été initialement proposée en tant que berline , break et camionnette . Un cabriolet a été ajouté en 1962 et un coupé en 1963. La 404 était équipée d'un moteur essence 1,6 litre , avec soit un carburateur Solex ou une injection mécanique Kugelfischer , soit un moteur diesel 1,9 litre disponible en option. 
En option au Mondial de l'Automobile de Paris a été incluse une boîte automatique à 3 vitesses ZF , similaire à l'unité déjà proposée sur certaines BMW modèles, [5] comme alternative à l'unité manuelle standard montée sur colonne. Populaire comme taxi , la 404 jouissait d'une réputation de durabilité et de valeur. La production française de 1 847 568 404 Peugeot s'est terminée en 1975. Au total, 2 885 374 unités avaient été produites dans le monde à la fin de la production.
Source : FLOATYART-wikiwand.com/

CLUB5A - REPONSE AU JEU : DU QUI EST QUI ...MERCI DE VOTRE PARTICIPATION !

 

Merci à tous d'avoir pris part à ce jeu et félicitations à notre vainqueur : Sylvie RAYNAUD
 C'est elle qui a répondu le plus rapidement et a deviné qui était derrière cette image. 
Bien joué ! 
Toutefois, il reste encore des questions à résoudre avant la prochaine assemblée générale. 
Nous vous remercions tous d'avoir été si nombreux à jouer... Restez branchés, car le 15 Novembre, une autre énigme sera publiée sur notre blog et notre page Facebook. 
Restez connectés !

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mercredi 15 octobre 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - LE JARDIN SECRET DE JULIETTE ET MARLENE ....

 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - ÇA PASSE OU ÇA CASSE .....

CLUB5A - HUMOUR AUTO - TES PNEUS SONT LISSES ET TU N'AS PAS LES MOYENS DE LES REMPLACER......NOUS AVONS DES SOLUTIONS !

CLUB5A - AUTO-MUSEE - CONCENTRATION - SALON AUTO-MOTO EPOCA A PADOUE (ITALIE) ...

 

Auto et Moto d’Epoca.

Ce sont eux qui se sont battus pour que le salon se tienne malgré la période et, même si cette année il n’ y eut pas de vente aux enchères (prudence oblige). C’est un très grand salon à tendance généraliste un peu à l’instar d’un Epoq’auto sans atteindre le niveau de perfectionnisme de nos amis lyonnais quant aux expositions. Il y a une grande quantité de véhicules avec une très nette dominante pour tout ce qui est après-guerre jusqu’aux Youngtimers. 
 Il y a aussi une belle abondance de motos ce qui ne surprend pas quand on connaît la passion italienne pour le sujet. Dans l’ensemble les prix automobiles sont assez soutenus. On note une réelle richesse de l’offre pour les pièces détachées pour Italiennes. N’oublions pas qu’une auto ou une moto c’est fait pour rouler donc cela nécessite des pièces pour l’entretien. Quelques préparateurs sont présents, notamment pour Abarth, Alfa et Fiat (500/600/Panda) offrant jusqu’au moteur complet à base de pièces racing dont l’Italie à le secret (bielles Carillo, carburateurs Dell’Orto, allumages Magneti Marelli etc).
 Beaucoup d’autos sont à vendre entre 50 et 150 k€ mais on note peu de pièces exceptionnelles, cette année en tout cas. Les amateurs de Vespa ne pourront que trouver leur madeleine de Proust : 1er modèle, youngtimer, origine, racing : il y a absolument tout pour la célèbre guêpe. Deux exposants majeurs étant même là avec leurs Motorhomes de type Formule 1 gavés de pièces détachées…
 Les motos ? 
La plupart du temps restaurées en état concours (mais du sacré concours) et proposées à des tarifs plus compétitifs que ce que l’on peut trouver en France. Compte tenu de ce contexte bien particulier les organisateurs s’étaient employés à faire en sorte que le salon puisse se tenir et n’ont pas pu se lancer cette année dans des expositions de grande ampleur mais ce sont deux stands qui ont tenu la vedette. D’abord celui de Claudio Roddaro qui présentait, évidemment, 5 Porsche d’endurance exceptionnelles ainsi que Genesio Bevilacqua avec une petite partie de la collection Moto Dei Miti. Ces deux stands à eux seuls valaient le déplacement à l’Auto e Moto d’Epoca.
Félicitations à eux la qualité de présentation était inouïe… Une autre mention toute particulière au stand de l’ASI, l’équivalent italien de la FFVE, qui respirait professionnalisme et souci du détail. Une grande élégance. Etaient notamment présentées quelques machines de la collection Morbidelli que l’ASI et notamment Palmino Poli ont contribué à sauver en les rachetant. La passion alliée au talent ? Cela permet d’ accomplir des miracles… 
La Benelli 4 cylindres à compresseur exposée sur le stand était une pure merveille tant sur le plan du design que sur le plan des performances. Les oreilles mélomanes pourront l’apprécier lors de l’ASI Motorshow, superbe manifestation sur le circuit de Varano de Melegari (à 20 kms de Parme) En se baladant ce n’était pas un hasard si l’on trouvait de nombreux français dans les allées : Epoq’Auto hélas annulé, Rétromobile suivant fort logiquement le même chemin, les passionnés que nous sommes avons besoin de notre dose de belles carrosseries et surtout de copains à croiser. 
 C’est aussi cela le rôle d’un salon : les rencontres et retrouvailles. Alors rien que pour ces bons moments de parenthèse entre 2 confinements merci aux organisateurs de s’être battu avec succès. En tenant bon ils ont gagné notre estime mais aussi l’assurance que, reconnaissants, nous reviendrons l’ an prochain. 
Nous encourageons d’ailleurs vivement les professionnels exposants Français à considérer une présence à la prochaine édition : ils devraient faire de bonnes affaires une fois la situation revenue à la normale. 
Pour conclure ?. Exposants et organisateurs auront à cœur de prendre une revanche sur ce fichu virus avec un salon plus riche que jamais. Saluons au passage la discipline du public et des exposants : tout le monde portait un masque et le portait intelligemment, l’ habituel idiot qui a un masque mais le porte sur le cou n’ était pas là. La température était prise individuellement à l’entrée avec des cameras thermiques les organisateurs ne plaisantant pas avec la sécurité. 
Parkings, toilettes, restauration ? Impeccable, impeccable, impeccable : une organisation de montre suisse (un seul mini défaut les stands de restauration qui ne prenaient pas la carte de crédit mais les organisateurs nous ont assuré que ce serait réparé dès l’an prochain). Et demain ? Des pistes de développement ? Assurément il y en a : le salon est « old school » en termes de partenariats or un pneumaticien, un assureur, un pétrolier , des constructeurs (autos et motos) auraient à portée de main de belles opportunités en devenant partenaires : le plus dur a été fait et le salon est déjà un très bel outil. Leur apport lui permettrait de passer un cap. Padoue est « le » grand salon Italien et a tout le potentiel pour devenir encore plus gros plus beau dans un futur proche. 
C’est tout le mal que nous lui souhaitons.. Saluons au passage l’élégance des membres de l’ ASI tous en blazer bleu marine chemise cravate et pantalon gris, oui nous sommes bien en Italie !
Source : newsdanciennes.com..Automoto.it

CLUB5A – 15/10 - PARTICIPEZ AU JEU DU "QUI EST QUI" - QUELLE EST LA PERSONNE DERRIERE CETTE IMAGE ?

L’intelligence artificielle utilise des techniques pour imiter le fonctionnement du cerveau. 
Tandis que l’IA occupe une place croissante dans nos vies, elle ouvre aujourd’hui autant de possibilités, par exemple transformer une photo… 
Voici un nouveau jeu où vous devrez deviner de quelle personne il s’agit. 
Cette personne, vous la connaissez, car elle participe à nos sorties et fait partie du club ou en est un sympathisant. Une devinette vous sera proposée tous les mois et vous avez quelques jours pour y répondre…. 
 Le premier qui devine ce personnage aura gagné et accumulera un nombre de points et sera peut-être le gagnant. 
 Nous attendons vos réponses soit à travers le blog, dans : laisser un commentaire en bas du menu du blog clubdes5a.blogspot.com dans le formulaire de contact ou sur facebook.com/club5des5A/ La personne qui aura le plus de réponses exactes aura gagnée et sera récompensée à la prochaine A-G. 
 Rendez-vous le 15 Novembre pour une nouvelle énigme. 
 À vous de jouer !

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - L' INDIAN DAYTONA HILL CLIMBER DE 1926...


Moto d'Indian de 1926 très rare. 
 L'Usine a construit le "Grimpeur de colline" à Daytona. Soupapes énormes, roulement à billes, Manivelle, pompe à huile frottée...Bref tout est là !!
 512BBiource : 512BBi
Indian est une marque américaine de motos fabriquées de 1901 à 1953 à Springfield dans le Massachusetts. La firme est d'abord connue sous le nom d'Hendee Manufacturing Company, puis est rebaptisée Indian Motorcycle Manufacturing Company en 1901. Elle disparait en 1953, mais la production est relancée en 2004. Depuis avril 2011, la société est devenue une filiale de Polaris Industries, aux côtés de Victory Motorcycles.
 En 1909, l'Américain Wells décide d'importer des Indian en Angleterre, où il s'est installé. Pour en promouvoir les qualités, il en engage dans le célèbre Tourist Trophy : l'une d'elles terminera deuxième de l'épreuve dès la première tentative. En 1911, Indian revient en force et remporte le Senior TT avec le pilote britannique Oliver Godfroy. Ce succès est complété par les 2e et 3e places. Ces motos étaient dépourvues de frein avant, conformément aux pratiques américaines de l'époque, qui jugeaient le frein avant dangereux. 
 La compétition et les joutes en vue de démontrer la suprématie d'une marque étaient chose courante à cette époque : pour répondre à un défi lancé par Collier, fondateur (avec son frère) de la marque Matchless, De Rosier, pilote d'Indian, ira jusqu'à demander à la marque américaine de lui préparer une moto spécifique afin de battre son concurrent sur la célèbre piste de Brooklands. C'est ainsi que naquit la célèbre moto à moteur bicylindre de 994 cm3 à 4 soupapes par cylindre. 
Une, sinon la première de l'histoire. Pour l'anecdote, elle était dépourvue d'accélérateur : un coupe contact en faisait office… Après avoir battu plusieurs records, dont un mile à 140,70 km/h, De Rosier gagna le défi, par deux manches contre une. Afin d'asseoir sa réputation, Indian ne se contente pas de démontrer sa supériorité en compétition : la marque innove en proposant, en 1913, une suspension arrière, à lames ainsi qu'un démarreur électrique (en option). En 1913, la production d'Indian est de 32 000 machines. 
Malgré tout, pour maintenir cette production, Indian doit investir. Les financiers prendront alors, à partir de ce moment, de plus en plus d'importance, ce qui conduira, en 1916, les fondateurs Hedström et Hendee à quitter la marque qu'ils ont fondée. Pour faire face à la concurrence, il faut produire plus puissant, pour moins cher. De ce précepte naquit la « Powerplus », toujours bicylindre à 42°, mais à soupapes latérales, qui connaîtra un excellent accueil tant aux États-Unis qu'à l'étranger, d'autant qu'elle y sera largement diffusée en raison de l'effort de guerre : 41 000 de ces machines seront fournies aux armées. 
 Depuis sa fondation Indian semble avoir un but : produire une machine plus légère et moins chère que ce qui se fait couramment aux États-Unis C'est ainsi que l'année 1916 voit l'apparition de la « O Light Twin », bicylindre à plat longitudinal, qui ne connaîtra pas, c'est le moins que l'on puisse dire, le succès de sa grande sœur - la Powerplus. La firme de Springfield ne reste pas moins persuadée qu'il existe une place pour une machine de cylindrée moyenne. La « Scout », de seulement 600 cm3 mais bicylindre en « V » comme il est désormais de coutume aux États-Unis, fait son apparition en 1919 et connaîtra un tel succès que la production battra en 1920 son record de ventes avec près de 40 000 motos. 
Ce qui en fait le plus grand vendeur de motos au monde. C'est sur une Scout très modifiée au cours des années que Burt Munro battra plusieurs record du monde de vitesse sur terre. En 1967 et à 68 ans il réussira à établir un record à 295,453 km/h (183,586 mph) sur le lac salé de Bonneville. Record qui reste encore invaincu à ce jour. En 1922, Indian décide d'élaborer des modèles de plus grosse cylindrée à partir de cette « Scout ». Ce seront les plus célèbres des Indian : les « Chief » en 1 000 cm3 et « Big Chief » en 1 200 cm3. 1925 voit apparaître une 350 cm3 équipée d'un monocylindre vertical à soupapes latérales, la « Prince », qui ne connaîtra pas un grand succès et ne restera en production que trois ans. 
 En 1927, Indian rachète la marque ACE, qui produisait exclusivement des 4-cylindres en ligne, semi-culbutés, complétant sa gamme avec l'« Indian Four », et propose désormais une très large gamme de motos : du 350 cm3 monocylindre à la 4-cylindres de 1 200 cm3. Comme nombre d'autres entreprises américaines, le krach de Wall-Street frappe Indian de plein fouet en 1929. Comble de malchance, Indian change quatre fois de directeur en quelques mois. La production retombe à 4 500 unités environ et restera quasiment inchangée jusqu'en 1940, où apparaissent les fameux garde-boue à « longues jupes », qui resteront comme une caractéristique typique des Indian. 
 Les firmes américaines s'investissent très tôt à plein temps dans la Seconde Guerre mondiale. À cette occasion, Indian produit dans un premier temps la « 741 » de 500 cm3, dérivée de la Sport-Scout de 750 cm3. Une Indian à longues jupes. Les militaires demandent des modèles mieux adaptés, répondant à un cahier des charges précis, notamment avec l'utilisation d'une transmission par cardan. Aussi, Indian se lance dans l'étude d'une coûteuse « 841 », équipée d'un bicylindre en V longitudinal (comme les Moto Guzzi V7). Le bilan de cette période est catastrophique pour Indian : non seulement elle se retrouve à la fin des hostilités avec un stock important de pièces de rechange commandé par l'armée, que celle-ci refuse de lui payer, mais elle a totalement délaissé la production civile, ainsi que son réseau de distribution pendant cette période.
Source : 512BBi - WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

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