mercredi 6 août 2025
mardi 5 août 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO-MOTO - HOMMAGE A REMI JULIENNE ....
Rémy nous a quitté dans la nuit du 21 janvier 2021.
Rémy était un passionné et il a vécu passionnément. De compétitions en plateaux de cinéma, de sensations fortes en cadences infernales à un rythme effréné.
Il avait des projets plein la tête. L'ambition d'élever la cascade au rang d’Art, de mettre en lumière les hommes de l'ombre.
L'envie d'être utile et de transmettre son expérience.
Rémy aimait la vie.
Rémy Julienne, né le 17 avril 1930 à Cepoy (Loiret)..., REMI JULIENNE est un cascadeur et concepteur de cascades français.
« Casse-cou du cinéma français », il a plus de 1 400 productions à son actif (environ 400 films cinématographiques, des séries télévisées, des publicités, des shows mécaniques, etc.
Rémy Julienne est le fils de Paul Julienne et de Lucienne Pavas, qui tiennent un café à Cepoy (son père est également transporteur).
Rémy Julienne suit les cours de l'école primaire à Cepoy, puis à Gien.
Le 30 janvier 1956, il épouse Antonie Pedrocchi. De ce mariage naissent deux enfants : Michel et Dominique.
De 1948 à 1964, Rémy Julienne est transporteur routier. Il est champion de France de moto-cross en 1958, catégorie 500 cm3.
Il gagne la course des 24 Heures motonautiques de Rouen en 1982, les courses automobiles Star Racing Team en 1983 et Speedy Star Challenge en 1987.
Rémy Julienne est considéré comme « le casse-cou du cinéma français ».
Il commence sa carrière de cascadeur dans le film Fantômas en 1964. Il est recruté par le responsable des effets spéciaux du film, Gil Delamare. À l'époque, le cascadeur le plus réputé outre Delamare était Jean Sunny.
Il règle les cascades pour plusieurs grosses productions ou des films populaires français parmi lesquels on peut retenir : La Grande Vadrouille, Le Cerveau, Le Pacha, L'aventure c'est l'aventure, Le Grand Bazar, Les Aventures de Rabbi Jacob, La Menace, Trois Hommes à abattre, Le Marginal, Taxi, ainsi que six James Bond (Rien que pour vos yeux, Octopussy, Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, et Permis de tuer de John Glen et GoldenEye de Martin Campbell) et la série des Gendarmes de Saint-Tropez où il double notamment la scène de la religieuse en 2 CV.
Pour le film d’Henri Verneuil Le Casse, sorti en 1971, une course-poursuite de neuf minutes est filmée dans un quartier d’Athènes sans que l'équipe de tournage ne fasse arrêter la circulation : Rémy Julienne est finalement obligé de s’encastrer dans une bordure pour éviter la voiture d’un inconnu arrivant en face
Parallèlement à son activité cinématographique, le groupe Disney fait appel à Rémy Julienne pour la conception d'une attraction liée à Disneyland Paris. C'est ainsi qu'il imagine et propose pour le nouveau parc Walt Disney Studios le spectacle à connotation cinéma Moteurs, Action!
présenté depuis 2002. Il travaille en collaboration avec son fils Dominique chargé de l'étude et la conception de tous les éléments techniques (véhicules, infrastructures cascade), la formation des pilotes cascadeurs et techniciens, l'étude et la mise au point des cascades et la mise en scène du spectacle. Le succès est tel que depuis 2005 le spectacle est reproduit de manière identique en Floride où il remporte un succès constant au Disney-MGM Studios.
La télévision a fait appel à lui de nombreuses fois pour des spots publicitaires de constructeurs automobiles (Fiat, Citroën, etc.). Il est sollicité par la justice pour superviser techniquement la reconstitution du meurtre d'Isabel Peake par Sid Ahmed Rezala. Le 11 janvier 2021, Jean-Pierre Doora annonce sur son compte Facebook l'hospitalisation et la mise en réanimation de Rémy Julienne. Il est touché sévèrement par la Covid-1910. Il meurt le 21 janvier11 au Centre Hospitalier de l'Agglomération Montargoise (CHAM) des suites de la maladie.
À la suite d'un accident survenu sur le tournage de Taxi 2 le 16 août 1999, le cameraman Alain Dutartre meurt. Rémy Julienne, responsable des cascades, est jugé et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 13 000 € d'amende.
En appel, il est condamné le 29 juin 2009 à six mois de prison avec sursis et 2 000 € d'amende.
Lors de ces deux procès, Rémy Julienne n'était pas présent à la barre. Les deux fois, il avait demandé le report des procès, en justifiant de son état de santé alarmant (deux infarctus du myocarde). Sa requête a été refusée. La Cour de cassation a donné raison à Rémy Julienne. Le dénouement de ce feuilleton judiciaire s'avère approximatif.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Street Rider
lundi 4 août 2025
CLUB5A - PILOTE DE LÉGENDE - JEAN-LUC THERIER PILOTE DE RALLYE CHEZ ALPINE !!
Jean-Luc Thérier, dit Le Fox, né le 7 octobre 1945 à Hodeng-au-Bosc (Seine-Maritime) et mort le 31 juillet 2019 à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), est un pilote de rallye français qui a remporté trois fois des titres de champion de France au classement général, ainsi qu'une Coupe de France. De 15 à 20 ans, Jean-Luc Thérier s'adonna à des compétitions de karting, terminant champion de Normandie à l'âge de 18 ans. À 21 ans il passa sur route, avec des véhicules de type Citroën en 1966 (vainqueur alors des rallyes de Foucarmont (Citroën 11 BL) et de Gournay (Citroën Dyane 6), puis R8 Gordini (1100 puis 1 300 cm3), terminant la même année
Il fut au volant de voitures Renault ou Alpine régulièrement de 1966 à 1975 puis de 1982 à 1984, tout en tenant un garage Citroën à Neufchâtel-en-Bray3 -avec un intermède Toyota de 1976 à 1981-, et considéré par les siens (à titre honorifique, car le titre officiel ne sera créé qu'en 1979) comme le premier champion du Monde pilote de rallye en 1973 sur Alpine Renault (sur décompte officieux des points 1973, avec 3 victoires et 2 troisièmes places, et malgré une disqualification contestée au rallye de Pologne terminé avec le meilleur temps). Avec Nicolas, Darniche et Andruet ils formèrent cette année-là le groupe dit des Musketeers (surnom donné par la presse anglo-saxonne) vainqueurs du premier championnat du monde des constructeurs pour la marque Alpine.
En 1974 il remporta le Rallye Press on Regardless américain (ou P.O.R. de Détroit - Michigan), avec pour copilote le belge Christian Delferrier, sur Renault 17 Gordini. Au Rallye Monte-Carlo, il obtint deux podiums (second en 1971 et troisième en 1982) ainsi qu'une victoire en deux roues motrices en 1984, en 13 participations de 1969 (1er du Groupe 1 sur R8 Gordini) à 1984.
Il a également à son actif des participations à des épreuves sur circuits, notamment aux 24 Heures du Mans à quatre reprises, en 1967, 1968 (terminant 10e avec Bernard Tramont sur Alpine A210 Renault-Gordini 1,3 L I4), 1969 et 1977 (il fut ainsi vainqueur du Trophée Rallye Chinetti en 1967 (créé en 1966 pour récompenser de jeunes pilotes français), et 1erau Rendement Énergétique en 1968)2, sur des Alpine.
troisième de la finale de Coupe Gordini au Mans.
Après une dernière apparition en championnat mondial lors du rallye Monte-Carlo en 1984 (4e avec Michel Vial sur Renault 5 Turbo du team privée Diac), Jean-Luc Thérier a été victime d'un grave accident lors de la troisième étape du Rallye Paris-Dakar 1985, alors qu'il était en passe de réaliser le meilleur temps de la spéciale à bord d'une modeste Citroën Visa 1000 Pistes4. Cet accident mettra un terme à sa carrière.
Son copilote Jacques Jaubert lui a consacré un ouvrage en 1998, réimprimé en 2008 : Jean-Luc Thérier, 20 ans de rallyes 1965-1985, le temps des copains, préfacé par David Douillet (éd. du Palmier - Nîmes).
Jean-Luc Thérier meurt le 31 juillet 2019 à Neufchâtel-en-Bray
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Source : WKPDIA - Serge Cortay
dimanche 3 août 2025
samedi 2 août 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Talbot-Lago T150-C SS la «Joconde» ....
Cette extravagante berlinette signée Figoni & Falaschi. La crème de la crème. C’est ainsi que l’on désigne les Talbot-Lago T150-C SS habillées par le carrossier boulonnais Figoni & Falaschi, entre 1937 et 1939.
Ces sublimes berlinettes baptisées «goutte d’eau» en raison de leur forme aérodynamique appartiennent à l’âge d’or de la carrosserie française. La ligne élancée, dynamique, harmonieuse est un monument d’élégance. Ces machines d’exception ne sont pas légion. Il en fut construit une dizaine avec des variantes mineures de l’une à l’autre.
Ces berlinettes conservées jalousement par leurs propriétaires passionnés sont rarement à vendre.
Il s’agit de l’un des deux exemplaires produits avec des roues carénées.
La sensationnelle berlinette est en 1937 le cadeau de mariage du Maharadjah de Kapurthala -Tika Raja - à l’Anglaise Stella Mudge, L’héritier de l’état de Kapurthala, au nord-ouest de l’Inde, francophile convaincu, passait une bonne partie de l’année en France. Lors de l’un de ses séjours, il s’éprend de Stella Mudge, danseuse au Folies Bergères. Avec la Talbot, la beauté anglaise va remporter un concours d’élégance en 1938. Stella va conserver la Talbot à carrosserie aluminium pendant deux ans.
Spécialisé dans la vente de voitures de sport, l’Italien Luigi Chinetti la rachète et l’exporte aux États-Unis pour le compte du collectionneur Tommy Lee. Lorsque ce dernier décède en 1950, la Talbot Lago change de mains à plusieurs reprises avant d’être stockée pendant près de 50 ans. Elle refait surface en 2004 lorsque elle est cédée à la collection Nethercutt, l’un des plus beaux musées automobiles américains installé à Los Angeles. Après une restauration complète à l’américaine, la Talbot Lago n°90107 a remporté de nombreux prix dans des concours d’élégance de renommée internationale.
Sa mécanique provenant des modèles de course qui se sont illustrés dans les courses d’endurance participe à la fascination qu’exerce la voiture. Elle est estimée 10 millions de dollars, soit 8,8 millions d’euros.
Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr/AutoArchives
vendredi 1 août 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - - Morgan vend des copies de sa voiture du Mans...
Rouler au volant de la réplique de la +4 victorieuse de sa classe dans la Sarthe en 1962 est maintenant possible. Morgan en commercialise une série de 62 unités. Les Anglais sont incorrigibles. La réédition de modèles emblématiques chez Jaguar et Aston Martin a donné des idées à Morgan. L’artisan constructeur implanté au sud de Birmingham, a décidé, à son tour, d’exhumer l’une des plus belles pages de son histoire en lançant la réédition de la Morgan +4 qui a remporté sa classe aux 24 Heures du Mans 1962. Il y a soixante ans, Chris Lawrence et Richard Shepard-Baron terminaient la plus grande course d’endurance au monde à la 13e place au général et à la première de la catégorie 2 litres au volant d’une +4 usine plus connue sous l’immatriculation «TOK 258».
Cette voiture, que l’on a déjà vu participer à de nombreuses courses de voitures anciennes dont Le Mans Classic, est affublée depuis toujours d’un hard-top blanc cassé.
Pour célébrer les 60 ans de sa performance sarthoise, Morgan commercialise ainsi une série de 62 véhicules s’approchant aux plus près de la définition originelle. Comme la voiture du Mans, le modèle 2022 arbore la teinte vert foncé, les numéros de course 29 dans les ronds blancs, le rond jaune sur le bas de la portière et les longues portées additionnelles. Si les compteurs et les boutons sont modernes, une plaque numérotée «Les 24 Heures du Mans 1962» rappelle le pedigree de la voiture. Les poignées de portes en cuir noir sont gravées au laser «LM 62» tandis que les appuie-tête portent un gaufrage LM 62. Autre concession au modernisme, les sièges en cuir noir sont chauffants.
Cet équipement ne faisait bien évidemment pas partie de celui de la voiture du Mans qui soignait sa ligne.
Alors que la version de 62 était propulsée par un 4-cylindres 2 litres emprunté à la Triumph TR3 A, la version 2022 est animée par un 4-cylindres 2 litres de 255 ch provenant de la banque d’organes BMW. La réédition du modèle du Mans peut être commandée avec une boîte manuelle ou automatique, en conduite à gauche ou à droite.
Source : Sylvain Reisser - lefigaro.fr
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - La Ford Mustang piloté par Belmondo dans « Le Marginal » a été retrouvé à l'état d'épave....
La Ford Mustang de 1966 pilotée à l’écran par Jean-Paul Belmondo dans « Le Marginal »
Retrouvée à « l'état d'épave et incomplète », elle a été intégralement « reconstruite à partir d'une Mustang donneuse ».
Jean-Paul Belmondo pilota nombre de véhicules intéressants à l’écran. Parmi eux, la Ford Mustang que conduit le commissaire Philippe Jordan, qu’il interprète dans Le Marginal, fit particulièrement sensation.
Le modèle considérablement modifiée de la célèbre « pony car » américaine, qui a servi aux cascades du film.
Une Américaine à Paris
Le Marginal est un film d’action sorti en 1983 réunissant Belmondo dans le premier rôle, Jacques Deray à la réalisation, Michel Audiard aux dialogues et Rémy Julienne à la direction des cascades. De grands noms, donc, pour un long-métrage qui met en scène « Bébel » dans le rôle d’un policier n’hésitant pas à passer de l’autre côté de la loi en usant de méthodes musclées pour attraper les criminels, façon Charles Bronson à la française.
Le film fait ouvertement référence à d’autres icônes américaines : Steve McQueen et sa Ford Mustang vert foncé de Bullitt.
La course-poursuite parisienne du Marginal et la voiture choisie pour son héros sont un hommage à cette scène légendaire du cinéma d’outre-Atlantique et à son acteur pilote disparu trois ans avant le tournage du film de Jacques Deray.
Une préparation musclée
La Ford Mustang du Marginal est un coupé de 1966. Ses performances, et notamment celles de son V8 4.7 à échappement latéral libre, furent d’abord améliorées par le premier propriétaire de l’auto avant que d’autres transformations ne soient réalisées pour le tournage. La voiture fut rabaissée et élargie. Son toit fut en partie découpé pour être vitré pour les besoins du film. En fonction des plans, on voit cette Mustang ou une autre, d’apparence proche mais moins transformée, qui fut endommagée durant le tournage et détruite un peu plus tard.
La voiture est donc la seule Mustang « survivante » du Marginal.
Une voiture à l'état d'épave... ressuscitée !
Longtemps conservée par un membre de l’équipe de Rémy Julienne, la Mustang du film finit par partir à la casse. Elle fut récupérée à l'état d'épave par un collectionneur, avant qu’il n’en reste plus rien. Ce nouveau propriétaire entama alors une restauration complète de l’auto pour lui redonner ses spécifications cinématographiques.
« Cette Mustang (...) a eu une vie des plus mouvementées, ayant été retrouvée à l’état d’épave et incomplète » « nous précisons donc que cette Mustang a été reconstruite à partir d’une autre Mustang donneuse et de multiples pièces qui ne correspondent donc pas à un modèle Export de 1967 ».
Source : largus.fr/CrockettMiamiVice
jeudi 31 juillet 2025
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