mercredi 3 juillet 2024
mardi 2 juillet 2024
lundi 1 juillet 2024
CLUB5A - RESTAURATION ET TECHNIQUE MOTO - RESTAURATION PAR RÉGIS ARNAUD D'UNE MOTOBECANE DE 1953 !!
Très belle restauration... Régis..même si il y a longtemps, félicitations pour la restauration de cette splendide moto !
Eric Jaulmes et son équipe étudient alors un 125 culbuté, un bloc compact et propre, agrémenté de quelques subtilités innovantes qui placeront d'emblée ce moteur parmi les meilleurs de sa catégorie.
Assemblé dans une partie cycle dérivée de celle de la D45A, mais agrémenté d'une suspension arrière coulissante, ce moteur sera la pièce maîtresse de ce qui deviendra en 1947, la Z46C et le fondement d'une famille de machines populaires de qualité qui traversera presque deux décennies.
1953 La 125 Z54c remplace la Z46 c et adopte la fourche "inversée" du 175, tout en tirant vers le bas de gamme (moins de chrome).
Tous ces modèles ont été vendus indifféremment sous les marques Motobécane et Motoconfort. Dans ce dernier cas, l'appellation "Z" est à remplacer par "U". Les machines sont en tous points identiques, excepté les décalques et bouchons de réservoir(dans leurs version plastique).
Notons que les séries "Z" n'ont que très rarement été engagées en compétition, à part quelques participations au Bol d'Or et ont obtenu un certain succès en trial, où la grande souplesse du moteur en fit une "compé client" de choix vers la fin des années cinquante. La vraie nature des "Z" s'est exprimée, au fil du temps, par une aptitude à l'usage quotidien et une fiabilité hors du commun pour l'époque, ce qui en fit un utilitaire très recherché bien que relativement cher à l'achat.
(Motobécane n'a jamais cédé au travers du sacrifice de la qualité pour réduire les coûts, même sur les bas de gamme, l'économie étant généralement réalisée sur l'équipement et les accessoires.)
Source photos : Régis ARNAUD / Texte :motobecane-club-de-france
dimanche 30 juin 2024
CLUB5A - TECHNOLOGIE AUTO-MOTO - DIT PAPA C'EST QUOI UN CARBURATEUR ??
Le carburateur est un organe qui équipe de nombreux moteurs à allumage commandé (dits « à essence », par opposition aux moteurs Diesel) très majoritairement représentés par les moteurs à deux ou à quatre temps. Sa présence est quasi systématique sur les anciennes générations de ces moteurs, bien qu'il soit maintenant souvent remplacé par l'injection électronique dans les moteurs modernes, les moteurs à carburateurs ayant de moins bon rendements et consommant davantage de carburant.
En Europe, la production des moteurs équipées de carburateur a cessé en 1993 en raison des nouvelles normes européennes anti-pollution. Cependant, ils équipent encore la plupart des moteurs d'avions légers, certaines motocyclettes, les moteurs thermiques de faible cylindrée (tondeuses, motoculteurs, tronçonneuses, appareils de modélisme, etc) et les chaudières à carburants liquides. Cet organe permet de préparer un mélange d'air (le comburant) et, le plus souvent, d'un hydrocarbure (le carburant) pour constituer le mélange selon un rapport air/carburant de richesse adaptée au fonctionnement du moteur, lui permettant de brûler plus ou moins complètement dans la chambre de combustion. Ce mélange d'air et de carburant pulvérisé est aspiré lors de la phase d'admission dans le ou les cylindres dudit moteur. Le carburateur a également pour fonction de régler la vitesse et le couple du moteur en modulant le taux de remplissage.
Le rapport théorique idéal air/essence pour le moteur à combustion interne est de 14,7:1, soit 14,7 grammes d'air pour 1 gramme de carburant. On parle alors de mélange stœchiométriqueN. En pratique, pour obtenir une combustion complète et propre (c'est-à-dire émettant moins d'oxydes nitreux NOx), on brûle une proportion air/essence d'environ 18:1 (mélange pauvre en carburant).
Le mot « carburateur » provient du terme « carbure », qui est un composé binaire du carbone3. En chimie organique, le terme a le sens plus spécifique de l'augmentation du carbone dans le contenu d'un carburant par mélange avec un gaz volatil d'hydrocarbures.
La paternité de l'invention du carburateur est plutôt difficile à donner. Il est communément admis que l'allemand Carl Benz en soit l'inventeur en 18854 qu'il breveta en 1886.
Il semble également que deux ingénieurs hongrois, János Csonka et Donát Bánki, inventèrent le carburateur en 1893. Bien avant Donát Bánki, le Français Fernand Forest avait inventé, en 1885, le carburateur à niveau constant qui constituait un immense progrès par rapport au carburateur à mèches de Édouard Delamare-Deboutteville, ou au carburateur à barbotage de Maybach. C'est le carburateur inventé par Fernand Forest qui servira de base à tous les carburateurs montés sur tous les moteurs à essence fabriqués dans le monde pendant plus d'un demi-siècle. Arthur Krebs inventa le premier carburateur à membrane en 1902.
Ce système contient deux fonctions principales : la répartition de la quantité d'air par rapport à la quantité de carburant et le réglage du point de fonctionnement du moteur (charge). Rapidement après le premier prototype inventé, Carl Benz ajouta au montage un papillon d'accélérateur. Celui-ci permet de régler à volonté la quantité du mélange aspiré par le moteur et donc, sa puissance et sa vitesse de rotation. Durant la période 1882 à 92, les carburateurs utilisés sur les premiers moteurs à combustion interne étaient à léchage, à barbotage ou mixtes. Lourds et très encombrants, ils se composaient d'un récipient parcouru par des tubulures. La résistance à l'écoulement du mélange vers les cylindres était considérable engendrant un fonctionnement, bien que très simple, peu satisfaisant. Ils n'étaient pas capables de fournir longtemps un mélange suffisamment homogène dont la composition soit adaptée aux différents régimes du moteur.
La technique du carburateur fut plus tard améliorée par l'adjonction d'un flotteur permettant de contrôler le niveau du carburant et par le montage d'une prise d'air supplémentaire reliée au tube de sortie du mélange carburé. Cette nouvelle configuration conférait aux pilotes la possibilité de régler manuellement le dosage du mélange carburé1. Frederick William Lanchester expérimenta en Angleterre le carburateur dans les voitures. En 1896, Frederick et son frère ont construit le premier moteur à essence utilisant le nouveau carburateur. Cette version accomplit en 1900, avec succès, un trajet de 1 000 miles (1 600 km) démontrant ainsi que l'invention du carburateur était un important pas en avant dans l'ingénierie automobile.
Le carburateur fut l'habituel mode de carburation pour presque tous les moteurs à essence jusqu'au milieu des années 1980, quand l'injection indirecte lui fut préférée pour des raisons de normes de dépollution, le fonctionnement d'un pot catalytique s'accommodant mal d'un carburateur. Sur le marché américain, la dernière voiture utilisant un carburateur fut la Ford Crown Victoria Police Interceptor de 1991. Depuis 2005, de nombreux nouveaux modèles sont commercialisés avec l'injection directe. Une majorité des motocyclettes utilisait encore le carburateur en raison de son faible coût et de la réponse des gaz rapide, mais les normes anti-pollution les ont fait passer progressivement à l'injection. Aujourd'hui ces deux fonctions sont dissociées : le papillon des gaz est monté dans le boîtier papillon, et le mélange air-carburant est réalisé par le circuit d'injection, le tout permettant, via un ensemble de capteurs et un calculateur électronique, de minimiser les émissions polluantes.
Source :Oualid Hendi
En Europe, la production des moteurs équipées de carburateur a cessé en 1993 en raison des nouvelles normes européennes anti-pollution. Cependant, ils équipent encore la plupart des moteurs d'avions légers, certaines motocyclettes, les moteurs thermiques de faible cylindrée (tondeuses, motoculteurs, tronçonneuses, appareils de modélisme, etc) et les chaudières à carburants liquides. Cet organe permet de préparer un mélange d'air (le comburant) et, le plus souvent, d'un hydrocarbure (le carburant) pour constituer le mélange selon un rapport air/carburant de richesse adaptée au fonctionnement du moteur, lui permettant de brûler plus ou moins complètement dans la chambre de combustion. Ce mélange d'air et de carburant pulvérisé est aspiré lors de la phase d'admission dans le ou les cylindres dudit moteur. Le carburateur a également pour fonction de régler la vitesse et le couple du moteur en modulant le taux de remplissage.
Le rapport théorique idéal air/essence pour le moteur à combustion interne est de 14,7:1, soit 14,7 grammes d'air pour 1 gramme de carburant. On parle alors de mélange stœchiométriqueN. En pratique, pour obtenir une combustion complète et propre (c'est-à-dire émettant moins d'oxydes nitreux NOx), on brûle une proportion air/essence d'environ 18:1 (mélange pauvre en carburant).
Il semble également que deux ingénieurs hongrois, János Csonka et Donát Bánki, inventèrent le carburateur en 1893. Bien avant Donát Bánki, le Français Fernand Forest avait inventé, en 1885, le carburateur à niveau constant qui constituait un immense progrès par rapport au carburateur à mèches de Édouard Delamare-Deboutteville, ou au carburateur à barbotage de Maybach. C'est le carburateur inventé par Fernand Forest qui servira de base à tous les carburateurs montés sur tous les moteurs à essence fabriqués dans le monde pendant plus d'un demi-siècle. Arthur Krebs inventa le premier carburateur à membrane en 1902.
Ce système contient deux fonctions principales : la répartition de la quantité d'air par rapport à la quantité de carburant et le réglage du point de fonctionnement du moteur (charge). Rapidement après le premier prototype inventé, Carl Benz ajouta au montage un papillon d'accélérateur. Celui-ci permet de régler à volonté la quantité du mélange aspiré par le moteur et donc, sa puissance et sa vitesse de rotation. Durant la période 1882 à 92, les carburateurs utilisés sur les premiers moteurs à combustion interne étaient à léchage, à barbotage ou mixtes. Lourds et très encombrants, ils se composaient d'un récipient parcouru par des tubulures. La résistance à l'écoulement du mélange vers les cylindres était considérable engendrant un fonctionnement, bien que très simple, peu satisfaisant. Ils n'étaient pas capables de fournir longtemps un mélange suffisamment homogène dont la composition soit adaptée aux différents régimes du moteur.
La technique du carburateur fut plus tard améliorée par l'adjonction d'un flotteur permettant de contrôler le niveau du carburant et par le montage d'une prise d'air supplémentaire reliée au tube de sortie du mélange carburé. Cette nouvelle configuration conférait aux pilotes la possibilité de régler manuellement le dosage du mélange carburé1. Frederick William Lanchester expérimenta en Angleterre le carburateur dans les voitures. En 1896, Frederick et son frère ont construit le premier moteur à essence utilisant le nouveau carburateur. Cette version accomplit en 1900, avec succès, un trajet de 1 000 miles (1 600 km) démontrant ainsi que l'invention du carburateur était un important pas en avant dans l'ingénierie automobile.
Le carburateur fut l'habituel mode de carburation pour presque tous les moteurs à essence jusqu'au milieu des années 1980, quand l'injection indirecte lui fut préférée pour des raisons de normes de dépollution, le fonctionnement d'un pot catalytique s'accommodant mal d'un carburateur. Sur le marché américain, la dernière voiture utilisant un carburateur fut la Ford Crown Victoria Police Interceptor de 1991. Depuis 2005, de nombreux nouveaux modèles sont commercialisés avec l'injection directe. Une majorité des motocyclettes utilisait encore le carburateur en raison de son faible coût et de la réponse des gaz rapide, mais les normes anti-pollution les ont fait passer progressivement à l'injection. Aujourd'hui ces deux fonctions sont dissociées : le papillon des gaz est monté dans le boîtier papillon, et le mélange air-carburant est réalisé par le circuit d'injection, le tout permettant, via un ensemble de capteurs et un calculateur électronique, de minimiser les émissions polluantes.
Source :Oualid Hendi
samedi 29 juin 2024
vendredi 28 juin 2024
jeudi 27 juin 2024
CLUB5A - SORTIE MOTOS DANS LE MINERVOIS LE 23 JUIN 2024...MOTARD UN JOUR....MOTARD TOUJOURS !
Pour cette sortie moto du 23 juin 2024 en direction du Minervois, le départ s’est effectué avec une météo digne de juin, soleil et vent, avec une température de saison. Nous avions vraiment raison de ne pas être soucieux car l’itinéraire de cette journée devait être raisonnablement « cool » malgré des prévisions météorologiques défavorables et un changement d’itinéraire quelques jours avant décidé par le staff de la section moto et comme nous l’avait promis Régis Périch épaulé par Alain Fumanal et Bernard Ricard nos trois compères, la journée s’annonçait prometteuse…
Les 38 motards de la section moto (plus notre voiture-balai..merci Olivier)… avaient répondu présent ce dimanche matin, le départ fut donné à 9 h,
Nous pouvons noter que 7 nouveaux motards en provenance du département de l’Hérault (La Livinière) étaient au rendez-vous dont « mamie biker » la seule dame pilote pour cette balade…bravo et merci !
Comme d’habitude, le départ c’est effectué d’une manière traditionnelle, devant le café du Dôme en direction de Villalier – Laure-Minervois – Trausse –Féline-Minervois et Ferrals-les-Montagnes pour effectuer une pause-café à Minerve dans un théâtre de verdure.
Mais il fallait reprendre la route avec une modification du trajet en direction Les Verreries de Moussans et partir sur le site de notre Dame du Cros à Caunes Minervois pour le déjeuner, où celui-ci était organisé sous forme de piquenique que nous avons pris en commun avec un repas tiré du panier….
En fin de repas, après un grand moment de détente, Il était temps de reprendre notre itinéraire.
La balade se poursuivait dans l’après-midi et traversait les jolis petits villages pour le retour sur la capitale de l’Aude : CARCASSONNE et pour ceux qui le désiraient, effectuer une étape fraîcheur chez Lorette et Bernard à Conques s/ Orbiel.
Pour cette journée, aucune panne n’était à déplorer.
Les temps fort de cette journée ? :
-Routes magnifiques
-Ambiance très conviviale
-Une intendance efficace..(Merci Olivier)
Journée très réussie, merci encore à nos organisateurs dévoués, Régis, Alain, Bernard et j’en oublie..
A bientôt
Texte : Bernard Ricard - Photos : Bernard Ricard - Régis Périch
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - EN BREF - LA LIGNE DE PRODUCTION DE LA PORSCHE 356...
Ligne de production Porsche 356.
Les premiers jours de la production Porsche 356 (1947-1950)
La Porsche 356, une voiture synonyme d'élégance, de performance et d'excellence de l'ingénierie allemande, a une histoire d'origine fascinante.
Après la dévastation de la Seconde Guerre mondiale, Ferdinand Porsche et son fils Ferry Porsche cherchent à reconstruire leur entreprise de design et d'ingénierie à Gmünd, en Autriche.
En juin 1947, le projet numéro 356 est né. L'idée était de créer une petite voiture de sport légère et abordable en utilisant les restes de pièces de la production Volkswagen Beetle. Le 356 utilise un moteur Volkswagen modifié refroidi à l'air monté à l'arrière, un châssis central et une suspension indépendante – tous les éléments dérivés du succès Beetle.
La conception initiale prévoyait un roadster biplace ouvert fabriqué en aluminium.
Les pénuries matérielles et les ressources limitées en Autriche d'après-guerre posaient des défis. Acier remplacé aluminium pour la carrosserie par praticité. En 1948, la première Porsche 356, surnommée "Number 1," sort de la chaîne de production Gmünd. C'était un témoignage de l'ingéniosité et de la détermination de l'équipe Porsche. Environ 50 Porsche 356 ont été construites à Gmünd, en Autriche, avant que la production ne passe en Allemagne en 1950.
Porsche a déménagé ses activités à Zuffenhausen, en Allemagne, à la recherche d'un environnement de production plus stable.
Le déménagement en Allemagne marque le début de la production à grande échelle de la Porsche 356.
Le design léger, la manipulation agile et le moteur refroidi par air du 356 ont offert un ensemble unique et attrayant pour les amateurs de conduite. Porsche a continué de peaufiner et d'améliorer le 356 tout au long des années 1950, en introduisant divers styles de carrosserie comme des coupés et des cabriolets, et des
De l'ingéniosité de l'utilisation des composants Volkswagen aux défis de l'Europe d'après-guerre, les débuts des 356 dressent un tableau convaincant du parcours remarquable de la voiture.
Source : gemini.google.com-Riga Master Workshop
mercredi 26 juin 2024
mardi 25 juin 2024
CLUB5A - TECHNIQUE RESTAURATION AUTO - RESTAURATION D'UNE RENAULT 12 GORDINI...
Restauration d'une Renault 12 Gordini
La Renault 12 est une automobile de catégorie 7 CV, à traction avant, dotée d'un moteur 4 cylindres en ligne en porte-à-faux avant et d'un essieu arrière rigide.
Les concurrentes françaises de la 12 sont les Citroën GS, Peugeot 304 et Simca 1100. En 1973, la Renault 12 est la voiture la plus vendue en France (elle succède à la Simca 1100). La voiture moyenne de la Régie Renault a été produite en France à l'usine de Flins.
Les coupés Renault 15 et 17 sont des dérivés. La Renault 12 fut désignée ainsi parce qu'elle était équipée d'un moteur de 1289 cc.
Source : Spoilt4
lundi 24 juin 2024
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