vendredi 29 août 2025

CLUB5A-REPORTAGE AUTO - LANCEMENT DE LA PEUGEOT 403...C’ÉTAIT EN 1955 !!

La Peugeot 403 est présentée à la presse et aux badauds parisiens en avant-première le 20 avril 1955 au Palais de Chaillot au Trocadero à Paris.
 
La 403 (8 CV) a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais de Chaillot au Trocadero à Paris.
 Il s'agissait d'une berline à toit ouvrant. À l'époque, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque, un accessoire retiré au salon de 1958 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste.
C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline N4Y à sécurité passive.
Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois, et remplacé par une petite baguette chromée (pour 1959 montage d'une grande baguette chromée). 
Plus tard, en 1957, les flèches arrière seront remplacées par des clignotants, les codes européens apparaîtront et les essuie-glaces deviendront parallèles en 1958.
Source : philippe baron

CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION - RESTAURATION D'UNE PANHARD 24 ...

La Panhard 24 est une automobile de la marque Panhard produite de 1963 à 1967 ; dernier modèle produit par le constructeur, elle marque la fin de production de la « doyenne des marques » automobiles françaises. La Panhard 24 est la dernière voiture créée par la société Panhard et Levassor. Cette firme fut la première au monde à se lancer dans la construction en série d’automobiles en 1890. Après la Seconde Guerre mondiale, Panhard obtient de l'État français la possibilité de produire une voiture en aluminium (pour créer un débouché à ce matériau), ce sera la Dyna X suivie de la Dyna Z. Vers 1957, l’aluminium cèdera la place à l’acier sur les Dyna Z puis sur les PL 17 leurs héritières. 
La branche automobile de Panhard se trouvait en difficulté financière à cause d’une gestion trop frileuse et paternaliste. Un rapprochement avec Citroën amorcé en 1955 scellera le destin de la marque. Citroën a des moyens colossaux mais articule sa production de berlines sur deux modèles diamétralement opposés, la 2CV et la DS/ID. Panhard n’a qu’un modèle la Dyna Z, modèle de milieu de gamme typée sportive dotée d’un bicylindre à plat refroidi par air de 848 cm3 faisant une quarantaine de chevaux. Les deux gammes se complètent parfaitement, et la Dyna Z vient à point nommé concurrencer l'Aronde de Simca comme la 403 de Peugeot. 
L'avenir semble souriant pour Panhard. En 1959, au moment du lancement de la PL 17, Panhard pense déjà à son avenir et au modèle qui succédera à la nouveauté. Citroën s’oppose formellement à l’étude d’une nouvelle berline qui risquerait de concurrencer les ID et la future Ami 6. Il est donc décidé de lancer un coupé. C'est une merveille de design et d’ingéniosité si l'on considère le peu de moyens de Panhard et l’impossibilité d’étudier un nouveau moteur, notamment un projet de moteur à 4 cylindres en X. 
Louis Bionier, dessinateur des Panhard depuis les années 1930, assisté de René Ducassou-Pehau et André Jouan, réalisera là son chef-d’œuvre. Les doubles optiques avant (non orientables) sont protégées par une vitre, principe qui sera repris par la DS à partir de 1967. Le toit est plat, la face avant est lisse, avec une fine entrée d'air intégrée au pare-chocs et un jonc chromé ceinture la carrosserie. La silhouette très basse et élancée est une réussite. Le modèle fut présenté à la presse le 24 juin 1963 : une 24 C bicolore quetsche / gris capelinos Toute la conception de la voiture est axée sur la sécurité. 
Y participent le châssis ultra rigide, les doubles optiques, le pare-chocs enveloppant en inox, les feux arrière débordant sur les flancs mais protégés par les rebords du coffre, les bourrelets de protection sur le tableau de bord et autour du pavillon, le volant creusé et rembourré. Les plis de tôle des ailes, du capot, du toit et du coffre augmentent la rigidité de l'ensemble. Le système d'essuie-glace est puissant. Des ceintures de sécurité sont disponibles en option. Des feux asservis aux feux de position s'allument en bout des accoudoirs quand on ouvre une portière. La gamme est répartie en 5 modèles. 
Au lancement, les châssis courts coupé 2+2 C et CT sont respectivement qualifiés de coach 4 places et coupé 2+22. La C est plutôt typée bourgeoise avec une sellerie en velours de nylon, elle sera abandonnée après 1964. La CT est plus sportive avec un tableau de bord plus complet (compte-tours) et une sellerie en vinyle. Elle possède un moteur plus puissant Les châssis longs coach 4-5 places BA, B et BT sont abusivement dénommés berlines. La B a un équipement simplifié par rapport à la C et la BT un équipement équivalent à la CT. La BA est une tentative de relance du modèle avec une finition très dépouillée, trop dépouillée même, car les clients ne suivent pas. La structure est considérablement modifiée à l'arrière pour obtenir le châssis long : 
 - Le plancher est abaissé de 5 cm au niveau des pieds des passagers arrières. 
 - L'empattement est rallongé de 25 cm mais la banquette ne recule que de 11 cm. Le coffre gagne donc 14 cm de profondeur en partie basse. 
 - De plus, le dossier est plus incliné vers l'arrière, l'écart avec le siège avant augmente donc de 16 cm à ce niveau. Le gain en profondeur du coffre est ainsi de 9 cm en partie haute. Les roues ne forment donc plus d'arches encombrantes sur les côtés de l'assise et du dossier. 
La garde au toit est meilleure et le coffre est plus volumineux : son volume passe de 350 à L’équipement est très riche (sauf sur la BA), les sièges avant sont réglables en hauteur, longueur et inclinaison. La banquette des finitions T est rabattable, le miroir de courtoisie du pare-soleil passager est éclairé. La roue de secours se trouve à l'abri de la saleté, dans une trappe sous le coffre très vaste. Les accoudoirs des portes sont prolongés par une lampe s'allumant à l'ouverture. Il y a même un thermomètre d'ambiance sur le couvercle de la boîte à gants. Le volant est réglable en profondeur.
 Le chauffage, très ingénieux, est assuré par des prises d'air au niveau des cylindres et distribué grâce à des canalisations ceinturant l’habitacle, soufflant l'air vers le pare-brise, ou la lunette arrière. Il est dirigé par une commande rotative sur le tableau de bord. Globalement, la 24 est une voiture très appréciée : elle est assez vive et dynamique (sur le plat ! ), consomme environ 6l/100 km et son comportement routier est impérial. Le problème vient de sa motorisation, trop modeste en regard de sa ligne sportive et élégante. Techniquement, ce moteur datant de 1947 a été poussé dans ses derniers retranchements par les ingénieurs Panhard, mais avec des économies de moyens entraînant une baisse progressive de la fiabilité au fur et à mesure de son évolution. 
Certaines évolutions tenaient plus du bricolage qu'autre chose. Le moteur ne s'exprime que dans les hauts régimes et manque beaucoup de souplesse, accentuant encore le caractère Panhard de cette mécanique. La conduite est très particulière, ne pas maîtriser toutes ses subtilités entraîne une dégradation rapide du moteur et de la boîte. Ces autos nécessitent un entretien scrupuleux. Par exemple, elles sont dépourvues de filtre à huile, la filtration se faisant par un système centrifuge efficace, cependant les larmiers (orifices d’évacuation) se bouchent progressivement avec les impuretés. 
Le nettoyage des larmiers doit se faire tous les 50 000 km, ce qui entraîne la dépose et le démontage complet du moteur. La vidange et les graissages se font environ tous les 3 000 km. Le synchro de première et celui de quatrième sont extrêmement faibles. Les Panhard souffrent d'une corrosion typique des autos de cette époque, renforcée par la présence d'une structure en caisson de tôles non traitées accumulant l'humidité.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Myster Kevin

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jeudi 28 août 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - ROGER ET JEAN... ESPRIT D'EQUIPE POUR UN OBJECTIF COMMUN !


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LE COUP DE CŒUR MOTO DU JOUR ...LA MOTO A MOTEUR D'OPEL !!

Moto avec un moteur d'Opel de 1970 placé dans un cadre personnalisé.  Le cuivre est très présent dans ce montage et donne un aspect rétro !

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA BMW R50 SÉRIE 2 ...LA PLUS COUPLEUSE !!



La R50/2 (1961/1967), 26 cv à 5800 tr/mn sera, avec 19 036 exemplaires, l'une des plus fabriquées des oscillantes. La moins puissante certes, mais la plus "coupleuse" et increvable, elle est capable de performances surprenantes et honorables. Il faut savoir que les puissances annoncées sont de 26 cv pour la R50, mais en fait la VFM en 1955 trouvait 30,7 cv à 6500 tr/mn soit /- 70 cv/litre. L'usine BMW pour compenser toute différence éventuelle pouvant exister pour le moteur d'un même modèle, préférait donner la puissance minimum relevée au banc d'essai. Ainsi une R50 avec 26 cv "pessimistes" se retrouve avec 30 cv bien réels. Dans le même esprit, les vitesses max. ne sont jamais données !!!


Source vidéo : Oemparts7 /Johan VermeulenWKPDIA/CC-BY-SA-3.0

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mercredi 27 août 2025

CLUB5A - HUMOUR AUTO-MOTO - GRANDE DÉCLARATION D'AMOUR ENTRE UNE PINCE MULTIPRISE ET UNE TENAILLE ....

 

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - MEME LES RALENTISSEURS NE POUVAIENT RALENTIR JEAN-PIERRE...


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - TOUJOURS PRENDRE SOIN DE NOS ANCIENS !!


CLUB5A - PHOTO INSOLITE - 2CV CONTRE 2CV ...UN CONSTAT AMIABLE QUI S'ANNNONCE PARTICULIER !!

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LES VOITURES DE COLLECTION .LE PLACEMENT PASSION..

Expert, restaurateur de renom et collectionneur, Jean-Paul Humbert voit le marché de l’automobile ancienne s’envoler de nouveau. Interview, à l'occasion d'une nouvelle édition du salon de la voiture ancienne Rétromobile. Qui a entendu chanter à pleine voix le V12 d'une Matra de course, n'oublie plus ce solo. Encore faut-il savoir le régler et le synchroniser. 
Jean-Paul Humbert est à peu près le dernier à en maîtriser les sortilèges, sa réputation est aujourd'hui planétaire. Voici une dizaine d'années, l'ancien responsable technique du patrimoine Matra a ouvert, en lisière de Romorantin (Loir-et-Cher), l'Epaf un atelier spécialisé dans la restauration de ces voitures d'exception, élargissant son art aux marques françaises de prestige. Collectionneur éclairé et familier des allées de « Rétromobile », il donne son sentiment sur un marché dont il connut tous les soubresauts, toutes les fantaisie et tous les caprices.
Les prix bondissent de nouveau, notamment sur le rare et l'exceptionnel. Le marché paraît inépuisable. « La réalité, c'est que les très riches sont de plus en plus riches ce qui est évidemment profitable à ce marché. Mais cela ne signifie pas qu'ils dépensent aveuglément. Vous avez au fond deux catégories de clients. La première, celle des investisseurs, spécule. La seconde, celle des collectionneurs, choisit. 
L'acquisition d'une voiture de collection associe le rationnel et le passionnel. » « Mais il ne faut pas oublier qu'un véhicule de cette catégorie est assimilé à une œuvre d'art et bénéficie en conséquence d'avantages fiscaux qui peuvent être considérables. Clairement, aujourd'hui, le secteur est en reprise. Si je m'en tiens à mes activités, voici deux ans à peine nous n'avions plus de visibilité. Aujourd'hui, nous avons un carnet de commandes rempli pour les trois années à venir et j'ai embauché en conséquence puisque nous sommes presque une dizaine. 
Or, je suis loin de tout accepter. J'ai un caractère de cochon, c'est proverbial dans le milieu. Je choisis mes chantiers et mes clients, c'est mon luxe. » 
Quelles sont les tendances ? 
 « Ce qui n'a jamais diminué et s'envole, souvent, ce sont les productions d'après-guerre. De la fin des années cinquante aux années soixante-dix, sur le haut de gamme de l'époque, les modèles un peu luxueux ou sportifs évidemment assez bien carrossés. Les cabriolets de l'immédiat avant-guerre tiennent pas mal la cote aussi. Mais tout le reste, et notamment ce qui est antérieur sous d'autres carrosseries, est un peu boudé et pas si simple à trouver. Paradoxalement, c'est ce qui m'intéresse désormais. »
Source :greglec / lanouvellerepublique.fr

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - REGLAGE DES PHARES DANS LES ANNEES 30....

 

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA VESPA...LA LIBERTÉ SUR DEUX ROUES !!

Ça ne vous donne pas envie d’enfiler un pantalon cigarette noir, d’enrouler un foulard autour de votre tête et de la jouer « Vacances Romaines » ? 
On ne sait pas si le Vespa fait ressembler à Audrey Hepburn mais en tout cas il donne une allure......... c’est sûr. 
Lancée en 1946, la Vespa suscite l'intérêt dans le monde entier. En 1953, le réseau compte 10 000 points de vente à travers le monde, y compris en Asie et en Amérique. En 1950, la Vespa est construite en Allemagne, puis au Royaume-Uni et en France. En Espagne, la production débute en 1953 à Madrid. Des usines sont construites en Inde (à Bombay) et au Brésil. La marque s'implante également aux États-Unis. 
 La Vespa sera construite dans treize pays et commercialisée dans 114, dont l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Iran, le Maroc et la Chine. Dans le monde entier, la Vespa est devenue un produit typiquement italien, synonyme de liberté, de mobilité et de convivialité. Elle est devenue l'apanage d'une classe aisée, et synonyme d'une certaine aisance. Elle doit aussi son succès à son utilisation dans le cinéma, comme Gregory Peck et Audrey Hepburn dans Vacances romaines (1953) ou Marcello Mastroianni et Anita Ekberg dans La Dolce Vita (1960). 
Source : Ilaria Casati  / video : vespa vml

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mardi 26 août 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - TOUR DE L'AUDE - ACCEUIL EXCEPTIONNEL A MAZERES !


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - CONDUIRE..... APRES SA COPINE !!


CLUB5A - PHOTO INSOLITE - SAVOIR FAIRE LE PLEIN DES ENERGIES !!


CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - La Microcar Inter 175A Berline de 1956 !!

L' Inter 175A Berline est un microcar, souvent appelée simplement Inter Autoscooter, dans l'esprit d'autres voitures de la taille d'une pinte comme le Messerschmidt KR-175.
 Dans l'Europe de l'après-Seconde Guerre mondiale, les petits véhicules économiques étaient populaires en raison de leur faible coût d'achat et de fonctionnement, et du fait qu'ils s'inscrivaient dans les rues étroites de nombreuses grandes villes du continent. 
 L'Inter Autoscooter est un microcar à trois roues français qui est apparu pour la première fois au Salon de Paris 1953.
La configuration à trois roues offre une traînée mécanique légèrement inférieure et sur certains premiers modèles, les deux roues avant pouvaient être tournées vers l'avant pour se garer dans des espaces restreints.

 Celui ici, une version topless appelée "Torpedo". Chaque Berline Inter 175A était propulsée par le même moteur 
- un monocylindre à deux temps d'une capacité de 175 cm3 et 8 ch. La vitesse de pointe est de 80 km / h. 
Environ 38 véhicules survivent aux mains de musées et de collectionneurs, dont seuls quelques-uns sont encore en état de marche.
Source : themindcircle.com/
dannatavintage tutto cio' che e' vintage

CLUB5A- VOITURE DE LÉGENDE ET REVUE DE PRESSE - Ferrari 250 GTO, la voiture la plus chère du monde !!

C'est l'événement de l'année : la maison RM Sotheby's va vendre la Ferrari 250 GTO de l'Américain Greg Whitten, en marge du concours d'élégance de Pebble Beach, le week-end du 24-25 août prochain. C'est la deuxième fois en l'espace de quatre ans que l'un des 36 exemplaires de la Ferrari 250 GTO est proposé aux enchères, dans le cadre du concours aoûtien de Pebble Beach. 
À chaque fois qu'une Ferrari 250 GTO change de mains ou est proposée à la vente, la planète s'enflamme. Il faut dire que cette berlinette développée pour prendre la suite de la 250 GT Passo Corto et défendre les couleurs de la Scuderia Ferrari dans le championnat du monde des marques à partir de 1962 n'est pas une automobile comme les autres. 
Elle a dominé toutes les épreuves auxquelles elle a pris part pendant au moins trois saisons, ne laissant que des miettes à ses rivales provenant de chez Aston Martin, Jaguar ou AC Cobra. Il s'en est fallu d'un cheveu pour qu'elle ne remporte les 24 Heures du Mans. 
C'est dire que la GTO n'est pas tout à fait une automobile comme les autres. Au gré des périodes, les possesseurs de cette Ferrari ont largement contribué à son aura en organisant tous les cinq ans, avec le concours de la maison Moët et Chandon et de Jean Berchon, une réunion anniversaire. La personnalité des propriétaires a aussi contribué à la réputation de la voiture. Nick Mason, le batteur des Pink Floyd, en possède une, au même titre de Ralph Lauren ou Lawrence Stroll, Rob Walton, Anthony Bamford. 
La berlinette 250 GTO est ainsi devenue la Ferrari la plus idolâtrée mais également la voiture de collection la plus chère du monde. Chaque mouvement de l'un des 36 châssis répertoriés est scruté par les historiens et suivi. C'est ainsi que l'exemplaire vendu par Bonhams aux enchères en 2014 sur les rives du Pacifique avait atteint l'enchère record de 38 millions de dollars. Il s'agissait de la voiture châssis 3851 GT provenant de la succession de Fabrizio Violati. Depuis, d'autres GTO ont changé de mains. 
C'est le cas du châssis 5173 GT à carrosserie 64 de la collection de Pierre Bardinon qui a pris le chemin des Etats-Unis contre un chèque estimé à 48 millions d'euros. Plus récemment, l'avocat américain Bernard Carl a fait savoir qu'il était vendeur de sa GTO bleue «3387 GT». Et voici quelques semaines, la communauté des Ferraristes a appris que la famille allemande Glaesel s'était dessaisie de «4153 GT» contre la somme mirobolante de 80 millions de dollars. Si la réalité est sans doute un peu moins élevée, «4153 GT» est sans doute l'une des GTO parmi les plus capées. 
Elle a notamment remporté le Tour Auto en 1964 avec l'équipage Bianchi-Berger. C'est à présent l'ingénieur Greg Whitten qui a annoncé vouloir se séparer de sa GTO portant le numéro de châssis 3413 GT. Troisième GTO produite en 1962, elle est engagée par l'usine à la Targa Florio 1962 pour le champion du monde Phil Hill. Son premier propriétaire est le pilote italien privé Edoardo Lualdi-Gabardi. Il remporte quasiment toutes les épreuves italiennes auxquelles il participe en 1962. En 1963, il cède la berlinette à Gianni Bulgari qui termine 4e de la Targa Florio. 
À la fin de l'année, son nouveau propriétaire, un certain Corrado Ferlaino la confie au carrossier Sergio Scaglietti qui l'habille en carrosserie 64. 
Cette silhouette annonce déjà les lignes aérodynamiques de la 250 LM. La GTO prend la route de l'Angleterre et rejoint le garage de Dan Margulies en 1965. On la verra ensuite passer entre les mains de Anthony Bamford, du Japonais Hayashi et de l'Anglais Lindsay Owen-Jones, l'ancien président du groupe l'Oréal. Depuis 2000, le dernier propriétaire en date est l'Américain Greg Whitten qui est notamment l'un des créateurs des logiciels à succès de Microsoft. Ces dernières années, il était président de la société Numérix. Sa GTO est estimée autour de 45 millions de dollars par la maison RM Sotheby's. 
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr-sportauto

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lundi 25 août 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - CAMILLE ET GILLES PRETS POUR CE DEPART DU TOUR DE L'AUDE...


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - ENCORE UN FAN DE RICARD...BERNARD ON T'AIME !!


CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Peugeot 604. La berline de luxe française fête ses 50 ans...

 

Dévoilée par surprise au Salon de Genève 1975, la Peugeot 604 fête son demi-siècle cette année. Symbole du luxe à la française, cette berline grand tourisme était destinée à rivaliser avec les prestigieuses concurrentes allemandes. Mais elle n’a pas rencontré le succès escompté. « En raison d'informations prématurées et non officielles (...) et afin d’éviter toute interprétation erronée de la part du réseau, de la clientèle et du grand public, la Direction générale (Peugeot) a décidé de présenter la 604 en avant-première au Salon de Genève ». C’est par ce communiqué publié en mars 1975 que Peugeot annonçait la présentation inattendue de son nouveau modèle sur le célèbre salon automobile suisse. Et immédiatement, la Peugeot 604 SL suscita un vif enthousiasme, volant même la vedette à sa rivale, la Renault 30 TS, avec qui elle partage le moteur V6 PRV (Peugeot-Renault-Volvo). Mais cet accueil chaleureux ne présageait pas du succès commercial mitigé qui allait suivre. 
Avec seulement 153 252 exemplaires produits jusqu’en 1985, la Peugeot 604 n’est jamais parvenue à s’imposer sur son segment des berlines de luxe. Une berline de grand tourisme à la finition luxueuse La Peugeot 604, c’est la voiture cossue, la voiture de luxe, qui reste très classique avec son moteur et sa propulsion arrière. Avec ses dimensions imposantes ( 4,72 m de long, 1,77 m de large et 1,53 m de haut), elle était destinée aux patrons qui se laissaient habituellement guider par une étoile à trois branches au bout du capot. Son design extérieur, fait de lignes sobres et tendues, d’un long capot, d’un arrière vertical et de grandes surfaces vitrées (2,60 m2), est l'œuvre (en partie) de Pininfarina. L’habitacle, conçu par Paul Bracq, est pourvu d’un tableau de bord élégant et d’un équipement complet. Mais la finition reste en-deçà des standards germaniques. La 604 misait sur son confort pour séduire. L’espace intérieur généreux accueillait aisément cinq passagers. Les sièges avant garnis de drap ou de cuir sont réglables en hauteur et en profondeur. 
Une position couchette est même permise pour se reposer depuis la banquette arrière et profiter du toit ouvrant électrique (disponible en option). Quant au volume de coffre, avec ses 498 dm3 (405 m3 utile), il est le plus grand de la catégorie. Un moteur noble mais (trop) gourmand Sous le capot, la Peugeot 604 s’équipait d’un noble six-cylindres PRV en V de 2 664 cm3 et développant 136 ch. Mais ses performances (vitesse max de 182 km/h) sont jugées trop justes pour aller titiller les concurrentes allemandes et surtout, son gros appétit en carburant (consommation annoncée à 13 l/100 km mais comprise aux alentours des 15 litres en conditions réelles) a pénalisé la 604. D’autant plus que le contexte du choc pétrolier de 1973 était encore présent. Peugeot a tenté d’y remédier en 1977 avec l’arrivée de la version TI, dont la puissance est portée à 144 ch, puis d’une déclinaison précurseur en Europe en 1979, une 604 turbo diesel (D Turbo). Mais les chiffres de vente se réduisent année après année : de 36 026 exemplaires en 1976 (année record), la production tombe à 11 681 en 1980, puis sous la barre des 10 000 unités jusqu’à la fin de carrière. La 604 se déclinera aussi en version limousine, carrossée par Heuliez, et la marque tentera un dernier coup pour rebooster son modèle avec une version GTI pour le millésime 1984. 
La cylindrée du V6 grimpe à 2 848 cm3 et développe 155 ch. Mais la 604 GTI ne sera pas la plus connue de la lignée des sportives Peugeot, puisqu’elle n’a été produite qu’à 3 000 exemplaires. Un positionnement tarifaire ambitieux Celle qui fut aussi la voiture des présidents (Valéry Giscard d’Estaing en avait fait sa voiture personnelle et François Mitterrand l'utilisa en version Limousine blindée) n’était pas non plus compétitive par son prix. A son lancement en septembre 1975, la Peugeot 604 SL coûtait 41 700 FF, soit environ 34 200 euros actuels selon l’Insee. C’est à peine moins cher que les rivales allemandes, les Mercedes W123 280E et BMW Série 5. Ce positionnement tarifaire, combiné à ses quelques défauts, explique en partie l’échec commercial de la 604. Sa production s’arrêtera en novembre 1985 et sa commercialisation en juin 1986. Cinquante ans après son apparition, la Peugeot 604 reste une rareté sur le marché de l’occasion, sans pour autant être devenue un collector. Les exemplaires en bon état se négocient autour de 7 000 €.
Source : largus.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi le de l'info...