mercredi 30 juillet 2025

CLUB5A-REPORTAGE AUTO - Ces voitures ordinaires devenues extraordinaires...

C’était des voitures ordinaires. 
On les disait simples, utilitaires, “voitures du peuple”… mais les Citroën 2CV, Volkswagen Coccinelle, Mini Cooper, et Combi VW défient tous les pronostics ! D’ex-outils du quotidien à icônes branchées, ces autos incarnent la revanche fracassante de l’ordinaire. Et si le vrai luxe était… la simplicité assumée ? L’incroyable revanche des classiques populaires Nostalgie électrisante: La 2CV, qu’on associait à la campagne, fait un malheur chez les jeunes citadins. La Coccinelle, mix parfait de design vintage et daccessibilité, ressuscite sur la Côte Ouest comme dans les festivals alternatifs. La Mini ? Jamais vraiment disparue, éternelle star “brit pop”. Le Combi VW ? Passé de fourgon de chantier à van fétiche des surfeurs, DJ nomades, familles bohèmes et… bobos quinquas nostalgiques, il explose tous les compteurs hype. 
Mythe pop et réseau social Si la supercar trône dans les garages aseptisés, ces populaires trustent TikTok, Instagram et le ciné indép (“Little Miss Sunshine”, “Into the Wild”, pub Adidas…). Le Combi VW, avec son front plat et ses rideaux patchwork, trône dans tous les clips “road trip”. Même dans les pubs fromagères. Du petit génie utilitaire à la star mondialement copiée 2CV Citroen : Suspensions folles mais à toute épreuve, démontage accessible à tous, icône de ruralité, symbole d’insoumission ingénieuse. Coccinelle VW : Moteur inusable, accessibilité extrême, look reconnaissable entre mille, personnalisation à outrance. La voiture la plus produite de tous les temps Mini Cooper : Format lilliputien, tenue de route redoutable, championne des parkings et des rallyes. Une bouille inimitable au point que BMW en a refait un best-seller contemporain. Combi VW : Né fourgon ou minibus, vite customisé en camping-car DIY par hippies et globe-trotters. Intérieur modulable : salon, lit, cuisine, logo Peace & Love — vanlife avant l’heure. 
Détourné par les artisans, les familles nombreuses, puis fétichisé par les boomers nostalgiques de 68. De banal à iconique : l’ascension sans filtre L’authentique, c’est chic: Les carrosseries patinées, customisées, bourrées de stickers, sont les nouvelles superstars des rassemblements et des réseaux. Restomods et délires rétro-techno : Place aux Coccinelles électriques, aux Mini revisitées, aux 2CV sur-vitaminées… Ce n’est plus qu’une question de nostalgie : c’est la nouvelle modernité. On personnalise, on modernise. On se met dans l’air du temps. Tribus libres, rêveurs indécrottables et familles recomposées Prix (encore) accessibles: Excepté le Combi (nouvelle star spéculative !), la plupart de ces modèles restent globalement accessibles aux passionnés d’anciennes, avec un ticket d’entrée autour de 10.000 euros. 
 Communautés folles d’amour: Du rassemblement “Bulles d’Air” pour les 2CV au Bus Festival pour fans de Combi, la convivialité supplante la compétition : barbecue, jam session, forums, partage de road-trips et de galères mécaniques, personne n’est laissé sur le bord de la route. Pourquoi ces voitures ordinaires nous font encore kiffer ? L’imperfection comme manifeste : Pourtant, elles sont pleines de défauts. Mais quoi de mieux que de se battre avec le levier du Combi ou d’affronter la pluie avec la capote douteuse d’une 2CV ? Avec elles, chaque trajet devient souvenir, chaque défaut une raison de sourire. Antidote à la voiture-clone: Oubliez le SUV stérile, la caméra de recul, le siège massant. Ces bagnoles vibrent, s’exhibent, rassemblent. Monter dans un Combi enjolive n’importe quelle journée… et ça ne se commande pas via une appli. Back to the Flower Power soixante-huitard Le casting : Un cadre sup’, look casual-chic étudié, Combi VW patiné-mais-pas-trop avec femme, enfants et paddle gonflable. 
 Objectif : Revivre la libération flower power des années 60 le week-end, avant de retourner en réunion Teams le lundi matin. Le scénario : On va jouer à la bohème, c’est un sport de loisirs, le vintage est soigneusement instagrammé en direct. Le combi Peace & Love, lui, peut dépasser 70,000€ sur le marché de la camionnette restaurée ! Déconnexion sous contrôle, aventure balisée, “road trip” validé grâce à Google Maps et playlist rock 70’s sur l’enceinte Bluetooth dernier cri. À chaque halte, on plante le décor : rideaux Van Dyke, café moulu bio, post Insta #VanLife et souvenirs de jeunesse enjolivés autour d’un Spritz. Qui aurait cru que le Combi, vestige des chantiers et totem soixante-huitard, deviendrait LA machine à remonter le temps (sélective ou peaufinée selon le standing) ? Un aller-retour express vers l’utopie… à condition de rentrer avant la fin du week-end prolongé. Bref, on s’offre un week « Retour vers le futur », mais on rentre à l’heure le dimanche soir. 
Le vrai rebelle (ou plutôt Outlaw) d’aujourd’hui est CSP+, fleur au fusil, carte Amex corporate et Combi rutilant. Le “back to the future” version bobos quinquagénaires : c’est du flower power sur ordonnance, et on adore regarder la scène — avec un doigt de sarcasme à la main. 
 Source : autocollec.com

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mardi 29 juillet 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - COMME D'HABITUDE NOTRE JEAN-PIERRE TOUJOURS PRET POUR LE DEPART...


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - DOUILLETTE LA VOITURE DE CES DAMES !!


CLUB5A- SPORT AUTO - LES FEMMES PILOTES DANS LES ANNÉES FOLLES...

La grande guerre avec ses millions de morts, va transformer durablement notre société. Pendant le conflit les femmes sont recrutées dans des métiers jusque là exclusivement réservés aux hommes. C'est comme cela que certaines se retrouvent à conduire des ambulances ou à faire de la mécanique. Ces nouvelles perspectives pour la femme vont séduire les plus téméraires et engendrer une nouvelle mode. 
Après le conflit, le marché est limité pour les constructeurs automobiles, il est restreint à une clientèle bourgeoise aisée. Et la clientèle féminine, dans ce contexte, permet d'étendre ce marché. Tous vont donc rivaliser pour la séduire et l'attirer vers l'automobile. La course automobile, les rallyes et les concours d'élégance seront, parmi les lieux privilégiés pour se montrer au volant des plus beaux bolides. 
 Dès 1923 des femmes participent à certaines courses, comme le Bol d'or. C'est en 1925 que des femmes s'inscrivent pour la première fois au rallye de Monte-Carlo. Mme Mertens sur Lancia, partie de Tunis, est arrivée première au temps de ce 3eme Rallye de Monte Carlo, mais ne sera classée que 2eme, n'ayant qu'un seul passager, son mari. En effet le classement est par points et 6 points sont attribués par passager transporté. Le premier Automobile club féminin est créé en 1926 par la Duchesse d'Uzès (83 ans), qui avait été aussi en 1898 la première femme à obtenir un brevet de chauffeur. 
C'est elle qui donnera le départ du premier championnat féminin de l'Auto en 1927 sur l'autodrome, organisé par son club. De nombreuses épreuves spécifiquement féminines sont créées à cette époque, les plus connues étant : Le Paris - La Baule automobile pour dames, le rallye Paris-Saint Raphaël féminin, le championnat féminin de l'Auto, organisé par l'Automobile Club Féminin de Paris et qui est composé d'une série d'épreuves féminines, qui ont lieu chaque année à partir de 1927 sur l'autodrome. 
L'autodrome, qui ouvre en 1924, devient tout naturellement un des hauts lieux de pilotage, pour ces nouvelles idoles féminines. De nombreuses femmes pilotes vont y rivaliser d'adresse, dans des courses qui leurs sont réservées. Mais aussi dans des records toutes catégories, où certaines tiendront la dragée haute aux meilleurs pilotes masculins. En 1936 a lieu aussi sur l'autodrome un critérium féminin, séries éliminatoires de dix Simca 5 tirées au sort......

Mathilde Riehl, 16 ans, ouvre cette semaine le rallye de France. La jeune Mulhousienne n'a pas encore le permis en poche, mais elle pilote déjà des bolides! 
  Source : autodrome.over-blog.com/ Alsace20

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UNE PETITE 2CV POUR UNE GRANDE SOIF !

 

CLUB5A-REPORTAGE AUTO - « Cette voiture, c’est le dernier souvenir que j’ai avec mon père »

 

« Cette voiture, c’est le dernier souvenir que j’ai avec mon père » : les sacrifices de Dominique, 61 ans, pour s’acheter une Peugeot 203 de 1954 Dominique, 61 ans, nous raconte comment il s’est offert une Peugeot 203 de 1954, la même que conduisait son père dans les années 70. «Mon père avait une 203 », confie Dominique, les yeux brillants de celui qui vient enfin de réaliser le rêve de toute une vie. 
Dans sa mémoire, cette voiture occupe une place particulière : «J’ai une photo avec mes frères et sœurs sur le capot de la voiture, j’ai toujours gardé le lien avec cette voiture ». Voilà comment cette image d’enfance, figée dans le temps, est devenue une quête qui a guidé sa vie pendant la dernière décennie. «Cette voiture, c’est le dernier souvenir que j’ai avec mon père : un jour il m’a emmené à son travail et il conduisait, il y avait une odeur que je sens encore d’ici». Aujourd’hui, chaque fois qu’il s’installe au volant de sa 203, c’est «cette odeur particulière, cette odeur du passé» qui l’enveloppe et le ramène instantanément à son enfance. «On sent qu’elles ont vécu et étonnamment elles ont emmené le parfum des années 60», raconte-t-il. «Quand vous rentrez dans une voiture comme ça, vous voyagez dans le temps, vous savez que vous n’êtes plus en 2025», explique cet agent hospitalier de 61 ans. 
Pour Dominique, cette 203 n’est pas seulement la concrétisation d’un rêve automobile : c’est la reconstitution d’un lien perdu, le moyen de retrouver cette complicité père-fils qu’il n’a jamais oubliée. Un imaginaire faisant de chaque trajet une madeleine de Proust sur quatre roues. Un modèle difficile à dénicher Trouver la bonne 203 n’a pas été une mince affaire. Dominique a cherché pendant quatre longues années, confronté à un marché parfois délirant. «Pas facile de trouver, il y a tellement d’annonces et tellement de personnes qui veulent vendre à des prix exorbitants, témoigne-t-il. J’ai vu des 203 entre 15.000 et 19.000 euros, ça dépasse l’entendement». Finalement, malgré quelques péripéties, il déniche - il y a un peu plus d’un an - sa perle rare pour 8500 euros.
 «La fille du propriétaire décédé a récupéré le véhicule, ça a été compliqué, elle n’a pas voulu donner les papiers sur l’entretien», se souvient-il. Qu’importe, le coup de foudre était là. Avec son salaire modeste d’agent hospitalier, Dominique a dû faire de nombreux sacrifices pour s’offrir la voiture de ses rêves. « Je n’ai pas de gros moyens, je fais avec », confie-t-il sans regrets. Pour réunir les 8500 euros nécessaires, il a travaillé de nuit, accepté des gardes supplémentaires, et il admet : « j’ai un peu mis ma vie personnelle de côté». 
Cette abnégation n’était pas vécue comme une punition, mais comme un investissement dans son bonheur futur. «Je n’étais pas sûr que j’y arriverais, quand on arrive on est heureux, confie-t-il, je l’expérimente comme une revanche sur la vie». Un véhicule à l’abandon Dominique se plaît également à nous raconter les moindres détails de l’histoire de sa 203. Abandonnée pendant une vingtaine d’années en Côte d’Or, «dans un état pitoyable», elle avait été sauvée par un retraité d’EDF qui l’avait entièrement restaurée : «intérieur refait, siège, toit, moquette, repeinte totalement». «Il m’a expliqué que lorsqu’il a acheté sa maison, la voiture était dans la grange comme une vieille traction qui est en train de périr», raconte Dominique. 
C’est le charme des découvertes automobiles en France : « on a beaucoup de vieux véhicules abandonnés qu’on retrouve un peu par hasard. Des Rosalies, des tractions... » L’inconvénient reste qu’après l’avoir acheté : douze mois lui ont été nécessaires pour la remettre complètement en état. «J’ai refait frein, circuit liquide de refroidissement, clignotant ». La saveur de chaque instant Dominique savoure surtout chaque instant passé avec sa 203, quand bien même elle demande une attention constante. « En ce moment j’ai une fuite d’huile, c’est le charme des vieilles voitures, on passe notre temps à faire des choses », sourit-il. Sur les routes, il ne passe jamais inaperçu. 
« On me klaxonne, je leur réponds avec mon klaxon d’époque, et voilà les gens sont heureux », raconte-t-il fièrement. Les réactions du public le touchent profondément : « On me dit souvent : heureusement qu’il y a des gens comme vous. En y réfléchissant, ma voiture, est un patrimoine ». Passer la publicité Et le sexagénaire ne compte pas ralentir. « Dans 4-5 ans, si tout va bien, j’espère pouvoir en profiter davantage, faire de petits défilés, des rassemblements », projette-t-il déjà. Avant de conclure : « ça vous change la vie, ça m’a transformé, j’ai définitivement trouvé mon équilibre grâce à cela ». 
Source : lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA DELAHAYE 135 MS LANGENTHAL COUPE DE 1947...LA VOITURE DE LUXE !!

La grande dépression mondiale à peine terminée, Delahaye doit, comme ses concurrents, se relancer à partir de 1934. L’objectif pour la marque est de renouer avec la gloire de sa jeunesse et de ses années d’adolescence et de faire oublier l’image un peu ennuyeuse du début des années 1930. Un pas important dans cette direction est accompli avec l’introduction du nouveau moteur six cylindres en ligne qui va permettre à Delahaye de se positionner dans le créneau des voitures de luxe. Un an plus tard cette position est confortée par la présentation du modèle sport 135 qui, en plus du moteur six cylindres, est doté d’un châssis bien plus typé sport que les voitures qui l’ont précédée. Le châssis a été complètement redessiné avec plusieurs objectifs. 
D’abord laisser beaucoup de latitude aux carrossiers pour personnaliser au maximum les voitures, ensuite améliorer les caractéristiques en confort et maniabilité. La suspension est à roues indépendantes à l’avant et à essieu rigide à l’arrière. Le moteur implanté longitudinalement à l’avant a une cylindrée de 3 557 cc et disponible en deux versions d’alimentation : un ou trois carburateurs Solex. Il délivre alors une puissance maxi de 93 ou 113 cv. Une autre démonstration du renouveau de Delahaye est la création de l’ « Ecurie Bleue » une équipe de course qui se veut l’équivalent français de la « Scuderia Ferrari ». 
L’équipe prépare, pour la saison 1935, une version spéciale du modèle 135 alimenté par trois carburateurs et les succès vont être au rendez-vous. La victoire la plus significative est celle du Rallye de la Coupe des Alpes. Cette saison en compétition et les succès remportés encourage l’équipe Delahaye à persévérer donc à développer un moteur plus puissant et un châssis plus court donc plus agile pour les futures compétitions automobiles. 
La cylindrée est augmentée et le moteur alimenté par trois carburateurs développe une puissance maxi de 120 cv. Celui implanté sur la 135 spéciale compétition développe une puissance maxi qui atteint 152 cv. Châssis court et moteur servent de base à deux nouvelles versions de la Delahaye 135 : la 135 Compétition et la 135 compétition court. Ces deux versions vont devenir très populaires notamment grâce aux carrossiers français. En 1936 Joseph Figoni est le premier à présenter sa légendaire « tear drop » sur ce châssis. Delahaye remporte dans ces années là de multiples succès tant dans ses ventes de voitures de tourisme que dans les compétitions automobiles. 
Sur les circuits le point culminant est atteint aux « 24 Heures du Mans » de 1938 où Delahaye termine premier et deuxième devant des concurrents plus rapides mais moins fiables. Cette même année la gamme de Delahaye est remaniée avec l’introduction d’un modèle 135M doté du moteur de compétition alimenté par un ou trois carburateurs et d’un autre modèle 135MS qui lui est doté du moteur de course à taux de compression plus élevé. 
 La production des Delahaye 135 va se poursuivre après la fin de la deuxième guerre mondiale. Le modèle ne sera remplacé qu’en 1952, dix sept ans après son lancement. La voiture présentée ici est due au carrossier suisse Langenthal, très peu connu, et qui semble-t-il n’a carrossé que deux châssis Delahaye. Initialement ce châssis 135MS a reçu une carrosserie de silhouette cabriolet. Mais le propriétaire qui se plaignait du bruit de l’air lorsque la capote était baissée demande à Langenthal de lui fabriquer un hard top. 
Mais l’histoire ne se termine pas là car le poids du hard top étant très important son démontage est difficile donc Langenthal est à nouveau sollicité pour rendre le hard top fixe. Ce qui transforme le cabriolet initial en coupé. Une solution qui, semble-t-il, convient maintenant parfaitement au propriétaire français qui va conserver sa voiture pendant plusieurs décennies. Elle sera finalement vendue à un collectionneur américain. Elle changera alors plusieurs fois de mains puis sera présentée dans divers concours en 2011 et 2012. Présentée aux « RM Auctions » d’Amelia Island en 2013 elle sera adjugée pour 330 000 Dollars.
Source : montesquieuvolvestre.com/-MOTOR SLIDESHOWS

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lundi 28 juillet 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - GERARD SURPRIS EN FLAGRANT DELIT DE GOURMANDISE...


 

CLUB5A- HUMOUR AUTO - L'ARME ABSOLU DU COLLECTIONNEUR !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - RÉPARATION DE "FORTUNE" D'UN PNEUMATIQUE !!


CLUB5A - REPORTAGE AUTO - «Un bel objet en soi» : comment la Peugeot 504 est devenue une pièce de musée....

De voiture populaire à objet d’exposition, la Peugeot 504 incarne la mémoire collective de grands trajets estivaux et inspire aujourd’hui les artistes. En juin, des «soirées 504» sont organisées au Grand Palais. C’est l’histoire d’une voiture qui n’était pas destinée aux musées. Dans les années 1970, alors que les véhicules allemands ou scandinaves se distinguaient par leur chic ou leur sophistication, la France lâche un ovni sur le marché automobile : la Peugeot 504. Ce modèle sera «l’anti-paillettes» par excellence. Une vraie voiture des classes moyennes, puis du peuple tout entier, qui assume sa vocation : transporter du monde, beaucoup de monde, avec leurs valises, leurs glacières, leurs vélos et leurs désirs de vacances. 
Lancée en 1971, la 504 break détonne en particulier avec un design signé Pininfarina (entreprise italienne de stylisme spécialisée en carrosserie automobile), avec une grande calandre, aux côtés de deux phares trapézoïdaux qui rappellent – paraît-il – le regard de l’actrice franco-italienne Sophia Loren. Mais pour le reste, l’élégance laisse place à la praticité avec un hayon massif, à tel point que l’on pourrait y pratiquer l’haltérophilie, ironisait le journaliste Jean-Michel Normand en 2020 dans Le Monde. À l’intérieur, on ne fait pas non plus de la mécanique de précision. Essieu arrière rigide qui vous secoue comme un prunier, moteur qui privilégient le souffle à la vitesse, tableau de bord minimaliste qui ferait pleurer un pilote de Formule 1. Mais miracle : sept places ! Deux strapontins à l’arrière pour les gamins qui se battront pour savoir qui aura le droit à la banquette, plus confortable.
 La voiture des rappeurs C’est une voiture faite pour accompagner les enfants au sport le mercredi, et surtout celle, l’été venu, des grands départs en vacances. C’est là que tout se joue. Dans cette caverne roulante naissent les plus beaux souvenirs familiaux. Les enfants empilés comme des sardines, la galerie de toit qui grince sous le poids des bagages, les «Maman, j’ai envie de faire pipi», et les refrains mythiques de l’autoradio qui rythment les kilomètres. C’est le groupe de rap 113 qui a mis des mots dessus en premier. Avec Rim’K, dans leur morceau devenu emblématique, « Tonton du Bled », le trio du Val-de-Marne met en scène la 504 break comme la voiture du retour au pays, celle des grandes transhumances estivales vers l’Algérie, le Maroc ou la Tunisie. Le clip, sorti en 1999, montre la 504 break surchargée, traversant la France, l’Espagne, puis embarquant sur le ferry vers l’Afrique du nord. 

Avec ce clip, la 504 break devient le symbole d’un mode de vie, d’une identité et d’un imaginaire collectif. 113 et Rim’K l’ont confirmé : ce modèle transcendait sa simple fonction automobile pour devenir un véritable symbole social et culturel. Du moins, pour toute une génération, cette voiture demeure bien plus qu’un souvenir - c’est une madeleine de Proust sur roues. Du Mucem au Grand palais Madeleine que l’artiste et metteur en scène Mohamed El Khatib a choisi en 2023, pour incarner la mémoire collective des grandes migrations estivales. Dans sa performance intitulée « 504 », El Khatib réunissait alors habitants de Marseille et voitures mythiques sur le parvis du Fort Saint-Jean, face à la Méditerranée, pour rejouer le mythe du « retour à Ithaque », ce voyage fondateur de la culture méditerranéenne. 
À travers des films, des récits théâtralisés et des concerts, il transforma la 504 break en une véritable cathédrale roulante, dépositaire des souvenirs, des espoirs et des récits de milliers de familles maghrébines ayant traversé la France et l’Espagne pour rejoindre le Maghreb chaque été. L’artiste explique que ces voitures, la Renault 12 et la 504 en particulier, constituent un patrimoine immatériel de la Méditerranée, longtemps ignoré des institutions culturelles. « Le retour d’Ulysse , le retour au bled...raconte la même chose à savoir, comment on arrive à rentrer au pays ?, explique Mohamed El Khatib au Figaro, les gens préfèrent passer par la mythologie pour ne pas se coltiner le réel. Au contraire, je voulais raconter des micros vies héroïques. Rendre hommage à mes parents, à une génération sacrifiée, pour qui les bagnoles, permettaient d’accéder à de moments de liberté». 
 Et désormais, c’est au Grand Palais que cela se joue, avec l’exposition «Le Grand Palais de ma mère» et plusieurs «soirées 504» au mois de juin, (les dernières auront lieu le 27 et le 28 et il reste des places !) où sont invités des habitantes et habitants de Bobigny, Évry et Marseille à venir partager leurs souvenirs. En déplaçant ces automobiles dans l’espace muséal, Mohamed El Khatib ne cherche pas à «en faire un objet d’art légitime», mais plutôt à «légitimer des histoires et les faire rentrer au patrimoine industriel et esthétique». La voiture, un bel objet en soi Et les émotions ou les expériences vécues, aident toujours à transformer une chose en objet artistique. Mohamed El Khatib le mesure d’ailleurs au quotidien. 
«Dès que je sors cinq minutes avec la voiture, cinq ou six personnes viennent me raconter leur histoire. L’autre jour, un Argentin m’a suivi - son père avait eu la même», raconte-t-il. Mais n’oublions surtout pas une «considération esthétique» oubliée : «quand on regarde la façon dont les véhicules d’aujourd’hui sont homogènes, avec une chromie très triste, on redécouvre d’un coup que la voiture peut être un bel objet en soi», explique le metteur en scène. Mohamed El Khatib n’a donc pas créé un objet d’art. Peut-être a-t-il contribué à iconiser une voiture, avec une œuvre qui raconte comment la voiture sait faire lien. Lui, a été particulièrement surpris de voir autant les familles maghrébines que celles de la nationale 7 : venir au musée. Une voiture qui unit des expériences singulières dans un même élan nostalgique, mais qui raconte aussi une histoire commune : «celle de la France avec les pays colonisés outre Méditerranée», conclut-il. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

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dimanche 27 juillet 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - UN COUPLE QUI TRIUMPH DANS CE BEAU CABRIOLET ...


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - ON M'AVAIT DIT : QUAND TU AURAS UNE VOITURE TU ATTIRERAS PLUS DE POULES !


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - VOILA COMMENT ON IMAGINAIT LES VOITURES DU FUTUR !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Je suis contrôleur technique et voici la marque de voiture la plus robuste, 500.000 km au compteur et pas de problème majeur...

 

Les témoignages des contrôleurs techniques sont absolument concordants. Année après année, une marque se distingue pour sa robustesse et sa fiabilité, attirant autant les professionnels que les particuliers soucieux de rouler longtemps sans souci. Plus vous entretenez votre véhicule, plus il sera fiable. Cette règle d’or s’applique à toutes les marques, conviennent d’abord les contrôleurs techniques que Le Figaro a contactés. La fiabilité dépend d’abord du soin que l’on apporte à son auto : respect des intervalles de révision, utilisation d’huiles de qualité, conduite adaptée... 
Cela étant, «ce ne sont surtout pas les voitures françaises qui remportent la palme de la fiabilité», raille un contrôleur technique du Lot. Selon les témoignages que nous avons recueillis, c’est plutôt vers des marques étrangères qu’il faut se tourner. 
L’une d’elle revient en boucle. «Les chauffeurs de taxi, qui parcourent des dizaines de milliers de kilomètres par an, ont besoin de véhicules ultra-fiables. Regardez ceux de Paris : avec quoi roulent-ils majoritairement ? Des véhicules japonais, et souvent des Toyota, commente le même contrôleur. Ces choix ne sont pas des hasards ». 
Les classements internationaux confirment les dires des contrôleurs techniques «J’ai vu des Toyota à 500.000 kilomètres sans problème majeur». Il poursuit : «D’autres véhicules montrent généralement des signes de fatigue sur des éléments cruciaux comme le train avant et arrière très tôt, avant 20.000 km parfois», abonde un autre contrôleur. 
Parmi les modèles de la marque japonaise, la Yaris fait office de star : c’est cette compacte urbaine qui est privilégiée par les professionnels du transport pour «sa sobriété et sa robustesse mécanique». 
 Toyota et sa marque haut de gamme Lexus figurent régulièrement parmi les marques automobiles les plus fiables selon les études menées par des organismes indépendants. En 2025, plusieurs classements d’envergure internationale, comme ceux de J.D. Power, Consumer Reports ou encore le Honest John Satisfaction Index au Royaume-Uni, confirment cette tendance. Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA DE TOMASO MANGUSTA ......LA SUPER-CAR !!

La De Tomaso Mangusta est une supercar du constructeur automobile italien De Tomaso. Construite de 1967 à 1970, elle a été suivie par la De Tomaso Pantera. La De Tomaso Mangusta profite de l'expérience de la berlinette De Tomaso Vallelunga présentée en 1963 : moteur central arrière et châssis-poutre comme les Tatra, Lotus et Alpine. 
Mais la nouveauté est ici l'adoption par Alejandro De Tomaso d'un moteur V8 d'origine Ford offert par son ami Carroll Shelby qui était alors désormais occupé par la mise au point de la Ford GT40. Dans la nature, la mangouste est un mammifère réputé mangeur de cobras. 
Carroll Shelby avait justement choisi en 1962 le nom de Cobra pour son hybridation d'un gros V8 Ford américain dans un roadster AC britannique. La Mangusta est bien moins puissante que la Cobra mais elle bénéficie d'un dessin italien bien plus remarquable. 
Le prototype Mangusta dévoilé au salon de Turin 1966 est le chef d'oeuvre du styliste Giorgietto Giugiaro qui a quitté Bertone en novembre 1965 après avoir à peine entamé le dessin de la Lamborghini Miura pour Bertone. Le futur fondateur en 1968 d'Ital Design présente alors pour Ghia en novembre 1966, en plus de la Mangusta, la voiture de salon Pampero pour De Tomaso encore, mais aussi le prototype de la Maserati Ghibli I, ainsi que la voiture de salon Fiat 850 Vanessa.
 Le dessin de la Mangusta comporte quelques particularités : outre le toit transparent qui sera abandonné pour la série de 400 exemplaires, le capot arrière s'ouvre en deux ailes de mouette et la lunette arrière est donc séparée en deux. La ceinture de caisse comporte un pli central très marqué qui sera repris, un peu atténué, par l'exclusive Monteverdi Hai en 1970 puis l'Alpine A310 en 1971 ainsi que plus discrètement sur l'Iso Rivolta Fidia en septembre 1967 et banalement en septembre 1968 sur la Peugeot 504 puis en septembre 1969 par la Renault 12 et ses dérivés Dacia 1300 roumaine et Ford Corcel brésilienne. 
En 1967 le septième châssis fut carrossé par Giugiaro en Spyder. C'était en fait un coupé découvrable dont les montants des vitres latérales sont fixes et dont la modification de ligne de l'arrière présente une silhouette à trois volumes. Le dessin de ce toit sera repris en mars 1971 par Giuiaro qui a fondé Ital Design, sur la voiture de salon Volkswagen-Karmann Cheetah. Le Spyder Mangusta original fut présenté au concours de Pebble Beach en 1991 après sa restauration.
 Cependant une grossière réplique apparut à la réunion "Le Mans Classic" en 2012. Cette réplique comportait en effet sur l'arrière des capots arrières, les sorties d'air absentes sur la toute première version du prototype du coupé présenté au salon de Turin 1966 mais bien présentes sur toutes les voitures de série. 
Mais pour sa part le Spyder Mangusta original qui conservait un capot arrière en ailes de mouette comportait des persiennes allongées à la place des lunettes arrières et de leurs sorties d'air postérieures. En 1971 la fin de la Mangusta a suivi la présentation en 1970 de la De Tomaso Pantera dessinée cette fois par Tom Tjaarda sur un châssis monocoque.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-DtRockstar1

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