lundi 19 mai 2025
CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA RENAULT 5 TURBO ...LA VOITURE ATYPIQUE !!
La Renault 5 Turbo est une auto très atypique extrapolée d'une Renault 5. Elle possède un moteur en position centrale-arrière et développant 160 ch, d'une cylindrée de 1 397 cm3 suralimenté par turbocompresseur. Elle fait grande impression tant sur la route qu'en compétition notamment en FIA Groupe 4 puis Groupe B. Certains la considèrent comme le « premier custom de série »D 1.
En 1977, le projet 822 naît de l'imagination de Jean Terramorsi, sous-directeur à la Direction du produit, chargé des petites séries à l'usine Alpine de Dieppe et d'Henry Lherm, son jeune adjoint. Ce haut de gamme doit aider à vendre les Renault 5 de base et doit aussi répondre à un cahier des charges précis pour s'inscrire en compétition en FIA Groupe 3 et Groupe 4. Les deux chargés de projet réussissent à convaincre la direction d'étudier ce projet plus en profondeur dont l'étude est effectuée à Dieppe, chez Renault Sport avec l'aide de la société Alpine Renault, de la Régie Renault et du BEREX (Bureau d'Étude et de Recherches EXploratoires). Le style est confié à Yves Legal, tandis que Serge Masset et Philippe Chasselut s'occupent du moteur. Finalement, l'étude du prototype roulant est effectuée par Joël Michel.
Le premier prototype subit de nombreuses évolutions et reçoit différentes configurations et motorisations. Ce prototype noir (châssis 822-01) roule pour la première fois dans la nuit du 9 mars 1978. Parti d'une coque nue, l'équipe du Berex modifie la Renault 5 pour qu'à l'arrière les tôles de la coque accueillent le moteur de la Renault 5 Alpine équipé d'un turbocompresseur et la boîte de vitesses de la R30 TX avec un couple conique plus court D2.
Ses 1 397 cm3 suralimentés font entrer la future R5 Turbo dans la catégorie des moteurs 2 litres en compétition. Son poids doit être contenu à 950 kg, ce qui est d'ailleurs un élément capital, ainsi qu'une source de nombreuses recherches. Une première maquette sans moteur est présentée au public du Salon de l'auto de Paris en octobre 1978. Deux versions de pré-série légèrement différentes de la version définitive sont présentées aux journalistes automobiles internationaux.
La version finale est dévoilée au Salon de l'auto de 1980, aux côtés de la R5 Alpine Turbo et de la R18 Turbo. En 1985, elle laissera sa place à sa descendante la Renault Super 5 GT Turbo qui aura également un très beau palmarès. Plusieurs moteurs ont été étudiés pour être montés sur la R5 Turbo notamment le V6 PRV et le 2 litres de la R20 D 3. Finalement le moteur retenu est le petit « Cléon-Fonte » de la R5 Alpine (conçu par l'ingénieur René Vuaillat est apparu sur la Renault Floride S et sur la Renault 8) dans une version suralimentée et placé en position centrale-arrière.
Ce moteur (type 840-30 turbo) est un 4 cylindres en ligne à arbre à cames latéral entraîné par chaîne de 1 397 cm3. Il est alimenté par une injection mécanique Bosch K-Jetronic. La culasse en aluminium à chambre hémisphériques avec soupapes en V est dérivée de celle de la R5 Alpine. Toutefois la circulation des fluides au sein de celle-ci est modifiée pour placer la pompe à eau de l'autre côté du moteur. L'allumage est transistorisé sans rupteur. La suralimentation s'effectue par un turbocompresseur de marque Garrett de type t3 D 4. L'air admis est refroidi par un échangeur air/air qui fera l'objet de nombreux développements sur les versions spéciales. Pour accepter la suralimentation qui est de 860 g/cm2 maximum sur la version de série (soit 0,860 bar), le moteur a dû être décomprimé par rapport à la version atmosphérique.
Le rapport volumétrique tombe donc à 7 au lieu de 8,6 L'embrayage de 190 mm de diamètre est de type bi-disques amortis à commande hydraulique. La boîte de vitesses (type 369) située derrière le moteur, est dérivée de celle de la R30 TX. Il s'agit d'une boîte à carter en aluminium à 5 rapports synchronisés plus une marche arrière.
Le couple conique spécifique a 35 dents sur la couronne et 9 dents sur le pignon d'attaque, d'où un rapport de 3,889.
Source : L'argus-WKPDIA/CC-BY-SA-3.0
dimanche 18 mai 2025
CLUB5A - SORTIE AUTOS - SOIREE CONVIVIALE LE 15 MAI 2025 AVEC L'ASSOCIATION LE TRIVALENC SOUS LE THEME DE L'ESPAGNE....
Le 15 mai 2025, l'Association "Le Trivalenc" dans le quartier de la Barbacane a tenu une réunion rassemblant diverses associations de quartier, des résidents locaux et certains membres du club des 5A qui avaient été conviés à venir avec leurs voitures d'époque.
CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - FERRARI 250 GTO UN PLATEAU A UN MILLIARD !!
Pour célébrer les 55 ans de la Ferrari 250 GTO, un plateau en or s'est réuni en Toscane....
La Ferrari 250 GTO est une voiture de course grand tourisme construite par Ferrari au début des années 1960. Elle est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari, et l'une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps.
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Au-delà de son fantastique palmarès sportif, la GTO est entrée dans la légende avant tout pour sa suspension sophistiquée et son esthétique.
Le nombre « 250 » correspond au volume en centimètres cubes de chaque cylindre du moteur tandis que « GTO » signifie « Gran Turismo Omologata » en italien soit « homologuée pour courir en grand tourisme ». Au total, 36 exemplaires seront produits : 33 en 1962 et 1963, plus 3 autres en 1964. Dans l'intervalle, le modèle devient triple champion du monde en GT consécutivement de 1962 à 1964). En 2004, Sports Car International a placé la 250 GTO à la huitième place dans la liste des meilleures voitures de sport des années 1960.
Source : le figaro.fr - Sylvain Reisser -Definition Films
samedi 17 mai 2025
CLUB5A - RESTAURATION MOTO - RESTAURATION D'UNE ALCYON DE 1928
Comme de nombreux autres constructeurs moto, la société Alcyon débute par des activités liées à la bicyclette. Fondée en 1902 par Edmond Gentil à Neuilly-sur-Seine, Alcyon se penche dès 1904 sur les deux-roues motorisés.
Pour concevoir sa première machine, la marque française se tourne vers le motoriste suisse ZL également connu sous le nom de Zedel ou Zürcher et Luthi. Leur collaboration donne naissance à une motocyclette de 350cm3.
Alcyon étant son plus gros client, Zedel décide de s’installer en France, évitant ainsi les taxes d’importation. Au fil des années, le motoriste entre dans le capital du constructeur français avant d’être absorbé en 1907. Parallèlement, le pilote et motoriste Alessandro Anzani, concepteur notamment du moteur de l’avion de Blériot qui effectua la traversée de la Manche en 1909, vient apporter son savoir-faire au constructeur français.
Très vite, Alcyon connait un beau succès commercial avec une gamme allant de la petite cylindrée aux V-twin quatre temps. Côté compétition, la marque accumule les honneurs que ce soit au guidon de ses motos ou de ses bicyclettes qui décrochent 14 victoires au Tour de France. Au cours des années, Alcyon ne cesse de se développer au point d’absorber d’autres marques dont Armor, Diamant, Labor, Thomann ou encore Olympique. Dans les années 20, la production de moteurs quatre temps est délaissée et la marque a alors recours au motoriste Jap pour venir équiper ses machines.
Avec Zürcher entré dans son capital, Alcyon a très vite l’idée de venir doter ses motos de mécaniques Zürcher-Alcyon en version latérale ou culbutée. Alors que la crise économique de 1929 frappe de plein fouet frappe le marché motocycliste, les ventes d’Alcyon sont en chute libre et la Seconde Guerre mondiale n’aide pas le constructeur à revenir sur le devant de la scène.
Pour survivre, Alcyon se consacre à d’autres activités avant de renaitre à l’issue de la guerre avec une gamme de deux-temps. Malheureusement, Alcyon ne parvient pas à se relever et surtout à concurrencer les machines de l'époque toujours plus innovantes. Le constructeur finit par disparaître définitivement en 1958.
Source : Armaguedon Yoda/lerepairedesmotards.com
Alcyon étant son plus gros client, Zedel décide de s’installer en France, évitant ainsi les taxes d’importation. Au fil des années, le motoriste entre dans le capital du constructeur français avant d’être absorbé en 1907. Parallèlement, le pilote et motoriste Alessandro Anzani, concepteur notamment du moteur de l’avion de Blériot qui effectua la traversée de la Manche en 1909, vient apporter son savoir-faire au constructeur français.
Très vite, Alcyon connait un beau succès commercial avec une gamme allant de la petite cylindrée aux V-twin quatre temps. Côté compétition, la marque accumule les honneurs que ce soit au guidon de ses motos ou de ses bicyclettes qui décrochent 14 victoires au Tour de France. Au cours des années, Alcyon ne cesse de se développer au point d’absorber d’autres marques dont Armor, Diamant, Labor, Thomann ou encore Olympique. Dans les années 20, la production de moteurs quatre temps est délaissée et la marque a alors recours au motoriste Jap pour venir équiper ses machines.
Avec Zürcher entré dans son capital, Alcyon a très vite l’idée de venir doter ses motos de mécaniques Zürcher-Alcyon en version latérale ou culbutée. Alors que la crise économique de 1929 frappe de plein fouet frappe le marché motocycliste, les ventes d’Alcyon sont en chute libre et la Seconde Guerre mondiale n’aide pas le constructeur à revenir sur le devant de la scène.
Pour survivre, Alcyon se consacre à d’autres activités avant de renaitre à l’issue de la guerre avec une gamme de deux-temps. Malheureusement, Alcyon ne parvient pas à se relever et surtout à concurrencer les machines de l'époque toujours plus innovantes. Le constructeur finit par disparaître définitivement en 1958.
Source : Armaguedon Yoda/lerepairedesmotards.com
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - « Papa, maman, à mes 18 ans, je veux un C15 » : comment l’utilitaire Citroën est devenu cool et branché...
Le Citroën C15 séduit une nouvelle génération de jeunes automobilistes grâce à sa robustesse et son authenticité. Cet utilitaire est même devenu le symbole d’un mode de vie rural sur les réseaux sociaux. Quarante ans après sa sortie, le Citroën C15 est devenue une star des réseaux sociaux.
Sur TikTok ou Instagram, il n’est pas rare de voir ce véhicule en pleine course de rallye, passant des chemins embourbés ou autre pentes périlleuses. Pourtant, à première vue, on ne donnerait pas cher de l’utilitaire.
Mais, détrompez-vous, le Citroën C15 séduit par sa robustesse, sa simplicité mécanique et son incroyable capacité à « passer partout ».
Conçu par le designer provençal Jean-Claude Bouvier, pour une présentation en mars 1984, le C15 se voulait être un dérivé de la Citroën Visa en lui reprenant la même partie avant jusqu’aux portes.
Et avec en plus le train arrière ingénieux d’un utilitaire. Ce petit coup de génie, permet des dimensions offrant un rapport capacité/encombrement remarquable – 3,99 mètres de long pour une hauteur de 1,80 mètre, une largeur de 1,63 mètre et un volume de chargement de 2,67 m³.
Côté motorisations, le choix était varié, avec deux blocs Diesel (1.8 et 1.9 de 60 ch) et quatre moteurs à essence (0.9 de 45 ch, 1.1 de 55 ch, 1.3 de 65 ch et 1.4 de 75 ch).
Le C15 a été produit pendant plus de 20 ans, jusqu’en 2006, a connu trois générations principales et il s’en est écoulé plus d’1,18 million d’exemplaires.
Pour autant, sa gloire passée ne peut expliquer à elle seule ce regain d’intérêt. Le mondial de l’auto affirme que 90.000 Citroën C15 seraient toujours en circulation.
Un symbole de la ruralité
Certains, comme l’internaute Flooz Flooz cité par nos confrères de France 3 évoquent «une ode à la ruralité » : «Tous les jeunes veulent ce véhicule car ça ne vaut pas un sou à réparer. Ça ne consomme rien, c’est le véhicule du bourg.
Tous les jeunes qui ont 15 ou 16 ans à leur anniversaire, disent à leurs parents : “Papa, maman, à mes 18 ans, je veux un C15”». Dans les campagnes, ce modèle est devenu à nouveau un symbole.
Avant TikTok et les réels Instagram, un compte Facebook dénommé «Mèmes Décentralisés» avait popularisé la C15 en l’utilisant comme icône centrale de ses mèmes créant un véritable phénomène viral autour de ce véhicule dans la culture internet francophone.
Cette communauté mettait en scène le C15 dans des situations absurdes ou l’intégrait dans des œuvres d’art détournées, soulignant son statut de « véhicule du boulanger » ou de « papa » à la campagne.
Lors d’événements organisés par la page, certains abonnés venaient même avec leur propre C15 customisé, renforçant l’attachement collectif à ce symbole rural.
Ces publications, souvent accompagnées de références à la vie provinciale et à l’opposition au mode de vie parisien, ont permis au C15 de devenir «un running gag» récurrent, partagé et repris bien au-delà de la communauté d’origine.
Du véhicule moqué au véhicule iconique, il n’y a qu’un pas et l’image du C15 s’est transformée rapidement. La preuve, le modèle a même été inclus dans Assetto Corsa, un jeu vidéo de courses de voitures.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
vendredi 16 mai 2025
CLUB5A – VOITURE DE LÉGENDE - L’ALFA ROMEO GIULIETTA SZ..LA SPORTIVE BOMBINETTE !!
La Giulietta SZ est l’interprétation la plus extrême de la 1300 milanaise des années 50. Sous une carrosserie en aluminium aérodynamique et très légère signée Zagato, elle cache une mécanique sportive de Bertone SS (100 ch et cinq vitesses) qui suffit à lui faire atteindre les 189 km/h ! Voilà les atouts d’une bombinette victorieuse en compétition et encore enthousiasmante à conduire de nos jours. Plus qu’un simple modèle, la Giulietta a été, tout au long de sa vie, une sorte de « marque dans la marque » dans le monde Alfa Romeo. Rarement, on aura tiré autant de variantes d’une même base mécanique.
Née coupé en 1954 (la Sprint), la Giulietta évolue en berline et en spider l’année suivante. En octobre 1957, la famille intègre une deuxième version pétillante, la SS (Sprint Speciale) à la carrosserie aérodynamique et originale signée Franco Scaglione, alors employé chez Bertone et à qui l’on doit déjà la Sprint (le spider étant l’œuvre de Pinin Farina). Entre la Sprint et la SS, les différences sont bien plus importantes que celles que l’on remarque au premier coup d’œil. La Sprint est une granturismo en réduction : sa mécanique est commune à la berline, exception faite du moteur qui compte 65 ch contre 53 concernant les modèles inférieurs.
En revanche, la SS est la « vraie » sportive de la gamme. Elle profite d’un empattement de 2,25 m, situé entre les 2,38 m des berlines et Sprint et les 2,20 m du Spider, qui la rend plus nerveuse, et d’une version du petit bi-arbre entièrement en aluminium portée à 97 ch, soit quasiment le double de la berline de base. Et ce n’est pas tout puisqu’elle est équipée d’une boîte à cinq rapports distribuant mieux la puissance quand les autres Giulietta doivent se contenter de quatre vitesses.
Ces particularités, combinées à une ligne très profilée, amènent la SS à franchir le cap des 180 km/h avec une pointe maximale – 183 km/h – étonnante pour une 1300 qui fait pâlir les 165 km/h de la Sprint et les 170 de la Sprint Veloce. Chez Alfa, seule la 1900 Super Sprint fait mieux, car ses 115 ch lui permettent d’atteindre les 190 km/h. Mais bien que très rapide et assez agile, le poids de la SS la condamne à rester une routière. Avec 950 kg affichés sur la balance, elle dépasse largement la Sprint qui oscille entre les 780 kg de la Veloce, pas seulement plus puissante mais également allégée, et les 880 kg du modèle de base.
Reste qu’il y en a assez pour prendre du plaisir sur route mais pas sur piste, où elle s’avère décevante. Quand Zagato s’en mêle Et c’est justement dans le monde de la course que la Giulietta la plus sportive, la SZ (pour Sprint Zagato), sortie en 1959, trouve ses origines. Nous sommes le 29 avril 1956 et Dore Leto di Priolo, l’un des gentlemen drivers les plus connus de son époque, détruit sa Giulietta Sprint Veloce dans un accident lors des Mille Miglia. Pour la réparer, il s’adresse à un autre pilote, le Milanais Elio Zagato, qui gère un atelier de carrosserie fondé en 1919 par son père. Celui-ci n’a pas encore la renommée d’un Pinin Farina ou d’un Bertone.
Dore ne lui demande pas une simple remise en état : il veut que son Alfa Romeo devienne, à l’occasion, plus légère et performante. Zagato, en s’inspirant de la technique utilisée sur la Touring Superleggera, garde le plancher en acier de la voiture de série mais élimine toute la carrosserie pour la remplacer par un treillis de tubes d’acier qu’il recouvre de panneaux en aluminium à la forme très profilée.
Baptisée Giulietta SVZ (Sprint Veloce Zagato), l’auto ainsi reconstruite affiche un gain de poids de 145 kg. Les résultats ne se font pas attendre : le 2 septembre de la même année, à la Coupe Inter-Europe de Monza, Massimo Leto di Priolo, frère de Dore, remporte à son volant la classe 1300 en humiliant toutes les Sprint Veloce de série. Etonnés, la plupart des pilotes de l’époque s’adressent alors à Zagato pour faire modifier leurs véhicules standards. On ne connaît pas avec précision le nombre de SVZ qui ont été préparées, mais on sait en revanche à coup sûr qu’elles étaient produites à l’unité, chacune étant spécifique, suivant les goûts des clients et l’évolution du savoir-faire aérodynamique de l’atelier.
Source : GAZOLINE -Marco Visani
Née coupé en 1954 (la Sprint), la Giulietta évolue en berline et en spider l’année suivante. En octobre 1957, la famille intègre une deuxième version pétillante, la SS (Sprint Speciale) à la carrosserie aérodynamique et originale signée Franco Scaglione, alors employé chez Bertone et à qui l’on doit déjà la Sprint (le spider étant l’œuvre de Pinin Farina). Entre la Sprint et la SS, les différences sont bien plus importantes que celles que l’on remarque au premier coup d’œil. La Sprint est une granturismo en réduction : sa mécanique est commune à la berline, exception faite du moteur qui compte 65 ch contre 53 concernant les modèles inférieurs.
Ces particularités, combinées à une ligne très profilée, amènent la SS à franchir le cap des 180 km/h avec une pointe maximale – 183 km/h – étonnante pour une 1300 qui fait pâlir les 165 km/h de la Sprint et les 170 de la Sprint Veloce. Chez Alfa, seule la 1900 Super Sprint fait mieux, car ses 115 ch lui permettent d’atteindre les 190 km/h. Mais bien que très rapide et assez agile, le poids de la SS la condamne à rester une routière. Avec 950 kg affichés sur la balance, elle dépasse largement la Sprint qui oscille entre les 780 kg de la Veloce, pas seulement plus puissante mais également allégée, et les 880 kg du modèle de base.
Reste qu’il y en a assez pour prendre du plaisir sur route mais pas sur piste, où elle s’avère décevante. Quand Zagato s’en mêle Et c’est justement dans le monde de la course que la Giulietta la plus sportive, la SZ (pour Sprint Zagato), sortie en 1959, trouve ses origines. Nous sommes le 29 avril 1956 et Dore Leto di Priolo, l’un des gentlemen drivers les plus connus de son époque, détruit sa Giulietta Sprint Veloce dans un accident lors des Mille Miglia. Pour la réparer, il s’adresse à un autre pilote, le Milanais Elio Zagato, qui gère un atelier de carrosserie fondé en 1919 par son père. Celui-ci n’a pas encore la renommée d’un Pinin Farina ou d’un Bertone.
Dore ne lui demande pas une simple remise en état : il veut que son Alfa Romeo devienne, à l’occasion, plus légère et performante. Zagato, en s’inspirant de la technique utilisée sur la Touring Superleggera, garde le plancher en acier de la voiture de série mais élimine toute la carrosserie pour la remplacer par un treillis de tubes d’acier qu’il recouvre de panneaux en aluminium à la forme très profilée.
Baptisée Giulietta SVZ (Sprint Veloce Zagato), l’auto ainsi reconstruite affiche un gain de poids de 145 kg. Les résultats ne se font pas attendre : le 2 septembre de la même année, à la Coupe Inter-Europe de Monza, Massimo Leto di Priolo, frère de Dore, remporte à son volant la classe 1300 en humiliant toutes les Sprint Veloce de série. Etonnés, la plupart des pilotes de l’époque s’adressent alors à Zagato pour faire modifier leurs véhicules standards. On ne connaît pas avec précision le nombre de SVZ qui ont été préparées, mais on sait en revanche à coup sûr qu’elles étaient produites à l’unité, chacune étant spécifique, suivant les goûts des clients et l’évolution du savoir-faire aérodynamique de l’atelier.
Source : GAZOLINE -Marco Visani
jeudi 15 mai 2025
CLUB5A - REPONSE AU JEU : DU QUI EST QUI...MERCI DE VOTRE PARTICIPATION !
Merci à tous d'avoir pris part à ce jeu et félicitations à notre vainqueur :
Sylvie RAYNAUD
C'est elle qui a répondu le plus rapidement et a deviné qui était derrière cette image.
Bien joué !
Toutefois, il reste encore des questions à résoudre avant la prochaine assemblée générale.
Nous vous remercions tous d'avoir été si nombreux à jouer...
Restez branchés, car le 15 Juin, une autre énigme sera publiée sur notre blog et notre page Facebook.
Restez connectés !
CLUB5A – 15/05 - PARTICIPEZ AU JEU DU "QUI EST QUI" - QUELLE EST LA PERSONNE DERRIERE CETTE IMAGE ?
Tandis que l’IA occupe une place croissante dans nos vies, elle ouvre aujourd’hui autant de possibilités, par exemple transformer une photo…
Voici un nouveau jeu où vous devrez deviner de quelle personne il s’agit.
Cette personne, vous la connaissez, car elle participe à nos sorties et fait partie du club ou en est un sympathisant.
Une devinette vous sera proposée tous les mois et vous avez quelques jours pour y répondre….
Le premier qui devine ce personnage aura gagné et accumulera un nombre de points et sera peut-être le gagnant.
Nous attendons vos réponses soit à travers le blog, dans : laisser un commentaire en bas du menu du blog clubdes5a.blogspot.com dans le formulaire de contact ou sur facebook.com/club5des5A/
La personne qui aura le plus de réponses exactes aura gagnée et sera récompensée à la prochaine A-G.
Rendez-vous le 15 Juin pour une nouvelle énigme.
À vous de jouer !
mercredi 14 mai 2025
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