dimanche 3 novembre 2024

CLUB5A - REPORTAGE AUTO-MOTO - CARTE GRISE DE COLLECTION : ATTENTION AUX IDEES RECUES !

 

Il est fréquent de croire qu’une voiture immatriculée sous le régime de la Carte Grise Collection est protégée de tout recours contre les vices cachés. Les choses évoluent et sont bien plus complexes qu’on pourrait le penser car le régime de la Carte Grise Collection a été modifié en 2009… Le débat Carte grise normale vs. Carte grise collection parait inépuisable. On en parle régulièrement, mais beaucoup ne connaissent pas les REELS avantages et inconvénients de cette carte grise réservée aux véhicules de + de 30 ans. Si, indéniablement, la CG Collection présentait des inconvénients majeurs jusqu’au début des années 2000, sa réforme en 2009 lui confère aujourd’hui plus d’avantages que d’inconvénients.
 Il nous parait opportun de faire le point … Il convient d’abord de faire un peu de sémantique. Le terme « collection » est inadapté : « Ancienne », « Vétéran » ou « Oldtimer » aurait sans doute été un meilleur choix, puisque la CG Collection est accessible à TOUT véhicule de plus de 30 ans alors que la notion de Collection est bien plus floue. Ce qui est primordial de comprendre c’est qu’un véhicule qui est immatriculé en CG Collection perd son statut de « véhicule d’usage » pour devenir un « objet patrimonial ». Nous verrons plus bas les avantages / inconvénients que recouvre cette nuance.
 CONTROLE TECHNIQUE : Le contrôle technique est obligatoire tous les 5 ans pour les véhicules en CG Collection (contre 2 pour la CG normale) ce qui permet d’avoir un suivi technique ad-minima des véhicules en CG collection, afin d’éviter d’avoir des épaves roulantes sur la route. La périodicité restreinte est adaptée au faible kilométrage habituellement parcouru par ces véhicules.
 HOMOLOGATION NATIONALE 
Le véhicule immatriculé en CG Collection peut s’affranchir des contraintes de l’homologation nationale et de la délivrance du Certificat de conformité national : c’est un des principes fondateurs de la CG Collection qui permet notamment d’immatriculer des véhicules non distribués à l’époque sur notre territoire ou motorisés différemment. 
L’article R 311-1 du code de la route est explicite sur ce point : « Les véhicules de collection y sont définis, comme ceux ayant plus de trente ans, et ne pouvant satisfaire aux prescriptions techniques du « Livre II » du code de la route intitulé « Le véhicule ». En pratique, celà va permettre d’immatriculer sans longue et coûteuse réception à titre isolé des voitures comme par ex. les DeLorean ou Ferrari 208 (véhicules jamais commercialisés en France), la plupart des véhicules des années 70-80 importés des USA ayant bénéficié de motorisations différentes du fait des normes anti-pollution (injection au lieu de carbus, etc) ainsi que tous les véhicules importés dont le constructeur a disparu et n’est donc plus à même de délivrer un certificat de conformité. 
 Plus encore, la CG Collection évite maintenant de fait certaines magouilles de carte grise qui (parfois) ont put permettre d’immatriculer un véhicule A grâce aux papiers d’un véhicule B lui correspondant plus ou moins … chuttt, on n’a rien dit.
 RESTRICTIONS DE CIRCULATION 
Halte à l’intox, il n’y a plus AUCUNE restriction de circulation à un véhicule immatriculé en CG Collection, en France comme à l’étranger. Vous pouvez partir pour un tour du monde avec votre belle immatriculée en CG Collection ! Encore mieux, les véhicules en CG Collection sont exemptés des mesures de restriction de circulation à Paris entrées en vigueur en juillet 2016 …
 PLAQUES D’IMMATRICULATION Tous les véhicules immatriculés en CG Collection peuvent utiliser des plaques ayant la forme et la couleur de l’époque. En clair, les plaques noires sont autorisées, alors qu’elles ne le sont pas pour les véhicules en CG Normale. 
 VICES CACHES 
Il n’y avait pas de « vice-caché » sur les transactions portant sur des véhicules immatriculés en CG Collection, jusqu’en 2009. Il était considéré que « une Voiture dont la Carte Grise porte la mention « Véhicule de Collection » indique par elle même que l’usage auquel est destiné le véhicule est particulièrement restreint » et toutes les procédures en « vice-caché » ont été déboutée (jusqu’en 2009). La fin des restrictions de circulation pour les véhicules de collection en 2009 a changé la donne. Nous vous invitons à consulter notre dossier « Vice caché et Carte Grise Collection » 
IDENTIFICATION DU PARC 
Même si pour certains la CG Collection présente un risque d’identification plus facile par les services de l’Etat, elle permet d’obtenir des exceptions à certaines contraintes importantes de circulation du le simple fait que nous roulons peu et que l’automobile de collection représente un attrait culturel indéniable (et aussi un secteur économique non négligeable). Récemment, lors du débat sur l’exclusion des véhicules présumés « polluants » des centres-ville, les pouvoirs publics prévoient des clauses dérogatoire pour les « véhicules de collection ». On voit donc que dans ce cas la CG Collection constitue plutôt une « protection » par rapport aux véhicules anciens en CG Normale.
 RETRAIT DE CARTE GRISE 
Conséquence de la perte du statut de « véhicule d’usage », la mention Vehicule de Collection permet d’exclure le véhicule de toute procédure d’immobilisation (Véhicule Gravement Endommagé ou Véhicule Techniquement Irréparable) à la suite d’un accident grave. L’expert n’a pas le pouvoir de reprendre une CG Collection, votre bien est pérennisé. Il faudra néanmoins que le véhicule soit réparé dans les normes et sans limites de temps. 
 USAGE PROFESSIONNEL 
Un véhicule en CGC n’étant plus un véhicule d’usage, il lui est interdit de faire du transport à titre onéreux ou de travailler avec. Marier sa fille en ancienne est bien sûr autorisé, mais il n’est pas possible d’avoir une activité professionnelle avec des véhicules en CG Collection, notamment de location. A noter que les textes ne mentionnent pas la peine encourue. 
 DECOTE 
La carte grise Collection a longtemps été un critère de décote. Normal, avant 2009, il y avait des restrictions de circulation (même si dans les faits, elles n’étaient pas appliquées). Mais depuis 2009, les restrictions de circulation n’existent plus. La CG Collection n’est donc plus un critère de décote.
EN CONCLUSION : On le voit la Carte Grise Collection offre des solutions dans bien des cas, principalement quand les papiers originaux du véhicule ont disparu ou en cas d’importation. Chacun se fera sa propre idée mais à notre sens, en l’état des choses, les inconvénients sont bien faibles au regard de la possibilité de remettre bon nombre d’autos de collection sur la route, avec des formalités restreintes. La Carte Grise collection s’obtient auprès de chaque préfecture, sur présentation de « l’attestation de datation et caractéristiques » délivrée par la Fédération Française des Véhicules d’Epoque (FFVE)... 
Source : autocollec.com/La Vie de l'Auto
La Vie de l'Auto

jeudi 31 octobre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - RALLYE DE LA CITE ...C'EST REPARTI COMME EN 40 !



Source : LVM-Merci à Lorette et Bernard pour le suivi de l'info....

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - MARCEL ET LOULOU EN GRANDE CONVERSATION...


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Elizabeth II....la reine qui aimait les voitures....

 

Conductrice émérite, en particulier de véhicules tout-terrain, et grande collectionneuse de berlines luxueuses, la monarque britannique aura épousé le siècle de l’automobile. Le règne d’Elizabeth II aura ressemblé à un défilé ininterrompu de voitures d’apparat. 
A l’arrière de fastueuses limousines Bentley, Rolls-Royce, Jaguar et autres Daimler, la reine a servi avec zèle la grande tradition du luxe automobile britannique. Au-delà des égards dus à son rang, la souveraine entretenait aussi un rapport particulier avec les voitures. Son regard était celui d’une esthète, mais ce qu’elle aimait surtout, c’était conduire. En juillet 2021, à 95 ans, elle s’était installée au volant de son fidèle Range Rover gris sombre, reconnaissable à la mascotte de labrador curieusement fichée au milieu du capot, pour se rendre au Royal Windsor Horse Show afin d’y voir courir ses chevaux. 
Pendant l’enfance d’Elizabeth, l’automobile n’est jamais loin. Petite, elle reçoit en cadeau avec sa sœur une Citroënette, une voiturette pour enfant de 1926, made in France. C’est une réplique de la C4 Citroën animée par un moteur électrique et qui peut atteindre les 15 kilomètres à l’heure. Le jouet sera transmis au prince Charles. Pour ses 18 ans, la princesse reçoit une Daimler DB18 de la part de son père, le roi George VI. Préférences éclectiques A la fin de la seconde guerre mondiale, la future reine sert comme ambulancière dans l’Auxiliary Territorial Service, où elle acquiert une solide culture en mécanique. 
Elle sait démonter une roue, régler l’avance à l’allumage, plonge ses mains dans le cambouis et prend le volant d’ambulances un brin rustiques. De retour à la vie civile, elle n’aura pas à passer le permis de conduire – document délivré au nom du souverain. C’est là un privilège du monarque, qui n’est pas non plus contraint de disposer d’un passeport. La monarque aura fait honneur à l’élite de la production nationale, à commencer par la plantureuse Rolls-Royce Phantom IV de 1954, lourde de 3 tonnes Dans les années qui suivent son accession au trône, de nombreuses photos la montrent installée au volant, ses enfants à l’arrière. 
Après la guerre, avec l’essor de l’emploi féminin, la voiture est aussi un instrument d’émancipation pour les femmes. La souveraine laisse transparaître un faible pour la Daimler Regency Express, mais le patron du constructeur ayant été compromis dans une affaire de fraude fiscale, la marque perd subitement de son aura au sein de la famille royale. Elizabeth affiche alors des préférences éclectiques, mais strictement patriotiques.
 Elle fait honneur à l’élite de la production nationale, à commencer par la plantureuse Rolls-Royce Phantom IV de 1954, lourde de 3 tonnes, que l’on embarque sur le yacht Britannia pour la rejoindre lors de ses tournées à travers le Commonwealth. On la voit aussi au volant de modèles moins huppés comme une Vauxhall Cresta Estate avec laquelle elle aime s’en aller chasser sur ses terres ou promener ses corgis. En revanche, elle fait peu de cas des modèles populaires. Pierre Dreyfus, le président de la régie Renault, lui offre une Dauphine bleu clair lorsqu’elle visite l’usine d’Acton. L’accueil est poli. L’Austin Mini, véhicule révolutionnaire égaré au milieu d’une production anglaise infiniment conservatrice, ne l’inspire guère. 
 Impressionnante collection de véhicules Le terrain de prédilection d’Elizabeth, c’est le tout-terrain. En réalité, elle est bien plus Land Rover, l’équivalent anglais de la Jeep, que Bentley ou Rolls-Royce. Sa monture préférée ? Un Defender 110 turbodiesel, engin champêtre qui secoue sans ménagement ses occupants mais peut franchir les pires fondrières, presque grimper aux arbres, et finit généralement couvert de gadoue. Il arrive à la souveraine d’embarquer à bord de son Land – tout de même équipé de sièges chauffants – certains invités de marque pour un safari découverte à travers sa propriété écossaise de Balmoral. 
Certains s’en souviendront longtemps, comme l’ancien premier ministre David Cameron (2010-2016), qui décrit une conductrice intrépide. Ou le prince Abdallah, qui n’avait sans doute jamais été conduit par une femme – alors interdites de prendre le volant en Arabie saoudite – et fut, selon un diplomate britannique, « terrorisé » par la prestation de son hôte. Celle-ci prenait un malin plaisir à foncer sur des chemins escarpés qu’elle connaissait par cœur. 
Célébrée comme une authentique car enthusiast (une passionnée d’automobile) par le puissant Royal Automobile Club, Elizabeth II aura accumulé, au cours de son règne, une impressionnante collection de véhicules évaluée, en 2017, à 10 millions de livres (11,5 millions d’euros, au cours actuel). C’est grâce à elle, lors de sa visite officielle de 1992 en France, que l’on a pu voir pour la dernière fois parader à Paris la limousine SM présidentielle commandée par Georges Pompidou. 
Cette fameuse décapotable, qui prenait la poussière depuis les années 1980, fut exhumée des garages de la République pour satisfaire au protocole, qui veut que le couple royal apparaisse à bord d’une voiture découverte. 
Source : lemonde.fr/-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info....Direct Auto
Direct Auto

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN POULET "FAN" DE COMPETION DE MOTO !!


 

mercredi 30 octobre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - ROGER ET ALAIN AUX MANETTES...


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - AU FEU LES POMPIERS !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Circuit des Remparts...le cinquantième départ !!

 

Relancée en 1983 sous la forme d’une rétrospective  autour d’une foule d’animations. Avec Monaco et Pau, Angoulême est l’un des trois derniers circuits en ville de l’Hexagone encore actif. À la différence des deux premiers qui continuent d’accueillir des voitures modernes, la manifestation de la cité des Valois est devenue une rétrospective en 1983. Tracé autour de la cathédrale et des remparts qui dominent la vallée de la Charente, le circuit de 1 279 mètres n’a pas changé depuis la première édition de 1939. Relancée en 1947 mais abandonnée en 1955, cette course a vu défiler les plus grands pilotes de l’époque, de Jean Behra à Jean-Pierre Wimille en passant par Robert Manzon, Maurice Mestivier, Raymond Sommer, Maurice Trintignant. 
Souvent surnommé le circuit le moins rapide du monde, le tracé n’en reste pas moins l’un des plus acrobatiques. Cela n’empêcha pas Juan Manuel Fangio d’y inscrire son nom en 1950 au terme de trois heures et vingt-quatre minutes de course. Si les pages de l’histoire ont défilé, autour d’un décor immuable, le spectacle est toujours réjouissant. Dans une ambiance festive, Angoulême reste l’une des dernières manifestations automobiles à permettre aux spectateurs d’approcher les voitures et les pilotes. Un plateau de R5 Turbo Cette année, pour sa cinquantième édition, la cité des Valois a particulièrement soigné son programme avec une foule d’animations en ville et sur la piste.
 Les festivités débutent sur l’esplanade du Champ-de-Mars avec un concours d’élégance. Elles se poursuivront tout le week-end autour d’expositions. 
Le dimanche est traditionnellement  rythmé par les courses et démonstrations sur le circuit. 
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr

SI VOUS NE SUPPORTEZ PAS LES ROUTES SINUEUSES ...NE L'EMPRUNTEZ PAS !!


 

mardi 29 octobre 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - VERONIQUE ET REGIS ...AMOUR TOUJOURS....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - MOTO - Chef...Malgré notre accident rien n'a bougé !


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - BMW Passion Tour.... tout le monde en piste!

 

Pour le constructeur bavarois, le plaisir ne connaît pas de frontières. Tous les possesseurs de voitures de sport et d’exception peuvent participer à ses manifestations sur circuit. Certains y verront sans doute un brin de provocation, mais les journées de roulage sur circuit devraient être encouragées par la sécurité routière. Il y aurait moins d’accidents de la route. On ne sort jamais indemne d’une expérience sur circuit qui confine à l’école de l’humilité. On n’appréhende plus les dangers de la même manière et on voit la route différemment après avoir foulé le bitume d’une piste. Le retour sur terre est souvent cinglant car ces activités ne mentent pas. 
Elles placent les conducteurs face à leurs propres faiblesses. En même temps, ces roulages permettent d’explorer les capacités et parfois les limites de son véhicule dans un environnement sécurisé. Après s’être défoulé sur un circuit, on a moins envie de rouler des mécaniques sur la route. La répression routière milite également pour cette nouvelle forme de loisir. C’est ainsi que depuis quelques années, les circuits de l’Hexagone connaissent un succès sans précédent avec la multiplication des journées de roulage libre mais aussi dans le cadre d’événements organisés par les marques de voitures à caractère sportif. Parmi tous les constructeurs à avoir instauré ces programmes, le Passion Tour de BMW est le seul à autoriser les possesseurs de véhicules d’autres marques. 
À condition qu’ils soient postérieurs au 1er janvier 2002 et qu’ils pèsent au moins 800 kilos. Si certaines Lotus sont exclues, les Alpine et les Porsche figurent en nombre. Le pack Pilote assure trois sessions de 20 minutes avec sa propre voiture, une quatrième au volant d’une BMW M3 ou M4 et un atelier coaching dispensé par des instructeurs certifiés. C’est l’assurance d’améliorer son pilotage à travers les techniques à adopter et les trajectoires à suivre. Sans esprit de compétition, avec pour seul aiguillon de passer un moment mémorable. Les 9 et 10 octobre sur le circuit Paul Ricard - Le Castellet. 
Source : lefigaro.fr - Sylvain Reisser

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - SALON DE COIFFURE POUR FUTUR AUTOMOBILISTE !!


 

lundi 28 octobre 2024

CLUB5A - COMMUNICATION - LE PRESIDENT DE LA FFVE VOUS INVITE A UN DEJEUNER LE 10 NOVEMBRE 2024 A L'OCCASION DU SALON EPOQU'AUTO....

 

Jean-Louis Blanc, président de la FFVE, serait heureux de vous convier à un déjeuner le dimanche 10 novembre à 12h30 à l’occasion du salon Époqu’Auto. 
 Ce moment de convivialité, permettant de réunir les présidents des clubs de « multimarques » adhérents à la FFVE, sera une très belle occasion d’échanger sur vos retours de terrain. 
 Nous vous donnons rendez-vous sur le stand FFVE Hall 6 – stand N° U17. 
 Je vous remercie de bien vouloir nous indiquer votre présence avant le 1er novembre. 
 Amandine BUCQUET 01 42 37 58 24 
 Fédération Française des Véhicules d'Époque B.P. 40068 92105 Boulogne Billancourt www.ffve.org

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - LE MOMENT DE L'A.G C'EST AUSSI LE MOMENT DES BILANS ...


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - IL FAUT TOUJOURS INTERPRETER LES INSTRUCTIONS DE SON CO-PILOTE !!


 

CLUB5A- REPORTAGE AUTO - La légende de James Dean !!

James Dean est un mythe. Tout le monde le sait. 
Sa vie, il semble l’avoir voulu mythique dès son plus jeune âge. James Byron Dean est né à Marion dans l’Indiana, le 8 février 1931. Enfant, dès qu’il le peut, il joue au théâtre avec sa mère à l’aide de figurines et d’une scène miniatures. 
James met déjà en scène sa vie. 
Sa mère meurt d’un cancer alors qu’il n’a que neuf ans. C’est un choc. Sa passion pour le théâtre ne le quitte plus dès lors. Il poursuit son apprentissage au lycée, déjà couronné de succès. Naissance d’une légende La légende de James Dean Il s’illustre avec son rôle de Frankenstein dans la comédie "Autant en emporte le Vaurien" produite par son lycée. 

James continue de jouer sa vie. Un peu plus âgé, il parcourt les Etats- Unis de Los Angeles à New York à la recherche de contrats. C’est grâce à Broadway, avec la pièce "L’immoraliste", que s’ouvrent à lui les portes du cinéma. 
Il enchaîne alors "A l’est d’Eden" en 1954 et "La fureur de vivre" en 1955. Déjà dans "La fureur de vivre", il est question de course poursuite et de mort.
James Dean est aussi un coureur automobile passionné. Il participe régulièrement à des courses locales. En 1955, il acquiert une Porsche 550 Spyder, gris métal. 


C’est l’un des quatre-vingt-dix modèles construits en 1955. C’est aussi une automobile dédiée à la passion. La voiture n’est pas spécialement puissante mais redoutable d’agilité. 
Mais le 30 septembre 1955 à 17h45, il percute au volant de sa Porsche la Ford Sedan de Donald Turnupseed au carrefour des routes 466 et 41 de Californie. 
 La légende de James Dean L’accident lui est fatal. Sa mort produit une onde de choc considérable. 
A la vue de l’émotion suscitée, la Warner Brothers décide d’anticiper la sortie de "Géant", son œuvre posthume. 
La légende est en marche! 
Source : caradisiac.com/ Josef Mose

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LE GRAND SAUT !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - La célébration des modèles historiques....

Qu'elle soit utile, familiale ou sportive, l'automobile endossait les habits de la modernité voici soixante-dix ans. Quel lien entre la Citroën 2CV, la Peugeot 203 et la Porsche 356? 
Ces trois modèles sont des enfants de la Libération. Il y a soixante-dix ans. Lorsque l'automobile n'était pas le mal nécessaire qu'elle est devenue aujourd'hui aux yeux d'une frange de l'opinion publique manipulée, mais l'instrument de la liberté et un formidable moyen de rapprocher les nations et les cultures. Au sortir de plusieurs années de brimades et de privations, ces trois modèles rivalisent d'ingéniosité pour propulser les populations sur les routes de l'évasion et de la liberté retrouvée. 

De ces trois phénomènes qui ont transformé le paysage et qui, chacun à leur manière, incarnent une vision de l'automobile qui perdure encore aujourd'hui. La 2CV symbolise la voiture utile, 203 la berline familiale, la 356 la voiture de sport. La première naît avant la guerre. Alors que son avant-gardisme et ses idées révolutionnaires viennent d'accoucher de la Traction Avant, Citroën imagine que la politique économique et sociale du Front populaire, marquée par l'instauration des congés payés, crée les conditions d'un vaste mouvement de démocratisation de la voiture. 
Visionnaire, Pierre-Jules Boulanger, le président de la marque, diligente une étude auprès de 20.000 personnes appartenant à toutes les catégories sociales. Sous le nom de code «TPV» pour «très petite voiture» prend forme le concept insolite de «quatre roues sous un parapluie». 

Six ans d'attente pour la livraison d'une 2CV Sorte de couteau suisse automobile, cette voiture populaire devait être économique, capable de transporter quatre personnes et quarante kilos de bagages. Sa suspension à grand débattement devait lui permettre d'emprunter les plus mauvais chemins et de rouler à travers champs sans casser un seul œuf dans le panier! 
En 1938, les premiers prototypes sont aperçus dans les environs de la piste d'essais de La Ferté-Vidame. Le début de la guerre met en veilleuse le programme et la quasi-totalité des exemplaires de présérie est détruite afin d'échapper à l'ennemi. Trois d'entre eux seront dénichés en 1994 dans le grenier d'un bâtiment du centre du Perche! Au terme d'une longue gestation, la 2CV apparaît deux ans après la Renault 4CV. Le 7 octobre 1948, Pierre Boulanger attend le passage du président de la République, Vincent Auriol, qui inaugure le Salon de l'auto, pour soulever la bâche. 
La voiture ne ressemble à aucune autre. Créée en dehors des modes, réfutant toute étiquette sociale, la 2CV affronte un accueil mitigé. On ne bouscule pas impunément l'ordre établi. Sa silhouette insolite, son capot en tôle ondulée, sa finition sommaire, sa banquette arrière démontable suscitent mépris et sarcasme. Cela ne va pas durer. En 1950, le délai de livraison avoisine six ans. Si le clan de ses détracteurs ne désarme pas, en juin 1965, elle franchit le cap des 2,5 millions d'unités. Cette année-là, 154.058 Français ont choisi la 2CV, un acheteur sur dix d'un véhicule neuf. 'euphorie qui règne en octobre 1948 dans l'enceinte du Grand Palais gagne le stand Peugeot où, à quelques mètres de la 2CV, trône la version définitive de la 203. Sous influence américaine avec ses rondeurs empruntées à la Lincoln-Zephyr de 1936, cette berline propulse Peugeot dans une ère moderne. La caisse est autoporteuse, suspendue à l'avant par des roues indépendantes et à l'arrière, c'est nouveau, des ressorts hélicoïdaux. Révélée un an plus tôt à la presse et aux concessionnaires lors d'un dîner organisé au Théâtre du Palais de Chaillot, à Paris, la 203 s'affirme comme «la voiture de luxe économique». 
Alors que la 2CV se contente d'une vitesse de 60 km/h, la familiale franc-comtoise promet de flirter avec les 115 km/h grâce à son 4-cylindres 1,3 litre de 42 ch équipé d'une culasse en aluminium et à son poids réduit à 950 kg. Les premières livraisons débutent en janvier 1949 et, fidèle à son positionnement de berline bourgeoise, la 203 n'est disponible qu'en gris acier, lie-de-vin ou noir. Elle sera produite à plus de 685.000 unités jusqu'en 1960. En Autriche aussi, il est question de modèle de grande série. À Gmünd, en Carinthie, Ferry Porsche s'appuie sur la voiture du peuple (la VW Coccinelle) créée par son père Ferdinand pour développer à moindres frais une voiture de sport. Achevée en février 1948, la première voiture de Porsche constructeur (matricule 356.001) est un roadster dépouillé conçu autour d'un châssis tubulaire et d'un 4-cylindres à plat en position centrale. 
Porsche va lui préférer une architecture de la Volkswagen avec le moteur en porte-à-faux arrière et un châssis constitué de caissons en acier soudés pour la 356 de série. La carrosserie en aluminium s'inspire des formes aérodynamiques du Type 64 conçu pour la course Berlin-Rome de 1939 annulée. Le 4-cylindres 1,1 litre de la VW permet d'atteindre 140 km/h. La 356 déclinée en coupé (Sport Limousine) et en cabriolet est homologuée en août 1948. La production à l'unité démarre dans les baraques en bois de Gmünd au cours de l'hiver 1948. À peine 46 unités de la première série seront produites jusqu'en mars 1950 de cette sportive qui apporte du sang neuf avec sa gamme de coloris chatoyants. Au rythme d'incessantes évolutions, la 356 va prendre du galon et devenir l'une des voitures de sport parmi les plus prisées, s'appuyant sur sa légèreté pour rivaliser avec des voitures beaucoup plus puissantes. La première Porsche va surtout faire école. La 911, diffusée depuis bientôt cinquante-cinq ans, lui doit beaucoup. 
Source : lefigaro.fr - -Citroën France