Pour le constructeur bavarois, le plaisir ne connaît pas de frontières. Tous les possesseurs de voitures de sport et d’exception peuvent participer à ses manifestations sur circuit. Certains y verront sans doute un brin de provocation, mais les journées de roulage sur circuit devraient être encouragées par la sécurité routière. Il y aurait moins d’accidents de la route. On ne sort jamais indemne d’une expérience sur circuit qui confine à l’école de l’humilité. On n’appréhende plus les dangers de la même manière et on voit la route différemment après avoir foulé le bitume d’une piste. Le retour sur terre est souvent cinglant car ces activités ne mentent pas.
Elles placent les conducteurs face à leurs propres faiblesses. En même temps, ces roulages permettent d’explorer les capacités et parfois les limites de son véhicule dans un environnement sécurisé. Après s’être défoulé sur un circuit, on a moins envie de rouler des mécaniques sur la route. La répression routière milite également pour cette nouvelle forme de loisir.
C’est ainsi que depuis quelques années, les circuits de l’Hexagone connaissent un succès sans précédent avec la multiplication des journées de roulage libre mais aussi dans le cadre d’événements organisés par les marques de voitures à caractère sportif. Parmi tous les constructeurs à avoir instauré ces programmes, le Passion Tour de BMW est le seul à autoriser les possesseurs de véhicules d’autres marques.
À condition qu’ils soient postérieurs au 1er janvier 2002 et qu’ils pèsent au moins 800 kilos.
Si certaines Lotus sont exclues, les Alpine et les Porsche figurent en nombre. Le pack Pilote assure trois sessions de 20 minutes avec sa propre voiture, une quatrième au volant d’une BMW M3 ou M4 et un atelier coaching dispensé par des instructeurs certifiés. C’est l’assurance d’améliorer son pilotage à travers les techniques à adopter et les trajectoires à suivre. Sans esprit de compétition, avec pour seul aiguillon de passer un moment mémorable.
Les 9 et 10 octobre sur le circuit Paul Ricard - Le Castellet.
Source : lefigaro.fr - Sylvain Reisser