dimanche 22 septembre 2024
CLUB5A - TECHNIQUE AUTO - TEST CRASH D'UNE PLYMOUTH CHRYSLER DE 1936 !
Un essai de choc (terme traduit de l'anglais crash test) est une opération réalisée en laboratoire consistant à tester le comportement des véhicules en cas de choc ou de collision. Le véhicule testé (automobile, voiture de chemin de fer…) est soit projeté à une vitesse donnée sur un obstacle massif, soit immobilisé et soumis à un choc d'un mobile de masse déterminée de façon à reconstituer les conditions d'un choc et de mesurer les déformations de sa structure et les dommages résultants pour les passagers.
À la fin des années trente, le nombre de morts par accidents de la route était considérable. Les autorités prennent conscience que l'augmentation du nombre de véhicules engendre une augmentation importante des morts.
Après la création d'études d'accidentologie sur l'automobile, le constat est qu'aucune voiture n'est conçue pour un accident. Et le sort de l'occupant n'est pas pris en considération. Depuis, l'amélioration de la sécurité d’une automobile est l'un des critères de conception d'un moyen de transport. Elle est dictée par des normes et aussi (depuis peu) par des aspects médiatiques et commerciaux.
Pour voir l'historique des premiers essais de choc, réalisés principalement aux États-Unis, se reporter à l'article Dispositif anthropomorphe d'essai.
Source : Jeff Quitney / Josh Baker
Ceux-ci sont souvent représentés par des mannequins spécialement étudiés : les dispositifs anthropomorphes d'essai (et parfois des cadavres). Ces essais, destructeurs par définition, sont relativement coûteux et doivent être soumis à un protocole rigoureux pour en tirer le maximum d'enseignements.
Après la création d'études d'accidentologie sur l'automobile, le constat est qu'aucune voiture n'est conçue pour un accident. Et le sort de l'occupant n'est pas pris en considération. Depuis, l'amélioration de la sécurité d’une automobile est l'un des critères de conception d'un moyen de transport. Elle est dictée par des normes et aussi (depuis peu) par des aspects médiatiques et commerciaux.
Source : Jeff Quitney / Josh Baker
samedi 21 septembre 2024
vendredi 20 septembre 2024
CLUB5A - RESTAURATION AUTO - RESTAURATION D'UNE ROVER P2 de 1946....
Une version mise à jour est apparu en 1937 avec des changements de coiffeuses principalement, mais le châssis a été rigidifié et les freins de tige Girling remplacé ceux hydrauliques qui ont été montés sur les voitures antérieures.
200 voituresont été faites en 1947 et 1948 avec les quatre premiers corps par Rover et le reste par 196 AP Coachbuilders de Coventry.
Les modèles 1938 avaient fixé côtés du capot et 1,939 synchronisée a été ajouté aux deux premiers rapports sur la boîte de vitesses. 11 786 ont été faites avant la guerre et après 4840. Cette Rover modèle final faisait partie de la Rover P2 gamme, avec Rover 10, Rover 14, Rover 16 et Rover 20 variantes. Les voitures définitives ont été faites en 1948.
200 voituresont été faites en 1947 et 1948 avec les quatre premiers corps par Rover et le reste par 196 AP Coachbuilders de Coventry.
Les modèles 1938 avaient fixé côtés du capot et 1,939 synchronisée a été ajouté aux deux premiers rapports sur la boîte de vitesses. 11 786 ont été faites avant la guerre et après 4840. Cette Rover modèle final faisait partie de la Rover P2 gamme, avec Rover 10, Rover 14, Rover 16 et Rover 20 variantes. Les voitures définitives ont été faites en 1948.
Source / coolman91164
jeudi 19 septembre 2024
mercredi 18 septembre 2024
mardi 17 septembre 2024
lundi 16 septembre 2024
CLUB5A - RACONTEZ-NOUS VOS PLUS BELLES AVENTURES - LA TRANSHIMALAYENNE DE JEAN COUMES MOTARD DU CLUB DES 5A !! (EPISODE N°3 ET FIN DE CETTE AVENTURE)
3 Septembre : 150 Kms..
Le départ est tôt ce matin car le morceaux le plus dur nous attends, le KARDUNG LA 6200m ! Nous voila à nouveau sur les pistes roulant en file indienne avec de l’espace entre nous pour éviter de bouffer de la poussière . Les arrêts sont nombreux pour les photos , acclimater à l’altitude les plus sensibles et enrichir un peu les motos pour avancer à ces hauteurs .
Je trépigne un peu d’impatience car j’ai hâte d’atteindre ce col mythique le sommet du monde presque et celui d’une vie de motard. Mais petit à petit les 60 kms de la montée se font et enfin nous voilà au col : Le KARLUNGA !!!
Nous ne sommes pas les seul et une étrange pagaye règne que quelques militaires essayent de régler, peine perdu et chacun escalade l’escalier du petit temple qui couronne le sommet. Le manque d’oxygène se fait sentir et les pas un peu hésitant mais le plaisir d’être là compense tout. La descente se fait plus facilement et nous arrivons dans une maison typique Thybetainne tenu par des français qui nous réserve un accueil très sympathique. Le soir retour à LEH 4 Septembre : 200 Kms Nouvelle boucle pour terminer le voyage et passer encore deux jours en altitude au milieu de paysage fantastique . A nouveau nous suivons l’INDUS mais vers le sud .
Le fleuve devient beaucoup plus impétueux et large . Son franchissement sur de simple passerelle à voie unique est angoissante, mais comme le guide n’hésite pas nous suivons un par un, et ça passe facilement.
Toute la journée nous descendrons et monterons sans arrêt. Ces motos sont incroyables, elles passent partout, encaissent trous et bosses sans soucis. Sur tout le périple nous avons cassé un repose pied et perdu un feu arrière. Et en seconde elles reprennent à 500 tours et montent partout : cailloux, sable, épingles tout! Le soir nous arrivons travers des landes immenses sans pistes , a l’envie de chacun, au lac TSO MORIRI.
4700m . Encore plus grand que le dernier vu. 160 kms de long sur 40 kms de large. D’une beauté étourdissante au soleil couchant avec cette ceinture de sommets enneigés. Le bivouac est encore mieux situé que les autres. La soirée a durée plus que d’habitude car la fin approche et nous parlons beaucoup de toutes les aventures que nous avons vécu. La nuit a été agitée, car des chiens sauvages ont hurlés prés des tentes et il a fallu se lever pour les chasser. En Inde c’est souvent un problème ces chiens. 5. Septembre : 250 Kms
C’est le dernier jour en altitude, nous redescendons à LEH. Nous reprenons une partie de la autre vallée. Nous visitons une école pour les petits LADAKI , enfants de nomades et qui 5 mois de l’année reste à l’école pour avoir une base d’éducation. Après ils repartent avec leur parent vivre dans les montagnes, et très peu changent de vie.
Plus loin nous découvrons un lac salé blanc immaculé, mais impossible de rouler dessus, la croute ne peux supporter nos motos. Dans l’après midi nous arrivons à LEH. La soirée prévue par le guide nous permet de gouter à un repas de fête traditionnel. Genre de fondue dans du bouillon avec beaucoup de légumes et de beignets que nous apprécions tous. Retour au point de départ par la route. Nous retrouvons la circulation infernale du premier jour, et l’attention est soutenue. Le paysage est encore très beau.
Quelques temples émaillent les arrêts. Et nous voilà à la fin de l’aventure. Pour moi ce fut une vrai aventure, riche en sensations, émotions, émerveillements! Je vais garder un souvenir impérissable de ces moments. J’ai de nouveaux amis. Et j’ai qu’une envie recommencer!
Je vous conseille vivement de tenter cette aventure
7 Septembre. : DELHI
Journée de transition dans la capitale Indienne.
Impossible cette ville. 18 millions d’habitants.
Pollution , bruit, circulation, misère, tout est inimaginable ; Je n’avais qu’une envie partir !
8 Septembre. : Retour Delhi, Munich, Marseille
6 Septembre. : 250 kms
Amicalement..JEAN COUMES
Fin de cette fabuleuse aventure que nous a écrit JEAN COUMES que nous remercions vivement !!
Le départ est tôt ce matin car le morceaux le plus dur nous attends, le KARDUNG LA 6200m ! Nous voila à nouveau sur les pistes roulant en file indienne avec de l’espace entre nous pour éviter de bouffer de la poussière . Les arrêts sont nombreux pour les photos , acclimater à l’altitude les plus sensibles et enrichir un peu les motos pour avancer à ces hauteurs .
Je trépigne un peu d’impatience car j’ai hâte d’atteindre ce col mythique le sommet du monde presque et celui d’une vie de motard. Mais petit à petit les 60 kms de la montée se font et enfin nous voilà au col : Le KARLUNGA !!!
Nous ne sommes pas les seul et une étrange pagaye règne que quelques militaires essayent de régler, peine perdu et chacun escalade l’escalier du petit temple qui couronne le sommet. Le manque d’oxygène se fait sentir et les pas un peu hésitant mais le plaisir d’être là compense tout. La descente se fait plus facilement et nous arrivons dans une maison typique Thybetainne tenu par des français qui nous réserve un accueil très sympathique. Le soir retour à LEH 4 Septembre : 200 Kms Nouvelle boucle pour terminer le voyage et passer encore deux jours en altitude au milieu de paysage fantastique . A nouveau nous suivons l’INDUS mais vers le sud .
Le fleuve devient beaucoup plus impétueux et large . Son franchissement sur de simple passerelle à voie unique est angoissante, mais comme le guide n’hésite pas nous suivons un par un, et ça passe facilement.
Toute la journée nous descendrons et monterons sans arrêt. Ces motos sont incroyables, elles passent partout, encaissent trous et bosses sans soucis. Sur tout le périple nous avons cassé un repose pied et perdu un feu arrière. Et en seconde elles reprennent à 500 tours et montent partout : cailloux, sable, épingles tout! Le soir nous arrivons travers des landes immenses sans pistes , a l’envie de chacun, au lac TSO MORIRI.
4700m . Encore plus grand que le dernier vu. 160 kms de long sur 40 kms de large. D’une beauté étourdissante au soleil couchant avec cette ceinture de sommets enneigés. Le bivouac est encore mieux situé que les autres. La soirée a durée plus que d’habitude car la fin approche et nous parlons beaucoup de toutes les aventures que nous avons vécu. La nuit a été agitée, car des chiens sauvages ont hurlés prés des tentes et il a fallu se lever pour les chasser. En Inde c’est souvent un problème ces chiens. 5. Septembre : 250 Kms
C’est le dernier jour en altitude, nous redescendons à LEH. Nous reprenons une partie de la autre vallée. Nous visitons une école pour les petits LADAKI , enfants de nomades et qui 5 mois de l’année reste à l’école pour avoir une base d’éducation. Après ils repartent avec leur parent vivre dans les montagnes, et très peu changent de vie.
Plus loin nous découvrons un lac salé blanc immaculé, mais impossible de rouler dessus, la croute ne peux supporter nos motos. Dans l’après midi nous arrivons à LEH. La soirée prévue par le guide nous permet de gouter à un repas de fête traditionnel. Genre de fondue dans du bouillon avec beaucoup de légumes et de beignets que nous apprécions tous. Retour au point de départ par la route. Nous retrouvons la circulation infernale du premier jour, et l’attention est soutenue. Le paysage est encore très beau.
Quelques temples émaillent les arrêts. Et nous voilà à la fin de l’aventure. Pour moi ce fut une vrai aventure, riche en sensations, émotions, émerveillements! Je vais garder un souvenir impérissable de ces moments. J’ai de nouveaux amis. Et j’ai qu’une envie recommencer!
Je vous conseille vivement de tenter cette aventure
7 Septembre. : DELHI
Journée de transition dans la capitale Indienne.
Impossible cette ville. 18 millions d’habitants.
Pollution , bruit, circulation, misère, tout est inimaginable ; Je n’avais qu’une envie partir !
8 Septembre. : Retour Delhi, Munich, Marseille
6 Septembre. : 250 kms
Amicalement..JEAN COUMES
Fin de cette fabuleuse aventure que nous a écrit JEAN COUMES que nous remercions vivement !!
dimanche 15 septembre 2024
CLUB5A - RACONTEZ-NOUS VOS PLUS BELLES AVENTURES - LA TRANSHIMALAYENNE DE JEAN COUMES MOTARD DU CLUB DES 5A !! (EPISODE N°2)
Une belle journée nous attends, avec à plus de 5000m. La piste est à flanc de montagne creusée dans la paroi, interdit de tomber, la rivière coule 300m plus bas!
En douceur nous progressons au milieu de cette gorge impressionnante pendant plus de 40 kms. A midi repas dans un goula de bords de piste : A 11 personnes le repas complet et copieux, boissons comprises revient à 10e . Une famille Ladaki vit avec 5e par jour pour les plus aisée. Une bière vaut 10cts d’euros, la tournée pour les copains ne revient pas cher!
Reprise de la piste pour attaquer le col, mais l’imprévu nous attend , au détour d’un virage plus de piste un gigantesque éboulement nous barre le passage! Stop, que faire?
Après discussion avec des locaux , il faut se rendre à l’évidence. Nous sommes bloqués dans un trou paumé sans téléphone, sans couchage et avec peu de vivres. Nous laissons les motos et 4/4 à la garde des chauffeurs et partons à pied pour rejoindre un hameau 6kms plus bas. Et là, magie de ce pays et de ces habitants nous sommes accueillis comme des rois. Ils dégagent le premier étage d’une masure en construction, installent des nattes, des couvertures, des plaids et voilà un dortoir très acceptable pour tous. Un tuyau servira de douche froide et un repas nous attends !!!!
Que demander de mieux, moi qui voulait vivre une aventure je suis servi! Et le groupe se soude encore mieux ! A 3800m nous avons dormi comme des loirs même pas froid pourtant ils a eu zéro cette nuit .
31 Août : transition. 200kms en 4x4
Après concertation de l’ensemble du groupe et du guide, nous décidons de trouver une solution à notre problème par nous même puisque nous sommes isolés. Le guide emprunte une moto à un local et part chercher de quoi nous rapatrier vers LEH (capitale du LADAK) ou se trouve le centre technique de l’agence qui nous pilote. Repartir en arrière compromettrai le reste du voyage et le jour de repos prévu au milieu du séjour va servir à rattraper le temps perdu ce jour. Le repos ce sera à la maison, nous voulons rouler avant tout. Deux heures plus tard le guide est de retour avec 2 4/4 pour nous prendre en charge. Nous récupérons nos bagages, le mécanicien, laissons le chauffeur avec la garde des motos et de son 4/4, et nous voilà parti pour 8 heures d’essoreuse entassé dans les engins qui roulent « plein pots » pour nous emmener à LEH à la tombée de la nuit.
Entre temps le guide a pu réorganiser notre aventure et nous promet un périple plus beau que celui prévu. Malgré la fatigue nous sommes content et les lits de l’hôtel sont les bienvenus . Nous avons de nouvelles motos, toujours des ROYAL ENFIELD 500, un 4/4 avec notre mécano et un chauffeur et tout ce qu’il faut pour continuer l’aventure ! Départ à 7h »à , direction la vallée de l’Indus. Plus nous nous enfonçons au coeur de la haute vallée de l’Indus plus le paysage ressemble à un désert ponctué d’oasis au bord du fleuve. De 3500m à LEH nous grimpons petit à petit .
En début d’après-midi midi nous atteignons notre premier col à plus 5000M : le CHANGLA à 5200m . Une vue à couper le souffle, d’ailleurs certains ont vraiment le souffle court et souffrent de gêne. Le guide les incitent redescendre vite pour retrouver un mieux être. Pour moi pas de problème mais le manque d’oxygène se ressent quand même.Nous croisons les premiers YAKS dans la descente! En fin d’après midi nous arrivons au bord du lac PANGONG TSO 4300m ou nous allons bivouaquer . Cette étendue d’eau de 50 kms de long à cette altitude entourée de sommets à plus 6500m est magnifique et le soleil couchant le teintant de rouge flamboyant donne une atmosphère féerique.
Le bivouac est très confortable avec de grande tente garnie de vrai lit couvert de grosse couette, salle de bain mini mais je peux me doucher. A table de bon heure, et au lit les kms de pistes et l’altitude se fait sentir. 2 Septembre : 190Kms Le lever du soleil réchauffe doucement le paysage. Cette nuit il a fait -2°, mais je n’ai rien senti. Les motos nous attendent ronronnant doucement car notre mécano les bichonnent tous les jours. Le soir à l’arrivée il vient voir chacun pour savoir si un problème se pose après nettoyage, plein d’essence, graissage et le matin il les met en route et les chauffe. Le luxe quoi !! Direction HUNDAR dans la vallée du SHYOK .
Tout est minéral et désertique, la montagne dans toute sa splendeur avec des glaciers et des pics à 7000m autour de nous . La piste serpente le long de la rivière NUBRA et nous emmène au temple de DISKIT . Temple bouddhiste autrefois étape importante sur la route de la soie.
D’ailleurs des troupeaux de chameaux sauvages errent dans cette contrée, reste des caravanes, abandonnées et redevenus sauvages. Nous en croiserons peu à prés. Nouveau bivouac ce soir, même principe toujours aussi sympa, la douche sera un seau d’eau chaude ce soir.....A suivre !!!!
Amicalement
Jean COUMES
En douceur nous progressons au milieu de cette gorge impressionnante pendant plus de 40 kms. A midi repas dans un goula de bords de piste : A 11 personnes le repas complet et copieux, boissons comprises revient à 10e . Une famille Ladaki vit avec 5e par jour pour les plus aisée. Une bière vaut 10cts d’euros, la tournée pour les copains ne revient pas cher!
Reprise de la piste pour attaquer le col, mais l’imprévu nous attend , au détour d’un virage plus de piste un gigantesque éboulement nous barre le passage! Stop, que faire?
Après discussion avec des locaux , il faut se rendre à l’évidence. Nous sommes bloqués dans un trou paumé sans téléphone, sans couchage et avec peu de vivres. Nous laissons les motos et 4/4 à la garde des chauffeurs et partons à pied pour rejoindre un hameau 6kms plus bas. Et là, magie de ce pays et de ces habitants nous sommes accueillis comme des rois. Ils dégagent le premier étage d’une masure en construction, installent des nattes, des couvertures, des plaids et voilà un dortoir très acceptable pour tous. Un tuyau servira de douche froide et un repas nous attends !!!!
Que demander de mieux, moi qui voulait vivre une aventure je suis servi! Et le groupe se soude encore mieux ! A 3800m nous avons dormi comme des loirs même pas froid pourtant ils a eu zéro cette nuit .
31 Août : transition. 200kms en 4x4
Après concertation de l’ensemble du groupe et du guide, nous décidons de trouver une solution à notre problème par nous même puisque nous sommes isolés. Le guide emprunte une moto à un local et part chercher de quoi nous rapatrier vers LEH (capitale du LADAK) ou se trouve le centre technique de l’agence qui nous pilote. Repartir en arrière compromettrai le reste du voyage et le jour de repos prévu au milieu du séjour va servir à rattraper le temps perdu ce jour. Le repos ce sera à la maison, nous voulons rouler avant tout. Deux heures plus tard le guide est de retour avec 2 4/4 pour nous prendre en charge. Nous récupérons nos bagages, le mécanicien, laissons le chauffeur avec la garde des motos et de son 4/4, et nous voilà parti pour 8 heures d’essoreuse entassé dans les engins qui roulent « plein pots » pour nous emmener à LEH à la tombée de la nuit.
Entre temps le guide a pu réorganiser notre aventure et nous promet un périple plus beau que celui prévu. Malgré la fatigue nous sommes content et les lits de l’hôtel sont les bienvenus . Nous avons de nouvelles motos, toujours des ROYAL ENFIELD 500, un 4/4 avec notre mécano et un chauffeur et tout ce qu’il faut pour continuer l’aventure ! Départ à 7h »à , direction la vallée de l’Indus. Plus nous nous enfonçons au coeur de la haute vallée de l’Indus plus le paysage ressemble à un désert ponctué d’oasis au bord du fleuve. De 3500m à LEH nous grimpons petit à petit .
En début d’après-midi midi nous atteignons notre premier col à plus 5000M : le CHANGLA à 5200m . Une vue à couper le souffle, d’ailleurs certains ont vraiment le souffle court et souffrent de gêne. Le guide les incitent redescendre vite pour retrouver un mieux être. Pour moi pas de problème mais le manque d’oxygène se ressent quand même.Nous croisons les premiers YAKS dans la descente! En fin d’après midi nous arrivons au bord du lac PANGONG TSO 4300m ou nous allons bivouaquer . Cette étendue d’eau de 50 kms de long à cette altitude entourée de sommets à plus 6500m est magnifique et le soleil couchant le teintant de rouge flamboyant donne une atmosphère féerique.
Le bivouac est très confortable avec de grande tente garnie de vrai lit couvert de grosse couette, salle de bain mini mais je peux me doucher. A table de bon heure, et au lit les kms de pistes et l’altitude se fait sentir. 2 Septembre : 190Kms Le lever du soleil réchauffe doucement le paysage. Cette nuit il a fait -2°, mais je n’ai rien senti. Les motos nous attendent ronronnant doucement car notre mécano les bichonnent tous les jours. Le soir à l’arrivée il vient voir chacun pour savoir si un problème se pose après nettoyage, plein d’essence, graissage et le matin il les met en route et les chauffe. Le luxe quoi !! Direction HUNDAR dans la vallée du SHYOK .
Tout est minéral et désertique, la montagne dans toute sa splendeur avec des glaciers et des pics à 7000m autour de nous . La piste serpente le long de la rivière NUBRA et nous emmène au temple de DISKIT . Temple bouddhiste autrefois étape importante sur la route de la soie.
D’ailleurs des troupeaux de chameaux sauvages errent dans cette contrée, reste des caravanes, abandonnées et redevenus sauvages. Nous en croiserons peu à prés. Nouveau bivouac ce soir, même principe toujours aussi sympa, la douche sera un seau d’eau chaude ce soir.....A suivre !!!!
Amicalement
Jean COUMES
samedi 14 septembre 2024
CLUB5A - RACONTEZ-NOUS VOS PLUS BELLES AVENTURES - LA TRANSHIMALAYENNE DE JEAN COUMES MOTARD DU CLUB DES 5A !! (EPISODE N°1)
Comme convenu, par ces quelques lignes, je viens raconter pour nos amis du club des 5A mon dernier voyage moto.
LADAK (INDE) :
La Transhimalayenne. Septembre 2019.
Certains d’entre vous qui me connaissent bien savent que je voyage beaucoup en moto depuis plusieurs années . J’ai parcouru l’Europe du Nord au Sud et le Magreb aussi, mais cette année j’ai décidé de découvrir d’autres horizons. L’Himalaya m’attire depuis longtemps. Je vais donc réaliser ce rêve grâce à un organisme spécialisé car cette aventure ne peux s’envisager seul sans connaissance de la région. Départ le 25 Août : Marseille, Delhi, Dharamsala pour rejoindre le groupe de motard avec lequel je vais partager cette belle aventure : 16 jours de moto, 1830 kms, altitude moyenne 4000m, plusieurs cols à 5000m et le col routier le plus haut du monde à 6200m.
Tout ça au LADAK province la plus au nord de l’Inde au cœur de l’Himalaya entre la Chine et le Pakistan. Voilà en résumé le programme!
Nous sommes donc 8 motards d’horizons différents qui nous retrouvons pour le premiers briefing de notre guide et faire connaissance. Romain nôtre guide Français nous détaille le programme et les consignes sécurités , en particulier face à l’altitude et au MAM ( mal altitude montagne). En plus du guide, un 4/4 nous accompagne avec un chauffeur et un mécanicien, transportant des pièces, de l’essence, de l’oxygène et nos bagages.
Le groupe sympathise très vite surtout après la prise en main de nos motos : des ROYAL ENFIELD bien sur, des 500 mono dernière génération en parfait état . Départ pour Mc LEOD GANJ « le petit Lhassa, résidence actuelle du Daïli Lama. Journée touristique pour se mettre en jambes et progresser vers les premières pentes montagneuses. Paysages très vert et colorés avec des routes revêtues de goudrons mais pleines de trous et surtout avec une circulation incroyable ou tout peu arriver !
Les vaches évidemment, les vélos, les chars tirés par des ânes, les piétons et surtout les camions fonçant droit devant eux Klaxons bloqués; ou votre seul salut c’est de se jeter sur le bas côté à droite ou à gauche suivant le moment car en principe la conduite se fait à gauche, en principe !
Mais on s’y fait très vite et la bas le klaxon est aussi utile que les freins. Les choses sérieuses commencent .
Aujourd’hui les pistes sont là et l’altitude augmente, col Kadjira 2400m .
Le paysage se transforme peu à peu et devient plus aride et la circulation plus parsemée. Après le repas de midi pris dans un resto de bord de piste ( GOULA ici), nous attaquons le sommet de la journée le SACHS PASS 4700m, par une piste délicate, ou notre guide nous recommande la prudence.
En effet après une belle partie de tout terrain nous arrivons dans le brouillard au SACHS PASS. La température est descendue à 8° et le TCHAÏ servi dans le Goula du sommet est bienvenu. (TCHAÏ c’est un thé noir au lait avec beaucoup d’épices servi bouillant, c’est le breuvage national)
Descente prudente vers CHAMBA pour loger dans un petit hôtel familial accueillant et reposant suite aux efforts. Journée de pistes variées qui à travers le versant de la première barrière himalayenne nous conduit vers KILAR. C’est une succession de virages, de grimpettes, de surplomb au-dessus de nos têtes, de précipices, de gués et de cascades passant en fracas assourdissant au moment le plus inattendu.
Mais la magie opère et le spectacle est superbe. Au niveau conduite c’est physique et toute l’attention est retenue. Mais les nombreux arrêts photos et les pauses permettent de profiter des vues magnifiques . Quelques glissades de certains agrémentent aussi le parcours, tout cela dans de grandes rigolades qui forgent bien l’union du groupe. Et le soir à l’étape malgré la fatigue, nous rigolons encore de ces incidents sans gravités. Malgré un kilométrage réduit la journée promet d’être rude, car nous devons atteindre un plateau à plus de 4000m et nous allons rester à cette altitude pour de nombreux jours. Les pistes sont là et le paysage devient de plus en plus minéral et la végétation de plus en plus maigre.
Ça y est nous sommes sur le plateau , l’immensité s’étend devant nous entourée de sommets enneigés à plus de 6000m. Logements chez l’habitant ce soir. Ce qui fait un des attrait de ce voyage c’est aussi ce contact avec la population et les quelques échanges possible avec un peu d’anglais des gestes et beaucoup de rires.
Fin du 1er épisode...à suivre !!
Amicalement
Jean COUMES
LADAK (INDE) :
La Transhimalayenne. Septembre 2019.
Certains d’entre vous qui me connaissent bien savent que je voyage beaucoup en moto depuis plusieurs années . J’ai parcouru l’Europe du Nord au Sud et le Magreb aussi, mais cette année j’ai décidé de découvrir d’autres horizons. L’Himalaya m’attire depuis longtemps. Je vais donc réaliser ce rêve grâce à un organisme spécialisé car cette aventure ne peux s’envisager seul sans connaissance de la région. Départ le 25 Août : Marseille, Delhi, Dharamsala pour rejoindre le groupe de motard avec lequel je vais partager cette belle aventure : 16 jours de moto, 1830 kms, altitude moyenne 4000m, plusieurs cols à 5000m et le col routier le plus haut du monde à 6200m.
Tout ça au LADAK province la plus au nord de l’Inde au cœur de l’Himalaya entre la Chine et le Pakistan. Voilà en résumé le programme!
Nous sommes donc 8 motards d’horizons différents qui nous retrouvons pour le premiers briefing de notre guide et faire connaissance. Romain nôtre guide Français nous détaille le programme et les consignes sécurités , en particulier face à l’altitude et au MAM ( mal altitude montagne). En plus du guide, un 4/4 nous accompagne avec un chauffeur et un mécanicien, transportant des pièces, de l’essence, de l’oxygène et nos bagages.
Le groupe sympathise très vite surtout après la prise en main de nos motos : des ROYAL ENFIELD bien sur, des 500 mono dernière génération en parfait état . Départ pour Mc LEOD GANJ « le petit Lhassa, résidence actuelle du Daïli Lama. Journée touristique pour se mettre en jambes et progresser vers les premières pentes montagneuses. Paysages très vert et colorés avec des routes revêtues de goudrons mais pleines de trous et surtout avec une circulation incroyable ou tout peu arriver !
Les vaches évidemment, les vélos, les chars tirés par des ânes, les piétons et surtout les camions fonçant droit devant eux Klaxons bloqués; ou votre seul salut c’est de se jeter sur le bas côté à droite ou à gauche suivant le moment car en principe la conduite se fait à gauche, en principe !
Mais on s’y fait très vite et la bas le klaxon est aussi utile que les freins. Les choses sérieuses commencent .
Aujourd’hui les pistes sont là et l’altitude augmente, col Kadjira 2400m .
Le paysage se transforme peu à peu et devient plus aride et la circulation plus parsemée. Après le repas de midi pris dans un resto de bord de piste ( GOULA ici), nous attaquons le sommet de la journée le SACHS PASS 4700m, par une piste délicate, ou notre guide nous recommande la prudence.
En effet après une belle partie de tout terrain nous arrivons dans le brouillard au SACHS PASS. La température est descendue à 8° et le TCHAÏ servi dans le Goula du sommet est bienvenu. (TCHAÏ c’est un thé noir au lait avec beaucoup d’épices servi bouillant, c’est le breuvage national)
Descente prudente vers CHAMBA pour loger dans un petit hôtel familial accueillant et reposant suite aux efforts. Journée de pistes variées qui à travers le versant de la première barrière himalayenne nous conduit vers KILAR. C’est une succession de virages, de grimpettes, de surplomb au-dessus de nos têtes, de précipices, de gués et de cascades passant en fracas assourdissant au moment le plus inattendu.
Mais la magie opère et le spectacle est superbe. Au niveau conduite c’est physique et toute l’attention est retenue. Mais les nombreux arrêts photos et les pauses permettent de profiter des vues magnifiques . Quelques glissades de certains agrémentent aussi le parcours, tout cela dans de grandes rigolades qui forgent bien l’union du groupe. Et le soir à l’étape malgré la fatigue, nous rigolons encore de ces incidents sans gravités. Malgré un kilométrage réduit la journée promet d’être rude, car nous devons atteindre un plateau à plus de 4000m et nous allons rester à cette altitude pour de nombreux jours. Les pistes sont là et le paysage devient de plus en plus minéral et la végétation de plus en plus maigre.
Ça y est nous sommes sur le plateau , l’immensité s’étend devant nous entourée de sommets enneigés à plus de 6000m. Logements chez l’habitant ce soir. Ce qui fait un des attrait de ce voyage c’est aussi ce contact avec la population et les quelques échanges possible avec un peu d’anglais des gestes et beaucoup de rires.
Fin du 1er épisode...à suivre !!
Amicalement
Jean COUMES
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