lundi 9 septembre 2024
CLUB5A - CULTURE PUB - RENAULT PUBLICITE POUR LA "DOMAINE" LA VOITURE PAPA...
Publicité sur la voiture "La Domaine" de Renault, année 1955...
Domaine est le nom donné à la version break de la Frégate. Elle est très souvent appelée "Frégate Domaine".
Elle vient remplacer en 1956 la Renault Colorale/Prairie qui faisait office de break campagnard. Cependant sa conception plus élaborée et donc son prix moins abordable l'ont éloigné de la clientèle de la Colorale. Elle souffre également du même manque de succès que la berline.
Elle vient remplacer en 1956 la Renault Colorale/Prairie qui faisait office de break campagnard. Cependant sa conception plus élaborée et donc son prix moins abordable l'ont éloigné de la clientèle de la Colorale. Elle souffre également du même manque de succès que la berline.
Elle bénéficie du moteur de la Frégate dans sa version Etendart de 77 chevaux. En 1958, la clientèle peut opter pour la boite de la Frégate Transfluide. La voiture s'appelle alors "Manoir".
Malgré ses qualités de routières, la Domaine ne rencontra jamais son public.
La voiture est arrêtée en 1960, alors qu'à la Régie on pense déjà à la suite, pourtant lointaine étant donné que la renault 16 ne sortira qu'en 1965. Quant au break populaire, il faudra attendre la Renault 12 en octobre 1970 !
La voiture est arrêtée en 1960, alors qu'à la Régie on pense déjà à la suite, pourtant lointaine étant donné que la renault 16 ne sortira qu'en 1965. Quant au break populaire, il faudra attendre la Renault 12 en octobre 1970 !
Source texte : zorqblogauto.analblog.com-youri GAGARINE
CLUB5A - Technique auto -Panhard 24 CT 1967 proto motorisation DS
Prototype vu au Conservatoire Citroën à Aulnay sous Bois (93). Équipée d'un moteur prototype de DS (4 cylindres, double arbre).
Cette firme fut la première au monde à se lancer dans la construction en série d’automobiles en 1890. Après la Seconde Guerre mondiale, Panhard obtient de l'État français la possibilité de produire une voiture en aluminium (pour créer un débouché à ce matériau), ce sera la Dyna X suivie de la Dyna Z. Vers 1957, l’aluminium cédera la place à l’acier sur les Dyna Z puis sur les PL 17 leurs héritières. La branche automobile de Panhard se trouvait en difficulté financière à cause d’une gestion trop frileuse et paternaliste.
Un rapprochement avec Citroën amorcé en 1955 scellera le destin de la marque. Citroën a des moyens colossaux mais articule sa production de berlines sur deux modèles diamétralement opposés, la 2CV et la DS/ID. Panhard n’a qu’un modèle la Dyna Z, modèle de milieu de gamme typée sportive dotée d’un bicylindre à plat refroidi par air de 848 cm3 faisant une quarantaine de chevaux. Les deux gammes se complètent parfaitement, et la Dyna Z vient à point nommé concurrencer l'Aronde de Simca comme la 403 de Peugeot. L'avenir semble souriant pour Panhard. En 1959, au moment du lancement de la PL 17, Panhard pense déjà à son avenir et au modèle qui succédera à la nouveauté. Citroën s’oppose formellement à l’étude d’une nouvelle berline qui risquerait de concurrencer les ID et la future Ami 6.
Il est donc décidé de lancer un coupé. C'est une merveille de design et d’ingéniosité si l'on considère le peu de moyens de Panhard et l’impossibilité d’étudier un nouveau moteur, notamment un projet de moteur à 4 cylindres en X.
Louis Bionier, dessinateur des Panhard depuis les années 1930, assisté de René Ducassou-Pehau et André Jouan, réalisera là son chef-d’œuvre. Les doubles optiques avant (non orientables) sont protégées par une vitre, principe qui sera repris par la DS à partir de 1967. Le toit est plat, la face avant est lisse, avec une fine entrée d'air intégrée au pare-chocs et un jonc chromé ceinture la carrosserie. La silhouette très basse et élancée est une réussite. Le modèle fut présenté à la presse le 24 juin 1963 : une 24 C bicolore quetsche / gris capelinos
Source : Mister59Bean
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Dans l'univers des autos de collection : peut-on utiliser sa voiture de collection tous les jours ?
Que ce soit une impressionnante Ferrari des années 60 ou un modèle fun comme une Fiat 500 vintage, prendre le volant d'une voiture de collection fait de chaque déplacement un événement.
Mais n'est-ce pas risqué d'utiliser trop souvent les voitures anciennes ?
Ne doit-on pas les garder pour les grandes occasions?
Pour James Cottingham, spécialiste de l'acquisition de Ferrari de collection chez DK Engineering, la réponse est claire : il faut résister à la tentation de l'utiliser au quotidien. "Si l'argent n'a aucune importance pour vous et si vous vous fichez de tout, rien ne vous empêche d'utiliser votre Ferrari de collection au quotidien", explique-t-il.
Et sa réponse n'est pas forcément conditionnée par le fait que son entreprise s'occupe de l'entretien et du stockage de quelques-unes des voitures les plus rares des années 1950 et 1960. "Certaines Ferrari sont plus adaptées que d'autres à l'utilisation régulière, mais les voitures classiques sont faites pour être appréciées", note-t-il, avant d'ajouter que "si vous l'utilisez tous les jours vous perdez du plaisir.
" La grande majorité des voitures (mais pas uniquement celles produites à Maranello), fabriquées entre 1950 et 1980, ont vu le jour à une période où la fiabilité était un rêve et non une réalité... les techniques de fabrication de l'époque faisaient que ces véhicules étaient et sont toujours sensibles à la rouille, entre autres fléaux. "Toutes les cavités et le métal apparent sous les voitures anciennes, c'est ça qui les a tué", précise Tony O'Keeffe de chez Jaguar.
"Cela laissait le sel et l'eau des routes pénétrer l'intérieur des véhicules, entraînant leur destruction de l'intérieur." La Californie ou rien ?
Les problèmes de corrosion expliquent en partie pourquoi la Californie est devenue l'un des terrains de chasse privilégiés des amateurs de belles Européennes des années 1950, 1960 et 1970. L'exposition régulière au soleil à beau faire passer la couleur de certaines carrosseries elle prévient surtout les voitures de sport anglaises et autres Lancia des attaques délétères de la rouille.
Mais ceux qui aiment d'idée d'utiliser une voiture un peu différente des autres au quotidien peuvent se tourner vers les Allemandes. En effet, plus de 70% de tous les modèles produits par Porsche sont encore en circulation et parfois utilisés chaque jour. Mais pour les portefeuilles moins bien garnis, Tony O'Keeffe conseille de se tourner vers des modèles des années de la fin des années 1980 et 1990.
Par exemple, les premières berlines Jaguar XJ (de la série X300), construites sous la houlette de Ford entre 1994 et 1997. Elles sont fiables, confortables, dotées d'un très bon cuir et peuvent parfois ne coûter que 1.000$.
"Si la route venait d'être salée, seriez-vous prêt à sortir faire un tour avec votre voiture de collection ?
J'imagine que la plupart des propriétaires de modèles classiques dirait non, la main sur le cœur, parce qu'ils veulent les garder aussi longtemps que possible", répond Tony O'Keeffe sans hésiter.
Source : bienpublic.com / france-auto
Mais n'est-ce pas risqué d'utiliser trop souvent les voitures anciennes ?
Ne doit-on pas les garder pour les grandes occasions?
Pour James Cottingham, spécialiste de l'acquisition de Ferrari de collection chez DK Engineering, la réponse est claire : il faut résister à la tentation de l'utiliser au quotidien. "Si l'argent n'a aucune importance pour vous et si vous vous fichez de tout, rien ne vous empêche d'utiliser votre Ferrari de collection au quotidien", explique-t-il.
Et sa réponse n'est pas forcément conditionnée par le fait que son entreprise s'occupe de l'entretien et du stockage de quelques-unes des voitures les plus rares des années 1950 et 1960. "Certaines Ferrari sont plus adaptées que d'autres à l'utilisation régulière, mais les voitures classiques sont faites pour être appréciées", note-t-il, avant d'ajouter que "si vous l'utilisez tous les jours vous perdez du plaisir.
" La grande majorité des voitures (mais pas uniquement celles produites à Maranello), fabriquées entre 1950 et 1980, ont vu le jour à une période où la fiabilité était un rêve et non une réalité... les techniques de fabrication de l'époque faisaient que ces véhicules étaient et sont toujours sensibles à la rouille, entre autres fléaux. "Toutes les cavités et le métal apparent sous les voitures anciennes, c'est ça qui les a tué", précise Tony O'Keeffe de chez Jaguar.
"Cela laissait le sel et l'eau des routes pénétrer l'intérieur des véhicules, entraînant leur destruction de l'intérieur." La Californie ou rien ?
Les problèmes de corrosion expliquent en partie pourquoi la Californie est devenue l'un des terrains de chasse privilégiés des amateurs de belles Européennes des années 1950, 1960 et 1970. L'exposition régulière au soleil à beau faire passer la couleur de certaines carrosseries elle prévient surtout les voitures de sport anglaises et autres Lancia des attaques délétères de la rouille.
Mais ceux qui aiment d'idée d'utiliser une voiture un peu différente des autres au quotidien peuvent se tourner vers les Allemandes. En effet, plus de 70% de tous les modèles produits par Porsche sont encore en circulation et parfois utilisés chaque jour. Mais pour les portefeuilles moins bien garnis, Tony O'Keeffe conseille de se tourner vers des modèles des années de la fin des années 1980 et 1990.
Par exemple, les premières berlines Jaguar XJ (de la série X300), construites sous la houlette de Ford entre 1994 et 1997. Elles sont fiables, confortables, dotées d'un très bon cuir et peuvent parfois ne coûter que 1.000$.
"Si la route venait d'être salée, seriez-vous prêt à sortir faire un tour avec votre voiture de collection ?
J'imagine que la plupart des propriétaires de modèles classiques dirait non, la main sur le cœur, parce qu'ils veulent les garder aussi longtemps que possible", répond Tony O'Keeffe sans hésiter.
Source : bienpublic.com / france-auto
dimanche 8 septembre 2024
CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA DÉESSE DE LA ROUTE !!
Truffée d’innovations, la «soucoupe roulante» de la marque aux chevrons démoda toutes les voitures de son époque.
Une véritable soucoupe roulante !
Au Salon de l’automobile d’octobre 1955, Citroën crée l’événement avec la DS 19, dont l’apparition relègue soudain tous les autres modèles de l’époque au rang de dinosaures. Autour de son stand, l’attroupement est énorme.
Au premier soir, le constructeur a enregistré 12 000 commandes !
Silhouette aérodynamique, absence de calandre, immenses surfaces vitrées, capot en alu, toit en fibre de verre : la DS était révolutionnaire, et cela crevait les yeux. Avec sa planche de bord épurée, son volant monobranche et ses clignotants arrière à hauteur du toit, elle s’apparentait à une sculpture soignée dans les moindres détails.
Quand les études sur la VGD reprirent, sous la houlette d’André Lefèbvre, le constructeur privilégia d’abord la recherche d’une tenue de route optimale, associée à un grand confort de suspension.
Source : Igor Magès / france5 / capital.fr/enquetes/histoire-eco
CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - Taxi Peugeot 404 en Ethiopie - plus d'un million de KM !
La 404 entretient la réputation de robustesse du constructeur. Un importateur kenyan l’engage dans l’East African Safari, long de 5 000 kilomètres.
Confiée à des équipages locaux qui connaissent par cœur les pistes, elle s’impose en 1963, 1966, 1967 et 1968. Les Africains sont convaincus, et la lionne va se transformer en mule à tout faire. Du Maghreb à l’Afrique noire, on s’entasse dans des breaks taxis-brousse et l’on charge jusqu’au ciel des pick-up dont l’horloge n’affiche plus les heures de labeur.
Peugeot trouve donc sur ce continent de fructueux débouchés.
Confiée à des équipages locaux qui connaissent par cœur les pistes, elle s’impose en 1963, 1966, 1967 et 1968. Les Africains sont convaincus, et la lionne va se transformer en mule à tout faire. Du Maghreb à l’Afrique noire, on s’entasse dans des breaks taxis-brousse et l’on charge jusqu’au ciel des pick-up dont l’horloge n’affiche plus les heures de labeur.
Peugeot trouve donc sur ce continent de fructueux débouchés.
Les 404 ont fait les belles heures de Peugeot en Afrique
Salomon, Chaffeur de taxi en Ethiopie transporte jusqu'à 500 personnes par jour avec sa vieille Peugeot 404 des années 60' !
Source : DAM - Documentaires Auto / Moto
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA CORBUSIER DE L'ARCHITECTURE BATIMENT A L'AUTOMOBILE ...
Le Corbusier – Voiture minimum... Charles-Edouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme « Le Corbusier », est avant tout célèbre pour son rôle d’architecte surdoué ou de sculpteur précurseur, il s’est aussi essayé à l’automobile en 1936 en théorisant la « voiture minimum »… Doit-on encore présenter Le Corbusier ? Architecte surdoué dont l’œuvre est reconnue, parfois décriée. Citons entre autres les maisons La Roche et Jeanneret à Paris (1925), la Villa Savoye de Poissy (1928), la Cité Radieuse de Marseille (1947) ou encore Notre Dame du Haut (1955) pour ne citer que ses plus célèbres créations présentes en France.
Le Corbusier était également un amateur d’automobile et faisait souvent des références dans son travail. En 1923, dans « Toward an Architecture », il écrivait « si les maisons étaient bâties industriellement, produites en séries comme un châssis automobile, il serait beaucoup plus aisé de créer une esthétique forte avec une précision surprenante ». Aussi, Le Corbusier photographier ses œuvres architecturales avec des voitures, souvent avec sa Voisin C7 et sa carrosserie « art-déco ».
Plus qu’un simple architecte, Le Corbusier n’hésite pas à avoir une vision plus large, il s’intéresse à l’urbanisme au sens large, et s’intéresse au transport et à l’automobile. En octobre 1934, la Société des Ingénieurs de l’Automobile lance un concours dont l’enjeu est de «concevoir une voiture économique à deux places pouvant rouler à 80 km/h et vendue moins de 8 000 francs.». (à titre de comparaison, une Citroën 8 Rosalie était commercialisée 18.750francs en 1933).
Sur les 103 propositions reçues, l’une émane de Le Corbussier, en association avec son cousin Pierre Jeanneret, lui aussi architecte et designer.
Ensemble, ils conçoivent une voiture minimaliste mais avec des fonctionnalités maximisées : la « Voiture Minimum ». Le concept est original pour l’époque, une voiture de petite taille avec un toit en arc de cercle coulissant, avec des ailes qui disparaissent dans la caisse pour les roues arrières et une voie large totalement utilisée.
Le moteur, situé à l’arrière, permet de dégager complètement l’espace avant permettant au poste de conduite d’être avancé, et de se dispenser d’un capot. Des pare-chocs permettent de protéger les faces avant et arrière, tandis que des tubes viennent protéger les côtés. La carrosserie est réalisée en tôle place pour faciliter sa fabrication. Simple projet, la Voiture Minimum resta au stade du croquis, sans jamais n’avoir été réalisée, elle ne remporta pas le concours organisé par le S.I.A. Rétrospectivement, la Voiture Minimum du Corbusier s’insère dans un mouvement de fonds de ces années 1930 : la recherche d’une voiture populaire…
Source : lautomobileancienne.com/Le Centre des monuments nationaux
Le Centre des monuments nationaux
samedi 7 septembre 2024
CLUB5A - RESTAURATION MOTO - Restauration d'une Peugeot 125 type 55 AL de 1953 ....
Restauration vieille Peugeot 55 AL de 1953 sortie d'une grange après plusieurs année
Les nombreux modèles basés sur le "type 55" ont eu un grand succès populaire dans l'immédiat après guerre.
Ces "vélomoteurs", selon l'appellation officielle, sont avant tout des utilitaires simples et fiables. Ces caractéristiques et leur grande diffusion font qu'aujourd'hui, ils servent souvent de base à une première restauration.
Ils sont en outre parfaitement aptes à rouler tous les jours, mais attention, la robustesse n'est pas leur point fort.
C'est en 1946 qu'apparaît le premier "Type 55" construit sur la base du modèle P53 d'avant guerre dont la cylindrée est passée de 100 à 125 cc.
Ce modèle est équipé
* d'une fourche à parallélogramme, pas de suspension arrière,
* d'une boite 3 vitesses commandée à main,
* d'une culasse ronde.
Source : Chaîne de Gordette67/ motocollection.com
CLUB5A - LA SAVIEZ-VOUS ? ....LES AUTOMOBILES SUNCAR 100% FRANCAIS !
Qui connait la SunCar Arpège ?
C'est une petite voiture très attachante qui a été fabriquée en petite série entre 1980 et 1986 d'abord à Annecy sous la marque "SunCar", puis à Clermont-Ferrand sous la marque "Kamouh SunCar".
Le concepteur Jean-Claude ARIÉ avait voulu construire une voiture au look ravageur, mais avec une mécanique moderne et simple d'entretien, d'où la reprise des éléments mécaniques de la Renault 5 TS. Ce n'est pas un "kit-car", mais véritablement un véhicule de (petit) constructeur, homologué et ayant subi un crash-test.
On estime qu'il en a été construit environ 140 en version roadster cabriolet et peut-être une quinzaine en version "Boulangère" comme la mienne (qui est sans doute la seule connue à avoir reçu un toit ouvrant du type "Targa").
On recense actuellement environ 60 SunCar roulantes dans le monde, dont une dizaine seulement en version Boulangère.
Les SunCar étaient toutes numérotées.
Source :
Véhicules rares, méconnus ou étranges
CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION - Restauration : Eviter 9 erreurs fréquentes...
La restauration d’une voiture est opération complexe, très complexe. Même si les émissions de télévision comme Wheeler Dealers laissent penser que c’est rapide, facile et sans risque de perte financière ou de frustration, c’est rarement le cas. La plupart des restaurations nécessitent des centaines, voire des milliers d’heures de travail, une somme d’argent considérable et un délai qui peut s’étendre sur des années. Bien sûr, il y a des moments d’enthousiasme, comme le jour de l’achat, le jour de la peinture, le premier démarrage du moteur ou le premier trajet. Mais il y a aussi des moments d’abattement, quand on découvre des dommages inattendus, des dépassements de budget et des erreurs pures et simples, qu’il est parfois difficile d’admettre (par amour propre). Même si vos propres erreurs vous en apprennent probablement davantage, apprendre de celles des autres coûte généralement moins cher. Avant de vous lancer, prenez le temps d’étudier ces neuf erreurs courantes de la restauration des anciennes…
1 – Commencer avec la mauvaise voiture
Démarrer avec une voiture à reconstruire de fond en comble n’est sans doute pas la meilleure idée. Restaurer n’est pas entretenir. La « bonne voiture » sera presque toujours celle dans le « moins mauvais état » que vous puissiez trouver. La rouille, les pièces manquantes, les dommages causés par une collision ou l’usure extrême rendent une voiture moins chère à l’achat mais généralement beaucoup plus coûteuse à restaurer. Rechercher soigneusement un bon exemple accélérera votre restauration et préservera votre budget.
2 – Ne pas en avoir conduit une autre avant
La plupart des restaurations commencent par un rêve : une vision idéalisée de ce que sera la voiture au final. Le problème est que la plupart des restaurations, aussi bien exécutées soient-elles, ne concernent encore que de vieilles voitures une fois terminées.
La plupart des voitures anciennes n’ont rien à voir avec les voitures contemporaines. Elles démarrent moins bien, ne freinent pas aussi bien, n’éclairent pas aussi bien, ne se conduisent pas aussi bien ou ne disposent pas des commodités que nous avons oubliées tellement nous les aimons.
Essayez de conduire un modèle similaire déjà restauré, avant de vous lancer dans votre projet.
Découvrez si vous avez le feeling … ou pas au volant. Performances, tenue de route, confort, freinage, … encore une fois, même restaurée à neuf, une voiture des années 50 ne sera jamais une voiture des années 2000. Quoi qu’il en soit, ce serait dommage d’attendre la fin de la restauration pour découvrir que vous n’aimez pas tant que ça conduire votre voiture…
3 – Refaire le moteur trop tôt
La règle est simple : ne reconstruisez pas le moteur avant qu’il soit temps de le remettre en place. Le risque est de « cramer » le budget et de se retrouver avec un moteur rutilant mais sans le budget pour travailler correctement la carrosserie, la sellerie et le châssis qui sont au final les postes de restauration les plus importants.
On peut toujours repeindre un moteur usagé, changer quelques joints, le remettre en place, rouler (quitte à remettre un peu d’huile périodiquement) pour le re-déposer et le reconstruire plus tard.
4 – Lésiner sur la carrosserie et la peinture
Nous venons de le dire au point 3. Vous pouvez refaire à peu près n’importe quel travail mécanique avec un peu de temps et un peu d’argent, mais refaire une carrosserie à la va-vite, c’est mettre un pansement sur une jambe de bois.
La carrosserie est généralement la partie la plus coûteuse de la restauration, et trop de gens tentent de réduire les coûts en rognant sur les bonnes pratiques. On peut toujours recouvrir à la pelle à tarte un bas de caisse pourri avec du mastic et une belle peinture brillante. Mais dans 2 ans, tout sera cloqué et sera à refaire. C’est une fausse économie : la seule façon d’économiser sur la carrosserie et la peinture est de trouver une voiture saine et surtout de s’assurer que les travaux seront faits dans les règles de l’art
5 – Ne pas vérifier les références des professionnels
Que vous confiiez la restauration complète à un professionnel ou juste quelques éléments, il est essentiel de vérifier ses références. Notez le pluriel, car une seule référence ne suffit pas.
Les rassemblements d’anciennes vous permettront surement de croiser d’anciens client de votre futur atelier. Il y a trois choses à leur demander : L’atelier a-t-il effectué un travail de qualité ? Était-ce dans le budget ? Était-ce à l’heure ? La prise d’information est un sujet difficile. Un client déçu dira-t-il « Je me suis fait avoir, j’ai choisi Untel et il n’a pas fait un bon boulot » ?
Si ce n’était pas un travail de qualité, éloignez-vous. Si ce n’était pas dans les délais ou dans le budget, cela peut être acceptable – la qualité coûte du temps et de l’argent, après tout – mais vous devrez planifier en fonction de ces éléments. Et suivre le chantier régulièrement.
Pour la carrosserie et la peinture, vous ne devez pas seulement parler aux derniers clients, mais aussi essayer de voir des voitures qui ont été restaurées il y a 2, 3 ou 5 ans. Ca peut parfois être mal perçu, mais le client est roi et on est sur des budgets conséquents qui méritent de prendre des garanties.
Dans le « monde des Anciennes » on est trop souvent dans l’affect, dans le monde des copains… Devis verbal à la louche (effet Vintage Mecanic), prix dit « d’ami », liste approximative des travaux prévus … on s’accommode de pratiques que l’on accepterai pas pour l’achat d’un canapé. Sans être trop procédurier, il faut trouver le bon compromis. De toute façon, c’est réglementaire …
6 – Acheter des pièces trop tôt
C’est un corollaire de nos conseils moteur. Trop de gens s’approvisionnent en pièces détachées pour des milliers d’euros bien avant d’en avoir besoin.
Ces pièces peuvent être endommagées lors du stockage, égarées, être les mauvaises et ne plus pouvoir être échangées et, encore une fois, elles accaparent une part importante du budget.
Ne vous laissez pas embobiner par un vendeur qui assure que c’est son dernier lot. Vous seriez surpris de constater le nombre de pièces que l’on trouve actuellement sur le marché et qui étaient pourtant réputées « introuvables » il y a 30 ans ! Si vous laissez passer une vente, il y en aura probablement une autre dans 3 mois. Achetez vos pièces en temps et heure mais n’achetez pas de pièces que vous n’êtes pas _absolument_ prêt à utiliser.
7 – Oublier vos objectifs de départ
Sans objectifs, les restaurations échouent. J’espère que votre premier objectif est de vous amuser. Au-delà de cela, vous voudrez peut-être recevoir des prix, faire de belles balades, dire que vous l’avez fait vous-même ou rencontrer des personnes partageant les mêmes idées.
Mais si vous occultez l’aspect émotionnel et êtes trop préoccupé par les plannings, les budgets, les problèmes ou autres distractions, votre restauration risquera un échec majeur. Gardez cet objectif émotionnel à l’avant-plan de votre esprit et ajustez les choses rapidement si vous vous en éloignez.
Notez bien que nous n’avons pas mentionné « faire une plus-value ». Là encore, les émissions de télé où l’on ne comptabilise pas les heures de main d’oeuvre, où tous les outils tombent gratuitement du ciel, où les « prix d’amis » sont généralisés, où les voitures se vendent en 30 secondes … restent des fictions à finalité de divertissement. Pas la vraie vie.
8 – Vouloir finir trop vite
Nous pensons que la plupart des voitures présentées comme « restaurées » sont en réalité à encore 50 à 100 heures de leur finition. Bien sûr, elles sont jolies et se conduisent plutôt bien, mais sont-elles vraiment terminées ?
Une bonne restauration se termine par de nombreux essais de conduite et par l’établissement de listes. Les listes indiqueront les irritants, les choses qui ne vont pas tout à fait bien, les pièces qui ne s’ajustent pas si bien que ça et tous les points qui nécessitent une attention particulière. Ils peuvent même inclure un gros travail, comme retirer la transmission pour modifier quelque chose.
Vous n’avez peut-être plus d’argent, vous en avez marre de travailler sur votre voiture, après tout le temps passé et vous voulez avant tout rouler avec. Mais le contrôle objectif du « reste à faire » et sa planification transformera une restauration correcte en une excellente restauration voire exceptionnelle.
9 – Ne pas admettre ses erreurs
Voilà, le plus important : si vous avez commis des erreurs dans votre restauration, admettez-les et posez vous la question de savoir pourquoi vous les avez commises :
J’essayais de gagner du temps
J’essayais d’économiser de l’argent
Je pensais que c’était OK
Je n’ai pas réfléchi à la prochaine étape
Mon pote pensait que ça avait l’air bien
Le gars du (magasin/piste/meeting) a dit que ça marcherait
Je ne voulais pas attendre la bonne pièce/outil/aide
J’ai vu quelqu’un d’autre le faire
…
Le sujet est vaste. La restauration d’un véhicule ancien est une expérience incroyable, mais à condition d’en mesurer toutes les arcanes et d’avoir du temps, de l’énergie et de l’argent à y consacrer.
Source : autocollec.com
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