mercredi 24 janvier 2024
CLUB5A - MOTO DE LEGENDE - LA HONDA 1000CBX ...L'AUDACIEUSE !!
Essai Honda 1000 CBX (1978 - 1984) Six pattes de velours ! Quand les principaux constructeurs se bagarraient pour offrir à leurs clients le quatre cylindres le plus performant, Honda, quelque peu distancé par la concurrence sur le plan des performances pures, voulut retrouver sa suprématie... Après avoir imposé, une décennie auparavant, la fameuse CB 750, la firme démontre en 1978 son talent en matière de sophistication, en dévoilant l’audacieuse 1000 CBX…
Découverte
On doit ce monument à l’ingénieur Shoichiro Irimajiri (l'instigateur de la Honda-6 250 GP RC164). La 1000 CBX à moteur 6 cylindres en ligne est née fin 1977 et est commercialisée dès juillet 1978 dans les concessions françaises. Le premier modèle (CBX Z) est pourvu de jantes Comstar de couleur aluminium et est disponible en rouge ou gris métal. Cette moto, hallucinante, ouvrait la route sur un autre monde…
En selle
Un paquebot…
Le moteur dépasse de partout ! Ce bloc, tout alliage, incliné à 30° vers l'avant, permet le montage des 6 carbus disposés en V vers l'axe longitudinal pour laisser la place aux genoux. Sous les yeux, le réservoir recouvrant l'épine dorsale semble énorme et pourtant la culasse déborde de chaque côté. La position de conduite est très agréable grâce au guidon réglable dans tous les sens. Le tableau de bord, aux chiffres rouges, dispose d’un voltmètre situé sous l’ensemble compteur/compte-tours. La moto est basse et la selle très confortable.
Démarrage ....Quel moteur !!!
Une puissance record pour l'époque (105 chevaux), le six cylindres envoute aujourd'hui comme hier. La douce mélodie du ralenti est légèrement troublée par les bruits de chaines primaire et distribution, mais dans les tours, cette cathédrale miaule dans un feulement extraordinaire…
En ville
En manœuvrant, le poids sur l'avant se fait sentir, mais disparait dès les premiers tours de roues. Malgré son gabarit imposant, la CBX se montre étonnamment maniable et se balance sans effort grâce à sa faible hauteur.
De part sa conception, il ne s’agit pas de l’outil le plus commode pour se faufiler en agglomération, mais on finit très vite par oublier son poids et sa largeur.
En route
Le six, c'est du velours ! Onctueux dès 2.000 tours, rageur jusqu'à 10.000, il réagit franchement et vigoureusement sans brutalité ni à-coups, de manière surprenante. Une mécanique superbe, mise généreusement en valeur dans un cadre minimaliste. Pourtant, la partie cycle n'est pas en adéquation avec ce fabuleux moteur, qui par ailleurs assure la rigidité de l’ensemble.
Mieux vaut éviter les excès d’optimisme, au risque de voir la moto se désunir…
L’autoroute
La fourche de 35mm de diamètre et le bras oscillant en tôle emboutie sont manifestement sous dimensionnés. La CBX se montre floue à haute vitesse et la tenue de cap n’est pas d’une grande rigueur. Toutefois, croiser à une allure largement supérieure aux limitations imposées, arrive très rapidement.
Les agitations de la CBX n’apparaissent ensuite qu’autour de 170 km/h.
Le duo
Selle spacieuse et accueillante, repose-pieds passager idéalement positionnés, absence de vibrations…
La 1000 CBX est une reine du transport en commun. D’autant que sa tenue de route reste bien meilleure en duo qu'en solo…
Le freinage
Plutôt faiblard sur une machine qui fut la plus rapide du moment (220 km/h). L'avant manque cruellement de mordant et l'arrière bloque facilement... Tous ces défauts seront corrigés partiellement sur le modèle 1980 et davantage l'année suivante avec le modèle Pro-Link.
Entretien
Le carnet d'entretien Honda est à respecter scrupuleusement.
La CBX exige de la rigueur si on ne veut pas courir à la catastrophe. Au minimum une vidange moteur avec remplacement du filtre à huile tous les 5.000 km, une mise au point complète, avec contrôle des jeux aux soupapes et synchronisation des carbus tous les 10.000 km (les pastilles de soupapes diam.25 de Yamaha FJ se montent sur le 6 cylindres). Méfiance pour le réglage les carburateurs, la synchronisation demande matériel, compétences, vidange de la fourche tous les 10.000 km (on peut augmenter légèrement le volume d'huile pour accroitre la tenue de route).
Consommation
La 1000 CBX est gourmande avec une consommation de 10l/100 en utilisation mixte et jusqu’à 12 litres sur autoroute à allure soutenue.
Chronologie et évolution
1978: Commercialisée fin juillet 1978, la CBX Z fait l'effet d'une bombe. Disponible en rouge candi ou en gris argent. Caches latéraux noir mat.
1980: Commercialisée courant 1980, la CBX A évolue timidement. Jantes Comstar plus rigides et retournées, fourche hydropneumatique, amélioration du montage de la colonne de direction, roulements de bras oscillant, robinet essence à dépression, coffre de rangement dans dosseret de selle et moteur dégonflé à 100 ch.
Disponible en rouge, gris ou noire.
1981: Commercialisation en mai 1981, la CBX B partiellement carénée change de style. Moteur noir avec pare-cylindres, disques de frein AV ventilés, étriers AV double pistons, fourche diam.39mm, carénage avec protection des jambes, réservoir 22 L, garde-boue AV avec déflecteur, carter de chaine chromé et surtout suspension AR de type Pro-Link. Disponible en gris argent ou en blanc.
1982: Commercialisation à compter de 1982 et jusqu'à épuisement des stocks, la CBX C sera la dernière des CBX 1000.
Sacoches et montre de série, câble antivol fourni et se rangeant dans le vide-poche de la tête de fourche et poignées pour le passager sur le dosseret de selle.
Production
La CBX fut produite à 3.734 unités pour la France. 2.915 pour la génération entre 1978 et 1982. Seulement 819 pour les modèles Pro-Link à partir de 1981 jusqu'à 1984.
Identification
1978 à 1980 CBX Z type CB1 N° à partir de 2000879
1980 à 1981 CBX A type SC03 N° à partir de 2000000
1981 à 1982 CBX B type SC06 N° à partir de 2300225
1982 à 1984 CBX C type SC03 N° à partir de 2400000
Acquisition
On peut trouver des occasions à restaurer ou à l'état moyen entre 2.500 et 4.000 €.
Une restauration peut s'avérer coûteuse et engendrer des rapports conflictuels avec votre banquier. Phase 1 ou phase 2 (Pro-Link), choisissez selon votre usage et votre budget, les premières cotent un peu plus. Si vous optez pour un modèle "Naked" en parfait état, prévoyez un minimum de 8.000 €. Les prix peuvent atteindre plus de 12.000 € pour des modèles d'exception.
Mécanique
Les 5.5 l d'huile demandent à être correctement chauffés et une surveillance accrue du niveau est souhaitable. La vérification des numéros de série est le seul moyen de connaître, par exemple, le modèle C ou B.
Le panachage des pièces n'est pas toujours possible entre les versions (exemple : la culasse du modèle Z diffère du modèle C ou B). Des problèmes de démarreur (souvent moteur chaud) sont causés par la déficience des soudures internes du stator. Diagnostiquez les bruits dans les carters au ralenti : défaillance de l'embrayage fréquente ou chaines d'entrainement.
Pour une tenue de route correcte, vérifiez l'absence de jeu sur l'axe du bras oscillant et le serrage des fixations moteur. Sur les premières versions, pensez à fermer le robinet d'essence en cas d'arrêt prolongé, en cas de fuite au niveau des pointeaux, le cylindre gauche se remplit d'essence si la moto est stationnée sur sa béquille latérale.
Au prochain démarrage, la bielle de ce piston gauche risque de faire connaissance avec le carter moteur. Honda parvint à remédier à ce problème, en rappelant ses CBX pour modifier les tuyaux de trop plein des carburateurs et pour équiper par la suite les motos de robinets à dépression.
Conclusion
La Honda 1000 CBX témoigne d’un temps où toutes les acrobaties mécaniques étaient encore possibles. On lui pardonnera volontiers ses défauts pour ne retenir que le meilleur. Une moto prestigieuse, au moteur réellement fabuleux à la mélopée entêtante. Près de quarante années après sa présentation, son aura demeure intacte.
Une machine exceptionnelle et… Eternelle !
Source : lerepairedesmotards.com-MOTOR LIVE
MOTOR LIVE
mardi 23 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA 2 CV CITROËN ELECTRIQUE EXISTE ET ELLE ROULE EN TOUTE L’ÉGALITÉ !!
Floriane Brisabois nous emmène faire un tour à bord de la première Citroën 2CV électrique.
A voir également, la vidéo sur la version thermique de la 2CV .
Floriane Brisabois nous propose de faire un tour à bord de «Marguerite », une 2CV qui a bénéficié d'une conversion électrique. Cette e 2CV est un prototype homologué avec l’accord de Citroën et réalisé à la demande de la société 4 roues sous un parapluie.
Cette société française créée il y a plus de dix ans propose de faire visiter Paris en Citroën 2CV. A l’image des gondoles de Venise, la 2CV est très appréciée des touristes qui découvrent Paris à bord d’un monument roulant « so french ».
Visionnaire, Florent Dargnies, le créateur de 4 roues sous un parapluie, a toujours eu conscience que la limite de son concept était…le moteur thermique et qu’il risquait un jour ou l’autre une interdiction de circuler en ville pour cause de pollution.
D’où son idée depuis 5 ans, concevoir une Citroën 2CV électrique pour arpenter la ville sans crainte des pouvoirs publics et avec la bienveillance des passants.
C’est désormais chose faite avec ce premier exemplaire qui a subi une transformation électrique. Il a été présenté à la COP 21 et il a reçu l’homologation du Ministère du développement durable. Aujourd’hui, la e 2CV de Floriane reçoit l’homologation de POA.
C’est désormais chose faite avec ce premier exemplaire qui a subi une transformation électrique. Il a été présenté à la COP 21 et il a reçu l’homologation du Ministère du développement durable. Aujourd’hui, la e 2CV de Floriane reçoit l’homologation de POA.
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - CADILLAC ....CINQ ANECDOTES SUR LA CÉLÈBRE MARQUE AMÉRICAINE !!
Cadillac est incontestablement la représentation du luxe américain. Encore aujourd’hui, le porte-drapeau de General Motors ne cesse de fasciner par ses modèles extravagants qui ont marqué les esprits…
Quand on pense à Cadillac, on pense inévitablement à cette imposante DeVille décapotable blanche conduite par Bourvil dans le film « Le Corniaud ». Déjà à l’époque, la marque américaine jouit d’une sacrée réputation à travers le monde.
Il faut dire qu’elle a eu le temps de se la bâtir puisque c’est une des plus vieilles marques de la planète encore en activité aujourd’hui. Cadillac a en effet vu le jour en 1902, sa première voiture étant présentée au Salon de New York un an plus tard. Aussi curieux que cela puisse paraître, Cadillac a d’abord vu le jour sous la… Henry Ford Company ! Elle allait être cédée à General Motors sept ans plus tard, en 1909.
La voiture des puissants
Cadillac fut la première marque à introduire le concept de luxe auprès du public. Plus qu’un simple objet de déplacement, elle proposa d’entrée de jeu des voitures à vivre. Ce n’est pas pour rien qu’elle fut la marque plébiscitée par les grands de ce monde. En plus de nombreux présidents des Etats-Unis, Elvis Presley mais aussi le mafieux Al Capone en possédaient au moins un exemplaire.
La marque au diamant avait, il est vrai, de sacrés arguments à faire valoir. Rouler en Cadillac, c’est montrer sa réussite sociale. Le constructeur de Détroit fut ainsi le premier à commercialiser une voiture dotée d’un impressionnant 16 cylindres en V dès 1930 !
Une œuvre d’art
Avec le temps, la marque Cadillac s’est invitée dans la culture populaire. Nombreuses sont les voitures de la firme à apparaître dans des oeuvres télévisuelles.
Mais le géant américain a su aussi inspirer les artistes. Si vous sillonnez la mythique Route 66 et que vous passez par Amarillo au Texas, vous pourrez apercevoir le Cadillac Ranch qui représente 10 berlines de la marque partiellement enterrées et recouvertes de graffitis. Un must en son genre !
Source : autoplus.fr-Katie Penkert
Katie Penkert
lundi 22 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - - HISTOIRE DE L'AUTOMOBILE....
C’est en 1860 que la première ébauche d’un moteur à explosion a été créée. Ce moteur inédit fabriqué par Etienne Lenoir est, dans un premier temps, alimenté au gaz d’éclairage. Quelques temps plus tard il invente un carburateur permettant de remplacer le gaz par du pétrole.
Souhaitant expérimenter au plus vite son moteur, il l’installe sur une voiture rudimentaire qui parcourt pour la première fois le parcours Paris, Joinville-Le-Pont. Malheureusement, Lenoir, faute de moyens matériels et financiers, se voit dans l’obligation d’abandonner ses recherches.
Le premier « vrai » moteur à quatre temps fut mis au point par deux ingénieurs allemands, Daimler (1872) et Benz (1882) qui, chacun de leur côté, cherchent à vendre leur brevet en France. En 1889, Panhard et Levassor installent le premier moteur à quatre temps (celui de Daimler) sur une voiture à quatre places.
A partir de cette date la recherche et l’évolution de l’automobile va progresser de manière fulgurante dans tous les pays. Souhaitant expérimenter au plus vite son moteur, il l’installe sur une voiture rudimentaire qui parcourt pour la première fois le parcours Paris, Joinville-Le-Pont. Malheureusement, Lenoir, faute de moyens matériels et financiers, se voit dans l’obligation d’abandonner ses recherches.
C’est à cette date aussi que commencent les déboires de la voiture : à cette époque la voiture demeure un objet de luxe réservé aux plus fortunés, de plus les routes sans revêtement ni signalisation s’avéraient très difficiles à pratiquer, le démarrage du moteur quand à lui était une épreuve fastidieuse et les intempéries comme la poussière demeuraient redoutées puisque les voitures n’étaient pas protégées.
Mais toutes ces difficultés ne rebutèrent pas les passionnés désireux de faire découvrir « la voiture sans chevaux » comme on la surnommait à l’époque, au plus grand nombre. Pour cela ils organisèrent des courses telles que la Paris-Rouen qui fut, pour la première fois organisée en 1894. Toutes ces courses eurent pour conséquence d’anéantir le moteur à vapeur et de mettre en valeur la souplesse et l’endurance du moteur à explosion mais également elles démontrèrent, grâce à la Peugeot pilotée par André Michelin que la voiture gagne beaucoup à « rouler sur l’air ».
Source : soupapesetpistons / Source texte : alex.carpent.free.fr/
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Automobile: des petits roadsters sportifs à la berline électrique... les 100 vies du constructeur MG....
Indissociable des tourments qui ont agité l'industrie automobile anglaise, la plus célèbre des marques de voitures de sport anglaises renaît désormais sous pavillon chinois. Elle fête son centenaire à l’occasion du salon Rétromobile. Ils sont debout mais tous entre des mains étrangères. Tous les constructeurs anglais ont été cédés à des capitaux étrangers. Aston Martin appartient à un groupe d’investisseurs emmené par Lawrence Stroll, Bentley à Volkswagen, Mini et Rolls-Royce à BMW, Land Rover-Jaguar à l’Indien Tata.
Quant au jeune centenaire MG, c’est presque un miracle, il vient de renaître sous pavillon chinois avec des véhicules à batterie. La greffe a pris.
S’appuyant sur un rapport prix/prestations sans équivalent sur le marché, MG a opéré un hold-up grâce notamment à sa berline MG4. En France, la marque a largement dépassé son objectif de 25 000 ventes l’an dernier, immatriculant 34 441 véhicules, soit une progression de 161,5 % par rapport à 2022. Ce succès doit beaucoup à l’explosion des ventes en décembre dernier.
Nombre d’automobilistes ont anticipé leurs achats pour profiter du bonus avant la mise en place du score environnemental qui exclut désormais toutes les productions chinoises des primes à l’achat…
Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
dimanche 21 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE MOTO - HARLEY-DAVIDSON - FORTY EIGHT !! ... UN SIÈCLE D'HISTOIRE...
La Harley-Davidson, symbole de l’Amérique est extrêmement populaire outre Atlantique où un gros cube sur deux est une Harley ! Ces motos évoquent la liberté, les grands espaces, la réussite sociale et professionnelle, le cinéma et le rock & roll… A la grande époque Harley-Davidson, l’Europe imagine les Etats-Unis comme le temple de la consommation où tout est possible, accessible et où les loisirs commencent à prendre une place importante. La reconstruction qui suit la seconde guerre mondiale est en cours et l’économie repart.
Cet imaginaire collectif est conforté par la « success story » de la marque : fils de William H. Davidson, les trois frères Davidson (Arthur, Walter et William A.) commencent par construire un premier moteur Harley-Davidson avec William S. Harley dans le jardin de leur père, puis des motos dans le « Shed ». De cette petite usine dans le jardin du Wisconsin, ils vont créer une marque de légende et des motos qui seront les plus vendues dans le monde dès la fin de la première guerre mondiale. Depuis, la famille Davidson continue d’écrire l’histoire de la marque.
En 1920 Harley-Davidson emploie 2 400 ouvriers et produit 27 040 motocyclettes. Elle atteint le chiffre de 23 989 unités produites, tous modèles confondus, avant la crise de 1929. Dans les années 30, l’apparition du modèle 61EL « Knucklehead » (un V-Twin OHV de 1000 cm3), qui offre à Joe Petrali le record du monde de vitesse, permet la survie de la marque.
Mais c’est la seconde guerre mondiale qui sauve la société : en 1939 l’armée passe commande de plusieurs centaines de 45WLA. Harley-Davidson en produira environ 90 000 pour l’armée, tout en continuant à innover et proposer de nouvelles machines.
En 1948, c’est le lancement d’un nouveau moteur V-Twin le « Panhead ». Dans les années soixante, l’utilisation d’un démarreur électrique sur le modèle historique Duo-Glide donne naissance à la légendaire Electra-Glide.
Dans les années 70, pour éviter un possible rachat, Harley-Davidson s’associe à American Machine & Foundry (AMF) mais l’union est contre-nature. En 1980, 13 cadres dont l’héritier Willie G. Davidson (designer et symbole vivant de la marque qui incarne littéralement ses valeurs) rachètent la société… liberté, quand tu nous tiens…
S’en suit une course à l’innovation et au développement qui permet à Harley-Davidson de fidéliser sa clientèle : la création du Harley Owners Group (H.O.G.) en 1983 est significative de l’enracinement des valeurs de la famille des Harleyistes.
L’arrivée en 1984 du moteur V2 Evolution de 1340 cm3 (Blockhead) permet la sortie en 1986 de la version 1100 Sportster Evolution qui frappe de plein fouet la concurrence japonaise. Suivront plus tard l’héritage Softail et l’Electra Glide. Enfin la fourche Springer donne naissance à la FXSTS un modèle qui marquera les esprits avant le choc Fat boy de 1990. Le Fat Boy fait toujours l’unanimité pour son 15ème anniversaire, tout comme le FLHR Road-King né 5 ans plus tard. En 1993, la famille Harley-Davidson s’agrandit et accueille un petit frère nommé Buell.
Voilà déjà plus de cent dix ans que les célèbres motos originaires de Milwaukee sillonnent les routes du monde entier, fascinant un public de plus en plus large. Avec l’inauguration du premier musée officiel Harley-Davidson, 2008 a rendu hommage avec faste et panache à cette marque devenue mythique au fil des ans.
C’est la célébration de plus d’un siècle d’histoire, celle d’une modeste entreprise familiale née au début du XXème siècle dans un petit atelier de planches de bois du Wisconsin, devenue un géant de l’industrie mondiale.
Tour à tour synonyme de progrès, de prestige, de liberté et de rébellion, Harley-Davidson a réussi à faire de son nom l’emblème d’une réussite jamais démentie.
Source : Raptorama - Forty Eight / texte : hd66perpignan.com
Source : Raptorama - Forty Eight / texte : hd66perpignan.com
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA DACIA 1100 ...LA R8 ROUMAINE !!
DACIA 1100 : CELLE PAR QUI L’AVENTURE ROUMAINE A COMMENCÉ...
On connaît Dacia aujourd’hui pour ses voitures bon marché puisant largement dans la banque d’organes de Renault. Mais faut-il rappeler que l’aventure roumaine a débuté en 1968 avec des R8 rebadgées. Flashback…
En septembre 1966, le gouvernement roumain, désireux d’avoir sa propre industrie automobile, passa un accord avec Renault. La Régie se lance dans la construction d’une usine dans la ville de Piteşti, au nord-ouest de Bucarest. Le losange promet aux Roumains de leur fournir son futur modèle-phare qui est alors en train d’être développé en France : la R12.
L’usine est achevée en août 1968, mais la Renault 12 n’est pas encore prête.
Et de fait, puisqu’elle ne sera présentée que l’année suivante à Paris. En attendant, les autorités décident d’occuper les chaînes grâce à un autre modèle bien connu chez Renault : la populaire R8, parue en 1962. Le modèle roumain est baptisé Dacia 1100 en référence à la cylindrée de son moteur 4 cylindres développant 68 chevaux.
Ce cher camarade Nicolae...
Celle qui sera la première Dacia de l’histoire quitte la chaîne d’assemblage le 3 août 1968.
Nicolae Ceaușescu, le président communiste de l’époque, recevra en cadeau le premier exemplaire. Il inaugure l’usine quelques jours plus tard. Il semblerait que cette voiture ait survécu et ait été récupérée après la chute du régime autoritaire en 1989.
Extérieurement, la Dacia 1100 est une copie conforme de la Renault 8. La seule différence notoire est une plaquette chromée portant la mention « Dacia 1100 ». À noter que les ouvriers roumains ne réalisent qu’un travail d’assemblage, puisque toutes les pièces sont importées de France.
Non, pas de Gordini roumaine !
Vers la même époque, Dacia construit en petite série la 1100 Sport, destinée à la police roumaine, techniquement et esthétiquement semblable à la Renault 8 S (quatre phares ronds, moteur à carburateur double corps). Il ne s’agit donc pas d’une copie de la R8 Gordini qui a tant fait parler d’elle dans les Sixties et même après. Cette 1100 Sports apparaîtra également dans quelques compétitions locales et fera le bonheur de quelques pilotes roumains.
L’usine décide d’arrêter la carrière de la 1100 en janvier 1972, après en avoir produit 37 546 exemplaires. Mais elle restera à jamais celle qui a marqué le début d’une longue histoire pour la marque Dacia.
Source : autoplus.fr/British Pathé
British Pathé
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