Elle fabriqua d'abord des pièces d'armes à feu, des vélos avant de fabriquer des motocyclettes à partir de 1900. L'entreprise en fabriqua de nombreux modèles entre 1900 et 1962 pour les besoins domestiques et ceux de la colonie. De nombreuses courses furent gagnées sur les motos Saroléa. Depuis 1998, les bâtiments hébergent les activités d'une ASBL à vocation sociale dans le motorium Saroléa, ainsi qu'un petit musée retraçant l'histoire sociale ouvrière en Belgique en parallèle avec le développement de l'entreprise Saroléa.
Les premières motos apparaissent dès le début du XXème siècle et la marque belge obtient un premier succès sportif en 1902. Présentée en 1933, la Saroléa Monotube est une des plus belles machines conçues par la firme belge.
L'appellation Monotube provenait du fait qu'elle n'était équipée que d'un seul tuyau d'échappement contrairement aux machines précédentes. Proposée en différentes cylindrées (348 cm3, 494 cm3 et 590 cm3) et en version Tourisme et Compétition, la Monotube se caractérise par son moteur monocylindre basculé de 15 degrés vers l'avant, une culasse en aluminium, des tiges de culbuteurs en duralumin et des ressorts de soupapes en épingle.
Parmi les nombreux succès sportifs de la Monotube, on peut citer les records de vitesse établis à Montlhéry par Monneret, Wesh et Cuny sur 6 heures, 7 heures et 1000 km.
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