jeudi 3 juillet 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Et si… Panhard était restée indépendant......

 

11 mai 1968, sur le Golf de Deauville. Jean Panhard est tout sourire pour le lancement de la Méhari, le dernier bébé d’une marque doyenne qui a su habilement surfer sur les idées innovantes du Marquis Roland de la Poype. Ce petit véhicule de loisir, basé sur la Panhard Dyane est la preuve que le constructeur de la Porte d’Ivry n’est pas encore mort même si sa gamme reste encore trop petite. Que de chemin parcouru depuis 1955, date à laquelle l’avenir de Panhard & Levassor semblait bien sombre. Treize années plus tard, elle reste bien accrochée, cinquième du peloton derrière Renault, Citroën, Peugeot et Simca mais avec le sentiment que l’avenir est encore devant elle. Une Dyna tout acier ! 
Revenons en 1955. Cela fait déjà un an que la Dyna Z est commercialisée. Moderne, aérodynamique, elle se révèle frugale grâce à son bicylindre à plat de 851 cc et permet de transporter 6 personne à plus de 130 km/h. Paul Panhard, patron à l’époque, regrette de n’avoir pu poursuivre son idée d’une carrosserie en Duralinox comme prévu au départ, mais les comptables ont été formels : pour rentabiliser la voiture tout en restant aux alentours de 720 000 francs, l’acier semble le meilleur compromis. Les premiers prototypes en alu ont donc laissé place à de nouveaux en acier, dont il a fallu retravailler les trains roulants et suspensions pour permettre un bon équilibre des masses et une tenue de route toute aussi maîtrisée. Certes, le poids passe à 875 kg au lieu des 710 prévus, mais la rentabilité du modèle en dépend ! 
Un nouveau moteur Tigre est à l’étude, permettant de passer à 50 chevaux (au lieu de 42) afin de retrouver un peu de caractère. La Dyna Z est en tout cas un succès commercial indéniable pour cette première année. Un nouvel investisseur : Sylvain Floirat Cependant, Paul Panhard et son fils Jean ne sont pas sereins. Ils savent qu’ils ne pourront pas durer éternellement sans investissements. L’usine de la Porte d’Ivry à Paris, sur plusieurs étages, se prête mal à la construction en série. Après avoir investi près de 2 milliards de francs pour lancer la Dyna Z, il faudrait en injecter autant pour construire une nouvelle usine, plus fonctionnelle, et assurer l’avenir. 
Citroën, par le biais de son directeur général Pierre Bercot, propose bien une solution : prendre 25 % du capital et assurer à Panhard l’exclusivité de la fabrication de la 2CV Fourgonnette mais père et fils ne sont pas convaincus. Il faut trouver une autre solution. Les deux hommes s’adressent à André Morice, ministre de l’Industrie et du Commerce du deuxième gouvernement d’Edgar Faure. Ce dernier n’hésite pas une seconde à prendre son téléphone et à soumettre à Sylvain Floirat, qui vient de revendre sa compagnie aérienne Aigle Azur à l’UAT pour 3 milliards de francs. L’État français compte sur lui sur trois projets : la reprise d’Europe numéro 1 pour 275 millions de francs, celle de Breguet Aviation et le renflouement de Panhard. L’homme, par ailleurs constructeur d’autocars à Annonay dans l’Ardèche (les cars Floirat), est séduit par l’idée d’obtenir des parts du capital d’un des 5 grands constructeurs automobiles français. Nouvelle usine à Bourges Si l’option Floirat oblige les Panhard à se séparer de 40 % de l’entreprise familiale, elle offre plus d’indépendance et de cash que l’option Citroën, certes alléchante mais qui peut s’avérer contraignante. 
Une fois l’opération réalisée, Panhard peut envisager l’avenir sereinement. Première opération : la construction d’une nouvelle usine pour produire les Dyna Z de façon optimale et les futurs modèles de la marque. Un site est trouvé près de Bourges, juste à côté des toutes nouvelles usines Michelin de Saint Doulchard : celle de Panhard s’y érige en 1956. Au même moment, la marque doyenne peut négocier en position plus confortable avec Citroën pour la fabrication des 2CV Fourgonnettes dans l’usine de Reims récemment réaménagée et agrandie. L’usine d’Orléans, elle, se consacre au matériel militaire. A Paris, seuls les services généraux et les bureaux d’études subsistent avenue de la Porte d’Ivry. Le reste des bâtiments, jugé trop vétuste et peu adapté à la production automobile, est revendu, permettant une nouvelle rentrée de cash bienvenue, immédiatement affecté à l’étude d’un nouveau moteur, un 4 cylindres Boxer. 
Un réseau performant, un EBR à succès L’année 1956 voit les ventes continuer de croître malgré l’arrêt de la Dyna Junior. La fabrication tout acier permet d’être rentable et la migration vers Bourges améliore encore les marges du véhicule. Reprenant les plans du carrossier belge D’Ieteren commandés par l’importateur belge, Panhard présente la Dyna Z Cabriolet au salon de Paris en octobre. Quasiment au même moment, la crise de Suez provoque une hausse des prix du pétrole rendant la frugale Dyna particulièrement économique par rapport à la concurrence. Le réseau, remotivé par les nouvelles ressources du constructeurs, vendent les voitures comme des petits pains tandis qu’à l’usine, on prépare déjà la suite en travaillant sur une Dyna modernisée sous le nom de projet V 338. 
Du côté militaire, l’EBR (Engin blindé de reconnaissance) se vend bien notamment pour l’Armée Française tandis que la 2CV Fourgonnette assure une charge constante à l’usine de Reims. En un an, les ventes sont passés de 19 289 exemplaires à presque 30 000. Mieux, Panhard gagne de l’argent sur tous ses modèles, y compris la 2CV (22 355 exemplaires produits en 1956). La fusion des réseaux avec Citroën, un temps envisagée, n’a pas eu lieu et les représentants de la marque envisagent l’avenir sereinement, d’autant que la station Europe n°1, propriété de Floirat, fait largement la promotion de la Dyna, jouant habilement sur sa consommation de 6 litres Des sportives siglées Panhard Désormais, c’est Jean Panhard qui assure seul la direction de l’entreprise familiale. Malgré ces débuts encourageants, rien n’est encore joué. La réalisation d’un nouveau moteur 4 cylindres à plat en prenant pour base deux flat twin Panhard prend du temps et mange de la ressource. 
Un temps, une alliance avec l’allemand NSU est envisagée, mais l’option de l’indépendance est finalement choisie. En attendant, pour compenser la prise de poids due à l’acier, les Dyna s’équipent du moteur Tigre enfin prêt, un bicylindres offrant 8 chevaux de plus. Une version break et un utilitaire sont en préparation. Pour l’année 1957, Panhard vend 42 300 voitures, auxquelles s’ajoutent 29 422 fourgonnettes Citroën. Au même moment, Sylvain Floirat investit dans la société Matra dirigée par Marcel Chassagny et devient Vice-Président du missilier tandis que les autocars Floirat en perte de vitesse sont revendus à la toute nouvelle SAVIEM. Chassigny est lui-aussi passionné de voiture : en 1958, il prend une part minoritaire dans les Automobiles DB qui produisent des modèles sportifs à mécaniques Panhard carrossées par Antem : les DB-Panhard HBR5. L’arrivée de Chassigny parmi les investisseurs renforcent encore les liens avec Panhard dont le réseau distribue les HBR5. Une PL17 qui vient à point nommé.
 Cette année 1958 voit l’apparition au catalogue d’un dérivé utilitaire de la Dyna, le D65. La gamme se décline donc autour de la berline, du cabriolet et du D65, complétée à sa marge par la sportive HBR5. Les ventes totales s’élèvent à 45 674 exemplaires tandis que 34 251 fourgonnettes 2CV sont produites à Reims pour le compte de Citroën. Si Panhard reste loin des 4 grands (Renault, Citroën, Peugeot et Simca), elle n’a jamais autant fabriqué de modèles. D’autant qu’en 1959, la marque présente la PL17 (le fameux projet V338). Certes, il s’agit plus d’un gros remodelage de la Dyna Z, mais cette dernière date tout juste de 5 ans et reste encore dans le coup.
 La PL17 ne fait qu’améliorer la copie. Comme son aînée, elle se décline en berline, en utilitaire F65, en cabriolet (à partir de 1960) et même un break à compter de 1963. Chez DB, on lance la Le Mans, une jolie sportive cabriolet sur dotée du châssis et de la mécanique de la PL17 qui conserve pour l’instant son bicylindre en attendant le fameux Boxer prévu pour 1962. Tout semble rouler pour le mieux mais l’orage gronde chez DB : René Bonnet n’en peut plus d’attendre le fameux 4 pattes promis par Panhard, tandis que Charles Deutsch veut rester fidèle à la doyenne. Malgré l’intervention de Chassigny, associé avec Floirat dans Matra, Bonnet n’en démord pas tandis qu’il organise le déménagement total de la fabrication des DB à Romorantin et l’éviction définitive. Les Automobiles René Bonnet continueront à fabriquer la Le Mans jusqu’en 1962 avant de devenir Missile avec un moteur Renault. Charles Deutsch fonde alors CD avec le soutien de Panhard, mais attend patiemment son heure. 
Son coach CD-Panhard sort lui aussi en 1962, distribué dans le réseau de la marque. Dans l’attente du moteur « Jacques Coeur » Mais revenons à l’année 1959 : la transition vers la PL17 ralentit un peu les ventes, qui stagnent aux alentours de 45 000 exemplaires produits à Bourges tandis que 43 946 Citroën sortent de l’usine de Reims. A Orléans, on prépare la succession de l’EBR en développant une auto-mitrailleuse légère appelée tout simplement AML. 
En 1960, les ventes peinent à redémarrer, avec 47 344 Panhard fabriquées, contre 46 525 fourgonnettes 2CV. Cependant, la firme se rapproche de plus en plus des 100 000 exemplaires fabriqués qui pourrait lui assurer un avenir serein ! Les voitures sont toutes rentables, mais de peu, et ne permettent pas d’investissements démesurés autres que ceux dédiés au 4 cylindres boxer surnommé en interne « Jacques Coeur » (célèbre personnage de la ville de Bourges où se situe l’usine principale) par ses défenseurs, l’arlésienne par ses détracteurs, et ceux dédiés à la remplaçante de la PL17 (projet V527) L’AML, lui, fait sensation et récupère une commande de 900 exemplaires pour l’Armée Française et la Gendarmerie. 
Monter en gamme à tout prix En 1961, la production s’établit à 52 312 véhicules, tandis que la production de la 2CV baisse à 44 564 exemplaires. Panhard sent la rente Citroën s’éloigner et doit s’assurer de la pérennité de son mécano industriel. Le projet V527 devient primordial tout comme le « Jacques Coeur » qui doit l’animer. On décide d’offrir une gamme élargie comprenant un coupé à châssis court, un autre à châssis long, un cabriolet et une berline. L’abandon d’une carrosserie break montre l’ambition de Panhard : monter en gamme et en prestige pour augmenter la marge par modèle. On commence à réfléchir à un modèle plus petit permettant de ratisser plus large. Des contacts sont pris avec Citroën pour compenser la baisse des commandes de 2CV Fourgonnette. L’équipe du bureau de style dirigé par Louis Bionier commence à réfléchir à une 2CV de luxe capable de concurrencer la Renault 4 lancée en 1960. 
Nouvelle carrosserie, bicylindre plus puissant, telle sera la recette à suivre. Mais n’anticipons pas. L’année 1962 reste avare en nouveauté, à part le coach CD-Panhard voué à une diffusion marginale. La PL17 s’installe dans le paysage mais les ventes progressent lentement : 53 212 véhicules sont produits tandis que la fourgonnette baisse à 37 391 unités seulement. Une 24 du tonnerre, un Boxer sous le capot Pour l’année 1963, tout change. Le break commence à s’installer (lancé mi-62) mais surtout, la toute nouvelle Panhard 24 est présentée à la presse en juin. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un coupé « châssis court » décliné en deux versions : C (bicylindre) et CT (bicylindre Tigre). La ligne est moderne et laisse présager une grande réussite.
 Les ventes grimpent à 55 771 unités malgré la baisse de la production des 2CV (32 510 exemplaires). L’année 1964 est encore plus faste : le coupé châssis long est présenté (B et BT) tandis que le fameux Boxer est enfin dévoilé sur la 24 CB : 1 015 cc de cylindrées, pour 60 chevaux et un couple bien supérieur aux bicylindres. La PL17, elle, va sur sa dernière année et doit laisser sa place à une nouvelle voiture pour 1965. 56 212 voitures sont produites à Bourges. Mieux, 40 141 2CV sortent des ateliers de Reims. Les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, René Bonnet fait faillite et doit faire appel à son actionnaire Chassigny, épaulé par Floirat. De son côté Charles Deutsch jette l’éponge pour rejoindre l’équipe du tout nouveau constructeur Matra-Panhard qui commercialisera à partir de 1965 une Djet dotée du « Jacques Coeur », produite à Romorantin. 
Une Matra-Panhard Djet en complément Dix années après une faillite évitée de justesse, Panhard peut enfin passer la seconde en présentant la 24 L, uniquement disponible en 4 cylindres dont la cylindrée évolue à 1.1 litre pour 80 chevaux. Avec sa ligne élancée et ses 4 portes, la 24 L s’intercale merveilleusement bien sur le marché entre la moderne Peugeot 204 tout juste lancée et la grande DS de Citroën, tout en apportant une touche de classe et de sportivité. La nouvelle Panhard 24 L fait sensation et le carnet de commande s’en ressent d’autant que la nouvelle Matra-Panhard Djet complète la gamme, prenant la place du CD-Panhard dont le look n’aura jamais séduit. La disparition de la PL17 et la montée en gamme de la 24 fait cependant baisser les ventes à 45 812 exemplaires, mais la marge est améliorée par rapport à l’ancien modèle. 
Cependant, la 2CV fourgonnette poursuit son déclin avec 31 551 exemplaires seulement. Désormais, les efforts sont portés sur la future « petite » Panhard qui doit apporter du volume à la marque. Préparer l’avenir En 1966, les moteurs 4 cylindres prennent le pas en version 1 015 (70 ch), 1100 (85 ch) et 1300 cc (95 ch). La Djet devient Jet et s’équipe du plus puissant Jacques Coeur pour concurrencer l’Alpine A110. Les 24 C disparaissent, seules les 24 CT, BT, CB et L subsistent tandis qu’une 24 CE (cabriolet) fait son apparition. Les travaux sur la petite Panhard se précisent : sur un châssis de 2CV, Louis Bionier a dessiné une carrosserie modernisée tandis qu’on teste le bicylindre 851 cc « pan-pan » avec 42 chevaux sous le capot, de quoi transfigurer la vénérable Citroën sous son nouveau blason, et la vendre bien plus cher qu’une 2CV. En attendant, les ventes repartent à la hausse grâce à la gamme 24 : 52 325 exemplaires produits. 
La production des fourgonnettes reprend avec 32 117 unités. Une Dyane pour remplacer la Dyna L’année 1967 s’avère passionnante. En collaboration avec Citroën, Panhard lance la Dyane (quasi anagramme de la Dyna) dessinée par Louis Bionier sur une base de 2CV. Elle récupère un bicylindre Panhard et vient compléter par le bas la 24 et toutes ses déclinaisons. Elle est aussi vendue dans le réseau Citroën mais avec son blason Panhard. Avec 42 chevaux sous le capot, la nouvelle « petite » Panpan construite elle-aussi à Bourges monte clairement en gamme : de quoi inquiéter la 4L. 
Dès la première année, 47 712 exemplaires tombent des chaînes, aux côtés de 55 404 autres Panhard 24) . Les 2CV ne représentent plus que 26 406 unités et pour la première fois, Panhard dépasse les 100 000 exemplaires avec ses propres modèles. Dans le même temps, Jean Panhard a accepté la proposition de Roland de La Poype, héros de la guerre, inventeur génial, qui lui a proposé l’idée d’un véhicule de loisir développé autour du châssis et de la mécanique de la Dyane. 
La Méhari se prépare à la SEAB en attendant sa présentation prévue pour mai 1968. La Méhari complète la gamme Mai 1968 justement, revenons-y : ça y est, la petite Méhari est prête et Panhard jubile. Entre cette petite merveille, sa Dyane (et son dérivé Acadyane avec un Y désormais sous blason Panhard qui remplace la fourgonnette 2CV), et la gamme 24 complète, la marque doyenne peut s’estimer satisfaite même sa ses bénéfices annuels restent maigres. Au siège Porte d’Ivry, on sait bien que la situation ne pourra pas durer, mais on prépare tout de même une grande berline et un grand coupé qui se positionneraitent au dessus de la 24, histoire de couper l’herbe sous le pied de Citroën qui prépare une SM à moteur Maserati.
 Depuis 1965 et le rachat des plans et de l’outillage du V8 3.5 Buick par British Leyland, on négocie la production d’une version française qui pourrait bien trouver refuge sous le capot de la future grande Panhard. Dans la (triste) réalité : La Dyna Z est lancée en 1954 avec sa carrosserie en Duralinox et perd de l’argent à cause d’une idiote erreur de comptabilité malgré l’investissement conséquent. L’usine de la Porte d’Ivry reste sur deux étages, peu pratiques, diminuant encore tout bénéfice potentiel. Citroën prend 25 % en 1955 et négocie la fabrication des 2CV Fourgonnettes en exclusivité mais Panhard perd de l’argent sur chaque véhicule produit. Aucun moteur Boxer 4 cylindres ne sera jamais produit et les mécaniques du constructeur s’avèrent délicates.
 La PL17 pourrait servir de lien entre la 2CV et la DS de Citroën, mais on lance l’Ami6 qui la concurrence directement. Pour la 24, on lui coupe les ailes : pas de 4 cylindres, pas de berline. Entre temps, les réseaux ont fusionnés, entraînant le départ de nombreux agents Panhard vers Simca ou la concurrence étrangère. En 1967, le clap met un terme à l’aventure Panhard (sauf en matière de défense, qui restera dans le giron de Citroën puis PSA jusqu’en 2001 avant d’être revendue à Auverland puis, par la suite, à Renault Trucks Defense devenu aujourd’hui Arquus). 
Source : stationhaxo.fr/

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…


 

mercredi 2 juillet 2025

CLUB5A - LE TOP DE 5A - 2015 - VERO ET SOPHIE ...LES REGARDS DANS LA MEME DIRECTION...

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - ATTENTION JE LACHE LES CHEVAUX !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LES PRECAUTIONS AVANT D'ACHETER UNE ANCIENNE ....

 

ACHETER UNE ANCIENNE, LES QUESTIONS À POSER LORS DE L'ACHAT D'UNE AUTO DE COLLECTION, IL Y A DES QUESTIONS À POSER, INCONTOURNABLES, POUR ÉVALUER L'ÉTAT ET LA VALEUR RÉELLE DE LA VOITURE CONVOITÉE... 
Vous avez décidé d’acheter une ancienne et vous en avez trouvé quelques unes qui vous plaisent bien. Mais est-ce que le ramage vaut le plumage ? Lors du premier contact avec le vendeur, il y a des questions à lui poser, incontournables, pour vous permettre d’évaluer l’état et la valeur réelle de la voiture proposée et voir si vous allez poursuivre avec elle … Alors plutôt que vous proposer un énième « guide d’achat » un peu austère et rébarbatif, nous préférons aborder le sujet sous l’angle de questions à poser au vendeur. Ca nous semble être un point de départ intéressant pour éviter les chausses trappes et le célèbre « Belle de loin mais loin d’être belle » ! 
 Le plus important, lors d’un projet d’achat, c’est de rester purement factuel et de ne pas se laisser envahir par le coté affectif et séduisant d’une belle peinture pastel lustrée alors que les dessous pourris sont camouflés par quelques kilos de Blackson (exemple absolument pas imaginaire)…. Les questions à poser quand on veut acheter une ancienne doivent porter sur ce qui ne se voit pas sur les photos ou que l’on ne vous montre pas spontanément. Cette liste de questions est très similaires est très proche de l’examen qu’effectue un expert pour évaluer l’état réel d’une voiture… 
 Depuis combien de temps possédez vous la voiture ? Avez vous des photos récentes ? Avez vous des photos du dessous de la voiture ? La carte grise est-elle à votre nom (Si non, pourquoi ? Ce peut être un point éliminatoire) Savez-vous combien de propriétaires elle a eu avant vous ? Avez-vous les outils , cric, roue de secours et manuels d’origine ? Avez-vous des factures pour les travaux effectués récemment ? Avez-vous un dossier retraçant l’historique de la voiture ? Avez-vous la facture d’achat neuve ? Le kilométrage affiché peut-il être certifié ? Le compteur kilométrique fonctionne-t-il correctement ? 
Les autres instruments ? La voiture a-t-elle subit une restauration ? Si oui, avez vous des photos de la restauration ? Est-ce que la voiture a des antécédents d’accidents ? Est-ce que la peinture est d’origine? Si non, quand a-t-elle été repeinte ? Est-ce que l’intérieur est d’origine ? Y a-t-il des traces de rouille visibles ? La peinture possède-t-elle des défauts ? Y a-t-il des bulles de corrosion visibles ? Quel est l’état des chromes ? Est-ce que tous les appareils électriques fonctionnent ? Est-ce que la climatisation fonctionne (si véhicule équipé) ? La voiture est-elle étanche sous la pluie (notamment pour les cabrios et targas) ? Les joints ont-ils été changés récemment ? Est-ce que le moteur présente des suintements d’huile, d’eau ou d’essence ? 
Est-ce que le moteur démarre facilement à froid ? A chaud ? Disposez-vous d’un bilan des compressions moteur ? La boite de vitesse est-elle bruyante ? Lui arrive-t-il de craquer ? Le passage des vitesses est-il aisé ? Est-ce que les verrouillages sont fermes ? La voiture roule-t-elle droit ? Y a-t-il du jeu dans la direction ? Est-ce que le volant vibre en roulant ? La suspension est-elle en bon état ? La voiture est-elle en hauteur d’origine ? De quand datent les amortisseurs ? Le freinage est-il correct ? Les étriers de disques ont-ils été remplacés ? Les disques ? Les conduites souples de frein ont-elles été remplacées ? Y a-t-il eu des fuite de liquide au niveau du maitre cylindre ? Quel est l’état et la marque des pneus ? Leur âge ? Quelle est la dimension des pneus (à vérifier avec la monte d’origine) 
Les jantes sont-elles du modèle d’origine ? Les jantes sont-elles voilées et/ou présentent-elles des coups ? Des pièces détachées sont-elles fournies avec la voiture ? Voici une check-list de base quand on est parti pour acheter une ancienne. Cette liste sera amendée/augmentée selon les spécificités de chaque modèle (notamment les sportives : courses, circuit, palmarès …). La plupart des réponses techniques devront être corroborées par la fourniture du bilan de contrôle technique. Au delà de l’état factuel de la voiture, certaines questions vous permettront de voir si la voiture a été véritablement choyée ou si les frais ont uniquement porté sur des aspects cosmétiques.
 Mais surtout, les réponses fournies vont vous permettre d’évaluer les éventuels travaux à envisager. En fonction des réponses obtenues à chaque question, vous mettrez donc un + ou un – en regard, ce qui vous permettra de déceler si vous êtes en train de mettre la main sur une pépite ou à l’inverse, de négocier le prix en fonction des éventuelles carences de la voiture. 
Bien entendu, les enjeux ne sont pas les mêmes selon que vous allez acheter une Dauphine ou une Mercedes 280SL Pagode, et l’on ne peut pas avoir les mêmes exigences sur une voiture à 8.000 euros que sur une voiture à 45.000 … même si refaire un bas de caisse revient à peu près au même prix sur une R16 que sur une Ferrari.
Source : autocollec.com/Motors&Co

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…


 

lundi 30 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - PATRICK DANS SES OEUVRES DE PILOTE DE MOB..

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA BERLINETTE A110....LA FRANÇAISE REINE DES RALLYES !!

L'Alpine A110 est une voiture sportive française développée par Jean Rédélé et fabriquée à Dieppe par Alpine entre 1962 et 1977 à partir de mécaniques Renault. 
 Célèbre sous la forme de berlinette, l'A110 a été championne des rallyes en 1971 et 1973.
  
L'A110 évolue en étant équipé des moteurs améliorés de la R8 Major et de la R8 Gordini. Elle commence alors à acquérir un certain palmarès sportif. 
 Après avoir gagné des rallyes en France et à l'étranger avec le « moteur Cléon-Fonte » conçu par l'ingénieur René Vuaillat de la R8 Gordini 1 108 cm3 et 1 265 cm3, elle sera équipée à partir des modèles 1969 du « moteur Cléon-Alu » de la Renault 16 TS.
 Avec deux carburateurs double corps Weber 45, il délivre jusqu'à 125 ch DIN permettant à l'A110 1600 S d'atteindre une vitesse de 205 km/h. 
 Pour 1969, les A110 reçoivent aussi une carrosserie modifiée plus étanche avec en série les projecteurs supplémentaires montés en option depuis deux ans. 
 Au-dessus du pare-chocs avant de l'A110, sont installés des clignotants rectangulaires remplacés un an plus tard sur les modèles 1972 par ceux de la Citroën Dyane. 
 En 19731, la suspension arrière de la version civile 1600 SC reçoit les triangles superposés de l'A310 à la place du train arrière à demi-arbres oscillants. 
Le nombre d'écrous par roue passe de trois à quatre. Les poignées de portes sont remplacées par des boutons-poussoir et le panneau arrière démontable fourni un accès plus facile au compartiment moteur/boîte de vitesses. 
 Pour 1977, la dernière année de production, l'A110 1600 SX adopte un tableau de bord modifié et les roues de la nouvelle A310 V6. 
Source : joseph54alpine

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - POURQUOI UNE YOUNGTIMER COMME PREMIERE VOITURE ?

 

Une Youngtimer comme première voiture.... Acheter une Youngtimer comme première voiture, c’est le choix de Dylan, 22 ans, passionné d’automobile. Il est l’heureux propriétaire d’une Peugeot 106 XSi de 1992, avec 162 000 km au compteur. Bonjour Dylan. Explique-nous ce choix : pourquoi une Youngtimer comme première voiture ? J'étais à la recherche d'une voiture ancienne et fiable. Je voulais aussi me faire la main en mécanique. J’avais donc besoin d’une voiture avec une mécanique simple, sans trop d’électronique. Les Youngtimers sont parfaites pour ça. 
Je recherchais également une expérience de conduite. Pas forcément sportive mais fun. Une voiture sans direction assistée, ni ABS ou ESP (antipatinage), ni toutes ces petites choses qui rendent les voitures actuelles peut-être moins attractives. Pourquoi une Peugeot 106 XSi et pas une autre ? Je voulais une voiture des années 80 ou 90. A la base, je cherchais une Peugeot 205 Gti. Trop cher pour une première voiture. Les tickets d’entrée se trouvaient aux alentours de 10 000 €. Je suis alors tombé sur une 106 XSi. La petite sœur de la 205 Gti. 860 kg, 1.4 L, essence, 100 chevaux non catalysés, pas d’aide au pilotage, une gueule sportive et des prix qui oscillent entre 2000 et 5000 €. Le coup de cœur ! Qu’aimes-tu dans cette voiture ? J'aime son petit gabarit et ses performances diaboliques. 
Peugeot avait vraiment un temps d'avance sur les châssis à l’époque. La voiture est légère et elle a seulement ce qu'il faut en puissance pour s'amuser raisonnablement. Les sensations sont vraiment présentes. Le modèle est encore jeune, il n’a que 30 ans, les gens n’ont pas encore remarqué son potentiel. On en voit peu sur les routes. Tu la possèdes depuis maintenant trois mois. Tu as eu le temps d’y faire des modifications ?
 La voiture était totalement d'origine lorsque je l’ai achetée. L’ancien propriétaire avait seulement fait la révision, changer la distribution et les pneus, et refais la peinture avant de me la vendre. J'ai ensuite changé la ligne d'échappement. Elle souffrait de la rouille. Elle gloussait comme une Muscle Car des années 70. C'était assez fun mais pas raisonnable. Je l’ai donc remplacé par une ligne d’échappement en Inox Gr. N. Est-ce plus raisonnable ? Je ne pense pas.
 J'ai également changé le filtre à air, les bougies, les vérins, une durite de chauffage, les haut-parleurs, les phares avant, ainsi que les bras et balais d'essuies glaces. Esthétiquement, j'ai installé des liserés de pare-chocs en rouge et j’ai modifié les plaques d'immatriculation. Ce sont maintenant des plaques collection noires. De nouvelles modifications sont à prévoir ? Le plus gros reste à venir. Je vais sortir le moteur pour changer la totalité des durites. Le temps ne l’a pas épargnée. Je profiterai alors de cette opération pour repeindre la baie du moteur et refaire les joints moteur, culbuteur et culasse principalement. Quelle opération t’a semblée la plus difficile ? La pose des liserés rouges m'a pris trois jours.
 Il fallait être minutieux pour ne pas les casser (j’en ai cassé un d’ailleurs). J’ai dû bâcher la totalité de la voiture. C’était assez drôle car on ne pouvait voir que quatre pauvres longs lisérés. Je trouve que ça donne un côté sportif à la voiture, surtout avec le rouge Vallelunga de la peinture. Raconte-nous ta relation avec le monde de l’automobile. Mon grand-père était mécanicien, tandis que mon père entretenait ses voitures lui-même (une Renault 8 Gordini ou encore une Renault 25). 
C’est eux qui m’ont transmis cette passion. Je me suis d’abord intéressé à l’automobile en général, puis très rapidement, je me suis dirigé vers le monde de la mécanique. C’est fou de se dire qu’il y a plus de cent ans d’innovation derrière le moteur d’une voiture tel qu’on le connait aujourd’hui ! Au début vous essayez de changer une petite pièce, puis vous changez de plus en plus de choses sur votre voiture et vous trouvez ça gratifiant. A partir de ce moment-là, c’est trop tard, vous êtes piqués par la passion ! 
Source : Nicolas Leca-oscaronews.com/Direct Auto
Direct Auto

CLUB5A - PILOTE DE LÉGENDE - JEAN-PIERRE BELTOISE LE SYMBOLE DU RENOUVEAU DU SPORT MÉCANIQUE !!

Jean-Pierre Maurice Georges Beltoise, né le 26 avril 1937 à Boulogne-Billancourt et mort le 5 janvier 2015 à Dakar, Sénégal, est un pilote automobile français, fils d'un boucher de l'Essonne, et ayant trois frères. Il est le symbole du renouveau du sport automobile français avec 86 Grands Prix de Formule 1 courus et deux victoires : une en championnat du monde au Grand Prix automobile de Monaco sur British Racing Motors en 1972 et une victoire hors-championnat lors de la World Championship Victory Race (en), la même année. 
Après deux ans de service militaire en Algérie, Jean-Pierre Beltoise débute en sport mécanique en compétition de Vitesse moto et totalise alors onze titres de champion de France. Après la Formule 1 et les courses de Sport-prototypes, il se tourne en 1976 vers le championnat de France de Supertourisme où il obtient deux titres nationaux. Sa carrière motocycliste sur Jonghi (125 cm3) et Bultaco (125 et 250 cm3) est encouragée par la proximité de l'autodrome de Linas-Montlhéry de la résidence de ses grands-parents, à Orly. 
 Sa carrière automobile est initiée par René Bonnet en 1963-64 (aux côtés de Gérard Laureau et de Roland Charrière sur DB), et s'est poursuivie dès 1965 (après un bref intermède sur Porsche 906 aux 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1966) chez Matra, en continuité jusqu'en 1972, puis en alternance avec BRM jusqu'en 1974, rejoignant alors Ligier (1975), Inaltera-Rondeau (1976-77), puis conduisant fréquemment sur BMW. Elle a failli être définitivement compromise en 1964 aux 12 Heures de Reims sur DB (éjecté d'un véhicule embrasé, avec un coude fracturé opéré par le professeur Robert Judet pour dix mois d'absence des circuits), et, en 1971, après les 1 000 kilomètres de Buenos Aires (alors qu'il poussait sa Matra 660 en panne en traversant la piste pour rejoindre son stand, Ignazio Giunti vint la heurter par l'arrière -le pilote tentait de doubler Mike Parkes-; 
l'Italien trouva la mort dans l'accident et Beltoise fut quelque temps inquiété par la justice argentine pour « homicide par imprudence2 »). À son retour en France, il est provisoirement suspendu par la FFSA, récupérant sa licence près de trois mois plus tard, après une délibération de la commission de discipline du 7 avril 19713. En Formule 1, sa carrière s'est étalée sur neuf saisons entre 1966 et 1974 : il a obtenu huit podiums (une victoire à Monaco), trois deuxièmes places (Pays-Bas, France, Afrique du Sud), et quatre troisièmes (Espagne, Italie (2), Belgique) et totalisé 77 points.
 Il a disputé à quatorze reprises les 24 Heures du Mans entre 1963 et 1979, pour DB (2), Matra (7), Ligier (2), et Rondeau (3), avec pour meilleur résultat une quatrième place en 1969 avec Piers Courage (sur MS650). Sa première femme, Éliane, est morte dans un accident de voiture à Arcueil en avril 1966, lors des essais des 24 Heures du Mans 1966 où son mari testait sa Matra M620. Il a deux fils d'un second mariage, avec Jacqueline Cevert, sœur du pilote François Cevert4,5, devenus pilotes automobiles : Anthony et Julien.
 Jean-Pierre Beltoise était le président d'honneur de DCA, l'association de Défense des Citoyens Automobilistes. Il fonde l'école de conduite « Conduire juste », à Trappes, où sont dispensés des stages de conduite automobile et motocycliste sur circuit axés sur la prévention du risque routier, l'anticipation et l'économie de carburant6. 
 En collaboration avec le Conseil général de la Charente-Maritime, il a pensé et souhaité le circuit de Haute Saintonge « pour l’éducation de tous à la « bonne conduite citoyenne » et pour « vivre » les loisirs mécaniques avec une approche moderne en phase avec les objectifs du Développement Durable »7. Ce circuit est conçu dans un esprit de développement durable et a été inauguré le 15 juin 2009. Il fait également partie régulièrement du team Vaillante dans la série de fiction Michel Vaillant. Il meurt d'un double accident vasculaire cérébral à Dakar le 5 janvier 2015. Il est enterré à Saint-Vrain, dans l'Essonne, où il habitait depuis de nombreuses années.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 - INA.fr

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…